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Éducation politique des jeunes Athéniens prodiguée par les Socrate de Platon et de Xénophon

Hains, Marylène January 2006 (has links)
Mémoire numérisé par la Direction des bibliothèques de l'Université de Montréal.
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Le stoïcisme impérial et la conversion philosophique

Naud, Jonathan January 2010 (has links)
Ce mémoire cherche à mieux comprendre le phénomène de la conversion philosophique dans l'Antiquité, plus particulièrement dans le stoïcisme impérial (Sénèque, Épictète, Marc Aurèle). Après une analyse conceptuelle de la conversion qui s'appuie sur des sources contemporaines, ce mémoire fait l'étude des interprétations de la conversion stoïcienne par Pierre Hadot et Michel Foucault. Cette étude se conclut sur le constat de problèmes importants dans ces deux interprétations. Ce mémoire poursuit avec une analyse lexicologique des termes grec (epistrophè) et latin (conversio) pouvant désigner la conversion dans le corpus stoïcien. Cette analyse se termine sur un autre constat d'échec, rejetant ces termes comme des traductions du concept de conversion. Le dernier chapitre de ce mémoire montre qu'en inscrivant le stoïcisme et Épictète en particulier dans la tradition protreptique socratique on peut mieux comprendre la conversion stoïcienne.
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La conception platonicienne de la contradiction / The Platonic conception of contradiction

Lachance, Geneviève 06 February 2015 (has links)
Cette thèse se rapporte à la notion de contradiction, entendue en son sens logique ou formel. Plus précisément, elle vise à dégager une conception de la contradiction chez un philosophe qui, du point de vue chronologique, précède l’avènement de la syllogistique et de la logique : Platon. À partir de l’examen des dialogues réfutatifs de Platon, il s’agira de mettre en lumière la forme des propositions contradictoires, de déterminer la terminologie et les métaphores utilisées par Platon pour nommer et décrire la contradiction et d’évaluer le contexte dans lequel avait lieu la réflexion platonicienne. L’analyse révélera que Platon se faisait une idée somme toute assez précise de la contradiction logique et qu’il a même eu une influence sur Aristote lorsque ce dernier élabora son célèbre principe de non-contradiction. / This thesis examines the notion of contradiction understood in its logical or formal sense. Specifically, it seeks to study that notion in a philosopher who, chronologically speaking, precedes the advent of syllogistic or logic: Plato. Based on an analysis of Plato’s refutative dialogues, this thesis will determine the form given by Plato to contradictory propositions, unveil the terminology and metaphors used by Plato to name and describe contradictions and evaluate the context in which Plato reflected upon contradiction. The analysis will reveal that Plato had a very clear idea of what is a logical contradiction and that he even had an influence on Aristotle when the latter defined his famous principle of non-contradiction.
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L'articulation entre le rapport de Socrate aux dieux et son rapport à la raison : le cas du signe divin

