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L'incertitude du sujet dans un contexte de désenchantement du monde : Émile Cioran, figure-type de l'homme désemparé

Boilard, Francis 05 1900 (has links) (PDF)
Ce mémoire propose une lecture sociologique de l'oeuvre de maturité d'Émile Cioran (1911-1995), qui s'entame avec son Précis de décomposition (1949) et se termine avec Aveux et Anathèmes (1987). Mon objectif est double. D'une part, je veux brosser un portrait du monde dans lequel un écrivain comme Cioran a pu émerger, après la Deuxième Guerre mondiale et non avant, en Occident et non ailleurs. Et partant de l'idée que Cioran est façonné par un monde qui l'influence, j'en fais aussi un révélateur de notre culture. Comme cette culture est la nôtre, j'estime que nous pencher sur Cioran peut nous aider à réfléchir sur nous-mêmes. Afin de faire la sociologie de Cioran, j'ai construit un cadre théorique qui s'appuie sur les travaux de Marcel Gauchet, de même que sur des sociologues classiques dont Max Weber, Georg Simmel et Émile Durkheim. Avec ces auteurs, j'aborde des concepts tels que la crise des idéologies dans un monde désenchanté, la perte de liberté et la perte de sens, la crise de la culture... De même, je traite de la montée de l'individualisme, de la fragilisation du croire, du cynisme et du blasement contemporain et pour finir, du suicide. Ce cadre étant posé, je le reprends pour analyser le « personnage Cioran », que je prends soin de distinguer de l'homme réel. Puisant dans l'héritage de la sociologie compréhensive, j'aborde Cioran par une approche idéaltypique : je sélectionne des fragments de son oeuvre pour construire une figure-type de l'« homme désemparé ». Ma thèse est la suivante: en tant que sujet, Cioran est profondément déchiré, dans ce qu'il est et dans ce qu'il veut. La division de Cioran prend forme de tensions, d'oscillations, de conflits et de contradictions (que je dissèque dans ma partie analytique). Mon analyse de Cioran gravite autour des thèmes suivants: le temps, le savoir, l'action, les autres, la solitude, le suicide et le renoncement. J'en arrive à cette conclusion: Cioran ne sait pas ce qu'il veut car il ne sait pas qui il est. Et s'il ne sait pas qui il est, c'est parce qu'il vit dans une époque qui a fait de lui un « sujet ». ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Cioran, désenchantement, modernité, culture, cynisme, désespoir, suicide
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La doctrine de la science de Fichte : le dépassement de la dichotomie du sujet et de l'objet

Proulx, Francis 02 1900 (has links) (PDF)
Le présent mémoire cherche à exposer la solution (qui est ici désignée comme idéalisme pratique ou transcendantal) que le philosophe allemand Johann Gottlieb Fichte proposa, dans le contexte de sa Doctrine de la science de 1794 et 1795 et de sa Doctrine de la science nova methodo de 1796 à 1799, au problème, traditionnel dans l'histoire de la philosophie, du dépassement de la dichotomie de l'objet et du sujet et, par voie de conséquence, à celui du dépassement du dualisme du réalisme et de l'idéalisme. Ce n'est qu'après avoir bien pris soin de développer (à l'intérieur d'un premier chapitre) les trois principes fondamentaux de cette doctrine, ainsi que leur articulation au sein d'une philosophie théorique (à l'intérieur d'un deuxième chapitre) et d'une philosophie pratique (à l'intérieur d'un troisième chapitre) que la solution fichtéenne à cette question est éclairée. Une telle réponse, qui s'exprime en termes d'identité de l'objet et du sujet, fait intervenir un Sujet absolu (Moi absolu), puisque cette identité sujet-objet n'est chez Fichte rien d'autre que ce Sujet absolu. Tandis qu'on montre (dans le deuxième chapitre) que la doctrine théorique de Fichte permet de rendre compte de la mise en finitude de l'infinitude du Sujet absolu (à travers l'entrée du sujet fini (Moi fini) dans une opposition dichotomique avec l'objet (Non-Moi) suite à un choc), on montre ensuite (dans le troisième et dernier chapitre) que la doctrine pratique de Fichte permet aussi, à l'inverse, de rendre compte de la mise en infinitude de la finitude du sujet fini à travers la sortie de son opposition dichotomique avec l'objet grâce à un effort vers une identification de l'objet (qui lui est bien sûr opposé) avec lui-même et, à plus forte raison, grâce à un effort vers une mise en identité de lui (en tant que sujet fini) avec lui-même (en tant que Sujet absolu). ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Sujet/Objet, Idéalisme/Réalisme, Métaphysique, Philosophie allemande.
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Sujet et représentation : essai sur le transcendantalisme, son sens problématique, topologique et relationnel

