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Individus et groupes sociaux dans l'espace, apports à partir de l'exemple des espaces périurbains

Dodier, Rodolphe 22 October 2009 (has links) (PDF)
Cette HDR est composée de trois volumes : le premier retrace le parcours professionnel et le second regroupe les publications les plus importantes contextualisées par thèmes. Le troisième volume, dit inédit, est une réflexion sur l'habiter contemporain à partir de l'exemple des espaces périurbains. Une analyse des différentes acceptions d'habiter débouche sur la proposition de plusieurs verbes pour définir les principales actions dans l'espace (habiter, circuler, se socialiser, s'identifier, agir). Les espaces périurbains sont également définis comme des espaces en tension, qui permettent mieux que d'autres de mettre en évidence les transformations des modes de vie et la nature des relations entre individus ou entre groupes sociaux. Dans un second temps, l'exemple de la mobilité résidentielle périurbaine permet d'approfondir les notions de trajectoire et de parcours, tout en montrant combien les stratégies résidentielles des ménages sont marquées par la force des modèles sociaux. Enfin, l'étude des pratiques spatiales du quotidien conduit à spécifier les modes de vie et les rapports à l'espace des périurbains, tout en mettant en évidence les nombreux plans de différenciations existant à l'intérieur de cette population. Une typologie en neuf types de modes de vie permet de comprendre que la trajectoire des espaces périurbains oscille entre les figures du vivre-ensemble et de l'entre-soi.
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Les centralités à Bogotá, entre compétitivité urbaine et équité territoriale

Beuf, Alice 28 June 2011 (has links) (PDF)
Adopté en 2000, le premier Plan d'Aménagement Territorial de Bogotá (POT) définit un modèle territorial de ville polycentrique. En conformité avec les principes de la planification stratégique au niveau international, des centralités urbaines, existantes ou à créer, sont identifiées et délimitées. Elles doivent articuler au niveau spatial des objectifs de compétitivité urbaine et d'équité territoriale : insérer la ville dans les réseaux de l'économie mondiale et démarginaliser les périphéries. Cette étude a pour objet de mettre à l'épreuve ce projet urbain à partir d'une triple réflexion au niveau des discours, de l'action publique et des dynamiques socio-territoriales. L'analyse de la mise en œuvre du plan par l'action publique révèle des expériences innovantes mais des écarts importants par rapport au projet urbain. Elle identifie de multiples obstacles dans la prise en compte par les politiques urbaines de la dimension territoriale, ainsi que la redéfinition des arbitrages entre compétitivité urbaine et équité territoriale. L'étude de la production, des pratiques et des représentations des centralités qui émergent dans les périphéries populaires montre que ces dernières ne correspondent que très imparfaitement à la figure définie par le POT de " centralités d'intégration urbaine " permettant d'améliorer l'accès à la ville des citadins vivant dans les périphéries.
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Le Monde comme territoire ; pour une approche renouvelée du Monde en géographie

Didelon, Clarisse 19 September 2013 (has links) (PDF)
L'existence du Monde en tant qu'objet géographique est argumentée dans de nombreux textes qui sont autant d'invitations à en entreprendre l'analyse. Dans les faits c'est la mondialisation qui est analysée et, le plus souvent, de manière thématique ou en focalisant les recherches sur un espace restreint. Si certains auteurs estiment que le Monde pose de nouvelles questions auxquelles on ne peut répondre avec de " vieilles approches ", certains des concepts et méthodes élaborés par les géographes pour l'analyse d'espaces d'échelles plus classiques restent opérationnels, notamment le concept de " territoire ". Considérer le Monde comme territoire c'est admettre, d'une part, qu'il constitue une échelle géographique banale façonnée par des phénomènes matériels et idéels et, d'autre part, que le Monde et l'individu sont des niveaux scalaires pertinents de l'analyse. Ce volume met à l'épreuve le concept de " territoire-Monde ". Il en propose une analyse basée sur le recourt aux méthodes de la régionalisation appliquées aux représentations et pratiques de l'espace mondial. Celles-ci sont très variées et s'articulent dans une vision du Monde riche et complexe qui lui donne une dimension territoriale. Si les méthodes de régionalisation sont indéniablement utiles dans la connaissance du Monde et la mise au jour de certaines de ses structures spatiales, elles ne peuvent permettre d'en saisir certaines représentations et pratiques réellement mondiales qui échappent aux catégorisations aréales de l'espace. Par ailleurs les régionalisations classiques produisent des objets figés et rigides tandis que représentations et pratiques du Monde dessinent des espaces flous aux configurations mouvantes dans l'espace et le temps.
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« MOUV », un parcours de marche urbaine pour co-construire le vivre ensemble en ville de Nice / "MOUV", an urban walking trail to co-develop the being together in the city of Nice

