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La royauté sacrée chez les Mayas de l'époque classique (200-900 ap. J.-C.)Le Fort, Geneviève January 2000 (has links)
Doctorat en philosophie et lettres / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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Autorité publique et conscience dynastique: études sur les représentations du pouvoir princier entre Muse et Moselle. les origines du comté de Luxembourg (Xe - début XIIe siècles)Margue, Michel January 1998 (has links)
Doctorat en philosophie et lettres / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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Représentations du prince dans la fable animale (milieu du XIIIe siècle-fin du XVe siècle) : de l'éloge à la satireBrun, Jenny 13 April 2018 (has links)
La fin du Moyen Âge français marque chez les intellectuels une volonté de définir le pouvoir princier: les Miroirs des princes et les traités de bon gouvernement en témoignent. Les qualités du bon prince, les limites de son pouvoir mais aussi l'exaltation de sa fonction, garantie de l'harmonie du corps social et de la bonne marche de l'État en construction, ont nourri les préoccupations tant des philosophes que des juristes qui nous ont laissés, à cet égard, de nombreux témoignages. Mais outre cette littérature dite savante issue des cabinets royaux et des cours ducales et comtales, quelle image la fiction offre-t-elle du pouvoir. Les allégories moralisantes tout comme les contes permettaient certes de donner une vision du pouvoir dans laquelle le didactisme primait. Si le mode fictionnel ouvrait de nombreuses avenues aux intellectuels, un type de littérature nous intéresse plus particulièrement: la fable animale. Les auteurs des XIIIe, XIVe et XVIe siècles pouvaient-ils, par le truchement de la littérature animalière, interpeller le prince, le soutenir comme le critiquer? De même, nous pouvons nous interroger sur l'impact des événements politiques marquants sur la représentation du pouvoir. Il appert que les auteurs ont été influencés par les aléas de la guerre de Cent Ans, le Grand Schisme d'Occident et de manière plus diffuse, mais tout aussi présente, par la crise de la féodalité, déjà perceptible au milieu du XIIIe siècle. L'intérêt et l'apport de la fable animalière dans la compréhension de l'histoire politique de la fin du Moyen Âge ±français¿ ne font pour nous aucun doute. L'emploi de l'animal pour traiter de la société des hommes n'est ni fortuit, ni arbitraire, il répond en effet à des besoins précis, se module en fonction du contexte et permet souvent d'émettre des opinions difficilement acceptables dans une forme moins imagée. / Towards the end of the Middle Ages it was a major concern of French intellectuals to define the power of a sovereign, as the Les Miroirs des Princes and other treatises on political power testify. These numerous works, left to us by philosophers and jurists, preoccupy themselves with issues such as the qualities of a good prince and the limits of his power as weIl as with celebrations of his function, which guarantee the well-being of the social body and the smooth operation of the state. However, the question arises as to what definitions of power emerge from sources other than those left by educated courtiers, namely, from fictional works of the period. By definition, allegories and fables presented a conception of power which was primarily moralising. Although these literary works offer a large number of areas for scrutiny, t~e present thesisis devoted to one particular genre: animal fables. Could the authors of the XIII th, XIYth and XYth century accost, support or even criticis, e a sovereign via their stories featuring moralising animal characters? Furthermore, one may also examine the impact of major political events on literary representations of power. The authors seem to have greatly been influenced by the vicissitudes of the Hundred Years' War, the Great Western Schism and by the crisis of feudalism, barely manifesting itself yet already imminent from the middle of the XlIlth century onwards. It is beyond doubt that animal fables provide a valuable asset in understanding the political history of the-end of the French Middle Ages. Applying animal characters to portray human society is neither unexpected nor arbitrary; in actual fact, it is envoked as a well-articulated response to clearly-defined needs, it adopts to contexts flexibly and allows for expressing the type of criticism which would otherwise be difficult to communicate appropriately in a less animated form.
