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Michel Foucault : la "parrêsia", une éthique de la vérité / A genealogy of the modern subject in Michel Foucault (study of the parrhêsia concept)

Rojas, Maria Andrea 17 December 2012 (has links)
A partir de 1982 Foucault attribue une place centrale à l’expérience qui noue transformation de soi et accès à la vérité. Dans cette perspective la vérité devient une expérience dans laquelle nous devons transformer notre existence pour accéder au vrai. C’est toute la problématique de la spiritualité et de sa relation à la philosophie qui est ainsi ouverte, redéfinissant la philosophie comme une expérience de transformation de soi à l’épreuve de la vérité. Notre objectif sera ici de montrer comment à travers le concept de parrêsia Foucault propose une nouvelle manière de problématiser la relation entre discours vrai et transformation de soi. Ce travail sur soi implique une remise en question constante, mais surtout elle implique une vigilance permanente à l’égard du monde, des autres et de soi-même. Il ne s’agit plus seulement là de s’inventer soi-même en réponse à l’assujettissement, mais d’avoir le courage de devenir autre, dans un monde autre. Cette relation entre vie et vérité implique de se mettre constamment en jeu, risquant toujours une déprise de soi nécessaire à l’émergence d’une vie autre : il s’agira donc pour nous de tracer les déclinaisons éthiques prises par ce courage de la vérité. La parrêsia comme une autre forme de penser le nouage entre subjectivité et vérité, une forme de subjectivation dans laquelle le sujet ne s’attache pas à la vérité de forme identitaire, mais par laquelle le sujet se met perpétuellement en jeu. Nous examinerons pour cela cinq formes, ou plutôt cinq moments de problématisation historique de la parrêsia analysés par Foucault dans ses deux derniers cours au Collège de France : la parrêsia dans les pratiques de soi antiques, la parrêsia et ses origines démocratiques, le moment de transition d’une parrêsia politique à une parrêsia éthique, la parrêsia socratique et finalement la parrêsia cynique. Ce parcours nous permet en même temps de montrer la relation établie par Foucault entre le concept de critique et celui de parrêsia. Nous verrons également comment par ce nouage s’ouvre en même temps la question du rôle de l’intellectuel ainsi que celle de la tâche de la philosophie, question sous-jacente et présente tout au long de ces derniers cours. / Starting in 1982, Foucault gave a central place to the experience that knots transformation of the self and access to truth. In this perspective, truth becomes an experience in which we should transform our existence to reach what is true. It is the question of spirituality and its relation to philosophy that emerges, redefining philosophy as an experience of transformation of the self as witness to the truth. Our objective will be to show how through the concept of parrêsia Foucault proposes a new way to think about the relationship between truth telling and transformation of the self. This transformation implies a constant questioning, but most of all, it implies a permanent vigilance with regard to the world, others and oneself. It is no longer only a question of inventing oneself in response to subjection, but to have the courage to become another, in another world. This relationship between life and truth implies constantly being at stake, necessarily risking a loss of self for the emergence of another life. Our aim will thus be to trace the ethical variations taken by this courage for truth. Parrêsia is another way of thinking about the knot between subjectivity and truth, a form of subjectification in which the subject does not attach to identity but by which the subject is has to continually reinvent itself. We will examine five forms, or rather, five moments of historical consideration of this concept of parrêsia analyzed by Foucault in his last two courses at the Collège de France: parrêsia in the ancient practices of the self, parrêsia and its democratic origins, the moment of transition from political to ethical parrêsia, socratic parrêsia and finally, cynical parrêsia. These five forms will also allow us to show the relationship established by Foucault between the concept of critique and that of parrêsia. We shall also see how this knotting reveals the questions of the role of the intellectual and the task of philosophy, two underlying questions present throughout his last courses.