Passel, Sébastien 10 July 2015 (has links)
Le projet « MOUV », pour « Marche Optimale dans l’Urbain Vert », est établi dans l’objectif de répondre à une nécessité d’équité territoriale et de vivre ensemble, en tenant compte des interactions idéelles et matérielles générées par la ville. A partir de ces considérations, il s’agit d’engager cette étude dans une démarche de recherche-intervention. La mise en avant d’un principe de participation citoyenne, favorisant la connaissance partagée du territoire, aspire à l’élaboration d’un projet collectif plaçant les acteurs au cœur de l’évolution de leur espace vécu. La finalité du projet « MOUV » est d’inscrire la mobilité quotidienne (par les pratiques de marche urbaine) en tant qu’élément fondateur d’une construction territoriale commune, génératrice de bien-être pour les citadins, ce qui nous renvoie inéluctablement à un projet émanant des mécanismes sociaux et cognitifs qui se transcrivent au sein des espaces publics.Basées sur des outils et méthodes mutualisant les compétences interdisciplinaires de l’équipe du projet, treize séances d’entretiens collectifs et des maraudes ont pu être réalisées auprès d’un panel social diversifié résidant au sein d’un même périmètre de géographie prioritaire du centre-ville de Nice. Dans cette dialectique du social et du spatial, à travers l’élaboration d’un apprentissage collectif issu d’ateliers cartographiques fondés sur une adaptation de la théorie de Maslow, les individus ont-ils pu, au fil des besoins spatialisant leur bien-être, définir et s’approprier des règles et des valeurs communes, démontrant une prise en charge collective des espaces publics de leur territoire. / The project “Optimal Walk in the Green City” – called “MOUV” in French – has the aim to offer an innovative methodology responding to a being-together need, taking into account the ideational and material interactions generated by the city. Putting forward a principle of citizen participation which promotes shared knowledge of the territory, MOUV aims to develop a collective project placing actors at the heart of their lived spaces evolution. The purpose of this project is to include the daily mobility (by urban walking practices) as part of a common founder territorial construction, generating well-being for city dwellers, which brings us inevitably to a project made by the social and cognitive mechanisms transcribed in public spaces.Based on tools and methods pooling interdisciplinary skills of the project team, thirteen sessions of focus groups and social help patrols have been conducted with a diversified panel living within the same perimeter, in the city-center of Nice. In this dialectic of social and spatial, through the development of a collective learning from cartographic workshops based on an adaptation of Maslow's theory, people can define and appropriate rules and common values over the needs which spatialize their wellbeing, demonstrating a collective responsibility taken on the public spaces of their territory.
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Conceptions architecturales et pratiques spatiales en prison: De l'investissement à l'effritement, de la reproduction à la réappropriation

