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Langue basque, identités et territoire. Logiques d'action et mobilisations collectives autour de la scolarisation en Basque / Basque Language, identities and territory. Logic of social action and collective mobilization about school in Basque.

Lagrenade, Maite 03 December 2018 (has links)
Au Pays Basque de France, le nombre de bascophones ne cesse de diminuer. Pour autant, les dernières enquêtes sociolinguistiques présentent, chez les plus jeunes générations, une progression du nombre de locuteurs. Ce phénomène est en grande partie lié à la scolarisation en basque qui ne cesse de se développer. Entre les rentrées scolaires de 2004 et de 2016, les trois filières principales de l'enseignement en basque (bilingue publique, bilingue privée et immersion en ikastola) ont connu une augmentation de leurs effectifs de 68% tandis que le nombre d'enfants scolarisés au Pays Basque de France n'augmentait que de 6%. À l'heure où les échanges mondiaux favorisent l'acquisition de langues internationales, le succès de l'apprentissage d'une langue régionale interroge. Dans le cadre d'une intervention sociologique (qui a consisté à réunir 5 fois, durant près de deux heures, 5 groupes d’une dizaine de participants), nous avons, avec des parents ayant scolarisé leurs enfants en basque, analysé leurs pratiques. Nous avons ainsi pu définir le sens social de ce choix qui leur semblait a priori évident et personnel. En plus d’une volonté de s'inscrire dans la transmission de cette langue identitaire ou du fait de bénéficier des avantages liés au bilinguisme précoce, les parents rencontrés donnent une dimension plus militante à leur choix, dimension sous-tendue notamment par des principes universels (égalité des langues, respect des cultures, préservation du patrimoine mondial, etc.). Mais cet engouement pour la scolarisation en basque peut aussi se comprendre comme la volonté d'être acteur d'un nouveau projet social. Il apparaît que le choix de la scolarisation en basque n’est pas porté par une seule motivation mais relève d'une expérience sociale qui combine ces différentes logiques d'action. Nous cherchons dans cette thèse à identifier et analyser la pluralité des motivations évoquées par les parents, et à comprendre les liens qui les unissent dans une même expérience sociale. / In French Basque Country, the number of Basque speakers keeps decreasing. Yet, the last socio-linguistic surveys show that the number of speakers increases among the youngest generations. Such a growth is partly related to the growing enrolment of children in schools in Basque. Between the school years 2004 and 2016, the three main branches of schooling in Basque (the public one, the private one, and the immersive one in ikastola) show a dramatic increase of 68% of the number of pupils in French Basque Country, whereas the total number of pupils increases by 6% only. While globalisation strengthens international languages, the growing popularity for placing young children in schools in Basque in order to acquire a regional language is challenging.Thanks to a sociological intervention (which consisted in bringing together 5 groups of about 10 parents, and meeting them 5 times each, for 2 hours) we co-analysed the practices of parents who decided to place their children in schools in Basque. This way, we defined the social meaning of their choice, which, at first, could appear obvious and personal to them.The parents involved in the sociological intervention want to take part in the transmission of an identity-sensitive language. They want to take advantage of an exposure to a bilingual learning from an early age. But they also show a sort of activism by assuming universal principals (such as equality between languages, respect for cultures, preservation of the world’s heritage, etc.). Finally, the will to take an active part in a new social project can also be considered as a driver of the desire to place their children in schools in Basque.It appears that the choice to place children in schools in Basque is never driven by a single reason only. The motivation stems from a sociological experience that articulates the different logics previously mentioned. Here, we look for identifying and analysing the diversity of the reasons the parents give, and understanding the system that relates those reasons in a same social experience.
