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Le concept de justice et la quête du bonheur chez Thrasymaque de Chalcédoine

Mekhael, Thomas 08 1900 (has links)
Thrasymaque de Chalcédoine, un sophiste de renom dans l'Athènes du Ve siècle av. J.C. est présenté comme l'interlocuteur principal de Socrate dans le livre I de la République. Il y est surtout question de la justice et des implications qui en découlent, Socrate et Thrasymaque ne s'entendant évidemment pas sur la nature de la justice. Thrasymaque, poussé par le questionnement constant de Socrate, en vient à formuler différentes thèses sur la justice, notamment : «Je soutiens, moi, que le juste n'est rien d'autre que l'intérêt du plus fort» (Rép. 338c) et «la justice et le juste constituent en réalité le bien d'un autre.» (Rép. 343c) Parallèlement, il oppose au philosophe une vision de la justice difficile à accepter, mais aussi difficile à réfuter : celui qui commet l'injustice est plus heureux que celui qui agit en fonction de la justice. Ainsi, pour Thrasymaque, l'injuste est meilleur que le juste et est plus heureux, car l'injustice est plus profitable pour soi-même. Selon cette vision, qu'est-ce donc que la justice, et en quoi n'est-elle pas profitable pour soi-même? L'objectif de ce mémoire sera de faire ressortir positivement la conception de la justice de Thrasymaque, car c'est avec elle qu'entre en conflit la recherche du bonheur. En effet, si la justice est la représentation des intérêts du dirigeant, comme l'avance le sophiste, alors être juste n'est rien d'autre qu'agir en fonction des intérêts d'autrui et non de soi-même. Cependant, dans une Cité où les individus sont sous la gouverne de la loi, il n'est pas si simple d'agir toujours selon ses propres intérêts lorsque ceux-ci sont contraires à la justice. C'est pourquoi il sera également pertinent de s'attarder aux caractéristiques et aux vertus qu'un individu doit posséder, selon Thrasymaque, pour être heureux. Nous essaierons donc de dégager de la pensée de Thrasymaque un modèle de vie à suivre : le κρείττων. En dernière analyse, nous mettrons en relief la position de Thrasymaque avec la critique platonicienne. Pour Socrate, la position voulant que l'injustice soit profitable est difficile, car il lui faudra montrer que c'est en fait la justice qui apporte le bonheur, en tant qu'elle est une vertu de l'âme. / Thrasymachus of Chalcedon, a renowned sophist in the Athens of the fifth century BC, is presented as the main interlocutor of Socrates in Book I of the Republic. As it is mainly a debate on the question of justice and its implications, Socrates and Thrasymachus are obviously not agreeing on the nature of justice. Thrasymachus, driven by the constant questioning of Socrates, comes to formulate different theories about justice, including: "I support that justice is nothing else than the interest of the stronger" (Rép. 338c) and "justice and just are actually another's good." (Rép. 343c) Meanwhile, he opposes the philosopher a vision of justice difficult to accept, but also hard to refute: one who commits injustice is happier than he who acts according to justice Thus, for Thrasymachus, injustice is better than justice and is happier because injustice is more profitable for yourself. According to this view, what is justice, and why is it not profitable for ourselves? The objective of this thesis is to highlight the positive conception of Thrasymachus about justice, because it is in conflict with the pursuit of happiness. Indeed, if justice represent the interests of the ruler, as argued by the sophist, then being just is nothing else that acting according to the interests of others and not yourself. However, in a city where people are under the guidance of the law, it is not always so easy to act according to its own interests when they are contrary to justice. That is why it is also relevant to dwell on the characteristics and qualities an individual must possess, according to Thrasymachus, to be happy. We will try to identify in Thrasymachus' ideas about justice a life model to follow: the κρείττων. Ultimately, we will highlight the position of Thrasymachus with Plato's critique. For Socrates, the position that injustice is profitable is difficult because he will have to show that this is actually justice that brings happiness, as it is a virtue of the soul.
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L'elenchos dans la République de Platon

Pilote, Guillaume 08 1900 (has links)
Cette étude porte sur la réfutation (elenchos) dans la République de Platon, et montre que la présence de cette méthode au livre I ne saurait être un signe de la rédaction antérieure de ce livre, ni de la volonté de Platon de critiquer cette forme de la dialectique. Les deux premiers chapitres traitent de l'aspect épistémologique de la question : le premier montre que l'exposition de la dialectique au livre VII inclut l'elenchos, et le second que la défaillance des arguments du livre I doit être interprétée par des motifs pédagogiques, et non par une intention satirique de l'auteur. Les deux derniers chapitres se penchent sur la dimension morale de l'elenchos. Ainsi, le troisième chapitre affirme que Platon nous présente, au livre I, l'elenchos comme un outil efficace d'éducation morale, tandis que le quatrième chapitre cherche à expliquer la critique morale de l'elenchos du livre VII par la différence entre l'éducation dans une cité parfaite et celle dans une société corrompue. La conclusion de l'ouvrage explique le délaissement de la méthode élenctique dans les neuf derniers livres de la République par des raisons autres que par la perte de confiance de Platon en les capacités de cette méthode. / This study is about refutation (elenchus) in Plato's Republic. I claim that Socrates' use of this method in Book I cannot be considered evidence that the text belongs to an earlier draft of this book, nor of an implicit critique of the elenctic method by Plato. My first chapter shows that the dialectic described in Book VII actually includes the elenchus. The second chapter studies the arguments of Book I and shows that their many flaws should be interpreted in term of Plato's pedagogical motives, and do not suggest that he intended to write a satire. Chapter three shows that, far from criticizing Socrates' method on moral grounds, Book I actually presents the elenchus as a successful tool for moral education. Chapter four explains the moral criticism of the elenchus in Book VII by contrasting education in a perfect city with Socrates' education of already-corrupted men. I conclude by explaining why the Republic's main books do not make use of refutation.
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L'elenchos dans la République de Platon

Pilote, Guillaume 08 1900 (has links)
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