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Beyrouth : entre risque et sécurité. Une géopolitique urbaine d'une ville sous tension / Beirut : between risk and security, Towards an urban geopolitics of a city on the edge

Merhi, Jihad 10 January 2013 (has links)
Étudier la sécurité urbaine à Beyrouth, ville schizophrène, espace de guerre et de paix, est en soi un défi, vu la spécificité de sa précarité sécuritaire. Dans cette ville, marquée par des schismes politico-confessionnels intercommunautaires et intracommunautaires et où l’État n’est pas le seul détenteur de l’autorité, le facteur socio-économique, communément déterminant en tant qu’échelle de mesure de risques urbains et surtout sociaux, s’est avéré presque inopérant. Partant du fait que les fluctuations socio-économiques n’ont pas de répercussions signifiantes sur les risques et l’insécurité urbaine dans cette ville, une analyse plus spécifique de la sécurité urbaine est venue soutenir le principe que des risques «existentiels », endogènes à la structure politico-spatiale locale de cet espace, sont plus déterminants. L’originalité du pays s’est aussi revêtue dans une apparence de structure étatique unie, masquant une territorialisation de l’espace et des états non-unis libanais. Un mécanisme d’autoprotection est venu se substituer au contrôle et à l’autorité d’un État fragile où régime politique, ingérences, et groupes armées participent à sa destruction. La spécificité de cet espace multi-politico-confessionnel fait que l’étude de sa sécurité nécessite une lecture du territoire à une échelle micro-locale, et une analyse du mécanisme d’autoprotection qui laissent à réfléchir à de nouvelles échelles de mesure de l’insécurité dans le cadre d’une sous-discipline que nous appelons « géographie sécuritaire ». Le cas de Beyrouth se voit se détacher des analyses classiques en matière de géographie et se rapprocher, comme dans le cas d’autres États faibles ou fragiles, de la sociologie urbaine et de la micro politologie qui mettent en lumière des facteurs latents influençant la sécurité. Ce nouvel outil de « géographie sécuritaire », s’imposant à nous, chercheurs, servira, pour les géopoliticiens, comme une loupe, au prisme de laquelle, une meilleure lecture des sous-espaces infra-locaux des territoires en difficulté sera possible. / Studying urban security in Beirut, a schizophrenic city of war and peace, is in itself a challenge due to its unique security vulnerabilities. In this city, characterised by politico-religious antipathies as much as inter and intra-denominational hostilities, where authority is not lodged exclusively in the general government, the socio-economic factor, usually efficient as a scale of measurement for urban and mainly social risks, proved to be quite inoperative. Based on the fact that socio-economic fluctuations did not have significant repercussions on risks and urban security in this city, a more specific and comprehensive approach unveiled the presence of more decisive « existential » risks, endogenous to the particular type of the country’s politico-spatial structure. The country’s eccentric character revealed itself in an apparently united State structure that masks a territorialisation of public space, and thus, non-united Lebanese States. A mechanism of auto-defense grew among individuals to replace the weak authority of a fragile State in which the political regime, foreign interferences and armed group play a destructive role. The approach to the study of security in this multi-politico-religious space, which must be driven by an interpretation of the territory on a micro-local scale along with an analysis of the auto-defense mechanism, helped pave the way for the introduction of a new tool for measuring security in the framework of a sub-discipline that we agreed to call « Securitarian Geography ». Unable to fit in the classical analysis of geography, Beirut, like many other weak or fragile States, tends to require advanced studies in urban sociology and micro-political studies that put forward latent factors influencing security. This new scientific tool called «Securitarian Geography », introduced by us as researchers, will be a novelty tool in the hand of geopoliticians, to better study the specificity of infra-local sub-spaces in vulnerable territories.
