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Rapports Etat-paysannerie en Chine : les problèmes du San Nong et les pratiques des acteurs dans les campagnes après 1978 à partir d'études de cas du Nord--Shandong et HenanPan, Huaqiong 18 January 2006 (has links)
Où en est la Chine d'aujourd'hui ? Quels problèmes rencontre-t-elle depuis 1978 quand la réforme économique est mise en œuvre d'abord dans les milieux ruraux ? Derrière la croissance remarquable de l'économie chinoise pendant plus de vingt ans, il est important d'explorer les rapports Etat-paysannerie par problèmes du San Nong, une abréviation en chinois de la paysannerie (Nongmin), la campagne (Nongcun) et l'agriculture (Nongye), et par les pratiques des acteurs (leurs motivations et initiatives) en voie du développement.
Les problèmes du San Nong devient un point crucial à travers toute la Chine aujourd'hui et ils peuvent se résumer comme suit : « les paysans sont misérables, les campagnes sont pauvres et l'agriculture est en danger ». Mais en fait les problèmes de nongmin, nongcun et nongye ont déjà existé depuis des siècles dans l'histoire chinoise et ont défini la problématique générale des rapports entre Etat et paysannerie. Ce n'est pas l'Etat seul, mais ce sont l'Etat avec ses politiques et la paysannerie avec ses initiatives et ses réactions, voire le marché fonctionnant dans l'ensemble qui conduisent à ces problèmes.
Les pratiques plurielles observées des acteurs, y compris l'Etat représenté surout par le gouvernement local et ses fonctionnaires locaux, les cadres ruraux et les villageois (les paysans, les pêcheurs et les employés—ouvriers ou commerçants), dans les campagnes ont montré que les cadres ruraux en deux catégories : les fonctionnaires locaux et les cadres villageois, sont au cœur des contradictions engendrées par les transformations dérivées des réformes. Ils sont au cœur de la question du San Nong.
La notion de la paysannerie dans ce texte embrasse son évolution conceptuelle en Chine, de l'agriculteur comme une occupation économique avant le XXème siècle en passant par le paysan comme concept de classe pour arriver à un statut social défini par le hukou rural. Elle n'exclut pas la richesse des aspects culturels et sociaux qui concernent les relations avec la nature (la terre et la mer) et avec les gens (les familles et les villageois), la vie quotidienne et les valeurs.
La paysannerie est le sujet actif, et non l'objet passif, du développement rural et même du développement chinois. La croissance économique rapide dans les années 1980 et 1990 dépend aussi des initiatives paysannes dans la mise en œuvre des entreprises rurales et de la production agricole, et même des mingong (paysans-ouvriers) travaillant dans les divers secteurs des villes.
L'Etat peut emprunter beaucoup d'éléments extérieurs bénéfiques dans globalisation, mais il ne peut emprunter une population comme acteur du développement durable. Si l'Etat peut lier sa stratégie du développement avec son propre peuple, il peut éviter de suivre seulement une voie d'imitation non adaptée aux bases de la société chinoise. Il doit partir de son propre peuple, parmi lequel la paysannerie est et restera une composante importante, dans le sillage et l'héritage d'un processus de développement millénaire qui a reposé sur tous les acteurs sociaux, et est la base de la culture, de l'identité et de la durabilité chinoises.