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Le roi face à ses sujets révoltés : l'égalité devant le pardon dans la France de Henri IV, (1589-1598)Ricard, Joly-Anne 12 April 2018 (has links)
Devant des paysans soulevés, les rois de l'époque moderne n'agirent généralement pas comme des tyrans sanguinaires qui sortaient les armes au moindre prétexte. Au contraire, les princes modernes firent preuve de douceur et de clémence envers leur peuple puisqu'ils attachèrent beaucoup de valeur à ces vertus que l'on disait royales. Dans la France de Henri IV, à la fin des guerres de Religion, l'utilisation de la clémence face aux révoltes des Croquants du Sud-Ouest fut indéniable, bien qu'elle ne fût pas la seule méthode employée par le roi pour enrayer ces soulèvements. La faiblesse de l'institution monarchique et l'éloignement de la région touchée forcèrent le roi à négocier les méthodes de règlement avec les autorités locales et la noblesse des provinces. Malgré une certaine répression, les paysans n'en ont pas moins reçu un traitement comparable à celui offert aux nobles qui se sont révoltés dans le cadre des guerres de Religion.
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Potentes saeculi: pouvoir séculier et royauté sous le règne de Louis le Germanique (826-876)Glansdorff, Sophie 28 April 2006 (has links)
L’objet de cette thèse est d’étudier les relations entre Louis le Germanique et les aristocrates laïques, aussi bien ceux qui appartenaient à son propre royaume (de Bavière puis de Francie orientale), que ceux qui appartenaient aux autres royaumes issus du traité de Verdun (843). L’intérêt de cette recherche, qui s’inscrit dans le cadre d’un très récent renouveau d’intérêt pour le règne de Louis, est d’apporter un nouvel éclairage sur l’évolution politique de l’Empire carolingien central à tardif, en étudiant sa facette « orientale », souvent négligée par rapport à sa contrepartie « occidentale ».<p>Dans un contexte caractérisé par les rivalités et les conflits, il est évidemment vital pour le roi de s’assurer l’appui des grands et de les intégrer à son entourage. La première partie de ce travail a donc été consacrée à l’entourage du roi et à son évolution. Cet entourage a plus précisément été défini sur base du De Ordine Palatii d’Hincmar de Reims :il inclut d’abord les membres du Palais au sens étroit du terme (famille et détenteurs d’offices palatins – laïques en l’occurence -) ;ensuite l’ensemble des « grands » laïques du royaume, qui, sans détenir d’office au Palais, entretiennent une relation privilégiée avec le roi, soit qu’ils détiennent de lui un honor (les comtes), soit qu’ils appartiennent à ses vassaux ou à ses fideles. Au sein de cet ensemble de personnes, tous ne bénéficient cependant pas de la même « Königsnähe » ;par conséquent, en tenant compte de la nature des sources issues de Francie orientale (essentiellement les actes privés des abbayes et évêchés du royaume), il s’est avéré nécessaire de nuancer ce tableau en recherchant les personnalités qui font réellement preuve de la plus grande proximité avec le roi, sans être nécessairement pour autant les mieux documentés au niveau des sources.<p>De tous les membres (laïques) de cet entourage, les comtes sont apparus comme les plus importants, en raison de leur fonction même ;pour cette raison (et afin de rendre la consultation plus aisée et plus pratique pour qui s’intéresse aux comtes), une prosopographie a été constituée, incluant les comtes actifs en Bavière (826-887), Alémannie, Francie, Saxe, Thuringe (833-887) et Lotharingie orientale (870-887). <p>Si cette approche, essentiellement prosopographique, est intéressante en soi, elle ne permet néanmoins pas, en tant que telle, d’apprécier la teneur des relations entre roi et grands, ni de replacer celle-ci dans le cadre plus global de l’Empire carolingien. Pour ce faire, il est nécessaire d’y ajouter l’étude de certains éléments significatifs, qui permettent de dégager plus aisément continuités, ruptures et spécificités. A l’étude de l’évolution du fisc (et des spécificités des donations royales), s’est jointe celle des éléments représentatifs du pouvoir des aristocrates :possession de monastères privés, disposition de fortifications, transmission des offices comtaux. L’articulation de ces éléments avec le pouvoir royal révèle des spécificités très intéressantes, notamment au niveau du contrôle du roi sur les donations et honores accordés aux grands, le maintien de la révocabilité de ceux-ci étant visiblement souhaité ;s’il n’est pas toujours possible d’évaluer le rôle de la volonté royale dans cette évolution, il n’en va pas de même quand on étudie les divers actes d’infidélité, réels ou supposés, portés contre le roi. Les réactions royales, en la matière, semblent bien le signe d’une politique distincte et cohérente.<p>En conclusion, cette analyse se joint à l’approche prosopographique pour présenter une manière spécifique de concevoir, et d’aborder sur le plan pratique, les relations entre roi et grands. Sous certains aspects, ce règne se distingue nettement de celui de ses contemporains, et éclaire donc une autre facette de l’évolution de l’Empire carolingien postérieure au traité de Verdun, globalement (et provisoirement) plus maîtrisée qu’ailleurs ;celle-ci ne peut être ignorée et doit contribuer à nuancer l’image de l’évolution du pouvoir royal au IXème s.<p> / Doctorat en philosophie et lettres, Orientation histoire / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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Le roi Marc aux oreilles de chevalMilin, Gaël. January 1991 (has links)
Version remaniée : Thèse de doctorat : Lettres : Rennes 2 : 1989. / Contient le texte de diverses versions du conte. Bibliogr. p. 317-339. Index.