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Les figures de l’intimité en situation de rue : une pluralité d’expériences chez les jeunes à Montréal

Côté, Philippe-Benoit 05 1900 (has links)
Cette étude a pour objectif de comprendre les significations que les jeunes en situation de rue à Montréal accordent à leurs relations intimes. Si la plupart des travaux empiriques misent essentiellement sur les risques que présentent les activités sexuelles pour la santé des jeunes en situation de rue, peu d’entre eux tentent de comprendre, à partir du point de vue des jeunes eux-mêmes, le sens qu’ils donnent à leurs relations intimes. C’est à la lumière de ces travaux que cette étude propose de dépasser une lecture réductrice de l’intimité de ces jeunes en appréhendant l’articulation entre leurs expériences intimes et leurs expériences de rue. Inspirée de la sociologie de l’expérience de Dubet (1994), cette étude s’intéresse à la construction de l’expérience intime des jeunes en situation de rue dans un rapport dynamique entre leur espace d’autonomie et les conditions sociales qui les encadrent. Ce cadre d’analyse permet de rompre avec les travaux qui présentent ces jeunes soit comme des victimes passives des conditions de vie précaires de la situation de rue, soit comme des êtres imprudents ou insouciants en matière de sexualité. S’inscrivant dans une méthodologie qualitative, des entrevues individuelles ont été réalisées auprès de trente-deux jeunes en situation de rue (18 femmes et 14 hommes) âgés de 18 à 27 ans (moyenne = 22 ans). Les témoignages de ces jeunes ont été analysés à partir d’une méthode typologique (Schnapper, 2005) qui a permis d’élaborer des types-idéaux d’expériences intimes en situation de rue, les « figures de l’intimité ». L’analyse des témoignages a permis de dégager cinq figures de l’intimité en situation de rue: la réussite criminelle, le retrait, la survie, l’engagement et l’enfermement. Si chacune de ces figures propose des articulations singulières entre les expériences intimes et les expériences de rue des jeunes à Montréal, cette analyse permet néanmoins de soulever des recoupements théoriques entre les types-idéaux identifiés dans cette étude. Il est possible de constater que les jeunes des figures de la réussite criminelle et de l’engagement tissent une expérience intégrée de la situation de rue par la construction d’un sentiment d’appartenance à un groupe de pairs, tandis que ceux des figures du retrait et de la survie témoignent d’une expérience de rejet où la situation de rue est considérée comme disqualifiante. Également, l’analyse des témoignages illustre que les jeunes des figures du retrait et de l’engagement rapportent une subjectivation des partenaires intimes par un engagement affectif et émotionnel, tandis que ceux des figures de la réussite criminelle et de la survie décrivent une objectivation de la sexualité pour répondre à différents besoins. Cette étude met donc en lumière l’importance d’appréhender l’articulation entre les relations intimes des jeunes et le rapport qu’ils entretiennent à l’égard de la situation de rue afin de saisir la pluralité et la complexité de leurs expériences de vie. / The objective of this study is to understand how street-involved youth in Montreal experience their intimate relationships. Most studies focused on sexual health and HIV infection risks. However, little is known about the meanings they give to their intimate relationships and how they are influenced by the street life. In this study, the relationship between intimate experiences and street experiences of young street-involved people is explored. Inspired by the sociology of experience (Dubet, 1994), this study focuses on the construction of the intimate experience of street-involved youth, assuming a dynamic relationship between their agency and the social and material conditions of the street life. This analytical framework allows us to overcome the empirical works which present these youth as passive victims of precarious living conditions or as careless and reckless when it comes to sexuality. Individual interviews were conducted with thirty-two street-involved youth (18 women and 14 men) aged from 18 to 27 years old (mean = 22 years old). The testimonies were analyzed within a qualitative typological framework (Schnapper, 2005), allowing the construction of ideal types of intimate experiences in the street life, the “figures of intimacy”. Five figures of intimacy in the street life among young people were constructed based on the testimonies analysis: criminal success, withdrawal, survival, commitment and confinement. Each of these figures offers a unique dynamic description between intimate experiences and street experiences of the participants. The analysis shows some overlaps between the figures. Youth from the criminal success and the commitment figures build a sense of belonging to a peer group in the street situation, while youth from the withdrawal and survival figures perceived the street situation as disqualifying and try to stay away from other street-involved young people. Also, participants from the criminal success and survival figures reported a subjectivation of the intimate partner through emotional commitment. In contrast, youth in the withdrawal and the commitment figures showed a tendency to instrumentalize sexuality in order to satisfy various needs. This study illustrates the importance of understanding the dynamic between intimate relationships and the street life to capture the diversity and the complexity of the life experiences of the street-involved young people.
