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Archéologie de l'empreinte : techniques de fixation des statues en Grèce égéenne, de l'époque archaïque à la fin de l'époque hellénistique (VIIè - Ier siècle av. J.-C.) / The footprints of Greek sculptures : an archaeological study of techniques used to fasten statues on their bases Aegean Greece from the Archaic period to the end of the Hellenistic period (7th-1st century BC)Nouet, Rachel 02 December 2017 (has links)
Ce travail vise à étudier les techniques de fixation des statues sur leurs bases dans le monde grec, depuis la fin du VIIe s. jusqu’à la fin de l’époque hellénistique, à partir des bases inscrites. Il se fonde sur l’étude d’un corpus de 387 monuments ayant conservé des traces de fixation, à Delphes, Délos et Athènes, décrits et analysés dans un catalogue dédié. La première partie est consacrée à l’établissement d’une chrono-typologie des techniques de fixation visant à les caractériser en fonction du matériau, de la taille et du type de figure, et à les dater. La seconde partie s’attache à l’interprétation des traces de fixation en comme empreintes de la statue disparue. On a d’abord déterminé le type d’informations qu’elles pouvaient apporter sur elle, comme son matériau et sa taille, mais aussi son type et surtout sa position. On s’est ensuite intéressé aux bases signées, afin de dégager des traditions artisanales propres à des régions ou des ateliers, en croisant la fixation utilisée et les positions révélées par les traces. Enfin, on s’est interrogé sur les évolutions de l’utilisation des matériaux ; on a pu dégager le rôle des contextes d’exposition à partir de l’époque classique, et contribuer à élucider le retour du marbre à partir du IIe s. Cette étude entend par là contribuer aux recherches sur les techniques de fabrication autant qu’à celles sur la sculpture dans son contexte. / The study examines the techniques used to attach statues to their bases in the Greek world from the end of the 7th c. BC to the end of the Hellenistic period. Starting from bases bearing inscriptions, it builds on a corpus of 387 monuments from Delphi, Delos and Athens, showing traces of attachment. Their description and analysis can be found in a separated catalogue. In the first part of the study, a chrono‐typology was elaborated, identifying and dating each technique according to the material, the size and the type of the figures. In the second part, the traces of attachment were interpreted as signs of the missing statue. First, we showed that these traces brought information on its material and its size but also its type and its position. Then we focused on signed bases and proceeded to a cross‐examination of the kind of technique used and the position revealed by the traces in order to identify artisanal traditions specific to regions or workshops. Finally, we considered the reasons for using marble or bronze for statues; we thus showed the importance of the setting context from the classical period onward, as exemplified by the come-back of marble sculpture in the 2nd c. BC. The study is thus intended as a contribution to research both on attachment techniques and sculpture in its context.
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Costas Dimitriadis (1879-1943) : la carrière européenne d'un sculpteur grec / Costas Dimitriadis (1879-1943) : the european career of a Greek sculptorTzani, Nikoleta 02 February 2012 (has links)
Costas Dimitriadis (1879-1943) est l’artiste grec le plus célèbre sur le plan international de la première moitié du XXe siècle, entre Paris et Athènes. Par ses fonctions, il contribua à la création et à la modernisation des institutions artistiques publiques grecques, en assumant de 1930 à sa mort, la direction de l’École Supérieure des Beaux-Arts d’Athènes. Dans cette thèse, nous racontons la vie de Dimitriadis en Roumélie Orientale, où il est né, et puis à Athènes, dans le premier atelier libre où il fit son apprentissage et ses études à l’École des Beaux-Arts. Ensuite, nous suivons la trace de ses premiers pas en Europe ainsi que le rôle déterminant qu’ont joué dans sa survie artistique certains membres éminents des cercles parisiens tels que Jean Moréas et Jean Pischari, de même que son mécène, le marchand d’armes Basil Zaharoff. En passant par Paris et Londres, nous déterminons les processus qui l’ont conduit à des commandes en France, en Angleterre et en Grèce. Nous recherchons aussi de quelle façon Dimitriadis se rangea du côté des gouvernements grecs pro-venizelistes (1922-32) en vue de la modernisation de l’État grec par l’européanisation des institutions artistiques et quelle fut sa contribution à l’exercice de la diplomatie culturelle. Finalement, nous examinons l’évolution décroissante de son rôle protagoniste, interrompu par la politique d’intervention du dictateur Ioannis Metaxas ainsi que par l’Occupation jusqu’à sa mort, en octobre 1943. Sans exclure les analyses thématiques, nous avons choisi pour ce travail de suivre une structure chronologique accompagnée d’un catalogue raisonné de l’oeuvre du sculpteur. / Costas Dimitriadis (1879-1943), who lived and worked in Athens and Paris, was the most famous Greek artist