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Mode de visualisation monoplex : un support cognitif à la tâche de surveillance en sécurité urbaine : intégration de la réalité cognitive de l'utilisateur dans la conception d'environnements interactifs

Pelletier, Serge 13 December 2023 (has links)
Titre de l'écran-titre (visionné le 24 juillet 2023) / L'opérateur en surveillance urbaine est appelé à observer et analyser plusieurs sources vidéo en simultané afin de détecter les comportements potentiellement à risque pour la sécurité de la population. L'efficacité à détecter des incidents repose sur la capacité à comprendre les différents aspects d'une situation parfois complexe et son l'évolution afin de pouvoir projeter son état dans le temps et en déterminer le potentiel critique (Stainer et coll., 2013). L'opérateur sollicite ainsi plusieurs ressources cognitives importantes qui peuvent devenir lourdes à gérer lors d'une tâche de recherche visuelle au sein d'un environnement visuel saturé ou lors de l'évaluation du potentiel critique d'une situation (Hodgetts et coll., 2017). Paradoxalement, les environnements de surveillance traditionnels ont tendance encore aujourd'hui à présenter une grande quantité d'information à la fois, suggérant une meilleure efficacité de détection quand l'opérateur peut accéder à toutes les sources disponibles simultanément (Smallman et John, 2005). Pourtant, bien qu'intuitive, cette approche tend au contraire à générer un impact négatif sur la performance (Stainer et coll., 2021) puisque l'outil multiplex est inadapté à la réalité cognitive des utilisateurs (Stainer et coll., 2013; Tickner et Poulton, 1973) qui s'avère opérer un traitement sériel de l'information pour certains aspects clés d'une tâche de détection (Zelinsky et Loschky, 2005). Le présent projet vise par une approche de recherche holistique (Lafond et coll., 2010) et systémique (Sevaldson, 2013) et par une méthodologie à l'intersection des sciences et du design à supporter l'utilisateur dans sa tâche afin d'harmoniser l'outil de visualisation avec sa réalité cognitive lors d'une tâche de surveillance. Cette stratégie permet d'associer différents phénomènes d'un point de vue global, mais également en termes d'influence mutuelle des dimensions cognitives concomitantes afin d'assurer le confort interactionnel et cognitif de l'utilisateur. Un environnement sériel monoplex est comparé à une interface traditionnelle multiplex afin de comprendre l'effet du mode de visualisation sur la performance de surveillance. Dans son état actuel, l'interface monoplex harmonisée avec les processus sériels de l'attention ne s'avère pas améliorer la performance de détection, mais augmente cependant la conscience de la situation sans générer de coût au niveau de la charge mentale, ce qui souligne le potentiel de la sériation en recherche visuelle. L'analyse des phénomènes cognitifs semble démontrer que la sérialité seule n'est pas suffisante pour améliorer la performance, mais qu'elle gagnerait à être mise en relation avec d'autres facteurs d'influence pour avoir un impact significatif sur la performance en surveillance. Les résultats démontrent que la valeur attribuée aux incidents à détecter s'avère être le facteur prédominant de la détection selon le modèle NSEEV de l'attention (Steelman et coll., 2011), et gagnerait à être considéré dans l'intégration de la sérialité en surveillance, notamment lorsqu'on considère l'approche monoplex comme étant plus cohérente avec les tâches de nature descendantes (Treisman et Gelade, 1980) vu la plus grande facilité à s'y concentrer sur un élément spécifique à la fois (Stainer et coll., 2013). À la lumière des résultats, un concept hybride modulaire est exploré pour supporter une approche par scène ou par regroupement de proximité sémantique (Tatler, 2021) qui s'aligne davantage avec les différents types de traitement cognitif sollicités en recherche visuelle.
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Production de la sécurité, rationalité et gouvernance locale : une ethnographie urbaine à Douala et Yaoundé (Cameroun)

N'nde Takukam, Pierre Boris 24 April 2018 (has links)
Cette thèse se penche sur la rationalité sécuritaire qui organise les villes de Douala et Yaoundé. En effet, l’insécurité urbaine devient une question très préoccupante, encore plus dans les villes des pays du Sud notamment les villes camerounaises où la recrudescence de la criminalité et de la violence ont donné lieu à des initiatives de sécurisation de la part de l’État et de la population. Sur le plan de la théorie, plusieurs approches nous permettent de nous projeter dans l’environnement sécuritaire des villes à l’étude. Nous considérons les villes de Douala et Yaoundé comme des lieux de production culturelle où se construisent à la faveur des migrations, à partir de diverses cultures et de comportements issus des villages d’origine, des formes d’identités hybrides et des territoires urbains diversifiés. Cela donne donc à réfléchir sur les modes de gouvernance locale, à l’échelle des quartiers, dans le but de comprendre les modalités d’encadrement de cette dynamique culturelle urbaine. Dans le même ordre d’idées, la gouvernance locale fait appel aux acteurs, dans leurs rôles et leurs logiques. Ces logiques s’observent dans leurs dimensions cognitives et leurs rapports avec l’espace. Les dimensions cognitives évoquent les perceptions, le vécu et les représentations subjectives qui sont associées à l’insécurité. Ainsi, le sentiment d’insécurité, la peur, la marginalisation, la violence et la criminalisation sont des phénomènes qui laissent entrevoir des populations défavorisées, victimes d’insécurité. C’est à côté de ces dernières que se manifestent les logiques d’acteurs associées à l’espace, qui ouvrent l’observation sur l’informalité et la ségrégation non seulement comme instruments de contrôle de l’espace urbain, mais également comme cadres de production d’espaces sécurisés. L’informalité et la ségrégation sont aussi favorables au développement des identités, à la construction d’utopies, ces visions mélioratives qui motivent et transforment les acteurs. Ce sont ces logiques d’acteurs dans leurs rapports avec l’espace qui justifient les initiatives de sécurisation. Finalement, c’est dans cette dynamique de transformation que les acteurs entrent en processus de subjectivation pour se produire comme sujets. Sur le plan méthodologique, cette thèse repose sur une ethnographie critique et comparative de la sécurité et sur l'approche de l’action sociale, qui invite à s'attarder aux interactions