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L'elenchos socratique - la place de la honte et de la colère dans l'éducationAlain, Anne-Sophie 02 February 2024 (has links)
Dans ce mémoire, nous examinons la dimension affective de la réfutation socratique et son rôle dans l’éducation. Nous voyons comment la réfutation traite du problème de la double-ignorance, et ce pour quoi elle pourrait être efficace pour provoquer le désir de connaître. Nous examinons la place que prend la honte et la colère dans le processus de même que les obstacles à la réfutation. / In this work, we examine the affective aspect of Socratic elenchus and its role in education. We see howrefutation deals with the problem of double ignorance, and how it could be an effective way to provoke thedesire to know. We examine the place that shame and anger take in the process as well as the obstaclesto refutation.
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Procès et sociabilité en matière de droits de l'homme : analyse institutionnelle, épistémologique et argumentative des fondements et des techniques de protection des droits de l'homme au Conseil de l'Europe / Trial and sociability in the field of human rights : institutional epistemological and argumentative analysis of the instruments and methods for the protection of human rights in the Council of EuropeDupont, Jean-Claude K. 05 December 2009 (has links)
J'examine les conditions de transposition du modèle de la « communauté épistémique » au domaine de la délibération et des évaluations pratiques. Je réponds ainsi à la question suivante : comment les droits de l’homme acquièrent-ils une signification objective dans le système de la Convention européenne des droits de l’homme ? Dans la première partie (analyse institutionnelle), je montre que la « sociabilité » est le premier enjeu de la protection des droits de l'homme au Conseil de l'Europe (ch. 1). Cet objectif de « sociabilité » n'est pas étranger à la question de leur « signification objective » car, au minimum, l'effectivité du système européen est suspendue à la réalisation d'un « ordre public » en la matière (ch. 2). Dans la deuxième partie (analyse épistémologique), je montre qu'une perspective épistémique sur les droits fondamentaux permet de rendre compte de l'effectivité (« praticabilité », rationalité) du système européen mais suppose le développement d'un critère dynamique (« d'acculturation ») de la rationalité d'un système de droit international (ch. 3) ainsi qu'un modèle épistémologique dans lequel « l'acceptabilité sociale » vaut comme instance d'adjudication rationnelle, et non seulement d'acceptation empirique, d'une définition des droits (ch. 4). Je teste, dans la troisième partie (analyse argumentative), les conditions de réalisation d'une telle « communauté épistémique » à la Cour européenne des droits de l'homme à travers l'analyse critique du contrôle des ingérences par les juges européens (ch. 5). Je défends enfin la valeur opératoire d'une théorie philosophique de l'argumentation pour la protection des droits de l'homme en Europe (ch. 6). / I consider the conditions of adaptation of a model of « epistemic community » to the field of practical deliberation and evaluations. By doing so, I am able to answer the following question: how do human rights acquire an objective meaning within the system of the European Convention of Human Rights? In the first part (institutional analysis), I show that “sociability” is what is primarily at stake in the protection of human rights within the Council of Europe (ch.1). This goal of ensuring “sociability” is not foreign to the issue of the “objective meaning” of human rights, for in that regard, the mere efficiency of the European system depends on the implementation of a “public order” in the field of human rights (Ch. 2). In the second part (epistemological analysis), I show that an epistemic perspective on fundamental rights allows one to account for the efficiency (“practicability”, rationality) of the European system, but that it presupposes the development of both a dynamic criterion (“acculturation”) for the assessment of the rationality of an international system of rights (ch. 3) and of an epistemological model in which “social acceptability” would not only serve as a benchmark for the empirical acceptation of a definition of rights but also as a benchmark for their rational adjudication (Ch. 4). In the third part (argumentative analysis), I test the conditions in which such an “epistemic community” is carried out by the European court for human rights, through a critical analysis of the way European judges deal with interferences in human rights (Ch. 5). Eventually, I defend the operating value of a philosophical argumentation theory for the protection of human rights in Europe (Ch. 6).
