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Pression policière et actes de défiance : une analyse de la résistance aux interventions policières à Montréal (1998-2008)

Boutet, Mylène 12 1900 (has links)
Bien que les règles de droits et des directives administratives dictent leur conduite, les policiers jouissent d’une latitude considérable dans la manière d’appliquer la loi et de dispenser des services. Puisque l’exercice efficient de toute forme d’autorité nécessite la reconnaissance de sa légitimité (Tyler, 2004), plus l’application de leurs pouvoirs discrétionnaires est jugée arbitraire ou excessive, plus les citoyens risquent d’utiliser des mécanismes normaux d’opposition ou de riposte. Dans cette optique, la présente étude cherche à départager les causes des 15 023 épisodes de voie de fait, menace, harcèlement, entrave et intimidation, qualifiés de défiance, dont les policiers du Service de police de la ville de Montréal (SPVM) ont été la cible entre 1998-2008 selon leur registre des événements (Module d’information policière – MIP). Elle présume qu’à interactions constantes entre la police et les citoyens, les comportements de défiance policière seront fonction du niveau de désordre du quartier et des caractéristiques des personnes impliquées. Plus les policiers interceptent de jeunes, de minorités ethniques et d’individus associés aux gangs de rue, plus ils risquent d’être défiés. Elle suppose également que la probabilité qu’une intervention soit défiée dépend de l’excessivité des activités policières menées dans le quartier. Plus un quartier est sur-contrôlé par rapport à son volume de crimes (overpoliced), plus le climat local est tendu, plus les policiers sont perçus comme étant illégitimes et plus ils risquent d’être défiés lorsqu’ils procèdent à une intervention. Enfin, les comportements de défiance sont peut-être simplement fonction du niveau d’interactions entre les policiers et les citoyens, à conditions sociales et criminogènes des quartiers tenues constantes. Une série d’analyses de corrélation tend à confirmer que les comportements de défiance varient en fonction de l’âge, de l’ethnicité et de l’appartenance à un gang de rue de l’auteur. Par contre, les conditions sociales et criminogènes des quartiers paraissent être des causes antécédentes à la défiance puisqu’elles encouragent un volume plus élevé d’interventions dans les quartiers désorganisés, lequel influe sur le nombre d’incidents de défiance. Contrairement à notre hypothèse, les résultats tendent à démontrer que les policiers risquent davantage d’être défiés dans les quartiers sous-contrôlés (underpoliced). Quant à elles, les analyses multiniveaux suggèrent que le nombre d’incidents de défiance augmente à chaque fois qu’une intervention policière est effectuée, mais que cette augmentation est influencée par les quartiers propices aux activités criminelles des gangs de rue. En ce sens, il est probable que l’approche policière dans les quartiers d’activités « gangs de rue » soit différente, par souci de protection ou par anticipation de problèmes, résultant plus fréquemment en des actes de défiance à l’égard des policiers. / Although the rules of law and administrative directives dictate their conduct, police officers have considerable discretion in how to apply the law and provide services. Since the efficient conduct of all forms of authority requires the awareness of its legitimacy (Tyler, 2004), the more their discretionary powers is deemed arbitrary or excessive, the more citizens are likely to use normal objection or opposition mechanisms. In this context, this study seeks to disentangle the causes of the 15 023 cases of assaults, threats, harassment, obstruction and intimidation, described as defiance, which the police officers of the Service de police de la ville de Montréal (SPVM) were the target of between 1998-2008 according to their register of events (Module d’information policière - MIP). It presumes that with constant interactions level between police and citizens, behaviors of police mistrust will depend on the level of neighborhood disorder and the characteristics of the persons involved. The more the police intercept youths, ethnic minorities and individuals associated with street gangs, the more they are likely to be challenged. It also assumes that the probability that a police intervention be challenged depends on the excessiveness of police activities conducted in the district. The more the neighborhood is overpoliced versus the volume of crimes, the more the local climate is tense, the more the police officers are perceived as being unlawful and they are more likely to be challenged when making an intervention. Finally, defiant behavior may just depend on the level of interaction between police officers and citizens, social and criminogenic conditions of neighborhoods being consistent. A series of correlation analysis tends to confirm that defiant behavior vary according to age, ethnicity and belonging to a street gang of the author. However, the social and criminogenic conditions of neighborhoods appear to be caused by prior defiant behavior because they encourage a higher volume of interventions in the disorganized neighborhoods, which affects the number defiant behavior incidents. Contrary to our hypothesis, the results suggest that police officers are more likely to be challenged in underpoliced neighborhoods. In turn, the multilevel analysis suggests that the number of defiant behavior incidents increases each time a police intervention is performed, but this increase is influenced by neighborhoods conducive to street gang criminal activities. To this effort, it is likely that the police approach in the street gang’s neighborhood activities is different, for the sake of protection or in anticipation of problems, resulting more frequently in defiant behavior acts against police officers.
