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De la gestion des risques à la gestion des ressources de l’activité : étude de la résilience en anesthésie pédiatrique / From risks management to activity resources management : a study of resilience in pediatric anesthesia

Cuvelier, Lucie 06 June 2011 (has links)
Cette recherche s’inscrit dans le domaine de la fiabilité des soins en médecine et vise à développer une nouvelle approche de la sécurité : l’ingénierie de la résilience. La thèse défendue est que la résilience d’un système, c'est-à-dire son aptitude à fonctionner dans des conditions variables prévues ou non, réside dans la capacité des opérateurs de ce système à articuler la gestion des risques avec la gestion de leurs propres ressources. Les analyses, menées en collaboration avec des anesthésistes en pédiatrie, cherchent à comprendre comment ceux-ci agissent pour permettre aux patients de bénéficier de soins dans des conditions optimales de confort et de sécurité, en dépit des aléas liés à la complexité et à l’incertitude du fonctionnement du corps humain. Trois études empiriques ont été conduites pour défendre cette thèse. Outre les méthodes d’observation de l’activité réelle, elles s’appuient sur des techniques d’entretien (technique des incidents critiques et techniques des protocoles verbaux) et sur des analyses d’activité sur simulateur. La première étude permet de caractériser les aléas et les perturbations que doivent gérer les anesthésistes dans leur pratique quotidienne. Elle met en évidence deux types de situations imprévues (les situations possibles et les situations impensées) et montrent que la façon dont ces situations sont prises en charge n’est pas seulement liée à la nature des perturbations en elles-mêmes mais dépend surtout de leur anticipation par les opérateurs en situation réelle. La seconde étude s’intéresse alors aux mécanismes d’anticipation des « situations possibles » par les anesthésistes. Elle montre que la définition d’une enveloppe de situations possibles repose non seulement sur l’évaluation des risques pour le patient, à partir des règles et des connaissances générales du domaine, mais aussi sur l’évaluation et la gestion des ressources de l’équipe. L’objectif des anesthésistes est en fait plutôt de concevoir des situations ajustées aux ressources des différents opérateurs qui interviennent et interviendront. L’anticipation prend donc en compte les ressources du collectif. De plus, iI semble que cette gestion ne vise pas uniquement à maîtriser la situation à court terme, mais aussi le développement des ressources à plus long terme. La troisième étude concerne l’occurrence, pendant l’intervention, d’une « situation impensée » qui sort de l’enveloppe des situations possibles conçue a priori. Trois modalités de prise en charge de ces situations impensées ont été identifiées : la gestion « prudente », la gestion « déterminée » et la gestion « débordée ». L’analyse comparative de l’activité des équipes sur simulateur montre que ces trois types de prise en charge relèvent de modalités de gestion différentes des ressources cognitives. Les actions menées par les équipes face aux perturbations impensées ne visent pas seulement à gérer dans l’immédiat les risques encourus par le patient, mais aussi à conserver une « maîtrise durable » de la situation, en évitant d’accumuler des incompréhensions au sein du groupe et en adaptant la prise en charge aux ressources cognitives des coéquipiers. Ainsi, la gestion de leurs propres ressources (compétences, savoirs, savoir-faire, règles de métiers, etc...) par les opérateurs est un élément clef de la résilience. Ces résultats permettent d’une part, d’identifier des conditions organisationnelles favorables à la mise en oeuvre de ces processus de gestion des ressources développés par les opérateurs et, d’autre part, de proposer des méthodes de prévention innovantes des risques liés aux soins, tels des systèmes de formation sur simulateur. Alors que la gestion des risques est généralement abordée sous l’angle des compromis de but entre « objectifs de performance » et « objectifs de sécurité », la discussion de ces résultats invite à dépasser cette opposition classique et à questionner les modèles de performance dans lesquels s’inscrivent les démarches de prévention. / This research, which addresses patient safety, aims to develop a new approach to safety: resilience engineering. The thesis assumes that the resilience of a system, that is to say its ability to function under varying conditions expected or not, lies in the operators’ ability to articulate the management of risk with the management of their own resources. The analysis,conducted in the context of pediatric anesthesia and in collaboration with anesthetists, seeks to understand how professionals act in order to provide care in optimal conditions of comfort and safety, despite the uncertainties related to the complexity and the uncertainty of the human body. Three empirical studies were conducted to investigate this thesis. In addition to the observation of real work activity, interview techniques (critical incident technique and verbal protocols technique) and analyses of simulations were used. The first study allows the uncertainties and disruptions to be managed by anesthetists in their daily practice to be described. Two types of unexpected situations (possible situations and unthought situations) can be met. The way in