• Refine Query
  • Source
  • Publication year
  • to
  • Language
  • 8
  • 2
  • 1
  • 1
  • Tagged with
  • 12
  • 8
  • 4
  • 3
  • 3
  • 3
  • 3
  • 2
  • 2
  • 2
  • 2
  • 2
  • 2
  • 2
  • 2
  • About
  • The Global ETD Search service is a free service for researchers to find electronic theses and dissertations. This service is provided by the Networked Digital Library of Theses and Dissertations.
    Our metadata is collected from universities around the world. If you manage a university/consortium/country archive and want to be added, details can be found on the NDLTD website.
1

L'humeur dépressive sous l'angle des cognitions spécifiques et des écarts entre les sois / Depressive mood from the perspective of specific cognitions and self-discrepancies

Ledrich, Julie 07 September 2011 (has links)
L'objectif de notre travail est de proposer un modèle explicatif de l'humeur dépressive, intégrant à la fois un ensemble de cognitions, ainsi qu'une évaluation des écarts entre les sois. Plusieurs études préliminaires à ce modèle ont été réalisées. D'une part, deux études investissent l'opérationnalisation et l'organisation structurale de huit cognitions spécifiques. En outre, nous essayons de mettre en évidence deux mécanismes les reliant à l'humeur dépressive, l'un bénéfique via le contrôle perçu, et l'autre délétère via l'auto-blâme. Nos résultats confirment nos hypothèses en reléguant les attributions causales au second plan, et en montrant que l'auto-blâme et le contrôle perçu correspondent à des dimensions plus proximales de la dépression. D'autre part, une troisième étude présente les qualités psychométriques de notre adaptation française d'une échelle évaluant les écarts entre les sois idéal, moral et non désiré (Hardin et Lakin, 2009). Cette validation préliminaire permettra la mise en oeuvre d'une quatrième étude destinée à mettre à l'épreuve notre modèle intégratif. La mise en perspective de ces dimensions est analysée sous l'angle de leurs effets sur l'estime de soi, variable supposée médiatrice. Tandis que les cognitions spécifiques conservent les effets précédemment démontrés, certaines propositions de la théorie des écarts entre les sois (Higgins, 1987) ne sont pas vérifiées et feront l'objet d'analyses post-hoc. Enfin, nous interrogeons le sens de ces relations en montrant que, si la personnalité peut influencer l'émergence de l'humeur dépressive (« vulnerability model »), celle-ci est également susceptible d'altérer la façon de penser (« scar model »). / The aim of this study is to propose an integrated model of depressive mood, by including several cognitions and self-discrepancies. Several preliminary studies were conduct. On the one hand, two studies were devoted to the measure and test of a structural organisation between eight specific cognitions. In addition, we try to explain their relationship to depressive mood by the way of two distinct mechanisms: a salutary one via perceived control and a detrimental one via self-blame. Results corroborate our hypothesis by relegating causal attributions to the background and by showing that self-blame and perceived control have more proximity with depressive mood. On the other hand, one study presents the preliminary validation of our French adaptation of the Integrated Self-Discrepancy Index (ISDI; Hardin & Lakin, 2009). Then, through the use of structural equation modeling, the integrated model was tested. Self-esteem is proposed as mediator of the relationship between cognition, self-discrepancies and depression. While effects of cognition are confirmed, one hypothesis of self-discrepancy theory (Higgins, 1987) isn't. Additionally, post-hoc analyses were then performed. Finally, we addressed the direction of causality between personality and depression, by comparing five structural models including vulnerability hypothesis, scar hypothesis, or both. Results showed that a mixed model integrating both types fit best to the data.
2

L’éclosion de l’éloquence latine et russe au XVIIIe siècle en Russie et son rôle dans l’évolution du poème héroïque russe / The flowering of Latin and Russian eloquence in 18th century Russia and its role in the evolution of the Russian heroic poem