Scheer, David 28 April 2016 (has links)
« Vivre c’est passer d’un espace à l’autre, en essayant le plus possible de ne pas se cogner » (Perec, 2000 :14) .Or, lorsque l’on se cogne, ce n’est pas à un espace ni à un lieu, mais bien à un objet :un mur, une porte, un coin de table… ou à un individu pris dans le même espace. Il convient de noter que les objets ne sont pas nécessairement des choses inanimées, fixées dans le temps et l’espace ;les objets sont des actants non humains (Latour, 1995). Ils répondent à un « programme » que l’on peut déceler en étudiant l’ensemble des médiations et des interactions qui entourent ces objets ;ce dans quoi les individus ne cessent d’être pris, c’est-à-dire les objets faisant espace. Dans cette recherche doctorale, il s’est agit de considérer les dispositifs architecturaux les plus simples, dans une structure en quatre titres :le mur d’enceinte, l’escalier, la fenêtre… et la tasse de café, comme les résultats – non figés, car en perpétuelle figuration et reconfiguration – d’une hybridation de rationalités (parfois d’irrationalités) qui amène à un état de fait (les objets eux-mêmes) ayant des conséquences sur les expériences et les pratiques. Ainsi, les dispositifs spatiaux ne sont pas réduits à de simples objets, mais à l’intersection d’un ensemble de réseaux de gestes, de paroles ou de non-dits, d’interactions, de relations, etc. Il convenait de considérer les objets qui (et que) compose le monde spatial de la prison comme tels et d’étudier le quotidien, la situation ou l’événement au regard des choses qui sont directement impliquées dans ce quotidien, cette situation ou cet événement. Pour l’exprimer autrement, il s’est agit de faire vivre l’architecture qui n’est plus un espace inanimé. Si la plupart des objets communs (table, téléphone, chaise…) sont disposés dans l’espace (Conein, Jacobin, 1993), le mur, les escaliers, les fenêtres ou la tasse sont des éléments distinctifs de l’espace. Le matériau premier de cette recherche réside dans l’observation minutieuse du quotidien de vie et de travail au sein des établissements pénitentiaires de Obristan, Arstotzka et Kolechia .Ces immersions ethnographiques ont été complétées par de nombreux entretiens, dans (personnels de tous types, personnes détenues) et hors des murs (fonctionnaires, architectes…). Un important corpus de documents, aussi divers que variés (cahiers des charges, règlements internes, rapports disciplinaires, notes de services, dessins de détenus, procès-verbaux de réunions…) complète les descriptions fines et précise les interprétations analytiques.En prenant comme prétexte l’étude des objets de l’architecture carcérale en tant que dispositifs spatiaux, il est donc possible de rendre compte de l’hybridation et de l’éclectisme des (ir)rationalités entre fonctionnalité et esthétique, entre sécurisation et humanisation, entre adaptation et contre-pouvoir. Il s’est agit de rendre compte de l’imbrication des logiques carcérales dans une dialectique mêlant conception, historicité et expérience de la matérialité de la prison à travers ses objets et ses espaces. Les dispositifs spatiaux de l’architecture sont alors considérés comme les fruits de logiques diverses, mais également comme les sources de logiques variées. / Doctorat en Criminologie / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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Géographie des pratiques spatiales hospitalières dans la région Nord - Pas-de-Calais : un modèle gravitaire de calculs d'aires d'attractions hospitalières

Barbet - Quesnel, Anne 19 December 2002 (has links) (PDF)
Ce travail comporte 4 parties, la première est relative à la nouvelle géographie et sa participation active dans le domaine de la santé, la deuxième partie introduit des aspects géographiques et sanitaires de notre région et développe des méthodes de groupement utilisées en modélisation, la troisième partie présente les matériels, méthodes, résultats et discussion de notre processus de modélisation des pratiques spatiales hospitalières en 4 phases, la dernière est une discussion sur la prospective géographique des modèles Newtoniens (aires d'attraction), de la géographie de la santé et l'ouverture aux débats géopolitiques, et les conséquences ‘hypothétiques' sur les pratiques spatiales hospitalières. Notre modélisation, cœur des travaux de recherche, évalue les aires de l'offre et de la demande de soins dans notre région. Ce modèle Newtonien calcule des aires d'attraction hospitalières théoriques. Il est étudié par spécialité médico-chirurgicale et veut être automatisé et généralisable à toutes disciplines et espaces géographiques. La 1ère phase est l'observation de l'attraction hospitalière à l'aide de méthodes quantitatives et d'outils cartographiques. La 2ème phase est l'élaboration du modèle mathématico-géographique : l'originalité est l'affinement de l'équation de Reilly par pondération (sur la population démographique) à partir des attractions observées et théoriques. La 3ème phase est la validation de notre modèle théorique par comparaison au modèle observé à l'aide de cartes, de dessins de modèle et de méthodes quantitatives. La 4ème phase prédit et simule la « création ou fermeture » de services hospitaliers. Ce modèle par les résultats obtenus apparaît robuste, fiable et ‘prédictif' et ce malgré sa simplicité (2 paramètres sont utilisés : lits, population). Par conséquent, répondant d'une meilleure connaissance de la géographie des pratiques spatiales hospitalières il peut alors devenir un outil d'aide à l'aménagement du territoire sanitaire.
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La sécurisation de la cité : politiques publiques, actions collectives et pratiques individuelles dans une métropole latino-américaine : Bogota (Colombie) / The securization of the city : public policies, collective actions and everyday practices in a Latin American metropolis : Bogota (Colombia) / The securizationde la ciudad : politicas publicas, acciones colectivas y praticas individuales en una metropolis latinoamericana : Bogota (Colombia)