which these situations are handled is not only related to the nature of the disturbances themselves, but mainly depends on their anticipation by operators in real conditions. The second study concerned the anticipation mechanisms of "possible situations" by the anesthetists. Results indicate that the definition of an envelope of possible situations is not only based on an assessment of patient’s risks, supported by rules and general knowledge in the field, but also on the evaluation and management of the team’s resources: the goal of anesthetists is to design situations adjusted to the resources of the various operators involved (themselves included) and/or that will be involved. Therefore, the anticipation takes into account the resources of the collective. Furthermore, this management aims not only at mastering the situation in the short term, but also at developing resources in the longer term. The third study concerns the management of an “unthought situation” which trespasses the envelope of a priori possible situations. Three ways to handle these unthought situations were identified: “cautious” management, “determined” management and “overwhelmed” management. The comparative analysis of the teams’ activities shows that the management of cognitive resources varies according to the way in which situations are handled. When facing unthought situations, teams not only attempt to manage the immediate risks to the patient but also to maintain a “sustainable control” of the situation, by avoiding misunderstandings within the group and by adapting care to teammates’ cognitive resources. Thus, the management of their own resources (skills, knowledge, know-how, rules of the trade, etc...) by operators is a key element for resilience. These results allow, on one hand, to identify organizational conditions favorable to the implementation of these processes of resource management developed by the operators and, on the other hand, to propose innovative methods for risk management in healthcare such as simulator training. While risk management is generally discussed in terms of “goals trade-off” between performance objectives and safety objectives, these results challenge this traditional opposition and question the models of performance underlying prevention methodologies.
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Iatrogénie médicamenteuse en pédiatrie : étude sur les difficultés rencontrées par les infirmières et les pharmaciens lors de la préparation des médicaments

Cibotaru, Ana 08 1900 (has links) (PDF)
Le problème de la sécurité des patients est un enjeu de plus en plus important en santé publique. On estime en effet que 10 à 15% des interventions en santé en milieu hospitalier entraînent des troubles secondaires, indésirables ou non prévus, dont le tiers est grave. L'étude de la iatrogénie constitue un champ d'investigation qui prend de l'importance, le domaine de la pédiatrie étant cependant moins couvert. Le premier chapitre de ce mémoire situe les connaissances sur la iatrogénie : définitions générales, classes de problèmes (événements iatrogéniques, iatrogénies médicamenteuses et infections nosocomiales), incidence ou prévalence du problème en général et en milieu pédiatrique ainsi que les principaux déterminants identifiés. Il en ressort que la iatrogénie médicamenteuse est au cœur des enjeux de sécurité en pédiatrie. Le chapitre suivant décrit l'organisation et le travail en pédiatrie. Le chapitre trois expose ce qui est connu en matière de iatrogénie médicamenteuse. Il en ressort que l'utilisation de médicaments non testés pour les enfants (unlicensed use) ou sans étiquetage ou format spécifique pour un tel usage amène un grand nombre de manipulations supplémentaires et accroît les risques. L'objectif du travail entrepris a été de préciser les problèmes reliés à l'étiquetage, à l'utilisation des tableaux de calcul pour établir la dose et la conservation des fractions non utilisées. L'étude a été menée dans un grand hôpital de Montréal, aux départements de pharmacie et de pédiatrie. Deux comités, de travail et de suivi, ont été mis en place. Trois questionnaires portant sur l'étiquetage, les tableaux de calcul et les fractions restantes ont été distribués à 10 infirmières et 5 pharmaciens. Les questions portaient sur des médicaments spécifiques. Les activités de validation de 23 prescriptions regroupant 56 médicaments et de 33 préparations (19 médicaments différents) ont été observées et les activités de prises et d'échange d'information, les déplacements, les imprévus et les interruptions ont été caractérisés (chapitre 5). Les résultats montrent que les lacunes au niveau de l'information constituent un problème potentiellement important quant à leur format et surtout, quant à la nature des informations fournie. Le manque d'informations présente des risques à la sécurité que les interruptions fréquentes peuvent aggraver. La fréquence des interruptions et des déplacements montre que l'aménagement et l'organisation de travail sont des déterminants importants à prendre en compte au niveau de la sécurité. Il serait important de mettre en place des structures et des mécanismes pour colliger, pour les divers médicaments utilisés, les informations manquantes et s'assurer qu'elles soient disponibles. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : iatrogénie médicamenteuse, pédiatrie, sécurité des patients, manipulation des médicaments, étiquetage.
