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Contribution à l'étude des facteurs génétiques et environnementaux de susceptibilité aux troubles bipolaires : études du trouble bipolaire à début précoce et des traumatismes affectifs de l’enfance / Contribution to the identification of genetic and environmental susceptibility factors to bipolar disorders : early-onset subtype and childhood traumatic events studiesEtain, Bruno 23 November 2009 (has links)
Les troubles bipolaires (TB) sont des maladies psychiatriques dont le déterminisme complexe fait intervenir des facteurs génétiques et environnementaux de susceptibilité. Les efforts d’identification des facteurs génétiques ont produit des résultats discordants et les facteurs environnementaux restent mal connus. Notre équipe a contribué à identifier une forme à début précoce des TB (TB-DP), son caractère fortement familial en faisant un candidat pour faciliter l’identification de gènes de susceptibilité. Ainsi, nous avons réalisé un criblage systématique du génome dans le TB-DP suggérant une liaison avec les régions chromosomiques 2p21, 2q14, 3p14, 5q33, 7q36, 10q23, 16q23 et 20p12. Nous avons montré des associations entre le TB-DP et le gène SNAP25 (rôle dans les mécanismes d’exocytose, région 20p12) et entre les TB et le gène codant l’ASMT (rôle dans la synthèse de la mélatonine). Enfin, une étude d’association pangénomique suggère une association entre le TB-DP et deux gènes de la voie du phosphatidyl-inositol (PLEKHA5 et PLCXD3). Concernant les facteurs environnementaux, les traumatismes affectifs subis dans l’enfance (principalement les abus émotionnels) sont associés aux TB, influencent deux dimensions constitutives des TB (labilité affective et intensité des affects) et interagissent avec le 5HTTLPR pour moduler l’âge de début des troubles. Ces travaux illustrent la pertinence de se focaliser sur le TB-DP pour identifier des gènes de susceptibilité, la nécessité d’explorer plus finement les facteurs environnementaux (notamment les stress précoces) et de considérer les interactions gène-environnement afin de mieux appréhender le déterminisme complexe des TB / Bipolar disorders (BD) are psychiatric diseases with a complex determinism in which genetic and environmental susceptibility factors are involved. Attempts to identify genetic factors have produced conflicting results and environmental factors remain unknown. Early-onset bipolar disorder (EO-BD) is a clinical entity that is characterized by a strong familial aggregation ; a specific focus on this subtype might facilitate the identification of susceptibility genes. A genome-wide scan in EO-BD has suggested eight regions of linkage (chromosomal regions 2p21, 2q14, 3p14, 5q33, 7q36, 10q23, 16q23 and 20p12). We have demonstrated an association between EO-BD and the SNAP25 gene (located at 20p12 and involved in exocytosis). We have demonstrated an association between BD and the ASMT gene (involved in the synthesis of melatonin). Finally, a genome-wide association study has suggested the involvement of two phosphatidyl-inositol pathway related genes in the susceptibility to EO-BD (PLEKHA5 et PLCXD3). Concerning environmental susceptibility factors, childhood affective traumatic events (mainly emotional abuse) are associated with BD, might influence two core dimensions of BD (affective lability and affect intensity) and might interact with the serotonin transporter genelinked polymorphic region to modulate the age of onset of the disorder. These studies illustrate the relevance of focusing on the early onset subgroup of the disease to identify susceptibility genes, the need to further explore early stressors as environmental factors associated with BD and to investigate the complex relationships between these two kinds of susceptibility factors
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Rôle du stress précoce et implication des astrocytes dans l’acquisition et l’extinction de la peurVaugeois, Juliette 07 1900 (has links)
Le stress peut induire des altérations durables de la mémoire, particulièrement via une accentuation de la mémoire émotionnelle (Roozendaal B,McEwen BS and Chattarji S, 2009). Les personnes ayant vécu une adversité extrême au cours leur enfance (stress précoce) présentent une incidence plus élevée de troubles psychiatriques à l’âge adulte, incluant les troubles de stress post-traumatique (Malter Cohen M et al., 2013). De nombreuses dysfonctions comportementales associées au stress précoce se reflètent fidèlement chez les modèles murins, notamment l’exacerbation des souvenirs de peur (Guadagno A et al., 2021). Dans la réponse au stress, les glucocorticoïdes jouent un rôle central. Alors, les astrocytes ont une expression de récepteurs aux glucocorticoïdes beaucoup plus importante par rapport aux neurones (Zhang Y et al., 2014). Malgré cela, le rôle des astrocytes dans les réponses de stress demeure à définir. Ce projet a pour but de déterminer si les déficits comportementaux induits par le stress précoce peuvent expliquer la variabilité des thérapies d’expositions ainsi que d’élucider le rôle de la signalisation glucocorticoïde astrocytaire dans ces processus. La thérapie d’exposition, type le plus employé dans la gestion des troubles de stress, démontre en effet un taux d’abandon élevé, souvent justifié par la régression ou l’immuabilité des symptômes (Lewis C et al., 2020; Wells SY et al., 2023).
