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Le centre monumental romain d'Appolonia d'Illyrie : images de synthèse et restitutions archéologiques / Roman monumental center in Apollonia of Illyria : computer-generated images and archaeological restitutionsFollain, Éric 18 February 2012 (has links)
Colonie grecque, Apollonia d’Illyrie (Albanie), a connu à l’époque romaine des phases de construction et d’aménagement importantes. En témoigne le centre monumental qui a fait l’objet de fouilles et de dégagements sous la direction du français Léon Rey au début du XXe siècle. Après la seconde guerre mondiale, les équipes albanaises ont poursuivi les recherches archéologiques et ont réalisé les restaurations et les présentations actuelles. Le centre monumental est organisé autour de deux édifices principaux, l’odéon et le monument des agonothètes. Ces lieux d’assemblée attestent du caractère public de ce secteur de la ville comme le fait un arc de triomphe légèrement postérieur. Des boutiques témoignent d’une fonction commerciale annexe. L’aspect religieux est illustré par un temple ionique, entouré d’un portique, associé à un bâtiment nommé usuellement "prytanée", et par un petit sanctuaire. Enfin, un édifice de plan carré peut être soit une bibliothèque soit un Augusteum. Après l’analyse des vestiges accessibles et de la documentation, une approche des fonctions des différents monuments et les renvois aux éléments comparatifs des hypothèses de restitutions sont proposées puis transposées en images de synthèse. Elles sont ensuite assemblées en une vision globale du centre monumental romain, dans son état du début du IIIe siècle ap. J.-C. Dans l’attente de l’achèvement des recherches sur l’agora, localisée à quelques centaines de mètres, cet ensemble pourrait être un complexe architectural dédié au culte impérial dont l’importance aurait attiré, dans le courant du IIe siècle, le bouleuterion que prudemment on désigne encore comme "monument des agonothètes". / During the Roman period, “Apollonia of Illyria”, a greek settlement in Albania, knew several phases of construction and development. This is demonstrated by the study of the monumental center which was the object of excavations supervised by a French archaeologist Léon Rey at the beginning of the XXth century. After World War II, Albanian teams pursued the researches. They realized the restorations and the current presentations. The monumental center is organized around two main buildings, the Odeon and the “monument of Agonothetes”. These meeting places give evidence of the public character of this part of the city, just like the existence of a triumphal arch built later on. Shops also prove the commercial function of this place. Then, the religious function is illustrated by an ionic temple surrounded by a portico associated with a building named “prytaneum’ and by a small sanctuary. Finally, a square building is either a library or an “augusteum”. After an analysis of the visible vestiges and documentation, a report on the functions of the various monuments and a presentation of the comparative elements, the hypothesis of reconstructions will be proposed and transposed into computer-generated images. They will be assembled in a global vision of the roman monumental center at the beginning of the third century. Researches concerning the agora, localized a few hundred meters further, are not achieved yet but this place could be an architectural complex dedicated to imperial cult. During the second century, its importance could have attracted the bouleuterion that remains, for the moment, named as “monument of Agonothetes”. / Kolonia greke e Apolonisë së Ilirisë, në Shqipëri, ka njohur faza të rëndësishme ndërtimi dhe riorganizimi urban në periudhën romake. Këtë e dëshmon qendra monumentale që ka qenë pikësynimi i gërmimeve dhe zbulimeve të kryera nën drejtimin e francezit Leon Rei, në fillim të shekullit të XX. Pas Luftës së II Botërore, ekipet shqiptare kanë vazhduar nxjerrjen në dritë të saj, si dhe kanë realizuar restaurimet dhe pamjet që shohim sot. Qendra monumentale është organizuar rreth dy godinave kryesore, odeoni dhe monumenti i Agonotetëve. Këto vende mbledhjesh dëshmojnë për karakterin publik të kësaj zone të qytetit, ashtu si dhe një hark triumfi pak më i vonshëm. Dyqanet dëshmojnë për një funksion tregtar aneks. Aspekti religjioz ilustrohet me praninë e një tempulli jonik, të rrethuar me një portik, dhe që lidhet me një godinë të ashtuquajtur prytaneum, si dhe me një faltore e vogël. Së fundmi, një ndërtesë në formë katrore mund të jetë ndoshta një bibliotekë apo augusteum. Në përfundim të studimit të rrënojave të dukshme dhe të dokumentacionit përkatës, parashtrohet trajtimi i funksioneve të monumenteve të ndryshme dhe i elementeve krahasuese të rimëkëmbjes hipotetike të tyre, që më tej transformohen në paraqitjet e informatizuara. Më pas, të gjithë elementët janë bashkuar në një pamje gjithëpërfshirëse të qendrës monumentale romake, ashtu siç paraqitej ajo në fillimin e shek. III të e. sonë. Në pritje të përfundimit të kërkimeve në agora, e cila gjendet vetëm disa qindra metra larg, ky ansambël duket të ketë qenë një kompleks arkitekturor që i kushtohej kultit perandorak, rëndësia e të cilit do të tërhiqte përgjatë shek. II të e. sonë buleterionin, që ende në mënyrë të kujdesshme emërtohet si “monumenti i Agonotetëve”.