Quinn, Andrew. 13 November 2021 (has links)
La philosophie classique va trouver chez Sartre, malgré les prétentions les plus révolutionnaires de ce dernier, son plus grand défenseur. S'il faut parler, à propos de Descartes, d'un centrement "cartésien" du sujet, et ce, en pleine révolution Copernici enne, il importe de comprendre que Sartre va redoubler, par sa théorie de l'intentionnelité, l'effet de centrement opéré par Descartes, lui aussi en pleine époque de décentrements. En effet, à l'instar de Descartes qui assure la primauté ontologique de la conscience contre le malin génie, le Dieu trompeur, la folie et le rêve, Sartre va réassurer la primauté ontologique d'un être qui , dorénavant, n'est que "pour-soi", et ce, contre tout déterminisme, qu'il soit d'ordre psychanalytique, sociologi que, économique ou autre. Par sa théorie du néant, Sartre ne fait au fond qu'infi ni ti ser la substance cartésienne à un degré d'être qui manque justement de tout ce qu'il faut pour "être". Ainsi, cet être ne saurait être déterminé autrement que par une reprise intentionnelle. Par là, et bien qu'il évacue de la conscience toute représentation pour laisser ouvert le vide stratégique qu'est le néant, Sartre n'en garde pas moins toute sa portée à la pensée représentât!ve, dans la mesure justement où le substrat de la Représentation, à savoir le Sujet, est maintenu intact, comme est demeurée intacte la théorie de l'adéquation qui assure que le connaissant "n'ajoute rien à la nature du connu". En ce sens, dans la mesure où l'ordre des valeurs prime sur l'ordre du réel , il nous faut parler, sur le plan épistémologique, du cartésianisme de Sartre. Sartre demeure un penseur pré-critique et ce, jusqu'au tout dernier tome de son étude sur Flaubert. Il faudra attendre le transcendantalisme kantien, la constitution philosophique de la finitude, pour que le sujet cartésien soit véritablement ébranlé et le régime de l'adaequatio bouleversé, par le schématisme notamment. Nous voulons dire par là, et d'une manière plus générale, que la révolution copernicienne opérée par Kant constitue le seuil de notre modernité. l'épistémè structurale y trouve ses premiers fondements, ceux justement que Sartre va chercher à contourner. La philosophie du sujet se voit chez Kant retirer tout privilège. On ne retrouvera donc pas, comme chez le penseur de Koenisberg, d'"assomption du sujet" comme on a trop souvent l'habitude de le répéter, mais bien, comme le diront Lacoue-Labarthe et Nancy, son "exténuation". La subjectivité transcendantale ne doit pas être soumise à une lecture cartésienne. Il nous est apparu que par le transcendantalisme se trouve ouverte une problématique du sens en dehors de la pensée représentative, le sens comme "production de sens”. C'est là, dans ce qui nous semble constituer une "théorie générale des productions" (Deleuze), que la pensée structurale trouve son unité la plus profonde, désinvestissant le sujet libre, conscient et volontaire ainsi que le régime classique de l 'adaequa t i o. Ainsi, sur un même sol, ou si l'on préfère, dans un même espace, vont converger des penseurs aussi différents que Foucault, Deleuze, Lévi-Strauss, Bourdieu, Faye, Althusser... Nous croyons, en effet, que le "recours" au transcendanta l i sme kantien permet d'éclairer, comme le montre J. Petitot, d'un regard nouveau les apories constitutives des sciences de l'homme en leur caractère structural et dynamique, à condition d'admettre que l'anthropologie kantienne qui constitue la première grande représentation de l'homme, fonctionne aussi comme son désinvestissement systématique. Le sujet kantien répondant à l'exigence première de sa philosophie est "problématique". A fortiori, nous ne saurions retrouver chez Kant, après la première Critique, quelque retour en force de la théologie. Celle-ci se verra, comme le sujet, transcendantalisée. seront soumis au règne d'une analysis situs. Di eu et l'homme Dès lors, le sens devra répondre à des exigences topologiques et relationnelles. Kant a ouvert une époque, la nôtre.
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Ruse et mimésis chez Adorno et Horkheimer