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Les figures de l’intimité en situation de rue : une pluralité d’expériences chez les jeunes à Montréal

Côté, Philippe-Benoit 05 1900 (has links)
Cette étude a pour objectif de comprendre les significations que les jeunes en situation de rue à Montréal accordent à leurs relations intimes. Si la plupart des travaux empiriques misent essentiellement sur les risques que présentent les activités sexuelles pour la santé des jeunes en situation de rue, peu d’entre eux tentent de comprendre, à partir du point de vue des jeunes eux-mêmes, le sens qu’ils donnent à leurs relations intimes. C’est à la lumière de ces travaux que cette étude propose de dépasser une lecture réductrice de l’intimité de ces jeunes en appréhendant l’articulation entre leurs expériences intimes et leurs expériences de rue. Inspirée de la sociologie de l’expérience de Dubet (1994), cette étude s’intéresse à la construction de l’expérience intime des jeunes en situation de rue dans un rapport dynamique entre leur espace d’autonomie et les conditions sociales qui les encadrent. Ce cadre d’analyse permet de rompre avec les travaux qui présentent ces jeunes soit comme des victimes passives des conditions de vie précaires de la situation de rue, soit comme des êtres imprudents ou insouciants en matière de sexualité. S’inscrivant dans une méthodologie qualitative, des entrevues individuelles ont été réalisées auprès de trente-deux jeunes en situation de rue (18 femmes et 14 hommes) âgés de 18 à 27 ans (moyenne = 22 ans). Les témoignages de ces jeunes ont été analysés à partir d’une méthode typologique (Schnapper, 2005) qui a permis d’élaborer des types-idéaux d’expériences intimes en situation de rue, les « figures de l’intimité ». L’analyse des témoignages a permis de dégager cinq figures de l’intimité en situation de rue: la réussite criminelle, le retrait, la survie, l’engagement et l’enfermement. Si chacune de ces figures propose des articulations singulières entre les expériences intimes et les expériences de rue des jeunes à Montréal, cette analyse permet néanmoins de soulever des recoupements théoriques entre les types-idéaux identifiés dans cette étude. Il est possible de constater que les jeunes des figures de la réussite criminelle et de l’engagement tissent une expérience intégrée de la situation de rue par la construction d’un sentiment d’appartenance à un groupe de pairs, tandis que ceux des figures du retrait et de la survie témoignent d’une expérience de rejet où la situation de rue est considérée comme disqualifiante. Également, l’analyse des témoignages illustre que les jeunes des figures du retrait et de l’engagement rapportent une subjectivation des partenaires intimes par un engagement affectif et émotionnel, tandis que ceux des figures de la réussite criminelle et de la survie décrivent une objectivation de la sexualité pour répondre à différents besoins. Cette étude met donc en lumière l’importance d’appréhender l’articulation entre les relations intimes des jeunes et le rapport qu’ils entretiennent à l’égard de la situation de rue afin de saisir la pluralité et la complexité de leurs expériences de vie. / The objective of this study is to understand how street-involved youth in Montreal experience their intimate relationships. Most studies focused on sexual health and HIV infection risks. However, little is known about the meanings they give to their intimate relationships and how they are influenced by the street life. In this study, the relationship between intimate experiences and street experiences of young street-involved people is explored. Inspired by the sociology of experience (Dubet, 1994), this study focuses on the construction of the intimate experience of street-involved youth, assuming a dynamic relationship between their agency and the social and material conditions of the street life. This analytical framework allows us to overcome the empirical works which present these youth as passive victims of precarious living conditions or as careless and reckless when it comes to sexuality. Individual interviews were conducted with thirty-two street-involved youth (18 women and 14 men) aged from 18 to 27 years old (mean = 22 years old). The testimonies were analyzed within a qualitative typological framework (Schnapper, 2005), allowing the construction of ideal types of intimate experiences in the street life, the “figures of intimacy”. Five figures of intimacy in the street life among young people were constructed based on the testimonies analysis: criminal success, withdrawal, survival, commitment and confinement. Each of these figures offers a unique dynamic description between intimate experiences and street experiences of the participants. The analysis shows some overlaps between the figures. Youth from the criminal success and the commitment figures build a sense of belonging to a peer group in the street situation, while youth from the withdrawal and survival figures perceived the street situation as disqualifying and try to stay away from other street-involved young people. Also, participants from the criminal success and survival figures reported a subjectivation of the intimate partner through emotional commitment. In contrast, youth in the withdrawal and the commitment figures showed a tendency to instrumentalize sexuality in order to satisfy various needs. This study illustrates the importance of understanding the dynamic between intimate relationships and the street life to capture the diversity and the complexity of the life experiences of the street-involved young people.