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Les gangs de rue en prison

Charland, Marie-Pier 12 1900 (has links)
Les gangs de rue suscitent aujourd’hui l’intérêt de nombreux chercheurs en raison de la menace qu’ils semblent poser à la société et ses institutions. En effet, depuis quelques années, les Services Correctionnels du Québec connaissent une hausse du nombre de personnes incarcérées associées aux gangs de rue et plusieurs questionnements sont soulevés face à la recrudescence de ces groupes en prison. Peu de recherches se sont penchées sur la question des gangs de rue en prison, alors que ceux-ci semblent être à la source de plusieurs problèmes aigus dans les institutions carcérales. Ainsi, ces derniers sont souvent associés à la criminalité et à la violence, que ce soit dans les médias ou dans la littérature scientifique et semblent être la source de plusieurs inquiétudes de la part du grand public; considérés comme imprévisibles et violents, ils font peur. Groupes diversifiés et difficiles à saisir, leur étude se veut non seulement primordiale vu leur nature, mais nécessaire afin d’en saisir la complexité et pouvoir agir, que ce soit au niveau de la prévention, de la gestion ou encore de la répression. Ce mémoire vise donc la compréhension de l’expérience des membres de gangs de rue dans les prisons provinciales québécoises. Dans ce cadre, nous avons procédé par une approche qualitative au moyen d’entretiens de type qualitatif menés auprès de détenus considérés par les services correctionnels comme étant proches ou membres de gangs de rue. Les vingt-et-une entrevues menées nous ont permis d’approfondir et de saisir le vécu de ces derniers en détention. De ces entretiens, trois grandes dimensions sont ressorties, soit l’organisation sociale des gangs de rue en prison, les conditions de détention difficiles dans lesquelles évoluent ces groupes ainsi que leur fonctionnement en prison. Nos analyses nous ont permis de dégager certains constats. À leur arrivée en prison, les individus affiliés aux gangs de rue sont doublement étiquetés, et se retrouvent dans des secteurs de détention spécifiques où les conditions sont particulièrement difficiles à vivre. Dans ce contexte, les gangs de rue tendent à reproduire en prison certains attributs associés aux gangs de rue, notamment une certaine structure et hiérarchie organisationnelle et un esprit de cohésion. Il ressort ainsi de notre étude que cette solidarité semble permettre aux gangs de rue de s’adapter à l’environnement hostile que représente la prison. Toutefois, cette solidarité nous parait être un obstacle ou du moins une difficulté inhérente à la prise en charge et à la gestion des gangs de rue en prison. / Today, street gangs are of great interest for many researchers because of the threat they seem to pose to society and its institutions. In recent years, the Quebec Correctional Services has seen an increase of incarcerated street gang members which has created a number of issues related to the growth of these groups in prison. Furthermore, few studies have addressed the issue of street gang members in prison although they seem to be the source of several serious problems in penal institutions. Street gangs are often associated with criminality and violence, whether in the medias or in scientific papers. They seem to be a great source of concern for the public; and, in general; they are perceived to be unpredictable, and violent, which is creating fear. These groups are ever-evolving, diversified and constantly re-immerging. Thus, the study of these groups is essential largely due to their characteristics, but also necessary in order to grasp their complexity and eventually, to be able to succeed in the control, repression and prevention of these groups. This master seeks to understand the experience of street gang members in provincial prisons. In this context, the choice of the qualitative approach seems entirely justified. The qualitative interviews we conducted with individuals identified by the correctional services to be closely associated to or members of street gangs seemed to us to be in line with the choice of the qualitative approach and were necessary in order to focus on the views and experiences of their life in prison. The twenty-one interviews we conducted with inmates that are associated to a street gang have permitted us to further understand and capture the mentality of those in detention. From these interviews, three major issues have emerged; firstly, the social organization of street gangs, secondly, the harsh prison conditions in which these groups operate and thirdly, how they function and operate in prison. Finally, we have identified some facts from our interviews. When street gang members arrive in prison, they are experiencing a double-labelling, are living in harsh prison conditions and are all housed together. Thus, the characteristics displayed of street gangs in prison is somewhat similar to the behaviour within the community; such as, their subculture, their structure, their positions, the family spirit that characterizes them in the community, their solidarity and violence. The deprivation endured by incarceration added to the characteristics of street gangs lead to a further form of solidarity. This solidarity allows the street gang members to adapt to any hostile environment, including the prison. Finally, this solidarity is certainly an important inherent obstacle to the control of these groups in prison.