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Coproduire un soin sûr et efficace : le développement des capabilités des patients en radiothérapie / The co-production of a safe and effective care : the development of patient capabilities in radiotherapy

Pernet, Adeline 20 December 2013 (has links)
Cette recherche traite de la participation des patients à la sécurité des soins en radiothérapie, qui se définit comme les actions mises en œuvre par les patients pour réduire la probabilité d’erreurs médicales et/ou pour atténuer les effets des erreurs lorsqu’elles surviennent effectivement. La sécurité des patients en radiothérapie est devenue une priorité centrale pour les politiques publiques suite aux accidents récents survenus à Épinal, Toulouse ou Grenoble pour les plus emblématiques. Dans ce contexte, la participation des patients peut être un moyen d'amélioration de la sécurité des soins. L’objectif général de cette étude est de comprendre la dynamique constructive des capabilités des patients dans la coproduction d’un soin sûr et efficace. Les capabilités des patients se définissent comme les contributions réelles faites par ces derniers et visant à assurer la sécurité et l'efficacité des soins.L'étude est menée dans les services de radiothérapie d’un hôpital et d'un centre de lutte contre le cancer. Plusieurs méthodes ont été combinées pour analyser l'activité de travail des manipulateurs, des patients et de l’activité conjointe entre ces deux partenaires : des observations des séances de traitement, des entretiens semi- directifs avec des manipulateurs et des patients, des auto- et allo -confrontations avec des manipulateurs et des entretiens d'explicitation avec des patients.Les résultats décrivent les contributions effectives mises en œuvre par les patients, et montrent que la coopération du patient agit comme une barrière de sécurité supplémentaire qui renforce la sécurité et l'efficacité du traitement. L'environnement et la durée de radiothérapie (traitement répétitif sur plusieurs semaines) sont des ressources externes qui fournissent une opportunité créative pour le patient d’apprendre de la situation et de l'évaluer en observant ce qui se passe. L'étude s’attache également à analyser les facteurs qui permettent (facteurs dits « positifs ») ou au contraire empêchent (facteurs dits « négatifs ») de convertir les capacités des patients en capabilités, c’est-à-dire en contributions effectives. Les facteurs de conversion positifs sont relatifs aux patients (connaissance des risques associés aux soins, motivation personnelle), au collectif manipulateur-patient (objectif commun, synchronisation cognitive, synchronisation opératoire) et aux manipulateurs (construction d’une relation de confiance, encouragement et renforcement positif). Cependant, les capabilités des patients ne sont pas toujours optimisées et les fortes pressions temporelles rencontrées par les manipulateurs dans leur pratique peuvent empêcher leur développement.Cette étude a permis de montrer qu’il y a une volonté conjointe des professionnels et des patients d’aller ensemble vers une meilleure coopération. Elle montre également que la coopération du patient est une nécessité qui reste encore méconnue et sous-exploitée, alors qu’elle permettrait probablement de réduire le nombre de situations et des comportements à risques des patients. Cette participation active, si elle ne doit en aucun cas être exigée et être une source d’anxiété supplémentaire pour le patient, mérite d’être développée et encouragée. / This research deals with patient participation to patient safety, which can be defined as the actions taken by patients to reduce the likelihood of medical errors and / or mitigate the effects of errors when they do occur. Patient safety in radiotherapy has become a central priority for public policies further to the recent accidents arisen at Épinal, Toulouse and Grenoble for the most symbolic. In this context, patient participation may be a way of improvement of patient safety. The general objective of this study is to understand the constructive dynamics of patient capabilities in the co-production of a safe and effective care. Patient capabilities are defined as the actual contributions made by patients to ensure the safety and effective of care.The study was conducted in the radiotherapy departments of a public hospital and of a cancer center. Several methods have been combined to analyze the work activity of radiographers, of patients and of joint activity between the two partners : observations of treatment sessions, semi-structured interviews with manipulators and patients, self- and allo-confrontations with radiographers and elicitation interviews with patients.The results describe the actual contributions carried out by patients and show that patient