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À l’intérieur des murs : comprendre la violence en milieu carcéral à partir du point de vue d’hommes incarcérés à l’Unité spéciale de détention

Phillips, Trina 10 1900 (has links)
L’étude qui nous concerne vise à mieux comprendre la violence en milieu carcéral. C’est à l’aide d’entrevues menées auprès de treize hommes incarcérés à l’Unité spéciale de détention, une unité canadienne spécifiquement conçue pour loger des personnes qui ont fait usage de violence intra murale ou sont soupçonné de l’avoir fait, que nous avons tenté d’atteindre l’objectif principal de ce projet. Plus spécifiquement, le point de vue des participants a été recueilli sur l’incarcération, sur les moyens utilisés afin de s’accoutumer aux défis de l’enfermement ainsi que la manière dont les individus justifient l’usage de violence dans ce contexte. Les résultats de nos analyses suggèrent que le milieu carcéral est un monde hostile et imprévisible où les individus se perçoivent constamment vulnérables à de multiples formes d’agression. Placés en hyper vigilance et orientés vers la survie, les détenus font usage de diverses stratégies d’adaptation afin de répondre aux situations difficiles qu’ils rencontrent en contexte de perte de liberté. La violence représente donc un des moyens dont disposent les individus pour survivre à l’intérieur des murs. Les diverses formes d’adaptation violente rencontrées en milieu carcéral peuvent ainsi informer sur les enjeux de survie présents dans un milieu et donc, du risque de violence ou de victimisation dans ce milieu, que cette violence soit interpersonnelle, collective, auto dirigée, axée sur la fuite ou contre les biens. Puisque l’usage de violence par une personne engendre une possibilité accrue de choisir la violence pour une autre, et ce, avec les conséquences qui s’en suivent pour les détenus et les membres du personnel, nous avons tenté d’identifier et de comprendre les diverses logiques d’action qui motivent le choix d’avoir recours à la violence dans les institutions carcérales. Or, il appert que certaines caractéristiques des individus tendent à faire augmenter le risque pour une personne d’avoir recours à la violence carcérale. De même, il semble que certaines institutions sont davantage propices à l’usage de violence que d’autres. De surcroît, des éléments appartenant aux individus et au milieu en interrelation semblent favoriser la possibilité qu’un condamné fasse usage de violence intra murale. Ainsi, le recours à la violence est davantage probable si elle est légitimée par les individus et le milieu, si le niveau d’adhésion aux valeurs des sous-cultures délinquantes des individus est élevé et si la philosophie du milieu en favorise le maintien, si des groupes influents en quête de contrôle et de pouvoir sont présents dans le milieu et qu’un individu désire y être affilié, s’il y a présence de marchés illicites comme réponse à la privation et qu’un individu y participe ou encore, si le milieu et l’individu sont pris dans l’engrenage d’un climat de survie. Par conséquent, une réflexion concernant le sentiment de sécurité préoccupant les reclus, sentiment qui est un besoin fondamental chez tous les êtres humains, un retour sur les divers modèles théoriques en fonction des données que nous avons obtenues ainsi qu’une réflexion portant sur les moyens dont disposent les individus et le milieu afin de diminuer les possibilités que la violence soit utilisée, ont été amorcées en conclusion. / The purpose of this study is to gain a better understanding of prison violence. To meet this goal, thirteen men were interviewed at the Special Handling Unit, a Canadian unit specifically designed to accommodate the security needs of individuals who have previously used, or are suspected of having used, serious acts of violence within a correctional setting. More precisely, the point of view of these men was collected regarding general prison life, the means they use in order to adapt to imprisonment as well as the way they justify the use of violence in this environment. The results of this research project suggest that prisons are hostile and unpredictable environments. Incarcerated individuals perceive a constant threat of violence to themselves. In a constant state of alert to survive, inmates use different strategies to deal with the difficult situations they encounter within the prison walls. Violence is only one of the means used by inmates to adapt to their environment and has many different forms such as interpersonal violence, collective violence, self-directed violence, escapism or destruction. Such violent acts may serve as signs that violence and victimization are taking place in an environment. Since the violent conduct of an individual tends to increase the risk of using violence for another, with the subsequent consequences to inmates and correctional personnel, we attempted to comprehend the different logics that support violent action within prisons. As such, it appears that certain individual traits tend to increase the likelihood that a person will resort to violence as a solution. The data also suggests that violence is a more common response in some institutions rather than in others. Furthermore, this study has found relationships between individual and prison environmental characteristics that tend to highly increase the possibility that an inmate will choose violence. More precisely, it is more probable that violence will be used by a person: if it is legitimized by that individual as well as the environment; if the individual’s level of compliance to the values of delinquent subcultures is high and these subcultures are supported by the philosophy of the environment where he is placed; if influential groups seeking power and control are present within the institution and the individual wishes to associate with such groups; if illicit markets were created in the prison as a response to deprivation and the inmate has involvement in such markets; and if both the individual and the environment are in a state of helplessness due to their focus on survival. In conclusion, a reflection concerning the inmate’s need for safety, which is a common basic need for all human beings, an overview of the data obtained in this project pertaining to theoretical models offered by past literature on prison violence as well as thoughts on strategies available to inmates and prisons to limit the risk of violence being used are presented.

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