Boustany, Badih 08 1900 (has links)
À très peu de philosophes l’histoire de la pensée occidentale a accordé une place aussi significative qu’à Socrate : nous apprenons tout naturellement à l’édifier comme héros de la rationalité et à reconnaître en lui la figure même du philosophe critique. À plusieurs égards, cette représentation élogieuse nous paraît justifiée, bien que, d’un autre point de vue, elle puisse nous faire sombrer dans la confusion, dès lors que notre regard porte simultanément, et comme pour produire un contraste, sur l’image d’un Socrate se soumettant au daimonion, son étrange signe divin. Comment pouvons-nous justifier, à partir du corpus platonicien, à la fois l’engagement de Socrate vis-à-vis de la rationalité et sa soumission à un phénomène en apparence irrationnel ? De cette question troublante est née la présente étude qui se consacre donc au problème de l’articulation entre le rapport de Socrate aux dieux et son rapport à la raison critique. Plus précisément, nous avons cherché à déterminer s’il existait, sur le plan épistémologique, une hiérarchie entre le daimonion et la méthode d’investigation rationnelle propre à Socrate, l’elenchos. Une telle étude exégétique nécessitait, dans un premier temps, une analyse systématique et approfondie des quelques passages sur le signe divin. Nous avons ensuite exposé deux solutions paradigmatiques au problème du double engagement contradictoire de Socrate, celle de G. Vlastos ainsi que celle de T.C. Brickhouse et N.D. Smith. Enfin, nous avons augmenté cette seconde partie d’un examen spécifique du Phèdre et du Timée, de même que d’un survol des modes de divination pour satisfaire un triple objectif : situer le signe divin en regard de la mantique traditionnelle, déterminer le rôle attribué par Platon à la raison dans le processus divinatoire, et être ainsi en mesure de trancher notre question principale. / To very few philosophers the history of the Western thought granted a place as significant as to Socrates: we quite naturally learn how to identify him as a hero of rationality and to recognize in him the very figure of the critical philosopher. In several respects, this representation of praise appears justified to us, although, from another point of view, it can make us sink in confusion, since our glance carries simultaneously, and like producing a contrast, on the image of Socrates obeying to the daimonion, his uncanny divine sign. How can we justify, starting from the Platonic corpus, both the engagement of Socrates with respect to rationality and his subordination to a seemingly irrational phenomenon? From this disconcerting question was born the present study which is thus devoted to the problem of the articulation between the relation of Socrates to the gods and his relation to the critical reason. More precisely, we sought to determine if there existed, on the epistemological level, a hierarchy between the daimonion and the method of rational investigation peculiar to Socrates, the elenchos. Such an exegetic study required, initially, a systematic and thorough analysis of the few passages related to the divine sign. We then adduced two paradigmatic solutions, that of G. Vlastos as well as that of T.C. Brickhouse and N.D. Smith. Lastly, we added to this second part besides a specific examination of Phaedrus and Timaeus, also a broad survey of the modes of divination, satisfying a triple aim: to make sense of the divine sign in comparison with the traditional art of mantic, to determine the role allotted by Plato to the reason in the divinatory process, and thus to be able to solve our principal question.
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L'articulation entre le rapport de Socrate aux dieux et son rapport à la raison : le cas du signe divin

Boustany, Badih 08 1900 (has links)
À très peu de philosophes l’histoire de la pensée occidentale a accordé une place aussi significative qu’à Socrate : nous apprenons tout naturellement à l’édifier comme héros de la rationalité et à reconnaître en lui la figure même du philosophe critique. À plusieurs égards, cette représentation élogieuse nous paraît justifiée, bien que, d’un autre point de vue, elle puisse nous faire sombrer dans la confusion, dès lors que notre regard porte simultanément, et comme pour produire un contraste, sur l’image d’un Socrate se soumettant au daimonion, son étrange signe divin. Comment pouvons-nous justifier, à partir du corpus platonicien, à la fois l’engagement de Socrate vis-à-vis de la rationalité et sa soumission à un phénomène en apparence irrationnel ? De cette question troublante est née la présente étude qui se consacre donc au problème de l’articulation entre le rapport de Socrate aux dieux et son rapport à la raison critique. Plus précisément, nous avons cherché à déterminer s’il existait, sur le plan épistémologique, une hiérarchie entre le daimonion et la méthode d’investigation rationnelle propre à Socrate, l’elenchos. Une telle étude exégétique nécessitait, dans un premier temps, une analyse systématique et approfondie des quelques passages sur le signe divin. Nous avons ensuite exposé deux solutions paradigmatiques au problème du double engagement contradictoire de Socrate, celle de G. Vlastos ainsi que celle de T.C. Brickhouse et N.D. Smith. Enfin, nous avons augmenté cette seconde partie d’un examen spécifique du Phèdre et du Timée, de même que d’un survol des modes de divination pour satisfaire un triple objectif : situer le signe divin en regard de la mantique traditionnelle, déterminer le rôle attribué par Platon à la raison dans le processus divinatoire, et être ainsi en mesure de trancher notre question principale. / To very few philosophers the history of the Western thought granted a place as significant as to Socrates: we quite naturally learn how to identify him as a hero of rationality and to recognize in him the very figure of the critical philosopher. In several respects, this representation of praise appears justified to us, although, from another point of view, it can make us sink in confusion, since our glance carries simultaneously, and like producing a contrast, on the image of Socrates obeying to the daimonion, his uncanny divine sign. How can we justify, starting from the Platonic corpus, both the engagement of Socrates with respect to rationality and his subordination to a seemingly irrational phenomenon? From this disconcerting question was born the present study which is thus devoted to the problem of the articulation between the relation of Socrates to the gods and his relation to the critical reason. More precisely, we sought to determine if there existed, on the epistemological level, a hierarchy between the daimonion and the method of rational investigation peculiar to Socrates, the elenchos. Such an exegetic study required, initially, a systematic and thorough analysis of the few passages related to the divine sign. We then adduced two paradigmatic solutions, that of G. Vlastos as well as that of T.C. Brickhouse and N.D. Smith. Lastly, we added to this second part besides a specific examination of Phaedrus and Timaeus, also a broad survey of the modes of divination, satisfying a triple aim: to make sense of the divine sign in comparison with the traditional art of mantic, to determine the role allotted by Plato to the reason in the divinatory process, and thus to be able to solve our principal question.
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Elenchos standard : le cas négligé de l’Alcibiade