cooperation acts as an additional safety barrier for patient safety. The environment of care and the duration of radiotherapy (repetitive and long treatment) constitute external resources, which provide a creative opportunity for the patient to learn from the situation and to evaluate it by observing what happens. The study also attempts to analyze the factors that allow ("positive" factors) or prevent ("negative" factors) patient capacities to become capabilities, i.e. actual contributions. The positive conversion factors are relative to the patients (knowledge of risks associated to care, personal motivation), to the collective (common objective, cognitive synchronization, operative synchronization) and to radiographers (construction of a trust relationship, encouragement and positive strengthening). However, patient capabilities are not always optimized and the strong work-related temporal pressures can prevent their development.This study highlights that there is a common will of professionals and patients to go together towards a better cooperation. It also shows that patient cooperation is a necessity that remains still unknown and underexploited, while it would likely reduce the number of risky situations and patients’ risky behaviors. Even if this active participation should not be required and be an additional source of anxiety for the patient, it should be developed and encouraged.
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Produire la santé, produire la sécurité : développer une culture collective de sécurité en radiothérapie

Nascimento, Adelaide 25 November 2009 (has links) (PDF)
Cette thèse porte sur la sécurité des patients, plus particulièrement dans le domaine de la radiothérapie, spécialité médicale qui utilise des rayonnements ionisants pour le traitement des cancers. Si cette technique contribue à l'amélioration de la prise en charge des patients, elle présente des risques qui peuvent conduire à des conséquences graves sur leur santé, comme en témoignent les derniers accidents ayant eu lieu en France. Le caractère collectif de la construction des traitements notamment, engageant quatre métiers différents, peut être à la fois une source de défaillance et une ressource pour la sécurité. L'objectif de cette thèse est d'apporter des éléments de compréhension sur la gestion de la sécurité en radiothérapie et de fournir des pistes d'amélioration de la sécurité des patients, au travers du développement de la culture collective de sécurité. Plus spécifiquement, il s'agit de comprendre comment les professionnels gèrent, individuellement et collectivement, les contraintes et les ressources disponibles afin de répondre aux objectifs de production de la santé et de la sécurité des patients. Pour ce faire, trois études empiriques ont été conduites : dans un premier temps, 14 sujets (médecins, physiciens médicaux, dosimétristes et manipulatrices) ont analysé des situations d'écart à la norme ; dans un second temps, l'activité des manipulatrices a été analysée au moyen d'observations in situ ; dans un dernier temps, 14 physiciens médicaux ont pu, via des allo-confrontations individuelles, commenter des dosimétries réalisées par leurs confrères. Cinq résultats principaux ont été mis en évidence : - le manque de procédures formelles relatives à la sécurité des patients ; - l'existence de sous-cultures de sécurité propres aux professions et aux établissements ; - une gestion de la sécurité qui repose sur la sécurité gérée, c'est-à-dire fondée sur les connaissances que possèdent les opérateurs sur les situations, l'organisation et l'activité de leurs collègues, et qui, dans la majorité des cas, s'éloigne des règles formelles ; - une gestion de la qualité qui repose davantage sur les règles formelles (qualité réglée), issues des référentiels thérapeutiques et des démarches d'assurance-qualité ; - un besoin de développement durable de la culture collective de sécurité, c'est-à-dire fondée sur la conscience partagée à propos des risques, d'une part, et sur la présence de l'activité de tous dans l'activité de chacun, d'autre part. L'analyse de la sécurité (ou de l'insécurité) dans ce secteur médical peut fournir des idées nouvelles quant aux modèles de fiabilité humaine et organisationnelle. Cette thèse débouche sur une vision de la sécurité totale qui articule qualité et sécurité – réglées ou gérées – où la qualité est tributaire de la sécurité. Les résultats ont montré que la sécurité totale repose en partie sur la connaissance du travail des collègues. De manière générale et de façon à pouvoir assurer la sécurité totale, c'est-à-dire la production de la qualité (santé) en sécurité, il faut accorder aux organisations des ressources matérielles et humaines ainsi qu'une place au développement du collectif et de l'organisation prescrite.