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Le comité populaire de Hanoï et la question du logementHo, Thi Huong Giang January 2006 (has links) (PDF)
Avec la politique de Renouveau économique de la fin des années 1980, le Vietnam est sorti de son isolement pour entrer dans un cycle de transformations profondes. De nombreuses constructions, qui sont apparues tant au centre-viIle qu'en périphérie de grandes viIles comme Hanoi ou Ho Chi Minh ville, expriment unc intention politique de renforcer leur fonction métropolitaine. La ville de Hanoi traverse une période de transition, passant d'une économie centralisée à une économie de marché. Le Renouveau a entraîné non seulement une forte croissance économique mais aussi un remarquable développement urbain. L'urbanisation rapide engendre également de nouveaux défis dans les zones urbaines. Dans ce contexte, les bouleversements des mécanismes et des systèmes urbains soulèvent une multitude d'interrogations. Nous traitons donc tout d'abord du concept d'urbanisation pour ensuite nous attarder aux défis qu'il engendre. Nous abordons aussi la question du logement -un secteur fondamental pour toute société en raison de son importance sociale et économique, dans les villes des pays en développement et particulièrement à Hanoi. Cette recherche a pour objectif de comprendre comment l'intervention de l'État et celle du Comité populaire de Hanoi influent sur l'accès au logement actuel de la population de la capitale dans le contexte de la libération de l'économie et du changement de politique relative à la production et à la gestion du logement. Elle vise à analyser les problèmes pour savoir quelles sont les origines de l'insuffisance du logement à Hanoi en se concentrant sur les politiques et l'intervention des autorités locales en matière de logement. Notre étude porte sur les neuf arrondissements urbains de Hanoi où l'accès au logement d'une grande partie des citadins devient de plus en plus difficile. Notre hypothèse est, d'une part, en raison des politiques foncières et de logement en période de transition, et d'autre part, du manque d'expérience en matière d'urbanisme. L'hypothèse et les objectifs de notre recherche nous ont conduit à préconiser un modèle de recherche exploratoire-descriptive à partir de divers documents et d'une quinzaine d'entrevues réalisées à Hanoi. Cc modèle nous a aidé à comprendre les enjeux de la transition urbaine, où la question du logement est considérée comme un point chaud.
Les résultats montrent que Ie marché immobilier a connu d'importantes transformations à Hanoi grâce à l'instauration de politiques et de réglementations des autorités nationales et locales en la matière au cours des dernières années. Cependant, le secteur public joue encore un rôle dominant dans l'aménagement foncier et n'arrive pas à faire fonctionner le marché immobilier correctement. De plus, en raison de la période de transition que traverse ce secteur, les politiques de logement sont parfois non coordonnées et incohérentes, ce qui conduit à différentes interprétations des règlements, à diverses formes de corruption et à des transactions immobilières irrégulières. Faute de moyens financiers et d'expérience en matière d'urbanisme, la ville de Hanoi n'arrive pas à améliorer ses infrastructures urbaines. Le problème de logement n'est pas causé par une pénurie globale de l'offre. mais plutôt par le manque de certaines catégories de logements pour les ménages à moyens et faibles revenus. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Logement, Urbanisation, Pays en développement, Hanoi, Vietnam.
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Transition of city development in China / Transition de développement des villes en ChineLu, Jiangyuan 20 December 2018 (has links)
J'ai déjà fini le plan de mémoire, et commencé le écriture de mémoire. Je vais envoyer les parties écrits à mon directeur chaque mois. Je pense à finir les parties: Resume, Introduction, Literature: October 2017 Deuxième partie : Octobre 2017 Troisième partie: Novembre 2017 Quatrième partie: Decembre 2017 Cinquième partie: Janvier 2018 Corriger: Fevier 2018 / I have already finished the plan of thesis, and started writing.My project is as below: Summary, Introduction, Literature review: October 2017 Second part : October 2017 Third part: November 2017 Forth part: December 2017 Fifth part: January 2018 Correction and revise: February 2018
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Essais sur la nouvelle économie politique de la réformeMaleki, Manuel 28 November 2007 (has links) (PDF)
Ce travail met en évidence trois déterminants qui donnent une compréhension fine et approfondie des phénomènes de blocages sociaux et des échecs de nombreuses réformes. Ceci offre des outils neufs aux différents acteurs influents dans le processus de réforme en vue d'améliorer et faciliter le dialogue entre les différents acteurs de la société. <br />Pourquoi certaines réformes sont-elles acceptées tandis que d'autres sont refusées ? Cette question qui se trouve au cœur de l'action politique est à la base de notre travail en sciences économiques. Pour déterminer les processus d'acceptation ou de rejet des réformes, nous nous sommes appuyés sur les travaux de la « nouvelle économie politique de la réforme », en distinguant trois éléments essentiels qui impactent l'acceptation des réformes. 1er élément : la crise économique. Elle a comme effet de modifier l'environnement et d'amener les agents à changer leurs comportements et donc à réformer. Toutefois, de nombreuses critiques contestent la validité de ce raisonnement : ceci tient en particulier au problème de la définition des baromètres de la crise. Nous présentons un nouveau modèle analytique qui a pour but d'expliciter le rôle de la crise économique en l'appréhendant comme un concept opérationnel.<br />Le deuxième élément est l'impact des institutions sur le processus de réforme. Plus particulièrement nous nous sommes intéressés à la cohérence institutionnelle qui existe tant au sein des institutions formelles que des institutions informelles. La notion de cohérence est fondamentale pour comprendre en quoi le cadre institutionnel est une aide ou un obstacle aux réformes. Cette réflexion nous amène à présenter une contribution analytique qui a pour objet de montrer l'importance de la cohérence institutionnel dans le processus d'acceptation des réformes. Enfin, le troisième élément est le rôle individuel joué par les hommes et femmes dans le processus de réforme à travers le soutien qu'ils peuvent apporter à ces politiques. Nous avons fait le point sur le soutien populaire aux réformes avant de proposer une étude économétrique qui a pour objectif de comprendre les déterminants individuels du soutien aux réformes économiques dans les Pays d'Europe Centrale et Orientale durant la phase de transition. L'importance du statut professionnel dans les choix des individus est également démontrée.
