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Autorité et éducation : les raisons du don en pédagogie / Authority and learning : the conditions of the gift in teachingSchmitt, Nicolas 16 September 2015 (has links)
Une approche sociologique de l’autorité en milieu scolaire identifie des échanges entre apprenants et enseignants, fondés sur le principe de don (donner, recevoir, rendre). De ce point de vue, l’autorité n’est plus un pouvoir s’exerçant de manière verticale, hiérarchique. Au contraire, le pouvoir de l’autorité est le garant de la qualité des échanges entre enseignants et apprenants : l’enseignant donne, organise les apprentissages (les savoirs, les mises en situation d’apprentissage) et laisse advenir les retours possibles, rendus par les apprenants – dans un esprit de complète réciprocité. De leurs échanges, apprenants et enseignants tirent des enseignements utiles à l’amélioration de leurs conditions, d’éducation pour les uns et de travail pour les autres. Et, l’autorité des enseignants ne peut plus être pensée comme le résultat d’un charisme ou d’une disposition naturelle. Elle est une compétence professionnelle que l’enseignant ne cesse de travailler pour l’accroître. / A sociological approach of the authority in teaching highlights exchanges between teachers and trainees based on the gift concept defined by M. Mauss (give, receive and return). In this point of view, the authority is not perceived as a power enforced from top to bottom, hierarchically. In fact, the authority is the warrant of the exchanges quality between teachers and trainees: the teacher gives and organizes the teaching (knowledge, teaching practices) and the trainees return their end product. Teachers and trainees learn from these exchanges, improving their respective working and learning conditions. Using this concept, teachers’ authority cannot be conceived as a result of a natural charisma. Teachers’ authority becomes a professional competence that the teacher must acquire and improve lifelong.
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Gouvernance, tragédie des biens communs, mécanismes incitatifs en Haïti de 1986 à 2021Etienne, Thadal 13 December 2023 (has links)
Thèse en cotutelle : Université Laval, Québec, Canada, Docteur en droit (LL. D.) et Université d'État d'Haïti, Port-au-Prince, Haïti. / Haïti était très prospère jusqu'au début du XVIIIe siècle au point qu'on l'appelait « Perle des Antilles ». Pourtant, aujourd'hui, il fait partie des pays les plus pauvres du monde : son revenu per capita est de 1 149.5 dollars américains; 65% de la population vivent au-dessous du seuil de pauvreté absolue; il dépend grandement de l'extérieur, financièrement et même politiquement. L'analyse des faits met en évidence deux grands passifs qui ont longtemps pesé lourd sur le développement d'Haïti : d'abord, la carence de ressources, consécutive à la politique « Koupe tèt, boule kay » pratiquée par les pères fondateurs, lors des guerres d'Indépendance, qui occasionna l'incendie de beaucoup de plantations, socle principal de sa prospérité d'antan, le décès et le départ massif des blancs, avec leurs capitaux, savoir et savoir-faire; ensuite, le paiement d'une forte indemnité, adossée à des obligations bancaires, à la France pour obtenir la reconnaissance de l'Indépendance, pourtant acquise par les armes. Les conséquences de ce départ douloureux sont, certes, indéniables sur l'évolution économique du pays, mais, ses gouvernants ont eu un temps suffisamment long pour inverser la tendance à la dégradation. Malheureusement, cela ne s'est pas réalisé, en raison d'une prédation continue sur les ressources, laquelle se manifeste par des luttes intestines, l'instabilité politique, la corruption sous toutes ses formes. À travers la Constitution de 1987, le peuple haïtien a clairement formulé ses aspirations au bonheur et prévu des institutions chargées de les réaliser. Malheureusement, la dégradation des conditions de vie de la population continue, ainsi que la violation de ses droits. Les gouvernants se sont davantage révélés inefficients dans la réalisation de leurs missions. L'espoir d'un redressement est pourtant possible, car « La mise en place d'un système d'incitatifs et de sanctions, contrôlé par des institutions fortes, indépendantes et crédibles, est de nature à motiver les gouvernants haïtiens à être efficients dans la gestion publique et ainsi prioriser l'intérêt général sur les intérêts particuliers ». [...]