Lachance, Geneviève 08 1900 (has links)
Depuis une trentaine d’années environ, les études sur la réfutation, ou elenchos (ἔλεγχος), se sont multipliées. Cet engouement n’est pas étranger à la publication d’un article de Gregory Vlastos, intitulé « The Socratic Elenchus », dans lequel sont abordées des thèses qui tranchent avec les théories généralement acceptées jusqu’alors. Or, il est intéressant de noter que Vlastos a complètement écarté l’Alcibiade de son étude, le jugeant apocryphe, et ce, même si les arguments apportés par les tenants de l'inauthenticité de l'Alcibiade sont loin d'être convaincants. Dans le cadre de ce mémoire, nous comptons mener une analyse détaillée du texte de Vlastos et de l’Alcibiade, en nous attachant particulièrement aux questions suivantes : qu’est-ce que l’Alcibiade nous dit de l’elenchos? Que nous apprend-il de nouveau? En quoi ces révélations originales viennent-elles invalider ou confirmer les théories de Vlastos ou notre conception traditionnelle de la réfutation socratique? Le premier chapitre s’intéressera principalement aux thèses présentées dans la dernière version de « The Socratic Elenchus », parue en 1994 dans Socratic Studies. Nous en ferons un résumé critique et nous intéresserons aux réactions de différents commentateurs. Le deuxième chapitre se concentrera quant à lui sur l’Alcibiade. Nous proposerons une analyse de ce dialogue en nous concentrant principalement sur le thème de l’elenchos, puis confronterons les principales thèses de Vlastos aux résultats de notre analyse. Notre mémoire montrera que la description de l'elenchos donnée par Vlastos ne correspond pas à celle fournie dans l’Alcibiade. / For about thirty years, studies on refutation, or elenchus (ἔλεγχος), have multiplied. This interest has been stimulated by the publication of an article by Gregory Vlastos, The Socratic Elenchus, in which an original and controversial theory of the elenchus is presented. It is interesting to note, however, that Vlastos rejected Plato’s Greater Alcibiades from his study, judging it inauthentic, even though the arguments presented by the supporters of its inauthenticity are rather unconvincing. In this master’s thesis, a detailed analysis of Vlastos’ article and the Greater Alcibiades will be conducted. Special attention will be given to the following questions: what the Greater Alcibiades can tell us on the elenchus? Can it tell us something new? If so, will this new knowledge confirm or invalidate the theories of Vlastos or the traditional conception of Socratic refutation? The first chapter focuses on the thesis presented in the last version of the article “The Socratic Elenchus”, published in 1994 in Socratic Studies. A critical summary of the article shall then be presented in addition to an exposition of the reactions of various commentators. The second chapter will focus on the Greater Alcibiades. An analysis of this dialogue, more precisely of the elenchus, is conducted as well as a comparison of Vlastos’ principal thesis with the results of our analysis. This master’s thesis will show that the Greater Alcibiades provides a description of the elenchus that does not concur with Vlastos’ conception.
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Elenchos standard : le cas négligé de l’Alcibiade

