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Le témoignage et les formes de la violence dans la littérature péruvienne (1980-2008) / The testimony and the forms of the violence in the Peruvian literature (1980-2008)

Herry, Mylène 07 December 2013 (has links)
Dans une approche superficielle de l’Histoire péruvienne récente, la violence a d’abord eu pour nom Sentier Lumineux ; elle s’appelle aussi « armée » et « groupes para-militaires ». Chronologiquement, elle peut être située entre 1980 et 1992 (date de l’arrestation d’Abimael Guzmán, le leader incontesté du groupe maoïste). Une façon de dénoncer cette violence a été de faire appel à une forme discursive dont le premier sens est juridique : le témoignage. Les témoignages, alors réunis du temps de cette guerre sale (appelée aussi « conflit interne ») et dans les années qui ont suivi, ont permis à la Commission de la Vérité et de la Réconciliation (C.V.R., créée en 2001) de mettre en évidence des mécanismes qui tiennent autant à cette expérience de la violence qu’à une mise en mots de cette expérience. La réalité de ces décennies de terreur engendre donc deux réactions. Une réaction politique, journalistique et juridique (par exemple, la commission présidée par Mario Vargas Llosa en 1984, après le massacre de journalistes à Uchuraccay), d’abord. Ensuite, une réaction artistique et littéraire, souvent en décalage par rapport à la chronologie historique. Dans tous les cas, on pourrait dire que le témoignage est une forme privilégiée de ce dire. Ainsi, l’écriture des écrivains péruviens, empreinte du contexte national, tente d’informer le lecteur à l’aide de données historiographiques, journalistiques, politiques et/ou personnelles plus ou moins avérées, et au-delà cherche à réfléchir sur la crédibilité du politique, sur la légitimité du pouvoir, sur la permanence de l’Humain. Dans la plupart de ces œuvres, dont notre corpus est un échantillon, nous nous interrogeons sur les formes littéraires que peut prendre cette violence. Mêlant prose, vers et bande dessinée, on trouve chez les auteurs, d’une part, la nécessité de dire ce que l’on a vu ou entendu -le témoin de cette Histoire s’impose donc souvent comme protagoniste de l’œuvre littéraire- mais aussi, d’autre part, la nécessité de guider le lecteur dans la fiction proposée. Pour ce faire, nous avons choisi dix auteurs, consacrés ou relativement inconnus, dont une partie de l’œuvre traite de cette problématique. Ce sont les romanciers Mario Vargas Llosa (Lituma en los Andes, 1993), Alonso Cueto (La hora azul, 2005) et Santiago Roncagliolo (Abril rojo, 2007). Dans le domaine de la nouvelle, nous avons retenu aussi trois auteurs : Julián Pérez (« Los alzados », 1986), Pilar Dughi (« El cazador », 1989) et Sócrates Huaita Zuzunaga (« Ayataki », 1989). Quant à la poésie, elle est représentée ici par Rodrigo Quijano (Una procesión entera va por dentro, 1998), Rocío Silva Santisteban (Las hijas del terror, 2005) et Luis Rodríguez Castillo (El monstruo de los cerros, 2005). Enfin, nous avons sélectionné la bande dessinée de Jesús Cossío, Alfredo Villar et Luis Rossell (Rupay, 2008). / In Peru’s recent History, violence can first be superficially referred to under the name of Shining Path, or synonyms such as « army » and « paramilitary groups ». Chronologically speaking, this violence can be dated from 1980 until 1992–the year when the Maoist group’s undisputed leader, AG, was arrested. One way to denounce such violence has been to use a discursive (though originally legal) form: witness statements. All the witness statements gathered over the years of this dirty war (also named « internal conflict ») and over the following years, have made it possible for the Truth and Reconciliation Commission (T. R. C., established in 2003) to highlight mechanisms owing to both the experience of violence and the voicing of such experience. The reality of these decades of terror therefore triggered two reactions: first, a political, journalistic and legal reaction–for example, the committee chaired by MVL in 1984, after some journalists were murdered in Uchurracay; then, an artistic and literary reaction often taking a distance with historical chronology. In both cases, witness statement is the form chosen to best express such commitment. The writing of Peruvian authors, relying on national context, thus wishes to inform the reader through the use of more or less reliable historiographical, journalistic, political and/or personal data. It further intends to ponder over the credibility of politics, the legitimacy of power, and human resistance. The selection from these works we have made in our corpus wishes to question the literary forms such violence can take. Writing in prose, in verse and under the form of comic books, the authors express on the one hand the necessity to say what was seen or heard–the witness of this History often becomes in this case the protagonist of the work – but also, on the other hand, the necessity to guide the reader through the fiction itself. Our selection thus includes ten established or relatively unknown authors whose work partly tackles such issue: three novelists, Mario Vargas Llosa (Lituma en los Andes, 1993), Alonso Cueto (La hora azul, 2005) and Santiago Roncagliolo (Abril rojo, 2007), and three short-story writers, Julián Pérez (Los alzados, 1986), Pilar Dughi (El cazador, 1989) and Sócrates Huaita Zuzunaga (Ayataki, 1989). Poetry is represented through the work of Rodrigo Quijano (Una procesión entera va por dentro, 1998), Rocío Silva Santisteban (Las hijas del terror, 2005) and Luis Rodríguez Castillo (El monstruo de los cerros, 2005), and the comic book we have selected is that of Jesús Cossío, Alfredo Villar and Luis Rossell (Rupay, 2008).
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Le témoignage et les formes de la violence dans la littérature péruvienne (1980-2008)

