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La rationalité des révolutions arabesAlkanatri, Ahmad 09 1900 (has links) (PDF)
Une vague de révolutions a balayé le monde arabe pendant l'année 2011. Ce mémoire tente d'étudier ces révolutions de point de vue de la théorie des jeux afin d'examiner la rationalité de ces soulèvements. Mais avant cela, le mémoire amène le débat sur la nature de ces révoltes; « Est-ce qu'il s'agit de révolutions ou non? » Aussi, il présente une synthèse des événements du "Printemps Arabe" en plus d'offrir une explication des raisons potentielles. Cette recherche traite la révolution comme un jeu entre trois joueurs; le régime dictateur, l'élite opposante et la masse publique. Pour cela, elle étudie les différents contextes liants ces trois joueurs en expliquant la construction des régimes arabes et les raisons économiques, politiques et sociales des révolutions arabes. L'analyse décrit trois cas différents qui se distinguent les uns par rapport aux autres en fonction du moment de la prise de décision de chacun des joueurs mais principalement des deux derniers : c'est-à-dire l'élite et la masse publique. Nous appelons le premier cas où ces deux derniers prennent une décision simultanément "le jeu simultané". "Le jeu de l'élite" représente le cas où la masse publique attend la décision de l'élite pour prendre une décision. Le troisième cas qui est le cas contraire au deuxième s'appelle "le jeu de la masse publique". L'analyse vise à trouver les conditions qui déterminent la décision de chaque joueur, de les interpréter et ensuite de les appliquer dans le cas des révolutions arabes. Ce travail conclut que les régimes dictateurs peuvent éviter, dans la plupart des cas, des révolutions contre eux en offrant des concessions additionnels aux peuples. Cependant, ces concessions sont limitées par la capacité du régime. Aussi, ce dernier peut parfois éviter une révolution contre lui en exerçant plus de violence envers le peuple. Toutefois, la violence peut apporter des risques non seulement à la société mais aussi sur le régime lui-même. Dans le cas des révolutions arabes, cette recherche peut utiliser le modèle pour interpréter les comportements des régimes et des peuples avant et pendant les révolutions.
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La conceptualisation de la société civile islamiste selon Ibn Khaldûn : vers une première lecture du printemps arabeNablia, Sahbi 12 1900 (has links) (PDF)
Le but de cette thèse est de conceptualiser la société civile islamiste. Nous nous sommes demandés : y a-t-il un autre modèle de société civile dans le monde arabe qui diffère du modèle occidental? Plus particulièrement, il s'agit de mieux comprendre le rôle de l'islam dans l'espace public arabe. Notre recherche doctorale essaye de répondre à la question qui se traduit comme suit : de quelle façon la société civile islamiste conceptualisée selon le modèle d'Ibn Khaldûn définit-elle à la fois l'espace public et l'espace privé? Pour ce faire, nous étudions le modèle de formation des sociétés en nous basant sur les travaux d'Ibn Khaldûn, à savoir, 'umrân badawi, civilisation bédouine et 'umrân bashari, civilisation urbaine. Nous avons réussi à démontrer que les deux civilisations coexistent et sont liées par l''assabiya, esprit de clan. La société tribale assure le rôle du contre-pouvoir et le revendique à la fin du cycle de l''assabiya. Dans cette logique sociale, la religion joue le rôle du frein interne, wazi' batini. Nous avons tracé les contours de l'espace public arabe et avons conclu que la civilisation arabo-musulmane a connu une bourgeoisie différente de celle de l'Europe. Les marchands arabes n'ont jamais voulu éliminer la noblesse ni renverser le pouvoir politique en place. La sphère publique arabe est constituée de la superposition de la sphère marchande et la sphère du don. La logique du don chez les Arabes impose une charge symbolique et culturelle à toutes les sphères. Le roi, les notables et les marchands sont assujettis au don afin d'accéder à un statut social. Le don redistribue les richesses tout en maintenant la hiérarchisation de la société arabo-musulmane. Dans cette logique, les Arabes sont raisonnables et non rationnels. Leurs échanges et délibérations dans la sphère publique répondent au sens commun de la société. En étudiant le mouvement chiite, Hizbollah et en ouvrant notre réflexion sur le printemps arabe, nous avons conclu que de la société civile islamiste est une société étagée. Cette société repose sur la sphère économique et traversée par le religieux. Ce sont les institutions du waqf qui limitent les charges symboliques imposées par la logique du don. Dans cette perspective, l'islamisme devient un mode de vie culturel et social et assurera un rôle d'autolimitation. L''assabiya assure les liens de médiation et de communication sociale. La liberté se loge dans les libertés de conscience et de pensée.
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MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : société civile, islamisme, printemps arabe, assabiyya, espace public
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La construction du discours sur le "Printemps arabe" en Tunisie et en Égypte par La Presse et Le Devoir : un discours orientaliste occidentalo-centré et décontextualisantDuguay, Philippe 04 1900 (has links) (PDF)
À travers une analyse de contenu de la couverture du « Printemps arabe » par La Presse et Le Devoir entre novembre 2010 et mars 2011, ce mémoire étudie la construction dans la presse québécoise francophone du discours sur l'Autre arabe. S'inspirant des travaux d'Edward Saïd et de Michel Foucault, cette analyse de 650 textes médiatiques fait ressortir les thèmes, les modalités énonciatives et le sens créé par cette couverture. Le « Printemps arabe » n'oppose pas directement les construits « Orient » et « Occident » comme ont pu le faire d'autres événements comme ceux traités dans les travaux d'Edward Saïd. Ce faisant, le « Printemps arabe » s'impose comme cas limite de la construction d'un discours orientaliste décrivant la relation d'altérité entre « l'Autre arabe » et le « Soi occidental ». Ainsi, l'analyse de la couverture du « Printemps arabe » par la presse quotidienne montréalaise témoigne-t-elle d'une construction occidentalo-centrée et intéressée, marginalisant « l'Autre arabe » et dépeignant l'islamisme comme une menace.
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MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Champs journalistique, crise politique, discours, La Presse, Le Devoir, Orientalisme, Printemps Arabe, règles de formations discursive.
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L'improbable stabilité d'un pays au bord de la crise : un regard sur les grands paradigmes en science politique traitant du royaume d'Arabie SaouditeArvisais, Olivier 04 1900 (has links) (PDF)
Dans la littérature concernant l'Arabie Saoudite, on parle souvent du caractère instable de la structure politique. Le royaume est souvent décrit comme étant au bord de la crise, prête à exploser. Pourtant, jusqu'à ce jour le royaume affiche une certaine stabilité au niveau politique. De plus, les récents évènements des révoltes arabes du printemps 2011 confirment la grande stabilité du régime et le faible niveau de mobilisation de l'opposition et de la contestation, contrairement à ses voisins. Afin d'améliorer notre compréhension des problématiques sociopolitiques en Arabie Saoudite l'objectif de ce mémoire est de circonscrire la façon dont le paradigme de l'État rentier permet de comprendre l'évolution contemporaine de l'Arabie saoudite, et comment il s'articule avec d'autres logiques de rapports sociaux et de rapports de pouvoir, particulièrement avec la notion des liens primordiaux. Nous souhaitons ainsi orienter la lecture des faits empiriques et la validité de notre approche se situe au niveau de la richesse de l'analyse et de l'orientation qu'elle permet.
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MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Arabie Saoudite, État rentier, liens primordiaux, jeunes, mentalité, contestation, État, société, légitimité.
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