Lachance, Geneviève 08 1900 (has links)
Depuis une trentaine d’années environ, les études sur la réfutation, ou elenchos (ἔλεγχος), se sont multipliées. Cet engouement n’est pas étranger à la publication d’un article de Gregory Vlastos, intitulé « The Socratic Elenchus », dans lequel sont abordées des thèses qui tranchent avec les théories généralement acceptées jusqu’alors. Or, il est intéressant de noter que Vlastos a complètement écarté l’Alcibiade de son étude, le jugeant apocryphe, et ce, même si les arguments apportés par les tenants de l'inauthenticité de l'Alcibiade sont loin d'être convaincants. Dans le cadre de ce mémoire, nous comptons mener une analyse détaillée du texte de Vlastos et de l’Alcibiade, en nous attachant particulièrement aux questions suivantes : qu’est-ce que l’Alcibiade nous dit de l’elenchos? Que nous apprend-il de nouveau? En quoi ces révélations originales viennent-elles invalider ou confirmer les théories de Vlastos ou notre conception traditionnelle de la réfutation socratique? Le premier chapitre s’intéressera principalement aux thèses présentées dans la dernière version de « The Socratic Elenchus », parue en 1994 dans Socratic Studies. Nous en ferons un résumé critique et nous intéresserons aux réactions de différents commentateurs. Le deuxième chapitre se concentrera quant à lui sur l’Alcibiade. Nous proposerons une analyse de ce dialogue en nous concentrant principalement sur le thème de l’elenchos, puis confronterons les principales thèses de Vlastos aux résultats de notre analyse. Notre mémoire montrera que la description de l'elenchos donnée par Vlastos ne correspond pas à celle fournie dans l’Alcibiade. / For about thirty years, studies on refutation, or elenchus (ἔλεγχος), have multiplied. This interest has been stimulated by the publication of an article by Gregory Vlastos, The Socratic Elenchus, in which an original and controversial theory of the elenchus is presented. It is interesting to note, however, that Vlastos rejected Plato’s Greater Alcibiades from his study, judging it inauthentic, even though the arguments presented by the supporters of its inauthenticity are rather unconvincing. In this master’s thesis, a detailed analysis of Vlastos’ article and the Greater Alcibiades will be conducted. Special attention will be given to the following questions: what the Greater Alcibiades can tell us on the elenchus? Can it tell us something new? If so, will this new knowledge confirm or invalidate the theories of Vlastos or the traditional conception of Socratic refutation? The first chapter focuses on the thesis presented in the last version of the article “The Socratic Elenchus”, published in 1994 in Socratic Studies. A critical summary of the article shall then be presented in addition to an exposition of the reactions of various commentators. The second chapter will focus on the Greater Alcibiades. An analysis of this dialogue, more precisely of the elenchus, is conducted as well as a comparison of Vlastos’ principal thesis with the results of our analysis. This master’s thesis will show that the Greater Alcibiades provides a description of the elenchus that does not concur with Vlastos’ conception.
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Socratisme et démocratie athénienne : un rapport de désengagement