Driller, Albina 26 October 2013 (has links)
L’aetas ciceroniana, l’âge d’un nouveau style de culture à dominante oratoire, est né en Italie avec Petrarque et s’est prolongé en France au XVIe siècle grâce à un renouveau des disputes sur l’art oratoire et des définitions du meilleur style. L’éclosion de l’éloquence latine en Russie, due à l’activité pédagogique de Théophane Prokopovitch, professeur dès 1705 à l’Académie de Kiev, contribue à la longévité de cette culture. Héritière du discours sur l’imitatio des modèles antiques, caractéristique de la traditon humaniste, la doctrine poétique de Prokopovitch relie l’éloquence à l’usage de l’éthos et à la pratique de l’imitatio de Cicéron et de Virgile, en latin comme en vulgaire. L’évolution du poème héroïque montre la persistence du système des valeurs propre à l’éloquence fondée sur le principe éthique de la coïncidence du dire et du faire. L’ajout aux poèmes de préfaces et de dédicaces dans lesquelles les poètes expriment leurs opinions concernant les propriétés du meilleur style permet la complémentarité entre la théorie et la pratique.Une différence spécifique marque le style de chaque auteur héroïque. Prokopovitch, Kantemir, Lomonossov, Trediakovski, Kheraskov adaptent leur style aux lois génériques du poème héroïque. En rattachant l’éthos encomiastique à l’éthos personnel, les poètes abordent chacun à sa façon l’éloge du monarque. Ils imposent ainsi leur perspective personnelle à la représentation historique et font transparaître un moi qui émet des jugements de valeur. / The aetas ciceroniana, the age of a new cultural style dominated by oratory was born in Italy with Petrarch and continued through the 16th century in France as a result of the renewal of disputes about oratorical art and ways of defining good style. The flowering of the Latin eloquence in Russia, which took place thanks to the pedagogical activity of Theophan Prokopovich, professor from 1705 at the Kiev Academy, contributed to the longevity of this culture. Heir to the discourse about the imitatio of the ancient models, characteristic of the humanist tradition, Prokopovich’s poetic doctrine associates eloquence with the use of the ethos and the practice of the imitatio of Cicero and Virgil, both in Latin and in the vernacular. The evolution of heroic poem attests to the persistency of the system of values proper to eloquence which is founded on the ethical principle of the conjunction of words and action. Theory and practice complement each other by addition to the poems of prefaces and dedications in which poets express their opinions about the nature of good style.The heroic style of each author manifests a specific difference. Prokopovich, Kantemir, Lomonosov, Trediakovsky and Kheraskov adapt their style to the generic features of the heroic poem. By joining the encomiastic ethos and the personal ethos, the poets approach each in his own way the encomium of the monarch by imposing their personal perspective on the representation of history, while making personal judgement apparent.
3

Intégration d'éléments contextuels dans le jugement de blâme : exemples du contexte socio-émotionnel et du genre : approches vie-entière et développementale / Integration of contextual elements in judgment of blame : example of socio-emotional context and gender : life-span and developmental approaches

Lepeltier, Sandra 15 March 2018 (has links)
Cette thèse s’articule autour de deux problématiques : l’intégration du contexte socio-émotionnel permet-elle de réduire la sévérité du blâme infligé à l’agresseur (approche life-span) ? Comment les genres de l’agresseur et de la victime sont intégrés dans le jugement de blâme des pré-adolescents, adolescents et adultes jeunes. Enfin, est-ce que le facteur genre influence l’intégration du contexte socio-émotionnel ? Les résultats montrent que le contexte socio-émotionnel est intégré différemment en fonction de l’âge (enfants, pré-adolescents, adolescents, adultes jeunes, adultes moyens et adultes âgés), et il semble être plus difficile d’intégrer le contexte socio-émotionnel que les intentions ou les conséquences. L’accès aux processus identificatoires semble nécessaire pour intégrer ce facteur de manière multiplicative. Le genre est également intégré dans le jugement de blâme dès l’adolescence, et ce facteur module l’intégration du contexte socio-émotionnel. Ces données vont dans le sens de la littérature : les incivilités quotidiennes à priori non liées au genre peuvent être nuancées en fonction des genres des protagonistes. Ainsi, le contexte socio-émotionnel et le genre sont des circonstances atténuantes et l’intégration de ces facteurs n’est pas le même à différents âges de la vie. / This thesis revolves around two problematics. How is the socio-emotional context integrated in the judgment of blame, in order to reduce the sanction given to the perpetrator (life-span approach)? How is gender -the perpetrator’s and the victim’s- integrated in the judgment of blame of preadolescents, adolescents and young adults? Eventually, does the gender factor have an influence on the integration of the socio-emotional context? Results showed that socio-emotional context is not integrated in the same way depending on participants’ age. Multiplicative algebra develops later compared with the integration of intention and consequence. It seems that it is more difficult to integrate socio-emotional contexts than intention or consequence in the judgment of blame. Moreover, a sufficient cognitive level and no lack of identification processes are needed to be able to integrate socio-emotional context and consequences multiplicatively. Gender is also integrated in the judgment of blame as soon as adolescence –with less severity towards girls– and this factor has an influence on the integration of socio-emotional context. These data are congruent with the literature: daily incivilities that are not related to gender can be mitigated depending on the gender of protagonists. To conclude, this doctoral thesis allowed to complete research on the extension of judgment of blame: socio-emotional context and gender are mitigating circumstances in judgment of blame. The integration of those factors is not the same depending on age.
4