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L’art de raconter une bonne histoire : une analyse de la couverture médiatique des gangs de rue au Québec

Brosseau, Patricia 04 1900 (has links)
The media attribute a great significance to criminal events. However, those are not all reported in the same way. The media treatment of one generally depends of its sensationalism. The more impressive the event is, the more importance will be given by the media. Although street gangs have been very much present in the news content for several years, very few studies have assessed the extent to which the phenomenon is appealing to the media in relation to all criminal news. Considering the importance of media content and its impact on our society, the present study focuses on this question in order to determine whether the news about street gangs are treated differently. The sample of this study consists of 417 reports from Radio-Canada’s TV channel and Internet content, from that 210 are related to street gangs and 207 don’t bear on the phenomenon. The results suggest that the audiovisual and digital media present a more specific aspect of the phenomenon. Reports about street gangs are also more detailed and benefit from a greater mediatic treatment, regardless the medium of information used. Independently of the components that determine what make good news, the events involving street gangs and their members seem to receive a special media treatment. / Les médias accordent une grande importance aux faits divers et aux évènements criminels. Toutefois, ceux-ci ne sont pas tous rapportés systématiquement et de la même manière. Le traitement médiatique d’un évènement dépend généralement de son sensationnalisme. Plus un évènement est sensationnel, plus les médias auront tendance à lui accorder de l’importance et à en laisser d’autres, moins sensationnels, de côté. Bien que les gangs de rue soient très présents dans le contenu médiatique depuis plusieurs années, très peu d’études permettent d’évaluer dans quelle mesure le phénomène est intéressant pour les médias par rapport à l’ensemble de l’actualité criminelle. Étant donné l’importance que prend le contenu médiatique au sein d’une société, le mémoire s’attarde donc à cette question, de manière à déterminer si les nouvelles au sujet des gangs de rue sont traitées différemment des autres nouvelles de nature criminelle. Le corpus à l’étude totalise 417 reportages de Radio-Canada diffusés sur leur chaîne télévisée et leur site Internet, dont 210 portent sur les gangs de rue et 207 sont des nouvelles-témoins. Les résultats suggèrent que les médias audiovisuels et numériques présentent un aspect particulier du phénomène au public. Les reportages au sujet des gangs de rue sont également plus détaillés et profitent d’un traitement médiatique plus important que les autres, peu importe le médium d’information utilisé. Ainsi, indépendamment des éléments classiques qui déterminent ce qui fait une bonne nouvelle, les événements impliquant des gangs et leurs membres semble recevoir un traitement médiatique particulier.