Herry, Mylène 07 December 2013 (has links) (PDF)
Dans une approche superficielle de l'Histoire péruvienne récente, la violence a d'abord eu pour nom Sentier Lumineux ; elle s'appelle aussi " armée " et " groupes para-militaires ". Chronologiquement, elle peut être située entre 1980 et 1992 (date de l'arrestation d'Abimael Guzmán, le leader incontesté du groupe maoïste). Une façon de dénoncer cette violence a été de faire appel à une forme discursive dont le premier sens est juridique : le témoignage. Les témoignages, alors réunis du temps de cette guerre sale (appelée aussi " conflit interne ") et dans les années qui ont suivi, ont permis à la Commission de la Vérité et de la Réconciliation (C.V.R., créée en 2001) de mettre en évidence des mécanismes qui tiennent autant à cette expérience de la violence qu'à une mise en mots de cette expérience. La réalité de ces décennies de terreur engendre donc deux réactions. Une réaction politique, journalistique et juridique (par exemple, la commission présidée par Mario Vargas Llosa en 1984, après le massacre de journalistes à Uchuraccay), d'abord. Ensuite, une réaction artistique et littéraire, souvent en décalage par rapport à la chronologie historique. Dans tous les cas, on pourrait dire que le témoignage est une forme privilégiée de ce dire. Ainsi, l'écriture des écrivains péruviens, empreinte du contexte national, tente d'informer le lecteur à l'aide de données historiographiques, journalistiques, politiques et/ou personnelles plus ou moins avérées, et au-delà cherche à réfléchir sur la crédibilité du politique, sur la légitimité du pouvoir, sur la permanence de l'Humain. Dans la plupart de ces œuvres, dont notre corpus est un échantillon, nous nous interrogeons sur les formes littéraires que peut prendre cette violence. Mêlant prose, vers et bande dessinée, on trouve chez les auteurs, d'une part, la nécessité de dire ce que l'on a vu ou entendu -le témoin de cette Histoire s'impose donc souvent comme protagoniste de l'œuvre littéraire- mais aussi, d'autre part, la nécessité de guider le lecteur dans la fiction proposée. Pour ce faire, nous avons choisi dix auteurs, consacrés ou relativement inconnus, dont une partie de l'œuvre traite de cette problématique. Ce sont les romanciers Mario Vargas Llosa (Lituma en los Andes, 1993), Alonso Cueto (La hora azul, 2005) et Santiago Roncagliolo (Abril rojo, 2007). Dans le domaine de la nouvelle, nous avons retenu aussi trois auteurs : Julián Pérez (" Los alzados ", 1986), Pilar Dughi (" El cazador ", 1989) et Sócrates Huaita Zuzunaga (" Ayataki ", 1989). Quant à la poésie, elle est représentée ici par Rodrigo Quijano (Una procesión entera va por dentro, 1998), Rocío Silva Santisteban (Las hijas del terror, 2005) et Luis Rodríguez Castillo (El monstruo de los cerros, 2005). Enfin, nous avons sélectionné la bande dessinée de Jesús Cossío, Alfredo Villar et Luis Rossell (Rupay, 2008).
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La critique maoïste péruvienne face à la Réforme agraire de Velasco (1969-1980) : enquête sur les causes d'une révolution qui ne vint pas