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Le « bios » antique dans la pensée du dernier Foucault / The ancient bios in the thought of the last Foucault

Masi, Paola 12 January 2016 (has links)
Cette thèse de doctorat a le but de suggérer une interprétation des dernières oeuvres de Michel Foucault à travers la notion de bios. En analysant ses cours au Collège de France depuis 1980 au 1984 et les autres écrits et interventions de ces ans, elle examine le rôle joué par cette notion à partir de son introduction, au début des ans quatre-vingts, dans le cadre du problème du rapport entre subjectivité et vérité et en opposition au sujet chrétien et moderne. Autour de l’idée de bios semble prendre forme non seulment la reconceptualisation foucauldienne de l’idée de résistance, mais aussi la réflexion sur la dimension de la subjectivité, de la subjectivation. À travers l’examen des régimes de vérité que Foucault esquisse (alèthurgie chrétienne, ephistrophê platonicienne, souci de soi stoïcien, parrêsia socratique et vraie vie cynique), ce travail se propose de mettre en évidence comme la notion de bios acquiert une importance croissante à travers les notions de « techniques de soi », de « pratique de subjectivation » et de « vraie vie ». Foucault semble situer le principal enjeu éthico-politique actuel dans le problème de la manière de vivre et du corp, qui constituent l’essentiel terrain de la lutte politique à l’intérieur duquel il est peut-être possible, aujourd’hui, créer une résistance praticable et efficace à la gouvernamentalité contemporaine. / This work aims to suggest an interpretation of Michel Foucault’s last works through the concept of bios. It analyzes his courses at the Collège de France (1980/1984) and other works and speeches from that period, investigating the role played by this concept since its appearance in the problem of the relationship between subjectivity and truth and in opposition to the Christian and modern subject. Around the idea of bios, not only the Foucault reconceptualization of the idea of resistance, but also the linked reflection on the dimension of the subjectivity, of the subjectivation, comes true. Through the examination of the different regimes of truth that Foucault outlines (Christian aleturgie, Platonic epistrophe, Stoic care of the self, Socratic parrhesia and Cynic vraie vie), this work points out that the notion of bios acquires more and more relevance with the notion of “techniques of self”, the practices of subjectification and the “true life”. Foucault go as far as to place the ethical-political real issue at stakes in the matter of the bios, of the way of life, and of the body, that seem to constitute the essential political battleground where it could be possible today, to create a truly practicable and effective resistance to the contemporary governamentality.
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Michel Foucault : la "parrêsia", une éthique de la vérité

Rojas, Maria Andrea 17 December 2012 (has links) (PDF)
A partir de 1982 Foucault attribue une place centrale à l'expérience qui noue transformation de soi et accès à la vérité. Dans cette perspective la vérité devient une expérience dans laquelle nous devons transformer notre existence pour accéder au vrai. C'est toute la problématique de la spiritualité et de sa relation à la philosophie qui est ainsi ouverte, redéfinissant la philosophie comme une expérience de transformation de soi à l'épreuve de la vérité. Notre objectif sera ici de montrer comment à travers le concept de parrêsia Foucault propose une nouvelle manière de problématiser la relation entre discours vrai et transformation de soi. Ce travail sur soi implique une remise en question constante, mais surtout elle implique une vigilance permanente à l'égard du monde, des autres et de soi-même. Il ne s'agit plus seulement là de s'inventer soi-même en réponse à l'assujettissement, mais d'avoir le courage de devenir autre, dans un monde autre. Cette relation entre vie et vérité implique de se mettre constamment en jeu, risquant toujours une déprise de soi nécessaire à l'émergence d'une vie autre : il s'agira donc pour nous de tracer les déclinaisons éthiques prises par ce courage de la vérité. La parrêsia comme une autre forme de penser le nouage entre subjectivité et vérité, une forme de subjectivation dans laquelle le sujet ne s'attache pas à la vérité de forme identitaire, mais par laquelle le sujet se met perpétuellement en jeu. Nous examinerons pour cela cinq formes, ou plutôt cinq moments de problématisation historique de la parrêsia analysés par Foucault dans ses deux derniers cours au Collège de France : la parrêsia dans les pratiques de soi antiques, la parrêsia et ses origines démocratiques, le moment de transition d'une parrêsia politique à une parrêsia éthique, la parrêsia socratique et finalement la parrêsia cynique. Ce parcours nous permet en même temps de montrer la relation établie par Foucault entre le concept de critique et celui de parrêsia. Nous verrons également comment par ce nouage s'ouvre en même temps la question du rôle de l'intellectuel ainsi que celle de la tâche de la philosophie, question sous-jacente et présente tout au long de ces derniers cours.