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L’art de raconter une bonne histoire : une analyse de la couverture médiatique des gangs de rue au Québec

Brosseau, Patricia 04 1900 (has links)
The media attribute a great significance to criminal events. However, those are not all reported in the same way. The media treatment of one generally depends of its sensationalism. The more impressive the event is, the more importance will be given by the media. Although street gangs have been very much present in the news content for several years, very few studies have assessed the extent to which the phenomenon is appealing to the media in relation to all criminal news. Considering the importance of media content and its impact on our society, the present study focuses on this question in order to determine whether the news about street gangs are treated differently. The sample of this study consists of 417 reports from Radio-Canada’s TV channel and Internet content, from that 210 are related to street gangs and 207 don’t bear on the phenomenon. The results suggest that the audiovisual and digital media present a more specific aspect of the phenomenon. Reports about street gangs are also more detailed and benefit from a greater mediatic treatment, regardless the medium of information used. Independently of the components that determine what make good news, the events involving street gangs and their members seem to receive a special media treatment. / Les médias accordent une grande importance aux faits divers et aux évènements criminels. Toutefois, ceux-ci ne sont pas tous rapportés systématiquement et de la même manière. Le traitement médiatique d’un évènement dépend généralement de son sensationnalisme. Plus un évènement est sensationnel, plus les médias auront tendance à lui accorder de l’importance et à en laisser d’autres, moins sensationnels, de côté. Bien que les gangs de rue soient très présents dans le contenu médiatique depuis plusieurs années, très peu d’études permettent d’évaluer dans quelle mesure le phénomène est intéressant pour les médias par rapport à l’ensemble de l’actualité criminelle. Étant donné l’importance que prend le contenu médiatique au sein d’une société, le mémoire s’attarde donc à cette question, de manière à déterminer si les nouvelles au sujet des gangs de rue sont traitées différemment des autres nouvelles de nature criminelle. Le corpus à l’étude totalise 417 reportages de Radio-Canada diffusés sur leur chaîne télévisée et leur site Internet, dont 210 portent sur les gangs de rue et 207 sont des nouvelles-témoins. Les résultats suggèrent que les médias audiovisuels et numériques présentent un aspect particulier du phénomène au public. Les reportages au sujet des gangs de rue sont également plus détaillés et profitent d’un traitement médiatique plus important que les autres, peu importe le médium d’information utilisé. Ainsi, indépendamment des éléments classiques qui déterminent ce qui fait une bonne nouvelle, les événements impliquant des gangs et leurs membres semble recevoir un traitement médiatique particulier.
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Prévention de l’adhésion aux gangs de rue : l’expérience des jeunes participants

Thibault, Chloé 08 1900 (has links)
No description available.
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Un portrait du trafic de drogues fait par les membres de gangs de rue à Montréal

Pigeon, Jonathan 04 1900 (has links)
L’image qu’a la population du phénomène des gangs est fortement influencée par les médias. Les informations véhiculées par les journaux et par les canaux de nouvelles mettent généralement l’emphase sur les stéréotypes associés aux gangs et aux comportements de ces derniers. Ceci a pour conséquence de rehausser la crainte que développe la population à l’endroit des gangs de rue. Dans un contexte où le phénomène des gangs paraît devenu omniprésent dans nos quartiers, nos villes et représente une problématique en expansion dans plusieurs grandes villes du Québec et du Canada, une attention particulière portée au trafic de drogues fait par les membres de gangs de rue, reconnu par plusieurs comme la principale activité des gangs de rue, revêt sans nul doute un grand intérêt. Obtenir la description la plus précise possible, faite par des membres ou d’ex-membres de gangs de rue, à partir de leurs connaissances concernant le trafic de drogues étant donné leur appartenance et leur implication dans les activités d’un gang de rue et, le cas échéant, le trafic de drogues effectué par ce dernier, représente l’objectif principal de la présente étude. C’est par le biais d’entrevues avec les principaux concernés que le trafic de drogues fait par les membres de gangs est abordé. Au total, quinze entrevues semi-directives ont été réalisées auprès de membres et ex-membres de gangs de rue, tous – à une exception près - pris en charge au Centre jeunesse de Montréal-Institut universitaire. Globalement, il ressort de cette étude qu’en plus du trafic de stupéfiants, les gangs ou les membres de gangs s’adonneraient à une délinquance polymorphe, le trafic étant rarement l’unique source de revenus du gang ou du membre. De plus, le trafic de stupéfiants ne serait pas une activité exclusive aux gangs de rue auxquels appartiennent les membres interviewés. Ainsi, même si l’on retrouve un certain nombre de membres participant à la vente comme activité structurée d’un gang, il est possible pour un membre d’effectuer de la vente de drogues de façon indépendante, tout en étant affilié à un gang de rue. Il appert que la plupart des interviewés font partie d’une