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Estoit moult belle et poissant: artillerie, artisans et pouvoir princier dans les pays bourguignons, v. 1450-1493 / Estoit moult belle et poissant: Ordnance, Craftsmen and Princely Power in the Burgundian Netherlands, 1450-1493Depreter, Michaël 27 August 2014 (has links)
Consacrée à l’organisation de l’artillerie des ducs de Bourgogne, cette thèse met en perspective la modernisation du matériel et la professionnalisation du personnel de l’arme au cours de la seconde moitié du XVe siècle. Les transformations fondamentales auxquelles l’artillerie est alors sujette, définissant largement son utilisation pour les trois siècles à venir, semblent tributaires de décisions politiques autant sinon plus que d’évolutions techniques que le pouvoir princier devait stimuler. <p><p>En une première partie sont analysés les modes de décision, de financement et de contrôle d’une arme en plein essor. L’implication personnelle des ducs, Charles le Hardi/Téméraire en tête, est patente. Mais, le développement d’une administration particulière s’impose. La spécialisation de ce personnel est révélée par l’analyse prosopographique. L’artillerie acquiert alors une certaine autonomie au niveau de la gestion des stocks matériels et des ressources financières et humaines. <p><p>La seconde partie est consacrée au matériel. Les politiques d’acquisition des armes à feu, des munitions et du matériel auxiliaire (affûts, manteaux, outillage divers) témoignent d’une prise en main progressive de la production :on assiste à l’émergence, encore timide certes, d’une première « industrie d’État ». Quittant le château ducal, le parc d’artillerie des princes bourguignons rejoint des lieux plus adaptés à son stockage, à son entretien, voire à sa fabrication :c’est la naissance de l’arsenal moderne – un des premiers à l’échelle de l’Europe occidentale. Il est alors possible, pour les gestionnaires comme pour l’historien, d’évaluer la puissance de frappe des ducs. Celle-ci est tributaire de deux facteurs :le nombre de bouches à feu, d’une part, la standardisation des calibres, influençant les cadences de tir, de l’autre. Tant au niveau quantitatif que qualitatif, l’état-major bourguignon mène de réels efforts qui doivent permettre à l’artillerie ducale d’éluder les inconvénients politiques et militaires d’un emprunt aux communes et aux seigneurs. <p><p>Le troisième volet de l’étude concerne les hommes animant les structures de l’artillerie. Il s’agit d’un ensemble d’artisans-soldats ayant un rôle dans la conception, la fabrication et la manipulation de l’arme. Les modalités de leur recrutement révèlent la volonté du pouvoir princier de s’attacher les meilleurs spécialistes. Un corps ordinaire aux effectifs encore minces, certes, est alors constitué, complété en temps de guerre par un appel aux métiers urbains et par la réquisition d’une abondante main-d’œuvre sur le pays. <p><p>Au final, si le gouvernement de Philippe le Bon en révèle les prémices, l’émergence de nouvelles conceptions relatives à la gestion d’une arme en pleine croissance doit attendre le règne de Charles le Hardi. L’efficacité de l’artillerie ducale, devenant un véritable instrument au service du pouvoir central, devait s’en trouver accrue. Pourtant, suite aux défaites de ce duc, un recul des conceptions de l’arme est perceptible. Sans pour autant abandonner entièrement la poursuite des visées de son prédécesseur, Maximilien doit composer avec des moyens financiers et humains inférieurs. Le pouvoir central devint alors à nouveau plus dépendant des pouvoirs communaux et seigneuriaux avec lesquels il fallait négocier, dans le domaine de l’artillerie comme en tant d’autres… <p> / Doctorat en Histoire, art et archéologie / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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Images du pouvoir en Egypte à la fin du Moyen Empire et à la Deuxième Période Intermédiaire / Images of Power in Egypt during the Late Middle Kingdom and the Second Intermediate PeriodConnor, Simon 11 April 2014 (has links)