sociales, pour rendre compte de la rationalité sécuritaire. Étudier la sécurité requiert de s'attarder à l'échelle des quartiers, objets principaux de la sécurisation et espaces d’expression de l'informalité. Les quartiers sont encadrés par les chefferies urbaines, dont les systèmes de gestion constituent la gouvernance locale. Face à la question de la sécurité, cette gouvernance se prononce entre autres en fonction de son identité, de sa culture et de ses représentations. Elle côtoie les logiques étatiques dont les techniques et les stratégies d’organisation matérialisent les politiques de sécurité. Douala et Yaoundé présentent des approches populaires de sécurisation qui diffèrent sur le plan de l’organisation locale des quartiers et du tempérament populaire. Elles se rapprochent par les logiques d’acteurs et la motivation que ces derniers ont à se produire en sujets. La recherche a permis de constater qu'une forme de rationalité régit l’ensemble des dynamiques et des stratégies de production de la sécurité qui ont cours à Douala et Yaoundé. Cette rationalité passe par une pluralité de logiques de sécurité, elles-mêmes tributaires de nombreux phénomènes qui contribuent à la production de l'insécurité, mais aussi à celle de la sécurité. En effet, les migrations de la campagne vers la ville, l’informalité, la ségrégation et la présence de gangs locaux sont des réalités urbaines qui donnent une forme particulière à l’insécurité, mais invitent également à une réadaptation des techniques et des groupes d’acteurs impliqués dans la production de la sécurité. Il ressort que la rationalité sécuritaire, cette intelligence de gouvernement qui s’organise dans les dispositifs de l’offre publique de sécurité, suscite aussi dans les procédés des acteurs populaires, des techniques d’identification aux forces de l’ordre. Dans son processus, elle aboutit à la production de sujets sécurisés et de sécurité. En saisissant les productions humaines comme des activités innovantes, nous comprenons que la sécurisation procède par rapprochement entre les forces de l’ordre et les populations, par la mise en oeuvre de mécanismes mis en place pour répondre à la menace mais aussi par la « confiscation de la sécurité » pour les besoins d’une élite. Ensuite, elle représente une instance de subjectivation où l’innovation se matérialise et où les acteurs se réalisent, créent la sécurité et recréent la ville. Finalement, cette thèse révèle une pluralité de logiques de sécurité construites autour d’une même rationalité sécuritaire. / This thesis focuses on the security rationality, which organizes Douala and Yaoundé cities. In fact, urban insecurity is becoming a serious concern of developing countries cities mainly in Cameroonian cities where the rise of criminality and violence have generated popular and state initiatives of security. Regarding theory, several approaches have been employed in order to display the security environment of the concerned cities. We consider Douala and Yaoundé cities as cultural production places where many forms of hybrid identities and diverse urban territories are constructed through migrations, different cultures and behaviors coming from home villages. Then, one should think about the modes of local governance, in order to understand the framing conditions of this urban cultural dynamics. In the same vein, local governance involves actor roles and logics. Those logics can be observed by considering their cognitive dimension and relation to space. Cognitive dimensions are related to perception, experience and subjective representation associated with insecurity. Thus, insecurity feeling, fear, marginalization, violence and criminalization are phenomena involving disadvantage people, who are victims of insecurity. This context is propitious to the unfolding of actor logics, informality, and segregation not only as tools controlling urban spaces but also as an environment of secure spaces production. Informality and segregation are also favorable for the development of identities, for the construction of utopias, these ameliorative visions that motivate and transform actors. Actor logics justify security initiatives. Finally, actors go through out a subjectivation process to be transformed and to perform as subjects. Methodologically, this thesis is based on a critical and comparative ethnography of security and also on the social action approach, which consider social interactions to explain security rationality. By studying security, we suppose look at neighborhood level, which is the main purpose of securing and expression domain of informality. The neighborhoods are surrounded by urban chiefdoms whose management systems has been identified by the expression of local governance. Faced with the security issue that governance acts with its identity, its culture and its representations. It rubs with the state, whose logics, technical and organizational strategies materialize security policies. Douala and Yaoundé cities have popular security approaches that differ each other in terms of their local organization of neighborhoods and their popular temperament. Those cities are close by their actor logics and motivations used to perform as subjects. This research has found that there is a form of rationality which governs the production of all the dynamics and security strategies that prevail in Douala and Yaoundé. This rationality get through a plurality of security logics related either to security or insecurity. Definitely, migration from the countryside to the city, informality, segregation and the presence of local gangs are urban realities that give a particular form to insecurity, but also invite to a rehabilitation of techniques and actor groups involved in the security production. It appears that the security rationality, this intelligence of government, observed in the public security devices, also creates in the popular actor processes, identification techniques to law enforcement. In its process, this rationality leads to the production of secure and security subjects. By entering human productions as innovative activities, we understand that security proceeds by rapprochement between the police and the people, for the implementation of mechanisms to respond to the threat and also the «confiscation of security» for an elite purposes. Then it represents an instance of subjectivity where innovation is materialized and where the actors perform, create security and recreate the city. Finally, this thesis reveals a plurality of security logics constructed around the same security rationality.