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Les données de routine des séjours d'hospitalisation pour évaluer la sécurité des patients : études de la qualité des données et perspectives de validation d'indicateurs de la sécurité des patients

Januel, Jean-Marie 22 December 2011 (has links) (PDF)
Évaluer la sécurité des patients hospitalisés constitue un enjeu majeur de la gestion des risques pour les services de santé. Le développement d'indicateurs destinés à mesurer les événements indésirables liés aux soins (EIS) est une étape cruciale dont le défi principal repose sur la performance des données utilisées. Le développement d'indicateurs de la sécurité des patients - les Patient Safety Indicators (PSIs) - par l'Agency for Healthcare Research and Quality (AHRQ) aux Etats Unis, utilisant des codes de la 9ème révision (cliniquement modifiée) de la Classification Internationale des Maladies (CIM) présente des perspectives intéressantes. Nos travaux ont abordé cinq questions fondamentales liées au développement de ces indicateurs : la définition du cadre nosologique, la faisabilité de calcul des algorithmes et leur validité, la qualité des données pour coder les diagnostics médicaux à partir de la CIM et leur performance pour comparer plusieurs pays, et la possibilité d'établir une valeur de référence pour comparer ces indicateurs. Certaines questions demeurent cependant et nous proposons des pistes de recherche pour améliorer les PSIs : une meilleure définition des algorithmes et l'utilisation d'autres sources de données pour les valider (i.e., données de registre), ainsi que l'utilisation de modèles d'ajustement utilisant l'index de Charlson, le nombre moyen de diagnostics codés et une variable de la valeur prédictive positive, afin de contrôler les variations du case-mix et les différences de qualité du codage entre hôpitaux et pays.
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De la gestion des risques à la gestion des ressources de l'activité : étude de la résilience en anesthésie pédiatrique

Cuvelier, Lucie 06 June 2011 (has links) (PDF)
Cette recherche s'inscrit dans le domaine de la fiabilité des soins en médecine et vise à développer une nouvelle approche de la sécurité : l'ingénierie de la résilience. La thèse défendue est que la résilience d'un système, c'est-à-dire son aptitude à fonctionner dans des conditions variables prévues ou non, réside dans la capacité des opérateurs de ce système à articuler la gestion des risques avec la gestion de leurs propres ressources. Les analyses, menées en collaboration avec des anesthésistes en pédiatrie, cherchent à comprendre comment ceux-ci agissent pour permettre aux patients de bénéficier de soins dans des conditions optimales de confort et de sécurité, en dépit des aléas liés à la complexité et à l'incertitude du fonctionnement du corps humain. Trois études empiriques ont été conduites pour défendre cette thèse. Outre les méthodes d'observation de l'activité réelle, elles s'appuient sur des techniques d'entretien (technique des incidents critiques et techniques des protocoles verbaux) et sur des analyses d'activité sur simulateur. La première étude permet de caractériser les aléas et les perturbations que doivent gérer les anesthésistes dans leur pratique quotidienne. Elle met en évidence deux types de situations imprévues (les situations possibles et les situations impensées) et montrent que la façon dont ces situations sont prises en charge n'est pas seulement liée à la nature des perturbations en elles-mêmes mais dépend surtout de leur anticipation par les opérateurs en situation réelle. La seconde étude s'intéresse alors aux mécanismes d'anticipation des " situations possibles " par les anesthésistes. Elle montre que la définition d'une enveloppe de situations possibles repose non seulement sur l'évaluation des risques pour le patient, à partir des règles et des connaissances générales du domaine, mais aussi sur l'évaluation et la gestion des ressources de l'équipe. L'objectif des anesthésistes est en fait plutôt de concevoir des situations ajustées aux ressources des différents opérateurs qui interviennent et interviendront. L'anticipation prend donc en compte les ressources du collectif. De plus, iI semble que cette gestion ne vise pas uniquement à maîtriser la situation à court terme, mais aussi le développement des ressources à plus long terme. La troisième étude concerne l'occurrence, pendant l'intervention, d'une " situation impensée " qui sort de l'enveloppe des situations possibles conçue a priori. Trois modalités de prise en charge de ces situations impensées ont été identifiées : la gestion " prudente ", la gestion " déterminée " et la gestion " débordée ". L'analyse comparative de l'activité des équipes sur simulateur montre que ces trois types de prise en charge relèvent de modalités de gestion différentes des ressources cognitives. Les actions menées par les équipes face aux perturbations