L’objet de cette thèse est la représentation en ronde-bosse des souverains et particuliers du Moyen Empire tardif et de la Deuxième Période Intermédiaire (mi-XIIe à fin-XVIIe dynastie, 1850-1550 av. J.-C). Ces trois siècles forment un ensemble cohérent du point de vue du système politique, très bureaucratique, du point de vue de la culture matérielle (pratiques funéraires, production de stèles et de statues) et de celui des sources textuelles. L’intérêt du choix de cette période réside dans l’abondance du répertoire conservé, qui permet de mener des analyses approfondies et de procéder à des comparaisons précises entre l’image du roi et celle des particuliers de différents niveaux sociaux. Cette période est également suffisamment longue pour permettre d’établir une évolution des tendances observées. La particularité de cette thèse est de considérer la statuaire royale et privée comme un ensemble. L’objectif consiste à renouveler la grille d’analyse d’une des productions majeures de la société égyptienne. <p>1480 pièces figurent au catalogue, dont beaucoup sont inédites :330 statues royales et 1150 statues privées. Ce répertoire a été constitué sur base des publications (catalogues de musées, d’expositions, de vente, rapports de fouilles) et à partir de l’examen personnel des pièces conservées dans 65 musées à travers l’Europe, les États-Unis, l’Égypte et le Soudan, dans des collections privées, ainsi que sur les sites archéologiques. Ce vaste catalogue permet de dresser un panorama aussi complet que possible de la statuaire de l’époque envisagée. <p>La statuaire est un moyen pour l’Égyptien de l’Antiquité, grâce à la nature performative de l’art, de matérialiser sa présence dans les sanctuaires, de se trouver face aux divinités, de leur faire don d’offrandes en échange de leurs bienfaits, de rendre hommage à des prédécesseurs. C’est aussi une façon d’exprimer un message par le choix du matériau, du type statuaire, d’une physionomie et d’un emplacement dans un temple, une chapelle ou une tombe. C’est ce discours que pouvaient lire les contemporains du titulaire de la statue et qu’il appartient au chercheur de démêler. Je me suis employé à définir qui étaient les destinataires des statues, quelle était la clientèle concernée, à quel endroit on plaçait ces statues (régions, contextes architecturaux, programmes iconographiques), quel était le sens et la fonction que pouvaient avoir la forme d’une statue, ses dimensions, la position et la gestuelle du personnage représenté. J’ai examiné les différents matériaux utilisés, les raisons de leur choix, leurs significations particulières, les ateliers auxquels ils étaient associés. J’ai établi le rapport entre la physionomie du souverain et celle des particuliers, ainsi que le développement stylistique de la statuaire au cours des trois siècles envisagés, et tenté d’interpréter les différents critères de cette évolution. En bref, j’ai cherché à définir le rôle et l’usage d’une statue, le but de son acquisition et de son installation, le message qu’elle véhiculait.<p>Les statues du souverain traduisent une volonté d’être présent partout, dans les divers temples et sanctuaires, de regarder et d’être vu, de rester présent au-delà de la mort, à la fois dans le monde des dieux, et sur terre, parmi les hommes. Elles servent aussi de réceptacle au culte du souverain dès son vivant et remplissent le rôle d’intercesseurs entre les hommes et les dieux. Enfin, elles commémorent le passage d’expéditions sur les sites éloignés et sacrés. <p>Le message inhérent à la statuaire privée est différent. Les particuliers ne sont pas quant à eux d’essence divine et n’incarnent pas la maîtrise du monde dans la personne d’un être surhumain. Les dignitaires sont des individus et représentés comme tels, à la différence le roi, qui est roi avant d’être un homme. La statuaire privée exprime, par le pouvoir de l’image, du costume, de la nature de la pierre, le rang privilégié d’un humain parmi ses semblables, le désir d’afficher un haut statut et une proximité avec le souverain. Le personnage représenté par une statue acquiert le moyen d’être intégré dans le temple, de jouir du culte et des offrandes. Par le moyen des titres étalés dans les inscriptions de la statue, par le choix de matériaux prestigieux et par le recours aux ateliers royaux, qui leur fournissent des statues dont la physionomie est en tout point similaire à celle du souverain, les hauts dignitaires manifestent leur allégeance au pouvoir et leur proximité avec le souverain. <p>Quant aux membres des niveaux plus modestes de l’élite, ils cherchent à exprimer un rang élevé par mimétisme vis-à-vis de ces hauts dignitaires, en adoptant les mêmes types statuaires, costumes et perruques, et, quand ils n’ont pas les moyens d’acquérir une statue dans un matériau prestigieux, en employant des roches qui peuvent en gagner l’aspect. Ces images ne reflètent pas la fonction précise des individus qu’elles représentent ;elles ont en