Peña Reyes, Luis Berneth 30 January 2015 (has links)
Cette recherche analyse les actions des institutions publiques, des organisations sociales populaires et des citoyens ordinaires destinés à traiter les problèmes d'insécurité à Bogotá (Colombie), notamment dans les quartiers populaires. Tout en explorant le contexte d'insécurité dans ce pays et dans cette ville, cette recherche s’intéresse aux actions de sécurisation, c'est à dire les actions qui donnent vie au processus de construction de la sécurité urbaine. La thèse commence en montrant les accords et les divergences sur les questions de sécurité entre les niveaux nationaux et locaux du gouvernement. On observe que les représentations de gens sur les problèmes de criminalité dans les quartiers pauvres sont influencées par les controverses publiques sur la sécurité, qui ont souvent un caractère très polarisé en termes idéologiques. Les personnes s’appuient parfois sur ces débats pour justifier des attitudes autoritaires ou, au contraire, pour faire valoir une conception de la sécurité fondée sur le respect des droits humains, par exemple parmi les organisations sociales. Indépendamment des positions idéologiques, l'analyse des pratiques quotidiennes montre que vivre à Bogotá implique d’exercer et de subir un ensemble de pratiques de surveillance qui modèlent un type de sociabilité qui peut être appelé securonormativité. La recherche montre que les actions de la sécurisation imprègne les formes quotidiennes d’appropriation de la ville, les conceptions de l'espace, les conflits territoriaux et la conception du sens des lieux / This research analyzes the actions of public institutions, community-based organizations and ordinary people intended to address problems of insecurity in Bogotá (Colombia), mainly in poor neighborhoods. Although the context of insecurity is studied, this research is focused on the actions of securitization in this city, i.e., actions that give life to the process of building urban security. It starts showing the agreements and the divergences about security issues between the national and the local levels of government. It observes that representations´ people about crime problems in poor neighborhoods are permeable to the public controversies about security which use to adopt a very polarized character in ideological terms. In one extreme, the people appropriate this debates in order to justify authoritarian attitudes or, on the contrary, to vindicate other senses of security based on the respect of human rights, like in the case of social organizations. Regardless of the ideological positions, the analysis of everyday practices shows that living in Bogotá involve to exercise and to be submitted to a series of surveillance practices which shape a type of sociability that can be called securonormativy. The research remarks that the actions of securitization are embedded in the everyday appropriation of space, in the conceptions of space, the territorial disputes and the creation of meanings of place. / Esta investigación analiza las acciones de instituciones públicas, organizaciones sociales populares y personas del común destinadas a enfrentar los problemas de inseguridad en Bogotá (Colombia), principalmente, en barrios populares. Si bien se explora el contexto de inseguridad en este país y en esta ciudad, el interés está puesto en las acciones de securización, es decir, las acciones que le dan vida al proceso de construcción de seguridad urbana. Muestra los acuerdos y las divergencias que existen entre la escala nacional y la escala local (el distrito capital de Bogotá) sobre políticas de seguridad. Señala también que las representaciones de la gente sobre los problemas de delincuencia en los barrios populares son permeables a las controversias públicas sobre la seguridad que, en términos muy polarizados a nivel ideológico, contraponen actitudes autoritarias junto a acciones colectivas destinadas a reivindicar derechos humanos. Independientemente de las posturas ideológicas, encontramos que vivir en Bogotá implica estar sometido y ejercer una serie de prácticas de vigilancia que configuran un tipo de sociabilidad urbana que llamamos securonormatividad. Todo el análisis puso en evidencia que las acciones de securización participan de las apropiaciones espacio-temporales cotidianas, de las concepciones del espacio, de las disputas territoriales y de la creación de sentidos de lugar.
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Rôle de la mobilité dans la maîtrise d’un quotidien complexe / Role of daily mobility when carrying out complex schedules