impensées ne visent pas seulement à gérer dans l'immédiat les risques encourus par le patient, mais aussi à conserver une " maîtrise durable " de la situation, en évitant d'accumuler des incompréhensions au sein du groupe et en adaptant la prise en charge aux ressources cognitives des coéquipiers. Ainsi, la gestion de leurs propres ressources (compétences, savoirs, savoir-faire, règles de métiers, etc...) par les opérateurs est un élément clef de la résilience. Ces résultats permettent d'une part, d'identifier des conditions organisationnelles favorables à la mise en oeuvre de ces processus de gestion des ressources développés par les opérateurs et, d'autre part, de proposer des méthodes de prévention innovantes des risques liés aux soins, tels des systèmes de formation sur simulateur. Alors que la gestion des risques est généralement abordée sous l'angle des compromis de but entre " objectifs de performance " et " objectifs de sécurité ", la discussion de ces résultats invite à dépasser cette opposition classique et à questionner les modèles de performance dans lesquels s'inscrivent les démarches de prévention.
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La sécurité des patients : la contribution de l'approche de caring des infirmières oeuvrant en soins de réadaptation

St-Germain, Daphney January 2007 (has links)
Thèse numérisée par la Direction des bibliothèques de l'Université de Montréal.
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Les données de routine des séjours d’hospitalisation pour évaluer la sécurité des patients : études de la qualité des données et perspectives de validation d’indicateurs de la sécurité des patients / Routine data from hospital stays for assessing patient safety : studies on data quality and Patient Safety Indicators validation prospects

Januel, Jean-Marie 22 December 2011 (has links)
Évaluer la sécurité des patients hospitalisés constitue un enjeu majeur de la gestion des risques pour les services de santé. Le développement d’indicateurs destinés à mesurer les événements indésirables liés aux soins (EIS) est une étape cruciale dont le défi principal repose sur la performance des données utilisées. Le développement d’indicateurs de la sécurité des patients – les Patient Safety Indicators (PSIs) – par l’Agency for Healthcare Research and Quality (AHRQ) aux Etats Unis, utilisant des codes de la 9ème révision (cliniquement modifiée) de la Classification Internationale des Maladies (CIM) présente des perspectives intéressantes. Nos travaux ont abordé cinq questions fondamentales liées au développement de ces indicateurs : la définition du cadre nosologique, la faisabilité de calcul des algorithmes et leur validité, la qualité des données pour coder les diagnostics médicaux à partir de la CIM et leur performance pour comparer plusieurs pays, et la possibilité d’établir une valeur de référence pour comparer ces indicateurs. Certaines questions demeurent cependant et nous proposons des pistes de recherche pour améliorer les PSIs : une meilleure définition des algorithmes et l’utilisation d’autres sources de données pour les valider (i.e., données de registre), ainsi que l’utilisation de modèles d’ajustement utilisant l’index de Charlson, le nombre moyen de diagnostics codés et une variable de la valeur prédictive positive, afin de contrôler les variations du case-mix et les différences de qualité du codage entre hôpitaux et pays. / Assessing safety among hospitalized patients is a major issue for health services. The development of indicators to measure adverse events related to health care (HAE) is a crucial step, for which the main challenge lies on the performance of the data used for this approach. Based on the limitations of the measurement in terms of reproducibility and on the high cost of studies conducted using medical records audit, the development of Patient Safety Indicators (PSI) by the Agency for Healthcare Research and Quality (AHRQ) in the United States, using codes from the clinically modified 9th revision of the International Classification of Diseases (ICD) shows interesting prospects. Our work addressed five key issues related to the development of these indicators: nosological definition; feasibility and validity of codes based algorithms; quality of medical diagnoses coding using ICD codes, comparability across countries; and possibility of establishing a benchmark to compare these indicators. Some questions remain, and we suggest several research pathways regarding possible improvements of PSI based on a better definition of PSI algorithms and the use of other data sources to validate PSI (i.e., registry data). Thus, the use of adjustment models including the Charlson index, the average number of diagnoses coded and a variable of the positive predictive value should be considered to control the case-mix variations and differences of quality of coding for comparisons between hospitals or countries.