revanche le pouvoir d’exprimer un statut, réel ou non, et accordent dans l’au-delà un rang privilégié à leurs titulaires, en servant d’intermédiaires entre les mondes humain et divin. <p>Ce travail permet d’apporter plusieurs voies de réflexion, à la fois sur l’époque envisagée et sur le domaine de la production sculpturale égyptienne en général. Cette étude ne cherche pas seulement à exploiter un large corpus de statues, mais à formuler un ensemble de questions pour obtenir une meilleure et plus vaste compréhension de tous les facteurs impliqués dans la production et l’usage de la statuaire, ainsi que des implications sociales qui y sont attachées. / Doctorat en Histoire, art et archéologie / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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Nature du discours sur la fondation de la monarchie sacrée du Burundi et son organisation politiqueManirambona, Jean Bosco 17 December 2013 (has links)
Le contexte et le processus de fondation de la monarchie sacrée du Burundi demeurent mal connus malgré plusieurs études qui ont été déjà effectuées sur ce sujet. Le problème se situe au niveau des sources qui ont été utilisées pour étudier l’histoire lointaine de ce pays. Des sources qui sont fondamentalement légendaires, mythiques et symboliques et contiennent peu de données historiques ont été utilisées comme sources historiques et l’on a abouti à une histoire-légende et mythique. Bien que ces sources ne permettent pas de reconstituer le passé historique lointain de cette ancienne monarchie et de connaître son processus de formation sans être complétées par d’autres disciplines auxiliaires à l’histoire et confrontées à ces dernières, elles sont incontournables pour la connaissance de la mémoire, de la mentalité et de la vision générale de la vie et du monde des Barundi hier et aujourd’hui. Elles constituent une sorte de miroir et de véhicule de la pensée des anciens Barundi et montrent comment ces derniers pensaient, organisaient et vivaient le monde sur presque tous les points de vue. Leur approfondissement a permis de comprendre la mentalité populaire, l’idéologie politique de la monarchie sacrée, ses fondements socioculturels et son organisation. Le discours sur les origines du Burundi montre également la nature et le type des institutions politiques, culturelles et sociales et leur hiérarchie. Son approfondissement ainsi que celui des données diversifiées que nous avons utilisées dans cette thèse sur le plan historique, ethnographique et linguistique ont également permis de trouver que la monarchie sacrée du Burundi était une théocratie. Sur le plan général, le religieux précède, crée le politique et le supplante. La religion donne sens à la vie, de la naissance à la mort et après celle-ci. Sur le plan social, la population burundaise était subdivisée dans sa grande majorité en quatre grandes composantes sociales :les Baganwa dont la mission était l’exercice du pouvoir politique et administratif et les groupes des Bahutu, des Batutsi et des Batwa qui étaient constitués selon des critères socioéconomiques. Sur le plan familial, les Barundi étaient et sont encore subdivisés en plusieurs groupes familiaux dont les membres sont différemment répartis dans les trois catégories sociales selon leur capacité économique. Le mode de formation, d’évolution, de rejet, d’adoption de ces groupes familiaux et leur organisation montre en quoi ces derniers étaient les piliers et les supports de la vie sociale. Il montre également à quel point l’organisation des groupes familiaux est un élément essentiel pour la connaissance de l’évolution de l’histoire sociale, politique et culturelle du Burundi. / Doctorat en Histoire, art et archéologie / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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Financiers du Prince ou "usuriers publics" ?le rôle des financiers piemontais dans les villes du duché de Brabant, XIIIe-XIVe siècle / Bankers of the Prince or "public usurers" ?the role of the piemontese bankers in the duchy of Brabant, XIIIth-XIVth centuryKusman, Pierre-David 27 February 2008 (has links)
Etude du rôle des banquiers piémontais au service des ducs de Brabant et de leurs rapports avec les différents pouvoirs: Prince, noblesse et villes.<p>Estimation de leur fonction économique et sociale au sein de la société urbaine brabançonne. / Doctorat en Histoire, art et archéologie / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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