O \"torpe Ismaelita cavalleiro\": um estudo sobre a presença dos mouros em Os Lusíadas / Le \" chevalier maladroit Ismaili\": une étude sur la présence des Maures das Le Lusiadas

Alexandre, Amanda Azis 15 March 2011 (has links)
Os mouros são personagens vituperados em vários textos produzidos por cristãos, no século XVI ibérico. Esse trabalho tem como objetivo destacar e analisar os vitupérios presentes nOs Lusíadas. Para isso, utilizaremos as preceptivas que regulam a produção letrada do período, sobretudo a Retórica de Aristóteles e a Institutio Oratoria de Quintiliano, a fim de demonstrarmos quais aspectos considerou o poeta para vituperar os mouros em seu épico. / Les Maures sont des personnages blamés dans plusieurs textes produits par des chrétiens, au XVIe ibérique. Cette recherche a pour but montrer et analyser les blâmes présentes chez Les Lusiades. Pour ce faire, nous utiliserons les oeuvres qui régissent la production lettrée de la période, surtout la Rhétorique dAristote et lInstitutio Oratoria de Quintilien, a fin de faire voir les aspects qua considérée le poète pour composer les blâmes aux Maures dans son épique.
5

Rhétorique des Mémoires du duc de Saint-Simon / Rhetoric in Duke Saint-Simon’s Memoirs

Nollez, Juliette 02 December 2009 (has links)
Cette thèse se propose d’analyser le style des Mémoires de Saint-Simon, afin d’en comprendre la virulente énergie si sensible à la lecture. Inscrite dans une approche rhétorique, l’étude s’intéresse d’abord au positionnement discursif de Saint-Simon et aux fondements de la légitimité auctoriale : il s’agit d’expliquer comment, par un ensemble de dispositifs, le mémorialiste rend possible le plein épanouissement d’une rhétorique du blâme. Celle-ci se développe suivant deux orientations majeures, l’une judiciaire, l’autre épidictique, dont la variété des composantes témoigne à quel point Saint-Simon « osa tout écrire ». L’enquête se prolonge en montrant que cette rhétorique du blâme participe en réalité d’un discours de plus large portée : l’écriture, pour le mémorialiste, constitue une revanche sur l’Histoire quand toute autre prise sur l’action s’avère impossible. C’est dans cette perspective que se révèle alors dans le texte des Mémoires toute l’importance des discours rapportés et des procédés de recomposition de l’Histoire. / This dissertation aims to analyze the style of Saint-Simon’s Memoirs in order to better understand the virulent energy delivered in its reading. In keeping with a rhetorical approach, this study first focuses on the discursive position taken by Saint-Simon and the foundations of auctorial legitimacy. It is explained how, using various literary devices, the author succeeds in fully exploiting the rhetoric of blame. He accomplishes this through two rhetorical orientations – judiciary and epideictic, the variety of which attests to the fact that Saint-Simon “dared to write anything”. The investigation goes on to demonstrate that the rhetoric of blame contributes to a more significant discourse: in the absence of all other recourse, Saint-Simon views writing as a way to avenge oneself of History. It is in this vein that the importance of reported discourse and the rewriting of History is revealed in the text of Saint-Simon’s Memoirs.
6

La rhétorique du blâme dans l'"Histoire Auguste" / Rhetoric of Condemnation in the "Historia Augusta"