Dorais, Geneviève January 2007 (has links)
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Chronique, enquête et silence : autopsie de la présentation du conflit interne par la presse de Lima jusqu’au massacre d’Uchuraccay, 1960-1983

Otis, Louis 08 1900 (has links)
En 2003, la Commission de vérité et de réconciliation du Pérou (CVR) publie un rapport sur la période de guerre interne et de violence qui a déchiré le pays entre 1980 et 2000. Ce rapport étudie ces deux décennies pour faire la lumière sur les événements et évaluer la position de divers secteurs de la société afin que les Péruviens puissent se réconcilier avec un pan de leur histoire. Dans son rapport, la CVR consacre une section aux médias, notamment la presse écrite, et salue le rôle « important » qu’ils ont joué, tout en notant au passage que leur couverture du conflit n’a pas favorisé la pacification du pays et a même pu la compromettre par moments. Ce mémoire vise à étudier la couverture de la guerre interne par les trois quotidiens péruviens les plus importants pour le tirage, Expreso, El Comercio, et La República. Il porte surtout sur la période comprise entre le début des hostilités, le 17 mai 1980, et le massacre de huit journalistes dans le village andin d’Uchuraccay, le 26 janvier 1983. Un regard est également jeté sur l’évolution du journalisme au Pérou depuis les années 1960, marquées par l’élection d’un gouvernement démocratique et aussi par l’instauration d’un régime militaire qui se maintiendra au pouvoir pendant 12 ans. Les bouleversements au cours de cette période difficile expliquent, au moins en partie, le désintérêt initialement manifesté par ces quotidiens, au-delà des différences idéologiques manifestes, à l’endroit des premiers pas du Sentier Lumineux et de sa « guerre populaire ». / In 2003, the Truth and Reconciliation Commission (TRC) of Peru published a report on the internal war and violence that tore the country apart from 1980 to 2000. The report studied those two decades in order to shed light on the events, investigating the involvement of different sectors of society, so that Peruvians would be able to come to peace with their recent history. In its report, the TRC had a section on the media – including the written press. The report underscored the “important” role the media had played, but also stated that their coverage of the war might not have helped bring peace and may have even at times worsened the situation. This thesis aims to study the coverage of the internal war by the three daily newspapers with the largest circulation, Expreso, El Comercio and La República. It focuses on the period between the start of the war on May 17, 1980 and the massacre of eight journalists in the Andean village of Uchuraccay on January 26, 1983. It also considers the evolution of Peruvian journalism since the 1960s, when a democratic government was elected and a military junta subsequently took power and held it for 12 years. Beyond the ideological differences that characterize the three papers studied, this rocky period accounts for, at least partially, the initial lack of interest shown by the newspapers towards the first guerilla actions of the Shining Path and its popular war.
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Chronique, enquête et silence : autopsie de la présentation du conflit interne par la presse de Lima jusqu’au massacre d’Uchuraccay, 1960-1983

Otis, Louis 08 1900 (has links)
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