. / Haïti was very prosperous until the beginning of the 18th century to the point that it was called "Pearl of the Antilles". Yet today it is one of the poorest countries in the world: its per capita income is US $$ 1 149.5; 65% of the population lives below the absolute poverty line; it depends heavily on the outside financially and even politically. The analysis of the facts highlighted two major liabilities which have long weighed heavily on the development of this country: first, the lack of resources resulting from the "Koupe tèt, boule kay" policy used by the founding fathers during the wars for independence, which caused the burning of many plantations, the main base of its former prosperity, the death and massive departure of the whites, with their capital, knowledge and know-how; then, the payment of a large indemnity to France to obtain the recognition of this country independence, however acquired by arms. The consequences of this painful departure are certainly undeniable on the country's economic development. But the successive governments have had a long enough time to reverse the trend of degradation. This did not happen due to continued predation on resources, manifested in infighting, political instability, and corruption in all its forms. Through the 1987 Constitution, the Haitian people clearly formulated their aspirations for happiness and provided for institutions responsible for achieving them. Unfortunately, the deterioration of the living conditions of the population continues as well as the violation of their rights. The governments have turned out to be more inefficient in carrying out their missions. However, the hope of a recovery is possible, because "The establishment of a system of incentives and sanctions, controlled by strong, independent and credible institutions, is likely to motivate the Haitian governments to be efficient in public management and thus prioritize the general interest over specific interests". [...].
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Gouvernance, tragédie des biens communs, mécanismes incitatifs en Haïti de 1986 à 2021Etienne, Thadal 30 August 2022 (has links)
Thèse en cotutelle : Université Laval, Québec, Canada, Docteur en droit (LL. D.) et Université d'État d'Haïti, Port-au-Prince, Haïti. / Haïti était très prospère jusqu’au début du XVIIIe siècle au point qu’on l’appelait « Perle des Antilles ». Pourtant, aujourd’hui, il fait partie des pays les plus pauvres du monde : son revenu per capita est de 1 149.5 dollars américains; 65% de la population vivent au-dessous du seuil de pauvreté absolue; il dépend grandement de l’extérieur, financièrement et même politiquement. L’analyse des faits met en évidence deux grands passifs qui ont longtemps pesé lourd sur le développement d’Haïti : d’abord, la carence de ressources, consécutive à la politique« Koupe tèt, boule kay » pratiquée par les pères fondateurs, lors des guerres d’Indépendance, qui occasionna l’incendie de beaucoup de plantations, socle principal de sa prospérité d’antan, le décès et le départ massif des blancs, avec leurs capitaux, savoir et savoir-faire; ensuite, le paiement d’une forte indemnité, adossée à des obligations bancaires, à la France pour obtenir la reconnaissance de l’Indépendance, pourtant acquise par les armes. Les conséquences de ce départ douloureux sont, certes, indéniables sur l’évolution économique du pays, mais, ses gouvernants ont eu un temps suffisamment long pour inverser la tendance à la dégradation. Malheureusement, cela ne s’est pas réalisé, en raison d’une prédation continue sur les ressources, laquelle se manifeste par des luttes intestines, l’instabilité politique, la corruption sous toutes ses formes. À travers la Constitution de 1987, le peuple haïtien a clairement formulé ses aspirations au bonheur et prévu des institutions chargées de les réaliser. Malheureusement, la dégradation des conditions de vie de la population continue, ainsi que la violation de ses droits. Les gouvernants se sont davantage révélés inefficients dans la réalisation de leurs missions. L’espoir d’un redressement est pourtant possible, car « La mise en place d’un système d’incitatifs et de sanctions, contrôlé par des institutions fortes, indépendantes et crédibles, est de nature à motiver les gouvernants haïtiens à être efficients dans la gestion publique et ainsi prioriser l’intérêt général sur les intérêts particuliers ». [...]. / Haïti was very prosperous until the beginning of the 18th century to the point that it was called "Pearl of the Antilles". Yet today it is one of the poorest countries in the world: its per capita income is US $ 1 149.5; 65% of the population lives below the absolute poverty line; it depends heavily on the outside financially and even politically. The analysis of the facts highlighted two major liabilities which have long weighed heavily on the development of this country: first, the lack of resources resulting from the “Koupe tèt,boule kay” policy used by the founding fathers during the wars for independence, which caused the burning of many plantations, the main base of its former prosperity, the death and massive departure of the