Pour ce faire, des souris naïves ou avec stress précoce furent soumises à un protocole court d’extinction de peur. Au contraire des naïves, les souris avec stress précoce ne furent pas en mesure d’atteindre le seuil d’extinction efficace défini. Afin de modéliser une complétion optimale de thérapie, les souris furent soumises à un protocole long d’extinction. Les souris avec stress précoce furent en mesure de rattraper le déficit d’extinction et d’atteindre des niveaux semblables aux autres groupes, néanmoins en demandant davantage de sessions. Aussi, une délétion des récepteurs astrocytaires aux glucocorticoïdes dans l’amygdale fut en mesure de renverser ce déficit tant dans le protocole court que dans le protocole long. Ces données suggèrent la signalisation glucocorticoïde astrocytaire comme déterminant clé des déficits d’extinction induits en réponse au stress précoce et permettent de suggérer un mécanisme par lequel les astrocytes médient certaines susceptibilités psycho-pathologiques induites par le stress précoce. / Stress can induce robust memory alterations, particularly through the magnification of emotionally salient memories (Roozendaal B,McEwen BS and Chattarji S, 2009). Individuals that have previously experienced extreme adversity in their childhood (ELS: early-life stress) present a higher incidence of psychiatric disorders in adulthood, including post-traumatic stress disorder (Malter Cohen M et al., 2013). Many behavioural dysfunctions associated with early-life stress are faithfully reflected in rodent models, notably the exacerbation of fear memories (Guadagno A et al., 2021). Glucocorticoids play a central role in stress responses. In fact, astrocytes have been shown to express a higher level of glucocorticoid receptors in comparison to neurons (Zhang Y et al., 2014). Despite this, very little is known regarding the implication of astrocytes in stress responses. This project aimed to determine whether behavioural impairments induced by early-life stress could explain the variability observed in exposure therapies, and to define whether astrocyte glucocorticoid signaling was involved in this process. Exposure therapy, the main paradigm used in the treatment of stress disorders, presents an important drop-out rate, often justified by a regression or a lack of improvement of the symptoms (Lewis C et al., 2020; Wells SY et al., 2023).
In this optic, naive and ELS mice were subjected to a short fear extinction protocol. In contrast to naives, ELS mice were unable to reach the defined extinction efficacy threshold. With the goal of modeling an optimal treatment completion, mice underwent a prolonged extinction protocol. ELS mice were able to catch up to naive levels of extinction, although requiring more sessions. Additionally, an astrocytic glucocorticoid receptor knock-out (GRKO) was sufficient to reverse this deficit in both the short and long extinction protocol, implying a role for astrocyte glucocorticoid signaling in the long-term adverse effects of early-life stress. These data suggest astrocyte glucocorticoid signaling as a key player in extinction deficits occurring in response to early-life stress and suggest a mechanism through which astrocytes mediate some ELS-induced psycho-pathological susceptibilities.
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