clique, s’identifient à une couleur ou à un quartier, et s’approvisionnent en drogues auprès de membres plus âgés et hauts placés dans la structure des gangs de rue, que les répondants identifient comme étant les vétérans. En ce qui les concerne, les répondants signalent l’importance de gagner la confiance des plus haut placés s’ils souhaitent débuter et évoluer dans la vente de stupéfiants. Lorsque la confiance est présente et que le nouveau vendeur débute ses activités, soit il s’approprie un territoire, généralement à l’intérieur de son quartier, soit on lui fournit un endroit de vente où il peut « travailler ». La présence d’un membre de la famille déjà affilié à un gang paraît faciliter le processus d’accès des nouveaux à l’activité de trafic. Lorsque les interviewés abordent l’aspect du territoire de vente, plusieurs dimensions viennent s’y greffer : la compétition, les conflits, les interactions avec les gangs ennemis et la violence, pour ne nommer que celles-là. Les interviewés indiquent vendre une certaine variété de drogues, le cannabis et le crack représentant les deux drogues les plus couramment citées. La marge de profits varierait, entre autres, en fonction du type de drogue vendue, du quartier et des caractéristiques de la clientèle. Cette dernière, malgré qu’elle soit diversifiée, comporte une constante : les consommateurs dépendants sont, comme plusieurs interviewés l’ont mentionné, prêts à tout pour assurer leur consommation. Les consommateurs sont ordinairement des étudiants, des propriétaires de commerces, des employés de bars, des travailleurs de la construction, des itinérants, des prostitués, des fêtards, des voyageurs de passage à Montréal. Les répondants dénotent également la présence de policiers, agents doubles, pouvant se présenter comme clients. Ceci étant, il leur apparaît essentiel de développer des habiletés permettant de détecter la présence policière et la distinguer des clients réguliers. Côté consommation, les interviewés affirment se limiter presqu’essentiellement à l’alcool et au cannabis. Néanmoins, plusieurs avouent avoir consommé une grande variété d’intoxicants au cours de leur vie. Plusieurs signalent qu’une trop grande consommation nuit à la vente de stupéfiants. / In a context where the gang phenomenon has become omnipresent in our neighbourhoods and represents a growing problem in several large cities in Quebec and Canada, paying particular attention to drug trafficking by members of street gangs is undoubtedly of great interest. The media strongly influences the image of gang phenomenon. As information conveyed by newspapers and news channels focus on the stereotypes associated with gangs and their behaviour, it enhances the fear that society has regarding street gangs. That being said, to shed light on gangs and their activities is an interest. We chose to focus on drug trafficking which is common in street gangs. The main objective of this research is to obtain the most accurate description and knowledge of drug trafficking from present and former street gang members related to their knowledge of drug trafficking as a result of their membership and their involvement in street gang activities. Drug trafficking is addressed through interviews with gang members. In total, fifteen semi-directive interviews were conducted among present and former gang members. All respondents but one were from the Centre jeunesse de Montréal-Institut universitaire. Overall, this study allows us to understand that in addition to drug trafficking, gangs or gang members indulge in polymorphic criminal activities; drug trafficking is rarely the sole source of income. Moreover, drug trafficking is not an activity exclusive to street gangs. Thus, even if a number of members are involved in drug sales as a structured gang activity, it is possible for a member to sell drugs on a freelance basis while being affiliated with a street gang. It appears that most respondents are part of a clique, identify a color or a district and buy drugs from older and higher ranked members that respondents identify as veterans. Regarding the veterans, respondents indicated the importance of being trusted by the highest ranked if they wish to evolve in the drug sales market. When trust is present and the new seller begins his activities, either he takes over a turf, usually within his area, or the veteran provides a place where the new seller can "work". The presence of a family member already affiliated to a gang seems to facilitate the process of access to new trafficking activities. There are several dimensions associated with the territory aspect according to the interviewees such as: competition, conflict, interactions with rival gangs and violence, to name a few. Members indicate selling a variety of drugs, cannabis and crack representing the two most commonly cited drugs. The profit margin varies among the type of drugs sold, the district and of customers’ characteristics. The customers, although diverse in nature, have something in common: addicted customers, as several interviewees have mentioned, are desperate to ensure their consumption. These are typically homeless, prostitutes, bars’ employees, partygoers and foreigners/ travellers. Respondents also indicate the presence of undercover police officers, which may arise as customers. Thus, it is essential to develop skills allowing them to distinguish the undercover police officers from regular customers. Regarding drug use, respondents assert themselves using mostly alcohol and cannabis. However, several admitted to having used a large variety of intoxicants during their lives.