of the first half of the twentieth century. Through his directorship of the School of Fine Arts in Athens (1930-1943), he defined the role and viewpoint of public art institutions in Greece to this day. This dissertation traces Dimitriadis’ life and work. It begins with his youth in Eastern Roumelia followed by an examination of his studies in Athens both as an apprentice and in the School of Fine Arts. The dissertation continues with an exploration of his early career in Europe and the role Paris intellectual circles played in his artistic development, mainly the prominent members Jean Moréas and Jean Pischari, and his patron, the arms dealer Basil Zaharoff. In addition, this dissertation establishes the process by which Dimitriadis established ateliers in Paris and London, as well as a leading role in the art life of these cities as well as in Greece. His political viewpoints are also examined; for example, his support to the Venizelist Governments (1922-1932), which promoted modernization of the Greek state through the Europeanization of art institutions and his role in cultural diplomacy are documented and discussed. Circumstances that limited Dimitriadis’ leading role are also examined, including policies of the dictator Ioannis Metaxas and the Occupation of Greece during World War II. Although chronological in structure, the dissertation also explores thematic issues. It includes moreover a Catalogue Raisonné of the artist.
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Être et paraître : les modalités de la représentation honorifique dans les cités grecques des origines à la fin de l’époque hellénistique / As good as he seems : aspects of the honorific representation in the greek cities from the origins to the end of the hellenistic periodBiard, Guillaume 01 December 2012 (has links)
Qu’est-ce que la représentation honorifique ? Cette simple question guide l’exploration de la pratique, née au IVe siècle et développée à l’époque hellénistique, qui consiste à offrir aux bienfaiteurs un monument à leur image. Fondée sur les décrets honorifiques et les sources archéologiques, l’analyse est d’abord matérielle. Sont ainsi examinées les contraintes et les attentes qui déterminent le choix du support de la représentation, de son matériau et de son emplacement. Dans le cas des statues, la forme de la base, les dimensions de l’œuvre et son mode de fixation sont étudiés. La vie des œuvres ne s’arrête cependant pas avec leur installation : plusieurs chapitres analysent leur entretien et, à rebours, leur mutilation, leur destruction et leur remploi. Une étude iconographique de la représentation honorifique est ensuite proposée. La description des œuvres conservées permet de brosser le portrait de la cité idéale que reflète la représentation honorifique, des stratèges vainqueurs aux femmes. Les marges du genre sont aussi explorées, à travers les représentations de héros et de souverains, mais aussi d’enfants. Ces études matérielle et iconographique sont le fondement de l’analyse historique. L’élucidation des origines de la représentation honorifique, qui remontent à l’époque archaïque, permet ainsi de dégager les spécificités de la représentation honorifique publique. Celle-ci sert ensuite de référence dans l’analyse des représentations honorifiques privées et commémoratives. Forte de cette exploration large, l’étude se clôt sur un examen des fonctions politiques et sociales de la représentation honorifique et de leur évolution à la basse époque hellénistique. / What does honorific representation stand for? Starting from this apparently simple question, the present study explores the many aspects of the habit, beginning in the 4th century B.C. and developing through the Hellenistic period, of granting the benefactors a representation of themselves. Based on the honorific decrees and the archaeological evidence, the analysis is primarily material. Thus, the expectations and constraints guiding the choice of a medium, of a material and of a place of erection are first examined. In the case of a statue, its size, the type of its base and the way it is fixed are thoroughly studied. But with their erection, the life of the representations just begins: a few chapters are devoted to their cleaning and also to their mutilation, destruction and reuse. Iconography is the second main topic of the study. Through a description of the remaining works of art, a portrait of the ideal city reflected by the honorific representation is drawn, from the victorious generals to the women. The limits of the genre are also explored, through a study of the representations of heroes and kings, but also of children. Both material and iconographic studies support the historical analysis. An introductory focus on the origins of the honorific representation allows a determination of the specific aspects of public representation. Keeping those in mind as a reference, the analysis turns then to the less studied private honorific and commemorative representations. This large scope exploration leads finally to an examination of the social and political role of the honorific representation and of its evolution through the late Hellenistic period.