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Elenchos et poésie : l'effet esthétique de Socrate dans le "Charmide" de PlatonMousseau, Fanie 11 1900 (has links)
Le Charmide de Platon s’inscrit légitimement dans ce qu’il est convenu de nommer les « dialogues de jeunesse », et nous y constatons la forte présence de ce qui caractérise traditionnellement l’activité philosophique de Socrate, soit la réfutation. Cependant, tandis que les réfutations effectuées directement sur le jeune Charmide ne produisent aucun effet, celui-ci réagit fortement aux réfutations que Socrate fait subir à son tuteur Critias et auxquelles il assiste passivement. Qu’est-ce qui, dans ce qui s’apparente vraisemblablement à une réfutation indirecte, produit l’ébranlement de Charmide? Nous voulons regarder en quoi la réfutation est ici un traitement purgatif non pas par l’usage d’affirmations propositionnelles contradictoires, mais par une certaine dialectique de l’image, celles de Critias et de Socrate devant Charmide. Cette dialectique de l’image en appelant à une réflexion sur la dimension mimétique du rapport qu’entretient le jeune garçon avec ces deux hommes, nous voulons ainsi regarder en quoi la réfutation indirecte de Charmide nous dresse les contours d’une possible activité poétique de Socrate. Cette poésie résisterait à la critique que celui-ci en fait plus tard dans la République par un usage de l’image qui vise non plus à proposer des modèles fixes de la vertu, mais à montrer le mouvement de la pensée, et donc à « sensibiliser » Charmide à l’élan intellectuel qui l’habite et l’anime lui-même. Ainsi, en nous penchant sur la présence dans le Charmide de ce que nous nommons une « réfutation poétique », ce mémoire explore la possibilité de penser ensemble ce qui semble assoir l’intellectualisme socratique des premiers dialogues et la poésie qui, par son absence de visée intellectuelle, est rejetée par le Socrate de la République à moins qu’elle ne prenne la forme d’un « éloge des hommes bons ». / Plato's Charmides is part of what we refer to as the «early dialogues», and we find in these dialogues a major feature of Socrates's philosophy, mainly refutation. However, while these refutations don't have any effects on the young Charmides, he still reacts to Socrates's refutation of Critias. We wonder how this indirect refutation produces such a reaction on Charmides. We look at how refutation represents here a purgative treatment not by using contradictory propositions, but with the use of a certain dialectic of the image, the ones of Critias and Socrates facing Charmides. Examining this dialectic, which refers to the study of the mimetic dimension that the young boy maintains with the two men, we wish to reflect on how the indirect refutation of Charmides draws the outline of Socrates's possible poetical activity. This poetry resists to the critics made later in the Republic pertaining to the use of images relating to certain models of virtue, by showing the motion of thought, and hence guiding Charmides in his own intellectual motion. By reflecting on the «poetical refutation» we find in Plato's Charmides, this thesis explores the possibility of linking what seems to ground Socrates's intellectualism in the early dialogues to the poetry that is rejected par Socrates in the Republic, besides the one that pertains to the «defense of good men».