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La sécurisation de la cité : politiques publiques, actions collectives et pratiques individuelles dans une métropole latino-américaine : Bogota (Colombie) / The securization of the city : public policies, collective actions and everyday practices in a Latin American metropolis : Bogota (Colombia) / The securizationde la ciudad : politicas publicas, acciones colectivas y praticas individuales en una metropolis latinoamericana : Bogota (Colombia)

Peña Reyes, Luis Berneth 30 January 2015 (has links)
Cette recherche analyse les actions des institutions publiques, des organisations sociales populaires et des citoyens ordinaires destinés à traiter les problèmes d'insécurité à Bogotá (Colombie), notamment dans les quartiers populaires. Tout en explorant le contexte d'insécurité dans ce pays et dans cette ville, cette recherche s’intéresse aux actions de sécurisation, c'est à dire les actions qui donnent vie au processus de construction de la sécurité urbaine. La thèse commence en montrant les accords et les divergences sur les questions de sécurité entre les niveaux nationaux et locaux du gouvernement. On observe que les représentations de gens sur les problèmes de criminalité dans les quartiers pauvres sont influencées par les controverses publiques sur la sécurité, qui ont souvent un caractère très polarisé en termes idéologiques. Les personnes s’appuient parfois sur ces débats pour justifier des attitudes autoritaires ou, au contraire, pour faire valoir une conception de la sécurité fondée sur le respect des droits humains, par exemple parmi les organisations sociales. Indépendamment des positions idéologiques, l'analyse des pratiques quotidiennes montre que vivre à Bogotá implique d’exercer et de subir un ensemble de pratiques de surveillance qui modèlent un type de sociabilité qui peut être appelé securonormativité. La recherche montre que les actions de la sécurisation imprègne les formes quotidiennes d’appropriation de la ville, les conceptions de l'espace, les conflits territoriaux et la conception du sens des lieux / This research analyzes the actions of public institutions, community-based organizations and ordinary people intended to address problems of insecurity in Bogotá (Colombia), mainly in poor neighborhoods. Although the context of insecurity is studied, this research is focused on the actions of securitization in this city, i.e., actions that give life to the process of building urban security. It starts showing the agreements and the divergences about security issues between the national and the local levels of government. It observes that representations´ people about crime problems in poor neighborhoods are permeable to the public controversies about security which use to adopt a very polarized character in ideological terms. In one extreme, the people appropriate this debates in order to justify authoritarian attitudes or, on the contrary, to vindicate other senses of security based on the respect of human rights, like in the case of social organizations. Regardless of the ideological positions, the analysis of everyday practices shows that living in Bogotá involve to exercise and to be submitted to a series of surveillance practices which shape a type of sociability that can be called securonormativy. The research remarks that the actions of securitization are embedded in the everyday appropriation of space, in the conceptions of space, the territorial disputes and the creation of meanings of place. / Esta investigación analiza las acciones de instituciones públicas, organizaciones sociales populares y personas del común destinadas a enfrentar los problemas de inseguridad en Bogotá (Colombia), principalmente, en barrios populares. Si bien se explora el contexto de inseguridad en este país y en esta ciudad, el interés está puesto en las acciones de securización, es decir, las acciones que le dan vida al proceso de construcción de seguridad urbana. Muestra los acuerdos y las divergencias que existen entre la escala nacional y la escala local (el distrito capital de Bogotá) sobre políticas de seguridad. Señala también que las representaciones de la gente sobre los problemas de delincuencia en los barrios populares son permeables a las controversias públicas sobre la seguridad que, en términos muy polarizados a nivel ideológico, contraponen actitudes autoritarias junto a acciones colectivas destinadas a reivindicar derechos humanos. Independientemente de las posturas ideológicas, encontramos que vivir en Bogotá implica estar sometido y ejercer una serie de prácticas de vigilancia que configuran un tipo de sociabilidad urbana que llamamos securonormatividad. Todo el análisis puso en evidencia que las acciones de securización participan de las apropiaciones espacio-temporales cotidianas, de las concepciones del espacio, de las disputas territoriales y de la creación de sentidos de lugar.

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