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Imaginaires politiques, luttes de sens et subjectivation politique : une analyse des discours sur la violence dans les conflits socio-environnementaux au Honduras (1975-2017)

Longtin, David 17 May 2021 (has links)
Depuis les dernières décennies, un nouveau consensus des matières premières s'est formé en Amérique latine, réactivant un modèle de développement extractiviste. Parallèlement, des mouvements socio-environnementaux ont émergé à partir d'une diversité d'organisations populaires paysannes, autochtones, afro-descendantes, féministes, de droits humains, etc. Dans de nombreux pays, les politiques publiques et les projets extractifs et énergétiques ont fait de plus en plus l'objet de conflits entre les mouvements socio-environnementaux, les firmes nationales et transnationales exploitant les ressources naturelles et les autorités publiques. À maintes reprises, les institutions étatiques ont répondu à ces conflits par la criminalisation des actions collectives et la répression des militants mobilisés, occasionnant une augmentation des violences et des violations des droits humains. Pourtant peu étudié, le Honduras constitue un cas extrême de ces tendances latino-américaines, ayant parmi les plus hauts taux d'homicides de défenseurs de l'environnement et de la terre. Partant de ce constat empirique, cette thèse s'interroge sur un paradoxe. Face à un risque aussi élevé de violence, pourquoi certaines personnes décident-elles de s'engager, de se mobiliser et de prendre la parole publiquement dans le cadre des conflits socio-environnementaux? La thèse souligne les limites de la littérature sur les conflits socio-environnementaux en Amérique latine qui se centre quasi exclusivement sur l'étude des causes de ces violences au détriment de l'étude de leurs effets sur l'engagement, la mobilisation collective et les prises de parole publiques. En dialogue critique avec les études sur la répression, l'activisme en contexte de risque élevé et l'anthropologie de la violence, la thèse procède plutôt à une analyse des effets de la violence sur l'activisme dans une perspective nouvelle s'inspirant des écrits du philosophe Cornelius Castoriadis sur les imaginaires sociaux et des travaux sur le processus de subjectivation politique tel qu'ont pu le théoriser Michel Foucault, Judith Butler et Jacques Rancière. Dans une démarche d'analyse du discours, la thèse démontre qu'à travers des luttes se jouant autour des actes de véridiction et de juridiction, les discours militants contestent l'imaginaire sécuritaire véhiculé par les institutions policières, militaires, judiciaires et gouvernementales dans les journaux conservateurs et captent la légitimité de l'imaginaire des droits humains circulant au sein des systèmes internationaux de protection de ces droits tout en y introduisant de nouvelles significations, afin de faire reconnaître ces violences comme des violations de droits. Ces luttes de sens, en mettant en circulation un nouvel imaginaire, contribuent à former des communautés discursives malgré la diversité des groupes et des mouvements sociaux, et permettent aux activistes de vérifier leur égalité face à des torts partagés, en particulier l'exposition à une mort violente en toute impunité, bref l'abandon. En rassemblant des luttes hétérogènes au sein de coalitions multisectorielles et en incitant les militants et militantes à adopter une éthique de la parrêsia, ce processus de subjectivation politique influence la décision des activistes et des membres de communautés de s'engager, de se mobiliser collectivement et de dire-le-vrai et dire-le-juste sur les violences malgré les risques encourus. L'une des contributions de la thèse est ainsi de démontrer comment la violence est devenue, à travers les luttes pour dire-le-vrai et dire-le-juste, un objet central de litiges au sein des conflits socio-environnementaux, transformant les dynamiques d'engagement, de mobilisation et de prise de parole, pratiques qui persistent au risque de subir de nouvelles violences en raison de leur défense de la vie.