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Elenchos et poésie : l'effet esthétique de Socrate dans le "Charmide" de PlatonMousseau, Fanie 11 1900 (has links)
Le Charmide de Platon s’inscrit légitimement dans ce qu’il est convenu de nommer les « dialogues de jeunesse », et nous y constatons la forte présence de ce qui caractérise traditionnellement l’activité philosophique de Socrate, soit la réfutation. Cependant, tandis que les réfutations effectuées directement sur le jeune Charmide ne produisent aucun effet, celui-ci réagit fortement aux réfutations que Socrate fait subir à son tuteur Critias et auxquelles il assiste passivement. Qu’est-ce qui, dans ce qui s’apparente vraisemblablement à une réfutation indirecte, produit l’ébranlement de Charmide? Nous voulons regarder en quoi la réfutation est ici un traitement purgatif non pas par l’usage d’affirmations propositionnelles contradictoires, mais par une certaine dialectique de l’image, celles de Critias et de Socrate devant Charmide. Cette dialectique de l’image en appelant à une réflexion sur la dimension mimétique du rapport qu’entretient le jeune garçon avec ces deux hommes, nous voulons ainsi regarder en quoi la réfutation indirecte de Charmide nous dresse les contours d’une possible activité poétique de Socrate. Cette poésie résisterait à la critique que celui-ci en fait plus tard dans la République par un usage de l’image qui vise non plus à proposer des modèles fixes de la vertu, mais à montrer le mouvement de la pensée, et donc à « sensibiliser » Charmide à l’élan intellectuel qui l’habite et l’anime lui-même. Ainsi, en nous penchant sur la présence dans le Charmide de ce que nous nommons une « réfutation poétique », ce mémoire explore la possibilité de penser ensemble ce qui semble assoir l’intellectualisme socratique des premiers dialogues et la poésie qui, par son absence de visée intellectuelle, est rejetée par le Socrate de la République à moins qu’elle ne prenne la forme d’un « éloge des hommes bons ». / Plato's Charmides is part of what we refer to as the «early dialogues», and we find in these dialogues a major feature of Socrates's philosophy, mainly refutation. However, while these refutations don't have any effects on the young Charmides, he still reacts to Socrates's refutation of Critias. We wonder how this indirect refutation produces such a reaction on Charmides. We look at how refutation represents here a purgative treatment not by using contradictory propositions, but with the use of a certain dialectic of the image, the ones of Critias and Socrates facing Charmides. Examining this dialectic, which refers to the study of the mimetic dimension that the young boy maintains with the two men, we wish to reflect on how the indirect refutation of Charmides draws the outline of Socrates's possible poetical activity. This poetry resists to the critics made later in the Republic pertaining to the use of images relating to certain models of virtue, by showing the motion of thought, and hence guiding Charmides in his own intellectual motion. By reflecting on the «poetical refutation» we find in Plato's Charmides, this thesis explores the possibility of linking what seems to ground Socrates's intellectualism in the early dialogues to the poetry that is rejected par Socrates in the Republic, besides the one that pertains to the «defense of good men».
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Merleau-Ponty y Foucault : dos perspectivas sobre la “situacionalidad” del conocimiento en la filosofía francesa contemporánea / Merleau-Ponty et Foucault : deux points de vue sur la "situationnalité" de la connaissance dans la philosophie française contemporaine. / Merleau-Ponty and Foucault : two points of view about the « situatedness » of knowledge in contemporary French philosophyCormick, Claudio 16 November 2017 (has links)
La thèse essaie d’analyser le rapport entre deux approches à la connaissance, comprise comme « située » dans des conditions psychiques, sociales et historiques. Deux thèmes principaux permettent de comparer les auteurs choisis, Merleau-Ponty et Foucault. 1) Premièrement, la question de l’opacité de la conscience (le problème si l’on peut considérer comme « connaissance » le produit d’une activité conditionnée par des facteurs auxquels la conscience ne peut pas soumettre à un contrôle épistémique). Merleau-Ponty trouve que les approches qui présentent la connaissance comme soumise à un décalage entre les causes de nos croyances et nos raisons conscientes arrivent à des conséquences sceptiques et auto-réfutatoires. Foucault, en revanche, cherche à approfondir les résultats de la psychanalyse et le structuralisme pour remettre en question le « primat » de la conscience. 