Chazal, Benoît 15 December 2018 (has links)
La rhétorique du blâme dans l’Histoire Auguste se propose d’étudier comme un objet littéraire le recueil de biographies impériales connu sous le nom d’Historia Augusta, officiellement rédigé par six auteurs à la fin du IIIe siècle ap. J.C. et au début du IVe siècle ap. J.C., mais qui serait en réalité issu du fruit de l’imagination d’un unique rédacteur ayant vécu à la fin du IVe siècle ap. J.C., si l’on s’en tient à la thèse de l’historien allemand Hermann Dessau formulée à la fin du XIXe siècle. Le présent mémoire entend analyser les différentes stratégies destinées à dépeindre des images sombres d’une série d’empereurs légitimes et d’usurpateurs, compris dans la période historique qui débute avec le règne d’Hadrien et s’achève avec la chute de Carin (IIe-IIIe siècles ap. J.C.), dans un texte mêlant étroitement réalité et fiction. Le recours à des procédés de nature lexicale, stylistique, thématique et structurelle que l’on peut observer révèle l’importance de la mise en œuvre des ressources de la rhétorique épidictique, ainsi que la présence de nombreux phénomènes d’intertextualité, fondés notamment sur les Vies des douze Césars de Suétone, principal modèle du recueil. L’enquête conduit à un élargissement de la réflexion qui s’intéresse aux cibles de la critique. Si, derrière les figures des mauvais princes, le rédacteur cherche à fustiger les dérives du principat, il cherche également à mettre en oeuvre sa propre écriture, en tâchant de se distinguer des autres historiographes, dans un style qui accorde une large place à la fantaisie, à l’autodérision et au persiflage. Le mémoire s’efforce donc d’étudier la représentation des figures et des événements de l’histoire et de souligner les articulations entre poétique et rhétorique dans un texte majeur de la littérature latine de l’Antiquité tardive. / Rhetoric of Condemnation in the 'Historia Augusta' intends to study the collection of imperial biographies known as Historia Augusta as a literary object. The biographies were officially written by six authors at the end of the 3rd Century A.D. and at the beginning of the 4th Century A.D., but they were actually produced through the imagination of a single writer who lived at the end of the 4th Century A.D. according to the 19th Century thesis of the German historian Hermann Dessau. Through analysing a text that intricately mixes reality and fiction, this thesis will examine the different strategies intended to depict the sombre images of both legitimate and usurping emperors throughout the historical period that begins with Hadrian's reign and ends with the fall of Carin (2nd to 3rd Centuries A.D.). Observing the lexical, stylistic, thematic and structural methods reveals the importance of utilizing epideictic rhetoric as well as numerous intertextuality phenomena, particularly based on Suetonius's Vitae XII Caesarum, which is the main model of the collection. This inquiry drives to widen the thought interested by the target of the critic. If, behind the figures of bad princes, the writer tries to castigate the principate system that enables princely transgressions, he also tries to enhance his own writing. The writer tries to be different from other historiographers in a style that grants a large place to fantasy, self-mockery and raillery. This thesis endeavours, therefore, to study the representation of historical characters and events while underlining articulations between poetics and rhetoric in a major text of late Antiquity Latin literature.
7

Qui est à blâmer pour la pandémie de la COVID-19? : analyse des perceptions de la responsabilité pendant la crise et évaluation de l’Allocation de Dirichlet latente dans l’étude de questions ouvertes