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Un portrait du trafic de drogues fait par les membres de gangs de rue à Montréal

Pigeon, Jonathan 04 1900 (has links)
L’image qu’a la population du phénomène des gangs est fortement influencée par les médias. Les informations véhiculées par les journaux et par les canaux de nouvelles mettent généralement l’emphase sur les stéréotypes associés aux gangs et aux comportements de ces derniers. Ceci a pour conséquence de rehausser la crainte que développe la population à l’endroit des gangs de rue. Dans un contexte où le phénomène des gangs paraît devenu omniprésent dans nos quartiers, nos villes et représente une problématique en expansion dans plusieurs grandes villes du Québec et du Canada, une attention particulière portée au trafic de drogues fait par les membres de gangs de rue, reconnu par plusieurs comme la principale activité des gangs de rue, revêt sans nul doute un grand intérêt. Obtenir la description la plus précise possible, faite par des membres ou d’ex-membres de gangs de rue, à partir de leurs connaissances concernant le trafic de drogues étant donné leur appartenance et leur implication dans les activités d’un gang de rue et, le cas échéant, le trafic de drogues effectué par ce dernier, représente l’objectif principal de la présente étude. C’est par le biais d’entrevues avec les principaux concernés que le trafic de drogues fait par les membres de gangs est abordé. Au total, quinze entrevues semi-directives ont été réalisées auprès de membres et ex-membres de gangs de rue, tous – à une exception près - pris en charge au Centre jeunesse de Montréal-Institut universitaire. Globalement, il ressort de cette étude qu’en plus du trafic de stupéfiants, les gangs ou les membres de gangs s’adonneraient à une délinquance polymorphe, le trafic étant rarement l’unique source de revenus du gang ou du membre. De plus, le trafic de stupéfiants ne serait pas une activité exclusive aux gangs de rue auxquels appartiennent les membres interviewés. Ainsi, même si l’on retrouve un certain nombre de membres participant à la vente comme activité structurée d’un gang, il est possible pour un membre d’effectuer de la vente de drogues de façon indépendante, tout en étant affilié à un gang de rue. Il appert que la plupart des interviewés font partie d’une clique, s’identifient à une couleur ou à un quartier, et s’approvisionnent en drogues auprès de membres plus âgés et hauts placés dans la structure des gangs de rue, que les répondants identifient comme étant les vétérans. En ce qui les concerne, les répondants signalent l’importance de gagner la confiance des plus haut placés s’ils souhaitent débuter et évoluer dans la vente de stupéfiants. Lorsque la confiance est présente et que le nouveau vendeur débute ses activités, soit il s’approprie un territoire, généralement à l’intérieur de son quartier, soit on lui fournit un endroit de vente où il peut « travailler ». La présence d’un membre de la famille déjà affilié à un gang paraît faciliter le processus d’accès des nouveaux à l’activité de trafic. Lorsque les interviewés abordent l’aspect du territoire de vente, plusieurs dimensions viennent s’y greffer : la compétition, les conflits, les interactions avec les gangs ennemis et la violence, pour ne nommer que celles-là. Les interviewés indiquent vendre une certaine variété de drogues, le cannabis et le crack représentant les deux drogues les plus couramment citées. La marge de profits varierait, entre autres, en fonction du type de drogue vendue, du quartier et des caractéristiques de la clientèle. Cette dernière, malgré qu’elle soit diversifiée, comporte une constante : les consommateurs dépendants sont, comme plusieurs interviewés l’ont mentionné, prêts à tout pour assurer leur consommation. Les consommateurs sont ordinairement des étudiants, des propriétaires de commerces, des employés de bars, des travailleurs de la construction, des itinérants, des prostitués, des fêtards, des voyageurs de passage à Montréal. Les répondants dénotent également la présence de policiers, agents doubles, pouvant se présenter comme clients. Ceci étant, il leur apparaît essentiel de développer des habiletés permettant de détecter la présence policière et la distinguer des clients réguliers. Côté consommation, les interviewés affirment se limiter presqu’essentiellement à l’alcool et au cannabis. Néanmoins, plusieurs avouent avoir consommé une grande variété d’intoxicants au cours de leur vie. Plusieurs signalent qu’une trop grande consommation nuit à la vente de stupéfiants. / In a context where the gang phenomenon has become omnipresent in our neighbourhoods and represents a growing problem in several large cities in Quebec and Canada, paying particular attention to drug trafficking by members of street gangs is undoubtedly of great interest. The media strongly influences the image of gang phenomenon. As information conveyed by newspapers and news channels focus on the stereotypes associated with