2) Deuxièmement, la question de la possible relativité de la connaissance. D’après Merleau-Ponty, l’idée que « nos » vérités sont relatives à nos conditions impliquerait qu’elles ne sont pas du tout des vérités. Chez Foucault, par contre, l’on peut trouver un relativisme conceptuel. Cependant, l’œuvre de l’« archéologue » n’arrive pas à résoudre la question normative de la méta-justification à la lumière de laquelle pourraient être justifiées les règles relativement auxquelles « nos » vérités seraient des vérités. Sans une telle méta-justification, le relativisme tombe dans le simple constat de l’existence des régimes de vérité, ce qui ne suffit pas pour échapper aux conséquences sceptiques. En conclusion, plus de travail est nécessaire pour développer une solution relativiste tenable. / The thesis attempts to analyse the relationship between two approaches to knowledge, understood as “situated” in psychic, social and historical conditions. Two main topics enable us to compare Merleau-Ponty and Foucault, the philosophers chosen. 1) In the first place, the problem of the opacity of consciousness (the problem whether the product of an activity conditioned by factors which consciousness cannot put under epistemic control can be called “knowledge”). Merleau-Ponty finds that the analyses which present knowledge as subjected to a mismatch between the causes of our beliefs and our conscious reasons lead to skeptical and self-defeating consequences. Foucault, on the contrary, tries to deepen the results of psychoanalysis and structuralism in order to question the “primacy” of consciousness. 2) In the second place, the problem of the possible relativity of knowledge. According to Merleau-Ponty, the tenet that “our” truths are relative to our conditions would imply that they are not “truths” at all. In Foucault, on the contrary, a conceptual relativism can be found. Nevertheless, the work of the “archaeologist” fails to solve the normative question of a meta-justification in order to justify the rules relative to which “our” truths are truths. Without such a meta-justification, relativism ends up in the sheer finding of the existence of “regimes of truth” — which is not sufficient to escape from skeptical consequences. In conclusion, more work is needed in order to develop a tenable relativistic solution.
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Penser avec et contre. La méthode de réfutation de Fichte dans la Doctrine de la science de 1794Clouet-Langelier, Marin 30 August 2022 (has links)
Déjà en son temps, les contemporains de Fichte ne s’entendaient pas sur l’esprit de sa philosophie et encore aujourd’hui la plupart de ses interprètes ont produit à son sujet des explications éloignées les unes des autres. Dans ce mémoire, notre recherche se donnera pour point de départ cette diversité des interprétations de la philosophie de Fichte dans la Doctrine de la science de 1794 (Grundlage). Nous proposerons de montrer que les divergences d’interprétations de cette doctrine sont dues en partie au fait que le mode de réfutation de Fichte n’a pas été suffisamment pris en compte. Si ses écrits paraissent sans cesse adopter différents camps, ce n’est pas parce qu’il les adopte, mais bien parce qu’il les problématise et les évalue à l’aune de sa propre méthode. Le chapitre 1 aura pour but d’identifier les notions les plus essentielles de la Grundlage. Pour ce faire, nous contextualiserons le développement de la pensée de Fichte depuis le début de l’Aufklärung jusqu’au post-kantisme, car nous pensons qu’en cette période se profile une méthode d’héritage sceptique, qui permet non seulement d’expliquer la nature du transcendantal, mais aussi les sources de la spécificité méthodologique de Fichte. La généalogie de ces notions nous permettra de comprendre dans le chapitre 2 comment Fichte les unifie dans un système et, dans le chapitre 3, comment il les intègre sous la méthode de réfutation que nous nommerons rétorsion apagogique, et qui consiste à s’approprier le discours de ses adversaires tout en prouvant leur contradiction. Enfin, le chapitre 4 illustrera cette méthode par le dépassement du criticisme où il s’agit pour Fichte de penser avec et contre Kant. / Already in his time, Fichte’s contemporaries disagreed about the spirit of his philosophy, and even today most of his interpreters have produced explanations of it that are far from each other. In this thesis, my research will take as its starting point this large range of interpretations of Fichte’s philosophy in the Science of Knowledge of 1794 (Grundlage). I will propose to demonstrate that the divergent interpretations of this doctrine are partly due to the fact that Fichte’s mode of refutation shows lack of sufficient consideration. If his writings seem to adopt different sides, it is not because he embraces them, but because he calls them into question and evaluates them according to his own method. Chapter 1 will identify the most essential notions of the Grundlage. To do so, I will contextualize the development of Fichte’s thought from the beginning of the Aufklärung to PostKantianism, for I believe that in these times a method of skeptical inheritance emerges, which allows to explain not only the nature of the transcendental, but also the sources of Fichte’s methodological specificity. The genealogy of these notions will allow understanding in Chapter 2 how Fichte unifies them in a system and, in Chapter 3, how he integrates them under the method of refutation that we will call apagogic retorsion, which consists in appropriating the discourse of his opponents while proving their contradiction. Finally, Chapter 4 will illustrate this method through the overcoming of criticalism where Fichte has to think with and against Kant.