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« La céramique égyptienne du Néolithique à l’époque arabe. Ses développements régionaux et leurs implications dans l’histoire culturelle de l’Égypte » / “Egyptian pottery from the Neolithic Period to the Islamic Period. Its regional developments and their involvements in Egypt’s cultural history”.Lebon, Sylvie 24 November 2012 (has links)
Mon inscription en thèse sur travaux est l’aboutissement et la reconnaissance d’un parcours de céramologue en Égypte dans le cadre de l’Institut français d’archéologie orientale du Caire (Ifao). Un grand nombre d’opérations archéologiques sur tout le territoire égyptien nourrissent mes recherches, et m’ont logiquement conduite à développer la question des groupes céramiques régionaux, à les comparer et à en suivre les évolutions du Néolithique à l’époque arabe.La première partie de la synthèse établit un inventaire archéologique des centres de production de céramiques publiés en Égypte, de l’époque prédynastique à l’époque moderne. La seconde partie est consacrée aux groupes céramiques régionaux égyptiens. Une démarche linéaire et diachronique a été choisie pour la réalisation d’un parcours général des groupes céramiques régionaux en Égypte du VIIe millénaire à la fin de l’époque ottomane. Elle tente d’en décrire de façon dynamique les grandes lignes de rupture ou de continuité. Afin d’illustrer la richesse et l’intérêt de ce point de vue pour l’étude des céramiques égyptiennes, nous proposons deux études de cas qui sont situées aux antipodes l’une de l’autre tant sur les plans chronologiques et géographiques que culturels. En effet, chacune se réfère à des problématiques historiques, culturelles et techniques très différentes. L’une concerne la céramique funéraire datée de la fin de l’Ancien Empire à Bahariya ; l’autre étude se concentre sur la céramique égyptienne domestique du début de l’époque ptolémaïque, autour du IIIe siècle av. J.-C. / My registration to a thesis based on work experience is the outcome and recognition of a ceramologist career in Egypt within the framework of the Institut français d’archéologie orientale du Caire (Ifao). A large number of archaeological operations throughout Egypt feed my research and they have logically led me to enlarge the issue of regional pottery groups, to compare and to monitor them and to follow their developments from the Neolithic Period to the Islamic Period. The first part of the synthesis provides an archaeological inventory of pottery production centres published in Egypt, from the Predynastic Period to the Modern Era. The second part is devoted to the Egyptian regional pottery groups. A linear and diachronic approach was chosen for the implementation of a general course of regional pottery groups in Egypt from the seventh millennium to the end of the Ottoman Period, attempting to dynamically outline the ruptures or continuities. To illustrate the richness and relevance of this perspective for the study of Egyptian potteries, we propose two case studies that are to the opposite of each other, at a chronological and geographical level as well as at a cultural level. Indeed, each refers to very different historical, cultural and technical issues. One concerns the funerary pottery dated of the end of the Old Kingdom in Bahariya; the other study focuses on Egyptian domestic pottery at the beginning of the Ptolemaic Period, dated around the third century BC.