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Le poète et le Prince : couleurs de l'éloge et du blâme à l'époque abbasside (750 - 965) / The Poet and the Prince : colours of the Praise and the Blame in the Abbasid Era (750 - 965)

Ben Mansour, Mohamed 25 November 2017 (has links)
En partant de l’une des périodes les plus riches dans l’histoire de l’Islam en termes de créativité et de production poétiques, notre projet vise à mettre au jour les formes qu’a revêtues le rapport entre le poète et le Prince. Pour élucider ce rapport aussi complexe que protéiforme, nous ferons appel à un corpus riche et varié, et on tentera alors d’examiner la question de l’éloge et du blâme à travers trois prismes : la rhétorique, l’éthique et la politique. Le discours encomiastique mobilise la rhétorique afin d’emporter l’adhésion d’un auditoire sur une matière qui n’est pas encore établie. Mais l’effort déployé par l’orateur afin de convaincre l’auditoire ne peut se passer de la toile de fond éthique et du système commun de valeurs dont il procède pour arriver à la persuasion. Quant à la dimension politique, elle se reflète dans la fonction du poète comme « arme verbale » au service du Prince et instrument de légitimation de sa position politique contre ses adversaires réels ou potentiels. Par-delà la fonction de panégyriste officiel, la performativité du discours politique s’étend également à la parole, d’éducation, de réforme voire de critique ouverte qui pourrait évoquer la parrêsia antique. Grâce à un fonds sapiential, la poésie apporte sa contribution au processus de formation de l’homme politique et lui offre un excellent manuel de gouvernement. Quant à la veine contestataire, l’invective, la caricature et la mobilisation de la parole polémique constituent ses principaux ressorts. La veine contestataire traverse le regard que le poète jette sur l’univers de la cour, la politique du Prince ou le rapport entre gouvernants/gouvernés. Qu’il s’agisse de nominations, de projets politiques ou de l’ethos même de l’homme du pouvoir, le poète est toujours présent pour donner son avis. L’injustice d’une décision prise par un juge, le népotisme d’un gouverneur ou la dureté d’un général sont autant d’aspects qui témoignent de la vivacité de la critique du pouvoir par le poète, et du rôle que ce dernier endosse en tant que moralisateur de cette sphère. Le conseil se présente alors comme le moyen de rectifier les décisions ou les orientations générales du Prince et témoigne de l’existence d’une véritable rationalité poétique. Aussi, la rhétorique de l’éloge et du blâme témoigne-elle de l’existence d’une rationalité poétique qui arrive à maturité à l’époque abbasside et parvient à un degré d’efficience oratoire sans précédent en raison d’une conscience accrue du poète de la nécessité de s’impliquer dans la vie politique et de peser sur le cours de l’Histoire. / Based on one of the richest periods in the history of Islam in terms of poetic creativity and production, our project seeks to revise the forms that characterized the relationship between the poet and the prince. To elucidate this relationship as complex as it is protean, we will call on a rich and varied corpus, and then examine the question of praise and blame through three prisms: rhetoric, ethics and politics. The encomiastic discourse uses rhetoric to gain an audience’s support for a matter that is not yet established. But the effort required by the orator to convince the audience necessitates the ethical backdrop and common system of values, from which he proceeds to persuade. As for the political dimension, it is reflected in the poet’s function as the “verbal arm” serving the prince and as an instrument legitimizing his political position against real or potential opponents. Beyond the function of official panegyrist, the performativity of political discourse also extends to speech, education, reform, even open criticism that could evoke the antique parrêsia. By virtue of its sapiential substance, poetry contributes to the process forming the politician and offers him an excellent manual to government. As for the dissenting vein, invective, caricature and the mobilization of polemical speech constitute his main resources. The dissenting vein passes through the poet’s gaze on the universe of the court, the prince’s politics and the relationship between governor/governed. Whether it involves nominations, political projects or the very ethos of the man of power, the poet is always present to give his opinion. The injustice of a decision made by a judge, the nepotism of a governor or the harshness of a general are all aspects that demonstrate the poet’s vivacious criticism of power, and the role that the latter assumes as the moralizer of this sphere. The counsel is then presented as a means to rectify the prince’s general decisions or orientations and attests to the existence of a veritable poetic rationality. Furthermore, the rhetoric of praise and blame indicates the existence of a poetic rationality that reached maturity in the Abbasid period and attained an unprecedented degree of oratory efficiency, due to the poet’s growing consciousness of the necessity to be involved in political life and to influence the course of history.