Chretien, Julie 21 March 2017 (has links)
Les sociologues s’accordent pour constater l’émergence de nouveaux rapports au temps, mais débattent des marges de manœuvre différenciées dont disposent les individus face à ces phénomènes. L’hypothèse que la vitesse de déplacement puisse être un levier est confortée par les études montrant que nos sociétés ont maîtrisé l’espace-temps grâce à l’amélioration des transports d’information et de marchandises. Cependant, peu de travaux empiriques abordent le sujet à l’échelle de l’individu. Cette thèse, qui repose sur une combinaison de méthodes qualitatives et quantitatives, a pour objectif de compléter ces recherches à travers l’étude des modes de transport utilisés et des pratiques spatiales quotidiennes en Île-de-France. Cette approche micro-sociale montre que l’augmentation du nombre et de la durée des activités hors du domicile n’est pas corrélée à une hausse des vitesses, mais à une diminution des distances parcourues pour se rendre à certaines activités. Ceci s’explique par les logiques de localisation des activités des individus. Pour celles auxquelles ils accordent de la valeur, ils maximisent la qualité de la destination, ce qui passe par l’utilisation de modes motorisés rapides. Pour les activités secondaires, ils minimisent leur temps de trajet en les localisant à proximité d’activités structurantes, ce qui induit l’usage de modes plus lents. Comme l’articulation entre ces deux logiques est plus aisée dans Paris qu’en banlieue, l’adoption d’un rythme de vie plus élevé et d’une planification plus souple y est facilitée. Plus que l’accès à la vitesse, ce sont les territoires de résidence qui induisent des disparités dans les marges de manœuvre face au temps / Times studies agree on the fact that our society is currently undergoing changes in terms of pace of life, but debates arise as to the uniformity of such changes within the population and individuals’ scope of action in the face of said phenomena. Given that society as a whole mastered time and space through the rise of transport speed, one is tempted to assume that it is also the case on the individual level. However, few empirical studies have taken it upon themselves to analyze the impact of speed in daily mobility on individuals’ pace of life. Using a combination of statistical analysis and in-depth interviews, this thesis aims at providing supplementary insight into the topic by analyzing transport modes and mobility patterns of inhabitants of the Greater Paris region. Through this micro-social analysis, we show that the more out-of-home activities people do, the lower their average speed in the course of a day is, whilst the average distance to a destination also decreases. This can be explained by the way they choose their destinations. For activities which are meaningful to them, they maximize the utility of their destination by using fast transport modes. For ancillary activities, they minimize travel time by locating them in the direct vicinity of their high-value activities, which prompts the use of slower modes. Finally, we show that the combination of these two rationales is easier in the center than in the suburbs, thus facilitating a high pace of life and more improvised schedules in the former. Hence, more than access to speed, it is residential location which induces disparities between people in their ability to deal with time demands
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Les territoires de vie des 75 ans et plus à Paris : quel environnement urbain pour une qualité de vie durable ? / The habitat of the over 75s in Paris : what kind of urban environment is best suited to achieve an ongoing quality of life ?

Hallier-Nader, Brigitte 15 December 2011 (has links)
Le vieillissement de la population et la gérontocroisssance sont ancrés sur le territoire national. A Paris, le vieillissement démographique est moins prononcé, mais il s'accompagne d'une augmentation régulière des 85 ans et plus. Cette évolution démographique fait apparaître d'une part l'augmentation de l'espérance de vie en bonne santé et de l'autre, l'augmentation du nombre de personnes dépendantes avec des enjeux politiques, économiques, sociaux, sanitaires et sociétaux. Le vieillissement en bonne santé est au coeur des politiques publiques pour prévenir la perte d'autonomie. Avec l'avancée en âge, le maintien de la mobilité et des sociabilités est essentiel pour conserver son autonomie et son appropriation du territoire de vie. Les trois quarts des 75 ans et plus sont valides, autonomes, et font le choix de rester le plus longtemps possible à leur domicile. Ce constat est essentiel pour mener à bien une politique territoriale du « bien vieillir » et assurer à tous une qualité de vie. L'étude menée dans le 14ème arrondissement à Paris met en relation les pratiques spatiales des 75 ans et plus, leur perception de l'espace et leur représentation du territoire sous la forme de cartes mentales. Elle souligne les disparités socio-spatiales entre les aînés, l'accentuation des besoins lors du rétrécissement de l'espace au grand âge et les dysfonctionnements territoriaux contribuant à l'isolement socio-spatial des personnes âgées. Ce diagnostic à échelle locale identifie des besoins dont les réponses concernent l'ensemble des acteurs du vieillissement du quartier, de l'arrondissement, de la ville et de l'Etat / Population ageing and the "pensioner boom" (gerontogrowth) are well established all over France. In Paris, population ageing may not be as pronounced as elsewhere but the number of elderly citizens over 85 has been rising steadily. This development means, on the one hand, an improved expectancy of a healthy old age, but on the other, an increase in the number of elderly dependent people and a whole range of consequences including political, economic, social, societal and health issues. Healthy ageing is at the heart of government policies designed to prevent age-related loss of autonomy. As people grow older, preserving their mobility and social connections is crucial if they are to remain independent and retain control over their surroundings. Three quarters of the over 75s are able-bodied and independent and choose to stay at home for as long as they can. This should be borne in mind in seeking to develop a territorial social-spatial approach to "ageing well” and providing quality of life in old age for all. Our survey carried out in the fourteenth arrondissement of Paris establishes a connection between the spacial habits in senior citizens over 75, their perception of space and the way they picture their surroundings in the form of mental maps. The survey underlines the extent of socio-spatial disparities between elderly citizens, their growing personal needs as space shrinks in old age and the malfunctioning of the local agencies breakdown of communities, all of which contribute to the socio-spatial isolation of the elderly. This local-level analysis identifies the issues surrounding the ageing population which any key player whether operating locally or nationally needs to address
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Pratiques et valeurs spatiales, pèlerines et touristiques : grands et petits lieux de pélérinage aujourd'hui / Pilgrimage and tourism, spatial practices and spatial values : great and small places of pilgrimage today