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Ostraca grecs inédits de Strasbourg: recherches sur la taxation dans l'Egypte romaineHeilporn, Paul 12 June 1996 (has links)
<p align="justify">62 ostraca grecs (documents écrits sur tessons de céramique), conservés depuis 1910 à la Bibliothèque Nationale et Universitaire de Strasbourg (France), sont ici édités pour la première fois. Il s'agit essentiellement de reçus d'impôts, qui proviennent de Thèbes (Haute-Egypte) et datent du Haut-Empire romain, en particulier du IIe s. apr. J.-C. La présentation met en évidence un phénomène bien connu en papyrologie, mais qui n'avait guère été exploité pour ce type de textes: les contribuables, en conservant ces documents pour un éventuel contrôle, se constituaient de modestes archives privées. Celles-ci ont parfois été retrouvées telles quelles, puis dispersées sur la marché des antiquités: il convient donc, autant que possible, de les reconstituer dans la publication, de sorte que 27 ostraca conservés dans d'autres collections (Royal Ontario Museum; Biblioteca Medicea Laurenziana; Sorbonne) mais apparentés aux nouveaux documents de Strasbourg, sont republiés ici.</p> <p><p><p align="justify">Les dossiers ainsi réunis permettent diverses recherches sur le système de taxation complexe mis en place à l'époque romaine (impôts capitaires, fonciers et autres) et sur l'organisation de la perception et ses variations dans le temps et, surtout, selon les sites. Ils éclairent également la topographie de Thèbes, du point de vue administratif, à cette époque. Une petite moitié des textes publiés ici, dont plusieurs sont bilingues, constituent les archives d'une famille de prêtres, dont un stoliste d'Apollon (Montou) et Asklèpios (Imhotep); ils apportent ainsi un témoignage important sur le milieu où se maintint le plus longtemps l'usage du démotique: à Thèbes comme ailleurs en Egypte, il apparaît qu'il s'agit du clergé.</p><p> / Doctorat en philosophie et lettres, Orientation langue et littérature / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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Les représentations des empereurs romains Julio-Claudiens en EgypteMoine, Deborah 19 December 2013 (has links)
La domination romaine est une période « mal-aimée » de l’Egypte ancienne. Elle est néanmoins très intéressante et mériterait davantage d’études. <p>Réaliser une analyse du matériel de cette époque n’est donc pas chose aisée. Il faut comprendre, dès le départ, que la recherche sera confrontée à des préjugés, des problèmes de documentation et une certaine négligence de la part des scientifiques. Il convient de poser les buts de recherche, de se conformer à une méthodologie rigoureuse et de dégrossir une série de conclusions. <p>Il semble opportun d’étudier l’art d’époque Julio-Claudienne en Egypte. Cette thématique s’impose pour de multiples raisons.<p><p>Nous nous trouvons face à deux civilisations sortant d’un conflit récent (les guerres civiles romaines qui ont conduit à l’affrontement d’Octave-Auguste avec Antoine et Cléopâtre VII, dernière reine de la dynastie Lagide) où l’une a triomphé de l’autre. Ces tensions vont-elles être tangibles dans l’art ?Pour des raisons matérielles, il faut délimiter le sujet à aborder. L’étude de cet article sera donc consacrée majoritairement aux images de temple et aux stèles. <p><p>Ce ciblage s’explique non seulement pour des raisons matérielles mais aussi pour l’intérêt scientifique que ce sujet représente. Pendant longtemps, les reliefs égyptiens d’époque romaine ont été considérés comme un art altéré sans aucune autre fonction que de préserver une tradition vouée à son inéluctable disparition. Plusieurs questions se sont posées d’emblée :qui commanditait les monuments, qui les finançait, qui les réalisait, y-avait-il un suivi de la part du pouvoir central romain et qui en étaient les relais ?<p>L’image royale des temples d’époque romaine en Egypte est fortement tributaire des types iconographiques des époques pharaonique et ptolémaïque. Néanmoins, certains détails révèlent qu’il ne s’agît pas d’une copie servile. Les innovations d’époque romaine sont visibles dans le rendu du détail, des suggestions de volume ou l’utilisation d’un mode représentatif. L’étude de ces images permet de mieux comprendre les techniques de dessin en Egypte romaine et l’organisation du travail des artistes :isoler des « mains », supputer l’existence de « cahiers de modèles » et d’écoles de style ( parfois, plusieurs au sein d’un même temple ). Certaines scènes sont plus récurrentes dans certains endroits géographiques: leur analyse permet de comprendre les enjeux géographiques, politiques et religieux que la propagande voulait faire passer à travers elles.<p>Enfin, d'autres recherches (prosopographie.) pourraient permettre de mieux comprendre le microcosme où se sont élaborées ces images. / Doctorat en Histoire, art et archéologie / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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