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Socratisme et démocratie athénienne : un rapport de désengagement

Ouellette, Patrick January 2017 (has links)
Ce mémoire veut rendre compte de la relation qu’entretient le Socrate historique avec la cité athénienne en tentant de dégager des témoignages de Platon, de Xénophon et d’Aristophane une pensée politique propre au personnage historique. Notre hypothèse consiste à affirmer que la philosophie socratique s’oppose aux valeurs du régime démocratique athénien dans la mesure où elle recherche l’excellence de l’âme. Constatant que les conditions nécessaires pour obtenir le meilleur jugement politique se font absentes de l’espace public démocratique, Socrate prône un désengagement des citoyens par rapport aux affaires publiques de leur cité. Nous défendons donc l’idée selon laquelle la pensée politique du Socrate de l’histoire peut se comprendre comme un « désengagement » politique puisque Socrate ne détient pas la science politique (vertu-science) et s’oppose à la conception de l’intérêt personnel que promeut sa cité.
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L'êthos politologique, généalogie des régimes du dire-vrai dans la science politique québécoise

Boivin-Deschênes, Jean-Michel 08 1900 (has links) (PDF)
Quel est le rôle d'une discipline comme la science politique? Comment en faire l'histoire? Cette recherche, en partant de ces deux questions, se donne pour objectif d'édifier un portrait historique de la science politique québécoise francophone. Parmi les diverses perspectives historiques possibles, nous nous sommes arrêté sur la généalogie des savoirs du philosophe et historien Michel Foucault. Plus précisément c'est avec la méthode aléthurgique, mise au point dans son dernier cours au Collège de France, que nous proposons de comprendre l'expérience politologique québécoise. Nous dégageons trois différents « régimes aléthiques » (régime du dire-vrai) qui ont traversé la discipline depuis ses débuts. Ces régimes sont la combinaison de pratiques discursives et d'êthos, qui dans leur dynamique, constituent une relation savoir/pouvoir particulière. Ainsi, un chapitre sera consacré aux premiers pas de la science politique québécoise qui, fortement influencée par la pensée catholique de l'époque, se constitue en politikè epistémè. Un autre chapitre tâchera de démontrer comment ce savoir s'est « disciplinarisé » selon des critères de modernité et de progrès technologique pour constituer une politikè tekhnê. Enfin, nous nous efforcerons de présenter dans un dernier chapitre, la scienza politika, c'est-à-dire, une science politique désirant s'affranchir de ses cadres institutionnels par une éthique de l'engagement. Ces régimes forment ce que nous appelons un triptyque discursif. Mais tout d'abord, dans un premier chapitre, nous présenterons l'orientation théorique et les avenues qui nous ont amenés à choisir cette perspective. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Michel Foucault, généalogie, alèthurgie, régime aléthique, science politique québécoise francophone.