Ouellette, Patrick January 2017 (has links)
Ce mémoire veut rendre compte de la relation qu’entretient le Socrate historique avec la cité athénienne en tentant de dégager des témoignages de Platon, de Xénophon et d’Aristophane une pensée politique propre au personnage historique. Notre hypothèse consiste à affirmer que la philosophie socratique s’oppose aux valeurs du régime démocratique athénien dans la mesure où elle recherche l’excellence de l’âme. Constatant que les conditions nécessaires pour obtenir le meilleur jugement politique se font absentes de l’espace public démocratique, Socrate prône un désengagement des citoyens par rapport aux affaires publiques de leur cité. Nous défendons donc l’idée selon laquelle la pensée politique du Socrate de l’histoire peut se comprendre comme un « désengagement » politique puisque Socrate ne détient pas la science politique (vertu-science) et s’oppose à la conception de l’intérêt personnel que promeut sa cité.
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La conception platonicienne de la contradiction

Lachance, Geneviève 08 1900 (has links)
Cette thèse se rapporte à la notion de contradiction, entendue en son sens logique ou formel. Plus précisément, elle vise à dégager une conception de la contradiction chez un philosophe qui, du point de vue chronologique, précède l’avènement de la syllogistique et de la logique : Platon. À partir de l’examen des dialogues réfutatifs de Platon, il s’agira de mettre en lumière la forme des propositions contradictoires, de déterminer la terminologie et les métaphores utilisées par Platon pour nommer et décrire la contradiction et d’évaluer le contexte dans lequel avait lieu la réflexion platonicienne. L’analyse révélera que Platon se faisait une idée somme toute assez précise de la contradiction logique et qu’il a même eu une influence sur Aristote lorsque ce dernier élabora son célèbre principe de non-contradiction. / This thesis examines the notion of contradiction understood in its logical or formal sense. Specifically, it seeks to study that notion in a philosopher who, chronologically speaking, precedes the advent of syllogistic or logic: Plato. Based on an analysis of Plato’s refutative dialogues, this thesis will determine the form given by Plato to contradictory propositions, unveil the terminology and metaphors used by Plato to name and describe contradictions and evaluate the context in which Plato reflected upon contradiction. The analysis will reveal that Plato had a very clear idea of what is a logical contradiction and that he even had an influence on Aristotle when the latter defined his famous principle of non-contradiction.
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Géométrie et évolution de la dialectique dans le Ménon de Platon

Larose, Daniel 08 1900 (has links)
Ce mémoire a pour but de montrer l’impact du paradigme géométrique sur l’évolution de la dialectique dans le Ménon. La première partie de cette recherche est consacrée à la dialectique des premiers dialogues, l’elenchos. Cette pratique de la philosophie est ensuite comparée à la dialectique du Ménon qui est caractérisée par l’introduction de la notion de réminiscence. La seconde partie de cette étude concerne les deux passages géométriques du Ménon : le problème de la duplication du carré et la méthode hypothétique. Le premier passage permet à Platon de défendre la possibilité de la recherche scientifique, alors que le second (inspiré de l’analyse géométrique) est présenté comme un nouveau modèle pour mener à bien l’enquête philosophique. Cette méthode, qui consiste à réduire la difficulté d’un problème en postulant des hypothèses, permet notamment de passer de ce qui est logiquement second (de la qualité: « la vertu s’enseigne-t-elle? ») à ce qui est logiquement premier (à l’essence: « qu’est-ce que la vertu? »). / The purpose of this dissertation is to show the impact of the geometrical paradigm on the evolution of the dialectic in the Meno. The first part of this research is devoted to the dialectic of the first dialogues, the Socratic elenchus. This practice of philosophy is then compared to the dialectic of the Meno which is characterized by the introduction of the concept of recollection. The second part of this study concerns the two geometrical passages of the Meno: the duplication of the square and the hypothetical method. The first passage allows Plato to defend the possibility of scientific research, while the second (inspired by geometrical analysis) is presented as a new model for conducting philosophical inquiry. This new method, which consists in reducing the difficulty of a problem by postulating hypotheses, allows to reason from logically posterior things (quality: “is virtue teachable?”) to logically prior things (essence: “what is virtue?”).

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