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Processus d'implantation d'une mesure législative favorisant la sécurité des patients : le cas de la Loi 113 au Québec

Tre, Ghislaine 10 1900 (has links)
Au Québec, la Loi 113 a été adoptée en 2002 pour réduire l’incidence et les conséquences des événements indésirables survenus en cours de soins de santé. Cette loi oblige à effectuer plusieurs modifications tant au niveau administratif que clinique, notamment, la création de comités de gestion du risque, l’établissement de politiques pour la divulgation aux patients et la déclaration systématique des événements indésirables dans les institutions hospitalières. Cependant, la capacité de ces établissements à implanter les mesures requises par la loi a été mise en doute par certains auteurs. L’objectif de cette thèse a été d’étudier le processus d’implantation de la loi 113 à partir d’un cadre théorique intégrant les approches dites de développement organisationnel, institutionnelle et politique. Pour cela, nous avons mené une étude de cas multiples, chaque cas étant représenté par un type d’hôpital qualifié dans le contexte de notre étude de « petit », « grand » et « universitaire ». Les procédures de cueillette des données ont consisté en des entrevues avec des administrateurs et des professionnels de santé, des séances d’observation de comités de gestion des risques, et une analyse de documents issus des secteurs administratifs de chaque institution. Les résultats suggèrent une implantation progressive et variable de la loi d’un hôpital à l’autre et la présence de conflits entre les pratiques professionnelles ou organisationnelles et les nouvelles normes légales. Ces dernières semblent avoir été adoptées au niveau administratif, tandis que les normes professionnelles et organisationnelles ont continué à prédominer au niveau clinique, une situation ayant entraîné un climat de méfiance entre les milieux administratif et clinique, plus particulièrement parmi les médecins de chaque établissement hospitalier. Les résultats de notre étude indiquent également que les stratégies ayant le plus contribué au changement résultent d’une forte légitimité et du leadership des principaux agents de changement, comme la gouverne et le gestionnaire de risque, et de la gestion avisée de l’environnement organisationnel. Cependant, malgré les efforts continus mobilisés au sein de chaque établissement pour implanter la loi, on a pu constater la persistance d’une résistance de certains acteurs clefs. En conclusion, l’implication et la contribution des détenteurs d’enjeux internes et externes de l’organisation sont nécessaires pour aboutir à une vision commune et aligner les différentes interventions afin d’assurer le succès de l’implantation de la loi. / In Quebec, Bill 113 was passed in 2002 to reduce the incidence and consequences of adverse events during health care. This law requires making several changes in both administrative and clinical settings, including the establishment of risk management committees, establishing policies for disclosure to patients and systematic reporting of adverse events in hospitals. However, the ability of these institutions to implement the measures required by law has been questioned by some authors. The aim of this thesis was to study the process of implementing Bill 113 from a theoretical framework integrating organizational development, institutional and political approaches. To do so, we conducted a multiple case study, each case being represented by a type of hospital qualified in the context of our study as « small », « large » and « academic ». Data collection procedures consisted of interviews with administrators and health professionals, observation of risk management committee meetings, and analysis of administrative documents from each institution. The results suggest a gradual implementation of the law that varies from one hospital to another and the presence of conflicts between professional and organizational practices and new legal standards. The latter seem to have been adopted at the administrative level, while the professional and organizational standards have continued to dominate the clinical level, a situation that led to a climate of mistrust between the administrative and clinical settings, particularly among doctors from each hospital. The results of our study also suggest that strategies that have most contributed to change result from a strong and legitimate leadership of the principal agents of change, such as steering and risk manager, and stewardship of the organizational environment. However, despite ongoing efforts mobilized within each institution to implement the law, there has been continuing resistance by some key players. In conclusion, the involvement and contribution from stakeholders inside and outside the organization are necessary to achieve a shared vision and align the different interventions to ensure the successful implementation of the law.