Chevrier, Marie-Hélène 25 November 2016 (has links)
Cette thèse articule géographie et fait religieux, ce dernier n’étant pas seulement étudié en creux mais constituant au contraire l’objet central de l’étude. Les recherches menées partent d’un paradoxe contemporain particulièrement observable dans les sociétés dites occidentales. Leur sécularisation de plus en plus forte, impliquant un effacement progressif de toute référence religieuse dans l’espace public, s’accompagne pourtant, depuis une vingtaine d’années, d’un regain de fréquentation des lieux de pèlerinage, qui touche, certes, les sanctuaires les plus connus, à forte valeur historique et culturelle (le Mont-Saint-Michel, Saint-Jacques-de-Compostelle, par exemple), mais également les plus récents et confidentiels (L’Ile-Bouchard, entre autres). Les pratiques des visiteurs oscillent, au cours d’une même visite, entre pèlerinage et tourisme, remettant en cause les catégories, jusqu’ici restées relativement étanches dans la littérature scientifique francophone, de « pèlerin » et « touriste ». Cette hybridation des pratiques et des publics invite à envisager, comme effet de la sécularisation, une remonétisation de la valeur sacrée et des espaces considérés comme investis de cette valeur. Il s’agit ici, à partir d’une étude comparative des pratiques spatiales dans plusieurs lieux de pèlerinage catholiques en France, en Bosnie-Herzégovine, en Espagne, en Irlande, en Italie, au Mexique et au Portugal, de questionner à nouveaux frais la catégorisation des pratiques pèlerines et touristiques et d’entrer dans l’étude de la valeur spatiale. Les pratiques permettent en effet d’accéder aux représentations de l’espace construites par les visiteurs, qui elles-mêmes trahissent les valeurs dont ces mêmes visiteurs investissent les lieux. Ici est en jeu, dans un contexte de sécularisation, l’évolution, qui oscille entre résistance et résilience, de l’inscription de la valeur sacrée dans l’espace. / This thesis links up geography and religion. Religion, here, is not just a footnote in the analysis but constitutes the central matter of this work. The research work done here, starts from a contemporary paradox, particularly intense in western societies. The latter are under a growing secularization which implies the progressive obliteration of any religious reference in public space. Yet, for twenty years or so, the number of visitors in places of pilgrimage is increasing. This rise concerns not only the most famous pilgrimage centers such as Le Mont-Saint-Michel or Santiago de Compostela, invested with high historical and cultural values, but also some places of pilgrimage more recent and confidential (for instance L’Ile-Bouchard shrine). During a visit, the visitors’ spatial practices fluctuate between pilgrimage and tourism. These variations challenge the categories of “tourism” and “pilgrimage” which are usually kept separated in the French scientific literature. This hybridization of audiences and practices leads to consider the remonetization of the sacred value and the sacred spaces as a consequence of secularization. This thesis is based on a comparative study of spatial practices in several catholic places of pilgrimage in France, Bosnia Herzegovina, Spain, Ireland, Italy, Mexico and Portugal. The purpose here is to question once again the categorization of the practices of pilgrimage and tourism. This work also aims to study the spatial value. Spatial practices allow indeed to grab the representations of space built up by the visitors and these representations betray the values granted to the places by the same visitors. The evolution of the spatial form taken by the sacred value in a secular context, between resistance and resilience, is at stake here.

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