gangs and their behaviour, it enhances the fear that society has regarding street gangs. That being said, to shed light on gangs and their activities is an interest. We chose to focus on drug trafficking which is common in street gangs. The main objective of this research is to obtain the most accurate description and knowledge of drug trafficking from present and former street gang members related to their knowledge of drug trafficking as a result of their membership and their involvement in street gang activities. Drug trafficking is addressed through interviews with gang members. In total, fifteen semi-directive interviews were conducted among present and former gang members. All respondents but one were from the Centre jeunesse de Montréal-Institut universitaire. Overall, this study allows us to understand that in addition to drug trafficking, gangs or gang members indulge in polymorphic criminal activities; drug trafficking is rarely the sole source of income. Moreover, drug trafficking is not an activity exclusive to street gangs. Thus, even if a number of members are involved in drug sales as a structured gang activity, it is possible for a member to sell drugs on a freelance basis while being affiliated with a street gang. It appears that most respondents are part of a clique, identify a color or a district and buy drugs from older and higher ranked members that respondents identify as veterans. Regarding the veterans, respondents indicated the importance of being trusted by the highest ranked if they wish to evolve in the drug sales market. When trust is present and the new seller begins his activities, either he takes over a turf, usually within his area, or the veteran provides a place where the new seller can "work". The presence of a family member already affiliated to a gang seems to facilitate the process of access to new trafficking activities. There are several dimensions associated with the territory aspect according to the interviewees such as: competition, conflict, interactions with rival gangs and violence, to name a few. Members indicate selling a variety of drugs, cannabis and crack representing the two most commonly cited drugs. The profit margin varies among the type of drugs sold, the district and of customers’ characteristics. The customers, although diverse in nature, have something in common: addicted customers, as several interviewees have mentioned, are desperate to ensure their consumption. These are typically homeless, prostitutes, bars’ employees, partygoers and foreigners/ travellers. Respondents also indicate the presence of undercover police officers, which may arise as customers. Thus, it is essential to develop skills allowing them to distinguish the undercover police officers from regular customers. Regarding drug use, respondents assert themselves using mostly alcohol and cannabis. However, several admitted to having used a large variety of intoxicants during their lives.
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Évolution du réseau social des jeunes filles durant la période de fréquentation d’un gang de rue

Perron-Mongeau, Laurence 07 1900 (has links)
The general aim of this research is to report on the evolution of the interpersonal relationships of young girls during the period of association with a street gang. This general objective is broken down into four specific objectives which consist of (1) establishing a portrait of the different relations that young girls have with those around them before they come into contact with a gang; (2) monitor the evolution of the interpersonal relationships maintained by young girls with those around them from the time of their first contact with a gang until the gang's association ceases, if applicable; (3) explore the relationship between the meaning of these relationships and the involvement of young girls in the gang; (4) develop avenues aimed at supporting intervention with young girls who are or have been in contact with a street gang. It is from the telling of a dozen young girls who have been in contact directly or indirectly with the universe of street gangs that these objectives were pursued. From their account, it emerges mainly data concerning the evolution of family, friendship, school relations during the pre-gang period, the personality of the young girls as they themselves describe it, the experience of the street gangs from the beginning to exit, if applicable, and, through this period, changing relationships with family, peers, male and female gang members, and interveners significant to them. These findings, which emerged from the testimonies collected, provide insight into the interventions to be promoted with young girls likely to be attracted to street gangs in order to prevent their affiliation with gangs or, where applicable, to encourage their way out. It is about targeting the needs met by gang affiliation and then attempting to respond to them in a more positive and prosocial manner. To do this, it