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Processus d'implantation d'une mesure législative favorisant la sécurité des patients : le cas de la Loi 113 au Québec

Tré, Ghislaine 10 1900 (has links)
Au Québec, la Loi 113 a été adoptée en 2002 pour réduire l’incidence et les conséquences des événements indésirables survenus en cours de soins de santé. Cette loi oblige à effectuer plusieurs modifications tant au niveau administratif que clinique, notamment, la création de comités de gestion du risque, l’établissement de politiques pour la divulgation aux patients et la déclaration systématique des événements indésirables dans les institutions hospitalières. Cependant, la capacité de ces établissements à implanter les mesures requises par la loi a été mise en doute par certains auteurs. L’objectif de cette thèse a été d’étudier le processus d’implantation de la loi 113 à partir d’un cadre théorique intégrant les approches dites de développement organisationnel, institutionnelle et politique. Pour cela, nous avons mené une étude de cas multiples, chaque cas étant représenté par un type d’hôpital qualifié dans le contexte de notre étude de « petit », « grand » et « universitaire ». Les procédures de cueillette des données ont consisté en des entrevues avec des administrateurs et des professionnels de santé, des séances d’observation de comités de gestion des risques, et une analyse de documents issus des secteurs administratifs de chaque institution. Les résultats suggèrent une implantation progressive et variable de la loi d’un hôpital à l’autre et la présence de conflits entre les pratiques professionnelles ou organisationnelles et les nouvelles normes légales. Ces dernières semblent avoir été adoptées au niveau administratif, tandis que les normes professionnelles et organisationnelles ont continué à prédominer au niveau clinique, une situation ayant entraîné un climat de méfiance entre les milieux administratif et clinique, plus particulièrement parmi les médecins de chaque établissement hospitalier. Les résultats de notre étude indiquent également que les stratégies ayant le plus contribué au changement résultent d’une forte légitimité et du leadership des principaux agents de changement, comme la gouverne et le gestionnaire de risque, et de la gestion avisée de l’environnement organisationnel. Cependant, malgré les efforts continus mobilisés au sein de chaque établissement pour implanter la loi, on a pu constater la persistance d’une résistance de certains acteurs clefs. En conclusion, l’implication et la contribution des détenteurs d’enjeux internes et externes de l’organisation sont nécessaires pour aboutir à une vision commune et aligner les différentes interventions afin d’assurer le succès de l’implantation de la loi. / In Quebec, Bill 113 was passed in 2002 to reduce the incidence and consequences of adverse events during health care. This law requires making several changes in both administrative and clinical settings, including the establishment of risk management committees, establishing policies for disclosure to patients and systematic reporting of adverse events in hospitals. However, the ability of these institutions to implement the measures required by law has been questioned by some authors. The aim of this thesis was to study the process of implementing Bill 113 from a theoretical framework integrating organizational development, institutional and political approaches. To do so, we conducted a multiple case study, each case being represented by a type of hospital qualified in the context of our study as « small », « large » and « academic ». Data collection procedures consisted of interviews with administrators and health professionals, observation of risk management committee meetings, and analysis of administrative documents from each institution. The results suggest a gradual implementation of the law that varies from one hospital to another and the presence of conflicts between professional and organizational practices and new legal standards. The latter seem to have been adopted at the administrative level, while the professional and organizational standards have continued to dominate the clinical level, a situation that led to a climate of mistrust between the administrative and clinical settings, particularly among doctors from each hospital. The results of our study also suggest that strategies that have most contributed to change result from a strong and legitimate leadership of the principal agents of change, such as steering and risk manager, and stewardship of the organizational environment. However, despite ongoing efforts mobilized within each institution to implement the law, there has been continuing resistance by some key players. In conclusion, the involvement and contribution from stakeholders inside and outside the organization are necessary to achieve a shared vision and align the different interventions to ensure the successful implementation of the law.

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