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Penser avec et contre. La méthode de réfutation de Fichte dans la Doctrine de la science de 1794Clouet-Langelier, Marin 13 December 2023 (has links)
Déjà en son temps, les contemporains de Fichte ne s'entendaient pas sur l'esprit de sa philosophie et encore aujourd'hui la plupart de ses interprètes ont produit à son sujet des explications éloignées les unes des autres. Dans ce mémoire, notre recherche se donnera pour point de départ cette diversité des interprétations de la philosophie de Fichte dans la Doctrine de la science de 1794 (Grundlage). Nous proposerons de montrer que les divergences d'interprétations de cette doctrine sont dues en partie au fait que le mode de réfutation de Fichte n'a pas été suffisamment pris en compte. Si ses écrits paraissent sans cesse adopter différents camps, ce n'est pas parce qu'il les adopte, mais bien parce qu'il les problématise et les évalue à l'aune de sa propre méthode. Le chapitre 1 aura pour but d'identifier les notions les plus essentielles de la Grundlage. Pour ce faire, nous contextualiserons le développement de la pensée de Fichte depuis le début de l'Aufklärung jusqu'au post-kantisme, car nous pensons qu'en cette période se profile une méthode d'héritage sceptique, qui permet non seulement d'expliquer la nature du transcendantal, mais aussi les sources de la spécificité méthodologique de Fichte. La généalogie de ces notions nous permettra de comprendre dans le chapitre 2 comment Fichte les unifie dans un système et, dans le chapitre 3, comment il les intègre sous la méthode de réfutation que nous nommerons rétorsion apagogique, et qui consiste à s'approprier le discours de ses adversaires tout en prouvant leur contradiction. Enfin, le chapitre 4 illustrera cette méthode par le dépassement du criticisme où il s'agit pour Fichte de penser avec et contre Kant. / Already in his time, Fichte's contemporaries disagreed about the spirit of his philosophy, and even today most of his interpreters have produced explanations of it that are far from each other. In this thesis, my research will take as its starting point this large range of interpretations of Fichte's philosophy in the Science of Knowledge of 1794 (Grundlage). I will propose to demonstrate that the divergent interpretations of this doctrine are partly due to the fact that Fichte's mode of refutation shows lack of sufficient consideration. If his writings seem to adopt different sides, it is not because he embraces them, but because he calls them into question and evaluates them according to his own method. Chapter 1 will identify the most essential notions of the Grundlage. To do so, I will contextualize the development of Fichte's thought from the beginning of the Aufklärung to Post-Kantianism, for I believe that in these times a method of skeptical inheritance emerges, which allows to explain not only the nature of the transcendental, but also the sources of Fichte's methodological specificity. The genealogy of these notions will allow understanding in Chapter 2 how Fichte unifies them in a system and, in Chapter 3, how he integrates them under the method of refutation that we will call apagogic retorsion, which consists in appropriating the discourse of his opponents while proving their contradiction. Finally, Chapter 4 will illustrate this method through the overcoming of criticalism where Fichte has to think with and against Kant.