whites, with their capital, knowledge and know-how; then, the payment of a large indemnity to France to obtain the recognition of this country independence, however acquired by arms. The consequences of this painful departure are certainly undeniable on the country's economic development. But the successive governments have had a long enough time to reverse the trend of degradation. This did not happen due to continued predation on resources, manifested in infighting, political instability, and corruption in all its forms. Through the1987 Constitution, the Haitian people clearly formulated their aspirations for happiness and provided for institutions responsible for achieving them. Unfortunately, the deterioration of the living conditions of the population continues as well as the violation of their rights. The governments have turned out to be more inefficient in carrying out their missions. However, the hope of a recovery is possible, because "The establishment of a system of incentives and sanctions, controlled by strong, independent and credible institutions, is likely to motivate the Haitian governments to be efficient in public management and thus prioritize the general interest over specific interests”. [...].
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L'accountability ou l'obligation de rendre des comptes ressenties par le praticien du marketing : variable médiatrice entre antécédents personnels et réponses comportementales / Marketer Accountability as a mediator between personal antecedents and behavorial responsesCasenave, Eric 18 November 2014 (has links)
Le manque d’accountability qui est reproché au marketing est un alignement insuffisant sur les objectifs stratégiques. La plupart des recherches préconisent généralement de renforcer l’accountability du marketing en développant des instruments de mesure de performance. Se différenciant de ces approches, cette recherche choisit de traiter le praticien du marketing comme unité d’analyse. Nous mettons en évidence une identité professionnelle propre aux praticiens et distinguons deux formes d’accountability ressentie : l’accountability ressentie lors d’une prise de décision (ASR) et l’accountability ressentie dans l’organisation (AOR). L’autodétermination, composante de l’identité professionnelle des praticiens du marketing, influence positivement l’ASR mais limite la conformité. En rendant accountable des praticiens du marketing sur une décision, nous observons qu’ils cherchent à prendre la meilleure décision possible du point de vue des objectifs marketing même si ceux-Ci s’opposent aux objectifs stratégiques. En étudiant les comportements de managers, nous montrons que l’ambiguïté de rôle, caractéristique de la pratique marketing, diminue l’AOR. Les cultures organisationnelles qui favorisent l’accountability augmentent alors la probabilité de conflits de rôle préjudiciables à la performance. La probabilité de conflits de rôle est néanmoins modérée sous réserve que la culture soit perçue comme encourageant la collaboration et la prise d’initiative. Ce type de culture correspond à l’identité professionnelle des praticiens du marketing contribuant à leur performance. En conclusion, nous proposons un modèle d’accountability adapté à la pratique du marketing dans l’organisation. / Marketing has been criticized for its lack of accountability, which is qualified by a misalignment with strategic objectives. Most of the researches propose that marketing accountability must be reinforced with more performance measures. In this doctoral thesis, we employ a different approach in treating the marketer as unit of analysis. We identify a marketers’ professional identity and make a distinction between two types of felt accountability: an accountability felt in a decision-Making situation (ASR) and an accountability felt within an organization (AOR). ASR is positively influenced by self-Determination that is a component of marketers’ professional identity, where self-Determination reduces conformity. In making marketers accountable, we show that that they seek to make the best decision according to marketing objectives even if they are conflicting with strategic objectives. In studying managers’ behavior, we show that role ambiguity, which is consistent with marketing practice, reduces AOR. Organizational cultures that promote accountability increase the likelihood of role conflicts detrimental to performance. However, the likelihood of role conflict is moderated by organizational cultures provided they encourage collaboration and initiatives. This type of culture is consistent with marketers’ professional identity therefore contributing to performance. Finally, we propose an accountability model tailored to marketing practice within the organization.
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