Fiset, Karina 02 March 2021 (has links)
La notion philosophique de mimésis, perçue à travers Adomo et Horkheimer, nous permettra de comprendre l'échec du projet émancipateur de la raison dans l'histoire et l'aporie qui se pose lorsque l'homme emploie la ruse pour se constituer en sujet. Cette étude fera également ressortir le revers dialectique de la ruse hégélienne de la raison. Nous verrons que, poussé par la nécessité de conserver sa vie, l'homme s'empare du pouvoir originel de la nature par le biais de la représentation mimétique. S'il renverse l'imagination mythique par le savoir et développe une identité, la ruse systématise toutefois le principe de domination hérité des pratiques sacrificielles. Autrement dit, la raison reproduit le pouvoir qu'elle renverse tandis que le sujet intériorise le sacrifice. À certains égards, le processus auto-constitutif de la raison et du sujet se révèle alors autodestructeur.
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La quête de sens du sujet dans les romans de V.Y. Mudimbe et d'Édouard Glissant

Sévigny-Côté, Yasmina 06 March 2024 (has links)
Titre de l'écran-titre (visionné le 28 février 2024) / En nous fondant sur un corpus de huit romans, dont trois de l'auteur congolais V.Y. Mudimbe (Entre les eaux, 1973, L'écart, 1979 et Shaba deux, 1989) et cinq de l'auteur martiniquais Édouard Glissant (La lézarde, 1958, Le quatrième siècle, 1964, La case du commandeur, 1981, Mahagony, 1987 et Tout-monde, 1995), cette thèse examine comment la quête de sens des personnages et des narrateurs, sous les diverses formes qu'elle revêt dans les textes (quête de liberté politique et intellectuelle, quête de l'histoire et de la mémoire, quête existentielle), est une manière pour les romanciers de réfléchir aux problématiques identitaires du sujet africain et antillais colonisé, d'identifier les maux qui rongent leurs sociétés (la misère et les inégalités sociales, les dictatures et la guerre en Afrique, l'oubli d'une histoire traumatique aux Antilles) et de chercher des pistes de solution. Dans cette recherche, la quête de sens renvoie au cheminement des personnages vers une meilleure connaissance d'eux-mêmes, de leur société et de leur histoire. Chez Mudimbe, elle s'observe dans l'ambivalence de sujets tiraillés entre l'Afrique et l'Occident, la réflexion et l'action. Dans le contexte qui suit les indépendances, les personnages se questionnent sur leur parcours d'intellectuels occidentalisés, cherchent qui ils sont et comment participer à l'avènement de sociétés plus justes en Afrique. Chez Glissant, la quête de sens s'enracine dans l'angoisse généalogique de sujets qui ignorent le passé de la traite et de l'esclavage aux Antilles. Les personnages cherchent dès lors des traces de leurs origines dans les mémoires et les lieux martiniquais. Notre visée est de montrer comment, chez chaque auteur, les personnages et les narrateurs développent peu à peu, chacun à leur manière, des compétences d'interprétation et de déchiffrement du présent et du passé, jouant une fonction de dévoilement d'aspects inédits du social et de l'histoire dans les romans. L'usage combiné de la sociologie de la littérature et des théories de l'énonciation nous permet d'étudier comment la fiction devient un outil de questionnement et d'analyse pour le romancier, qui réfléchit à sa société et à son histoire en les réinventant. Les quêtes des divers personnages et des narrateurs permettent à Mudimbe et à Glissant de dévoiler différentes facettes de l'existence en Afrique et aux Antilles, qui se rencontrent autour d'une interrogation commune : qu'est-ce que veut dire être Africain/Antillais aujourd'hui ?

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