Chevalier, Marianne 08 1900 (has links)
La crise de la COVID-19 a provoqué des bouleversements majeurs dans la vie des populations du monde entier et a suscité des réactions sociales importantes. La propagation du virus contagieux de la COVID-19 a été rapidement suivie d’une « épidémie » d’explications et de discours tentant de donner un sens à la crise. Lorsqu’un événement dévastateur se produit, les gens se demandent ce qui se passe et ce que cela signifie. Le premier but de cette recherche est de suivre l’évolution de la dynamique du blâme et de la désignation de boucs émissaires au fur et à mesure que la pandémie de COVID-19 se déroule. Le deuxième but de cette recherche est d’évaluer l’intérêt d’utiliser l’Allocation de Dirichlet latente (ADL), un modèle de mélange/classe latente génératif bayésien, dans l’analyse de questions ouvertes. Les données ont été recueillies auprès d’un échantillon représentatif de 3617 Canadiens selon un devis de recherche longitudinal intensif (avec 12 temps de mesure). Neuf thématiques ont été identifiées, dont six sont récurrentes à différents temps de mesure. Les résultats indiquent que, durant les premiers mois de la pandémie, les Canadiens blâment majoritairement les collectivités distantes, telles que la Chine et les marchés aux animaux vivants (wet markets). Au fil du temps, ils blâment de plus en plus les collectivités locales, tels que les individus qui ne respectent pas les mesures sanitaires. Cette recherche met en évidence le rôle de la proximité géographique et de l’évaluation du risque dans la manière dont le public perçoit la pandémie. / The COVID-19 crisis has caused major disruptions in the lives of populations around the globe and provoked important social responses. The spread of the contagious COVID-19 virus was quickly followed by an outbreak of explanations and discourses trying to make sense of the crisis. When devastating events occur, people ask themselves what happened, why the event happened and what it means. The first goal of this paper is to track the changing dynamics of blame attribution and scapegoating as the COVID-19 pandemic unfolds. The second goal of this paper is to evaluate the relevance of LDA (Latent Dirichlet Allocation), a Bayesian generative mixture/latent class model, to analyze open-ended survey responses. Data was collected from a representative sample of 3,617 Canadians following an intensive longitudinal research design (with 12 waves). Nine topics were identified, six of which were recurring. Canadians mostly blame distant collectives in the early months of the pandemic, especially China and wet markets. Over time, they increasingly blame local collectives, such as individuals who do not comply with sanitary measures. This study highlights the role of geographic proximity and perceived risk in shaping public perceptions of the pandemic.
8

Post-hoc prescience: retrospective reasoning and judgment among witnesses of interpersonal aggression / Post-hoc préscience: raisonnement et jugement rétrospectifs chez les témoins d'agressions interpersonnelles