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Elenchos standard : le cas négligé de l’AlcibiadeLachance, Geneviève 08 1900 (has links)
Depuis une trentaine d’années environ, les études sur la réfutation, ou elenchos (ἔλεγχος), se sont multipliées. Cet engouement n’est pas étranger à la publication d’un article de Gregory Vlastos, intitulé « The Socratic Elenchus », dans lequel sont abordées des thèses qui tranchent avec les théories généralement acceptées jusqu’alors. Or, il est intéressant de noter que Vlastos a complètement écarté l’Alcibiade de son étude, le jugeant apocryphe, et ce, même si les arguments apportés par les tenants de l'inauthenticité de l'Alcibiade sont loin d'être convaincants. Dans le cadre de ce mémoire, nous comptons mener une analyse détaillée du texte de Vlastos et de l’Alcibiade, en nous attachant particulièrement aux questions suivantes : qu’est-ce que l’Alcibiade nous dit de l’elenchos? Que nous apprend-il de nouveau? En quoi ces révélations originales viennent-elles invalider ou confirmer les théories de Vlastos ou notre conception traditionnelle de la réfutation socratique? Le premier chapitre s’intéressera principalement aux thèses présentées dans la dernière version de « The Socratic Elenchus », parue en 1994 dans Socratic Studies. Nous en ferons un résumé critique et nous intéresserons aux réactions de différents commentateurs. Le deuxième chapitre se concentrera quant à lui sur l’Alcibiade. Nous proposerons une analyse de ce dialogue en nous concentrant principalement sur le thème de l’elenchos, puis confronterons les principales thèses de Vlastos aux résultats de notre analyse. Notre mémoire montrera que la description de l'elenchos donnée par Vlastos ne correspond pas à celle fournie dans l’Alcibiade. / For about thirty years, studies on refutation, or elenchus (ἔλεγχος), have multiplied. This interest has been stimulated by the publication of an article by Gregory Vlastos, The Socratic Elenchus, in which an original and controversial theory of the elenchus is presented. It is interesting to note, however, that Vlastos rejected Plato’s Greater Alcibiades from his study, judging it inauthentic, even though the arguments presented by the supporters of its inauthenticity are rather unconvincing. In this master’s thesis, a detailed analysis of Vlastos’ article and the Greater Alcibiades will be conducted. Special attention will be given to the following questions: what the Greater Alcibiades can tell us on the elenchus? Can it tell us something new? If so, will this new knowledge confirm or invalidate the theories of Vlastos or the traditional conception of Socratic refutation? The first chapter focuses on the thesis presented in the last version of the article “The Socratic Elenchus”, published in 1994 in Socratic Studies. A critical summary of the article shall then be presented in addition to an exposition of the reactions of various commentators. The second chapter will focus on the Greater Alcibiades. An analysis of this dialogue, more precisely of the elenchus, is conducted as well as a comparison of Vlastos’ principal thesis with the results of our analysis. This master’s thesis will show that the Greater Alcibiades provides a description of the elenchus that does not concur with Vlastos’ conception.
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L'éducation d'Alcibiade d'après quelques dialogues de PlatonChabot, Hélène January 2008 (has links)
Mémoire numérisé par la Division de la gestion de documents et des archives de l'Université de Montréal.
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La conception platonicienne de la contradiction / The Platonic conception of contradictionLachance, Geneviève 06 February 2015 (has links)
Cette thèse se rapporte à la notion de contradiction, entendue en son sens logique ou formel. Plus précisément, elle vise à dégager une conception de la contradiction chez un philosophe qui, du point de vue chronologique, précède l’avènement de la syllogistique et de la logique : Platon. À partir de l’examen des dialogues réfutatifs de Platon, il s’agira de mettre en lumière la forme des propositions contradictoires, de déterminer la terminologie et les métaphores utilisées par Platon pour nommer et décrire la contradiction et d’évaluer le contexte dans lequel avait lieu la réflexion platonicienne. L’analyse révélera que Platon se faisait une idée somme toute assez précise de la contradiction logique et qu’il a même eu une influence sur Aristote lorsque ce dernier élabora son célèbre principe de non-contradiction. / This thesis examines the notion of contradiction understood in its logical or formal sense. Specifically, it seeks to study that notion in a philosopher who, chronologically speaking, precedes the advent of syllogistic or logic: Plato. Based on an analysis of Plato’s refutative dialogues, this thesis will determine the form given by Plato to contradictory propositions, unveil the terminology and metaphors used by Plato to name and describe contradictions and evaluate the context in which Plato reflected upon contradiction. The analysis will reveal that Plato had a very clear idea of what is a logical contradiction and that he even had an influence on Aristotle when the latter defined his famous principle of non-contradiction.
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