may be appropriate to focus on interests and relationships dating from the pre-gang period, for the importance they take in the decision to cease contact with gangs such as the one that may have contributed to directing the girls there. If the young girl had grown up in a strong and present environment, affiliation could meet a need for experimenting or distancing frequently observed in adolescence. An attitude of understanding, without judgment, would in this case be the key to any questioning of young girls. The quality of the relationships maintained with those around them - family members, friends, or significant interveners - occupies, as we have seen, a large place in the questioning of young girls. It therefore seems useful to work above all to maintain or restore these relationships. For those who did not already have a strong network before they joined gangs, it is a question of helping them build a network of prosocial support that allows them to reduce the fear of the emptiness associated with exiting the gang. Faced with a young girl compensating for her relationship gaps by joining a gang, it is a question of offering open-mindedness support, of avoiding the guilt that can lead young girls to close themselves off and screw up the family or therapeutic relationship, and work on their ambivalence by bringing them to see the negative consequences of their new relationships on their present and their future. / L’objectif général de ce mémoire consiste à rendre compte de l’évolution des relations interpersonnelles des jeunes filles durant la période de fréquentation d’un gang de rue. Cet objectif général se découpe en quatre objectifs spécifiques qui consistent à 1) établir le portrait des différentes relations qu’entretiennent les jeunes filles avec leur entourage avant qu’elles n’entrent en contact avec un gang ; 2) suivre l’évolution des relations interpersonnelles entretenues par les jeunes filles avec leur entourage à partir du moment où se produit leur premier contact avec un gang jusqu’à ce que la fréquentation du gang cesse, le cas échéant ; 3) explorer la relation entre la signification que peuvent prendre ces relations et l’implication des jeunes filles dans le gang ; 4) développer des pistes visant à supporter l’intervention auprès de jeunes filles étant ou ayant été en contact avec un gang de rue. C’est à partir du témoignage d’une douzaine de jeunes filles ayant touché de près ou de loin à l’univers des gangs de rue que ces objectifs ont été poursuivis. De leur récit, il ressort principalement des données concernant l’évolution des relations familiales, amicales, scolaires durant la période pré-gang, la personnalité des jeunes filles telle qu’elles-mêmes la décrivent, l’expérience des gangs de rue du début de la fréquentation à la sortie, le cas échéant, et, à travers cette période, l’évolution des relations avec la famille, les pairs, les membres masculins et féminins du gang, et les intervenants significatifs pour elles. Ces constats, ressortis des témoignages livrés, permettent d’entrevoir les interventions à valoriser auprès des jeunes filles susceptibles d’être attirées par les gangs de rue pour prévenir leur affiliation aux gangs ou, le cas échéant, favoriser leur désistement. Il s’agit de cibler les besoins répondus par l’adhésion au gang pour, ensuite, tenter d’y répondre de manière plus positive et prosociale. Pour ce faire, il peut être propice de miser sur les intérêts et relations datant de la période pré-gang, pour l’importance qu’elles prennent dans la décision de cesser les contacts avec les membres du gang comme celle qui a pu contribuer à y diriger les filles. Dans le cas où la jeune fille aurait grandi dans un milieu solide et présent, l’affiliation pourrait répondre à un besoin d’expérimentation ou de distanciation fréquemment observé à l’adolescence. Une attitude de compréhension, exempte de jugement, serait dans ce cas la clef d’une remise en question éventuelle des jeunes filles. La qualité des relations maintenues avec l’entourage - membres de la famille, amis, ou intervenant significatif - occupe, on a pu le constater, une grande place dans les remises en question des jeunes filles. Il paraît dès lors utile de travailler avant tout au maintien ou au retour de ces relations. Pour celles qui n’avaient pas déjà un réseau solide avant leur fréquentation des gangs, il s’agit de les aider à se bâtir un réseau de soutien prosocial leur permettant de diminuer la crainte du vide associée à la sortie du gang. Face à une jeune fille compensant ses lacunes relationnelles par l’adhésion à un gang, il s’agit d’offrir un soutien marqué d’ouverture d’esprit, d’éviter la culpabilisation pouvant porter les jeunes filles à se refermer et à bousiller la relation familiale ou thérapeutique, et travailler l’ambivalence de celles-ci en les amenant à voir les conséquences négatives de leurs nouvelles relations sur leur présent et leur avenir.

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