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La Réforme du Droit de la Concurrence en Chine : inspiration du Système Européen / The reform of Chinese Competition Law : the inspiration from the legal system of the Europe UnionBai, Yan 09 February 2011 (has links)
Après 30 ans de réforme économique et juridique, la Chine a enfin adopté sa loi nationale en matière de concurrence: la Loi antimonopole du 30 août 2007, entrée en vigueur le 1er août 2008. Cette thèse porte sur l’effort que le Gouvernement chinois a consacré à réformer le droit de la concurrence pour établir et protéger son économie de marché socialiste afin de permettre aux entreprises nationales et étrangères de participer au jeu de la concurrence sur la base de principes d’égalité, de liberté et de transparence. Dans cette thèse, une étude comparée est menée selon deux dimensions : verticale et horizontale. Dans la dimension verticale, le droit chinois de la concurrence montre une continuité dans le temps de la culture juridique traditionnelle remontant à plus de 2000 ans, tandis qu’horizontalement, il se place dans le sillage du droit de la concurrence de l’Union européenne qui constitue une source inépuisable d’inspiration. La loi antimonopole de la Chine comprend notamment une interdiction des pratiques anticoncurrentielles (l’interdiction des ententes et celle de l’abus de position dominante), un contrôle des concentrations et des monopoles administratifs, des règles institutionnelles et des règles de la responsabilité juridique de l’infraction à la loi. Il est à noter que le périmètre de la réforme du droit de la concurrence en Chine ne se borne pas qu’au droit antitrust au sens propre, elle implique aussi le développement du droit contre la concurrence déloyale et l’évolution de la relation entre le droit de la concurrence et le droit de la propriété intellectuelle. / After 30 years of economic and legal reform, China finally enacted its competition law: the Anti-Monopoly Law of August 30, 2007 which came into force on August 1, 2008. This thesis reviews firstly China’s efforts to reform its legal system of competition in order to establish and to protect the socialist market economy, in which not only the national enterprises but also foreign commercial entities will be able to participate in the game of competition on the Chinese market on the basis of equality on legal status, of freedom to fix prices and of transparency in the market information in the Chinese substantive and procedural legal framework. Secondly, the comparative method used in this thesis touches upon two aspects: the vertical and the horizontal. (The vertical dimension is unfurled in the historical process whereby the Chinese legal system de la concurrence has demonstrated how it is influenced by its traditional legal culture of more than two thousand years, on one hand; and on the other hand, the horizontal comparative study makes it clear that the Chinese competition law follows in the wake of the European Union whose competition legal system is an inexhaustible resource of inspiration for the Chinese antimonopoly law. So, we focus our study on the contents of the Chinese antimonopoly law which include a merger control, the prohibition of anticompetitive practices (the cartel prohibition and the prohibition of abuses of dominance), and the control of anticompetitive behaviors of public authorities, the institutional rules and the rules of legal responsibility in the breach of law. However, the area of Chinese legal reform in the domain of competition is not confined to the antitrust law in its strict sense; it implicates also the enactment of the law for Countering Unfair Competition and the evolution of the relationship between the antitrust law and the intellectual property law. This constitutes our last focus of study.
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