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La bonne mesure du charisme : les rois antigonides et leurs sujets à l'époque hellénistique / Charisma’s good measure : The Antigonids and their subjects

Cournarie, Paul 24 November 2018 (has links)
On démontre trois choses dans ce travail : 1) L’histoire politique de la Macédoine, sous les Antigonides, est à comprendre à partir du problème du charisme et de ce que Weber appelle sa « quotidiennisation ». 2) Ce processus dépend d’une forme de sociologie, qui fait s’alterner pente à la construction d’une bureaucratie et nécessité d’une remotivation périodique de l’institution monarchique. 3) Cette sociologie s’enracine enfin dans la nature même du social, tantôt pratique démotivée, tantôt réenchantée, comme on le vérifiera ici à partir du problème du culte aux dirigeants et de la croyance. / This Phd studies the relationship between kings and subjects in Macedonia. It has three goals. 1) To give a comprehensive history of the Antigonids, by using Weber’s concepts (charisma and routinization) on three topics (King’s body, kings and queen, the constitution of a bureaucracy). 2) To study the hesitation of this regime between pomp and simplicity (kolakeia, parrêsia, hellenistic palace). 3) To ling this structural feature with a reflection on the nature of the Kingdom (by studying the ruler’s cult : did the Greek believec in their divinity ? What is belief ?)
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Entre réinformation et complotisme : analyse des formes alèthurgiques et médiatiques des discours d’Alexis Cossette-Trudel en période d’incertitude pandémique

Guindon, Maude 08 1900 (has links)
La méconnaissance du virus SARS-CoV-2 et une communication publique déficiente ont contribué à alimenter l’incertitude radicale depuis le début de la pandémie. Cette conjoncture est propice au déferlement de contre-discours dits « complotistes » dans les arènes numériques, théorisées ici en tant que « forums hybrides » (Callon, Lascoumes et Barthe, 2001). Les institutions publiques et médiatiques, en ostracisant ce contre-public et en privilégiant une approche épistémologique qui consiste à débusquer les informations problématiques qui circulent, échouent à comprendre la préférence d’une frange somme toute assez importante de la population pour les vérités dites « alternatives », relayées par des leaders éloquents et persuasifs, au détriment des preuves scientifiques. Alexis Cossette-Trudel, figure de proue du mouvement complotiste au Québec et en Europe francophone, propage sa « réinformation » sur les réseaux sociaux depuis 2017 et prétend dire vrai. D’abord peu populaire, la pandémie de COVID-19 l’a propulsé au « sommet ». Il est devenu le maître à penser de milliers de gens fâchés; des personnes qui le croient et qui se méfient des discours officiels, mettant ainsi la santé publique en péril. On est alors à même de se demander comment il y parvient. En analysant les formes médiatiques et alèthurgiques de son discours (à partir des modes de véridiction de Michel Foucault), l’intuition qui est explorée dans ce mémoire – et qui tend à se confirmer – est que le contexte d’incertitude pandémique offre à Cossette-Trudel les conditions de possibilité et de médialité qui, étroitement interreliées, lui permettent de poser et maintenir son ascendant au sein de son forum hybride ad hoc, témoignant du retour d’une (mauvaise) parrêsia politique. / The lack of knowledge about the SARS-CoV-2 virus and poor public communication have contributed to the radical uncertainty that has existed since the beginning of the pandemic. This situation is favorable to the outpouring of so-called conspiracy counter-discourses in digital arenas, theorized here as “hybrid forums” (Callon, Lascoumes and Barthe, 2001). Public and media institutions, by ostracizing this counter-public and by privileging an epistemological approach that consists of debunking problematic information that circulates, fail to understand the preference of a rather large fringe of the population for so-called “alternative” truths, relayed by eloquent and persuasive leaders, to the detriment of scientific evidence. Alexis Cossette-Trudel, a leading figure in the conspiracy movement in Quebec and French-speaking Europe, has been spreading his “reinformation” on social networks since 2017 and claims to be telling the truth. Initially not very popular, the COVID-19 pandemic has propelled him to the “top”. He has become the thought leader for thousands of angry people; people who believe him and distrust the official discourse, thus putting public health at risk. We can then ask ourselves how he achieves this. By analyzing the media and alethurgic forms of his discourse (based on Michel Foucault's modes of veridiction), the intuition that is explored in this memoir – and which tends to be confirmed – is that the context of pandemic uncertainty offers Cossette-Trudel the conditions of possibility and mediality which, closely interrelated, allow him to establish and maintain his ascendancy within his ad hoc hybrid forum, testifying to the return of a (bad) political parrêsia.

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