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Phidias dans la tradition écriteDonnay, Guy January 1962 (has links)
Doctorat en philosophie et lettres / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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Le portrait royal féminin sculpté dans le monde hellénistique : une étude de cas sur Eurydice de Macédoine, Apollonis de Cyzique, Arsinoé II Philadelphe, Laodicé III et Cléopâtre VII PhilopatorGuillemin, Lucie 04 1900 (has links)
This thesis presents a new approach to the royal female portrait in the Hellenistic world. Until now, it has been studied for its feminine or royal characteristics. There is, therefore, no complete definition because of the division of information. An intersectional approach fills this gap by bringing together the two constituent characteristics of these portraits. Moreover, this research enriches the field of study concerning Hellenistic queens because the iconographic aspect remains mostly absent given the scattering of sources and the need for archaeological studies on this type of sculpture.
This dissertation will study the sculptural portraits of five Hellenistic queens: Eurydice of Macedonia, Apollonis of Cyzic, Arsinoe II Philadelphus, Laodike III, and Cleopatra VII Philopator. These statues are of different materials, dimensions, and regional styles. This work focuses mainly on the Macedonian, Lagid, Seleukid, and Attalid kingdoms because they have enough sources to conduct a study. The contact with the Egyptian world led to an interaction between the Greek and Pharaonic cultures that will be included in this research.
This research is based on three objectives. The first is to intersectionally define the royal female carved portrait using the erection decrees and scientific literature. Inspired by existing catalogs, the second objective is to group the portraits of the five queens in their own catalog, with a classification appropriate to their characteristics. The last is to create a chronological framework through a stylistic and contextual analysis of her portraits. / Ce mémoire présente une nouvelle approche concernant le portrait royal féminin sculpté dans le monde hellénistique. En effet, celui-ci n’a jusqu’à maintenant été étudié que pour ses caractéristiques féminines ou royales séparément. Il n’y a donc pas de définition complète vu la division des informations. Une approche intersectionnelle vient pallier ce manque en regroupant les deux caractéristiques constituantes de ces portraits. De plus, cette recherche vient enrichir le domaine d’études concernant les reines hellénistiques puisque l’aspect iconographique est trop souvent absent, vu l’éparpillement des sources et le manque d’études intersectionnelles archéologiques à ce sujet.
Dans ce mémoire seront donc étudiés les portraits en sculpture de cinq reines hellénistiques: Eurydice de Macédoine, Apollonis de Cyzique, Arsinoé II Philadelphe, Laodicé III et Cléopâtre VII Philopator. Ces statues varient grandement en matériau, dimension, de plus qu’en style régional. L’étude se concentre principalement sur les royaumes macédoniens, lagides, attalides et séleucides. Ils sont ceux ayant assez de sources pour conduire une étude. Le contact avec le monde égyptien entraîne une interaction entre la culture grecque et pharaonique qui sera définitivement incluse dans cette recherche.
Cette recherche repose sur trois objectifs. Le premier est de définir intersectionnellement le portrait royal féminin sculpté en utilisant les décrets d’érections et la littérature scientifique. En s'inspirant de catalogues déjà existants, le deuxième objectif est de regrouper les portraits des cinq reines dans leur propre catalogue avec une classification appropriée à leurs caractéristiques. Le dernier est de créer un cadre chronologique par une analyse stylistique et contextuelle de ces portraits.
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