Marchal, Cynthie 07 December 2011 (has links)
When judging interpersonal aggression, witnesses are usually expected to rationally consider, based on the evidence they have, what another reasonable person could (or should) have thought, known and done. However their analysis may be affected by judgment biases and personal motivations. These evaluative and retrospective biases, as well as the ascription of blame, are the main interests of this research. More specifically, we investigated the consequences of witnesses being prone to the hindsight bias, which is a common bias that gives individuals the feeling that they would have been able to predict past events, what in fact, is not the case. This process may have important effects on the victim, who “should have known” that an aggression would happen to him/her. In this dissertation, we examine the moderators of this bias and the role of the communication context in which it develops. We hypothesized that the communication context might affect the perspective that is taken on the event of interpersonal aggression and the perceived distance towards it. Also, we expected that the hindsight bias and victim blame would be decreased when reducing the psychological distance towards the event (i.e. perceived temporal distance and perceived proximity with the victim’s fate). In a same vein, we expected that the aggressor would be more derogated in this condition. The first four studies were designed to investigate the role of communication goals about the aggression. Asking participants to describe how (vs. why) the aggression happened was expected to diminish the perceived distance. The following study (study 5) examined whether reporting the event in the passive voice (vs. active voice) would have a similar effect. The four last studies investigated how the time of presenting the event (before vs. after its antecedents) would influence the perception of distance towards the events and the judgments. We expected that knowing the outcome initially might reduce the perceived distance with the events. Results of the first five studies confirmed the main hypotheses: the communication context that focused on the “how” of the event or that presented it in the passive voice reduced the perceived distance and diminished the predictability of the aggression and victim derogation. It also increases the derogation of the aggressor. In addition, the latter studies revealed that learning about the outcome right away leads to reduced derogation of the perpetrator and increased derogation of the victim, even when reducing the perceived distance with the event. Overall, this research suggests that the communication context in which the hindsight bias emerges, as well as the perceived distance with the negative event, are important factors when examining the retrospective reasoning and judgments of witnesses.<p><p><p><p><p>Lorsque les témoins jugent une agression interpersonnelle, il est généralement attendu d’eux qu’ils considèrent rationnellement ce qu’une personne raisonnable aurait pu penser, savoir et faire dans pareille situation, et ce en se fondant uniquement sur les preuves qui leur sont fournies. Il n’en reste pas moins que leur analyse sera toutefois tronquée par des biais de jugement et des motivations personnelles. C’est pourquoi la détermination du blâme et l’influence des déformations rétrospectives et évaluatives sont au cœur de cette recherche. Ainsi, nous investiguons plus particulièrement le biais de rétrospection, à savoir l’erreur commune qui laisse à l’individu penser qu’il est en mesure de prévoir n’importe quel événement, alors qu’en réalité, il n’en est rien. Une telle erreur peut cependant avoir de graves conséquences pour la victime dès lors que les témoins sont amenés à croire qu’elle aurait « dû » prévoir ce qui allait survenir. Dans cette thèse, nous envisageons également les modérateurs de ce biais, dont le rôle du contexte communicationnel. Nous avons, dès lors, fait l’hypothèse que le contexte communicationnel pourrait affecter l’angle sous lequel les témoins considèrent l’événement et la distance perçue par rapport à celui-ci. Ce faisant, nous pensions que le biais de rétrospection et le blâme de la victime seraient réduits lorsque le contexte diminuait la distance perçue vis-à-vis de l’événement (en l’occurrence, la distance temporelle et la proximité perçue avec le sort de la victime). De même, il était attendu que l’agresseur soit davantage blâmé dans pareille condition. Les quatre premières études s’intéressaient donc au rôle des buts poursuivis lors de la communication à propos de l’agression, afin d’envisager en quoi décrire comment (vs. pourquoi) l’agression s’était produite aidait à réduire la distance perçue. Une cinquième étude nous a ensuite permis de considérer si la voix passive (versus active) avait aussi un effet similaire. Quant aux quatre dernières études, elles avaient pour objectif d’investiguer dans quelle mesure l’ordre de présentation des informations (connaître la fin avant, vs. après les antécédents) pouvait avoir également une incidence sur la prise de distance par rapport à l’événement et aux jugements. Plus précisément, nous faisions l’hypothèse que connaître l’événement en premier lieu (avant ses antécédents) facilitait la réduction de la distance perçue. Les résultats obtenus dans les cinq premières recherches semblaient confirmer nos hypothèses :Un contexte communicationnel qui réduisait la distance psychologique perçue par rapport à l’événement pouvait non seulement diminuer le biais de rétrospection et le blâme de la victime, mais augmenter aussi le blâme de l’agresseur. Toutefois, les dernières recherches ont semblé démontrer, a contrario, que connaître l’agression en premier lieu pouvait réduire le blâme de l’agresseur et augmenter celui de la victime, alors même que la distance perçue avec les événements était réduite. In fine, ce travail suggère donc que le contexte communicationnel, dans lequel le biais émerge, et la prise de distance face à l’événement négatif sont autant de pistes qu’il faudrait creuser à l’avenir pour mieux comprendre le raisonnement et les jugements rétrospectifs des témoins. / Doctorat en Sciences Psychologiques et de l'éducation / info:eu-repo/semantics/nonPublished
9

Peut-on être blâmé pour ses croyances? : le déontologisme épistémique face au problème de l'involontarisme doxastique

Côté-Bouchard, Charles 07 1900 (has links)
Peut-on parfois être blâmé pour ses croyances ? Selon les partisans du déontologisme épistémique, la pratique ordinaire consistant à blâmer et critiquer les gens pour leurs croyances est tout à fait légitime. Toutefois, d’autres philosophes soutiennent que malgré son omniprésence dans la vie de tous les jours, le blâme doxastique n’est jamais approprié. En effet, selon l’argument à partir de l’involontarisme doxastique, nous ne pouvons jamais être blâmés pour nos croyances puisque (1) nous pouvons être blâmés pour une croyance seulement si elle est sous notre contrôle volontaire et (2) nos croyances ne sont jamais sous notre contrôle volontaire. Le but de ce mémoire est de déterminer si les déontologistes peuvent répondre de manière convaincante à cet argument. Autrement dit, pouvons-nous parfois être blâmés pour nos croyances malgré ce qu’en disent les anti-déontologistes, ou faut-il leur donner raison et rejeter la pratique du blâme doxastique ? Pour répondre à cette question, je commence par clarifier l’argument anti-déontologiste en précisant la teneur de sa thèse centrale : l’involontarisme doxastique. Par la suite, je passe en revue différentes stratégies qui ont été proposées par des représentants du déontologisme pour défendre le blâme doxastique contre cet argument. Devant l’échec de ces réponses, je suggère une défense alternative du déontologisme selon laquelle l’involontarisme doxastique n’est pas incompatible avec le blâme doxastique. Si cette réponse est concluante, alors nous n’avons pas à donner raison aux anti-déontologistes : nous pouvons parfois être blâmés pour nos croyances. / Can we sometimes be blamed for our beliefs ? According to epistemic deontologism, the ordinary practice of blaming and criticizing people for their beliefs is a legitimate one. However, some philosophers argue that despite its pervasiveness in everyday life, doxastic blame is never appropriate. According to the argument from doxastic involuntarism, we can never be blamed for our beliefs since (1) we can be blamed for a belief only if it is under our voluntary control, and (2) our beliefs are never under our voluntary control. The goal of this thesis is to determine whether deontologists can reply convincingly to this argument. In other words, can we sometimes be blamed for our beliefs despite what anti-deontologists claim, or do we have to accept the argument from doxastic involuntarism and reject the practice of doxastic blame ? In order to answer that question, I first clarify the anti-deontologist argument by making more precise the nature of its central thesis: doxastic involuntarism. I then review different strategies proposed by deontologists to defend doxastic blame against this argument. Given the failure of these replies, I propose an alternative defense of deontologism according to which doxastic involuntarism is not incompatible with doxastic blame. If this reply is sound, then we do not have to accept the anti-deontologist argument: we can sometimes be blamed for our beliefs.
10

Peut-on être blâmé pour ses croyances? : le déontologisme épistémique face au problème de l'involontarisme doxastique

Côté-Bouchard, Charles 07 1900 (has links)
Peut-on parfois être blâmé pour ses croyances ? Selon les partisans du déontologisme épistémique, la pratique ordinaire consistant à blâmer et critiquer les gens pour leurs croyances est tout à fait légitime. Toutefois, d’autres philosophes soutiennent que malgré son omniprésence dans la vie de tous les jours, le blâme doxastique n’est jamais approprié. En effet, selon l’argument à partir de l’involontarisme doxastique, nous ne pouvons jamais être blâmés pour nos croyances puisque (1) nous pouvons être blâmés pour une croyance seulement si elle est sous notre contrôle volontaire et (2) nos croyances ne sont jamais sous notre contrôle volontaire. Le but de ce mémoire est de déterminer si les déontologistes peuvent répondre de manière convaincante à cet argument. Autrement dit, pouvons-nous parfois être blâmés pour nos croyances malgré ce qu’en disent les anti-déontologistes, ou faut-il leur donner raison et rejeter la pratique du blâme doxastique ? Pour répondre à cette question, je commence par clarifier l’argument anti-déontologiste en précisant la teneur de sa thèse centrale : l’involontarisme doxastique. Par la suite, je passe en revue différentes stratégies qui ont été proposées par des représentants du déontologisme pour défendre le blâme doxastique contre cet argument. Devant l’échec de ces réponses, je suggère une défense alternative du déontologisme selon laquelle l’involontarisme doxastique n’est pas incompatible avec le blâme doxastique. Si cette réponse est concluante, alors nous n’avons pas à donner raison aux anti-déontologistes : nous pouvons parfois être blâmés pour nos croyances. / Can we sometimes be blamed for our beliefs ? According to epistemic deontologism, the ordinary practice of blaming and criticizing people for their beliefs is a legitimate one. However, some philosophers argue that despite its pervasiveness in everyday life, doxastic blame is never appropriate. According to the argument from doxastic involuntarism, we can never be blamed for our beliefs since (1) we can be blamed for a belief only if it is under our voluntary control, and (2) our beliefs are never under our voluntary control. The goal of this thesis is to determine whether deontologists can reply convincingly to this argument. In other words, can we sometimes be blamed for our beliefs despite what anti-deontologists claim, or do we have to accept the argument from doxastic involuntarism and reject the practice of doxastic blame ? In order to answer that question, I first clarify the anti-deontologist argument by making more precise the nature of its central thesis: doxastic involuntarism. I then review different strategies proposed by deontologists to defend doxastic blame against this argument. Given the failure of these replies, I propose an alternative defense of deontologism according to which doxastic involuntarism is not incompatible with doxastic blame. If this reply is sound, then we do not have to accept the anti-deontologist argument: we can sometimes be blamed for our beliefs.

Page generated in 0.4173 seconds