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Longitudinal evaluation of sleep-related breathing disorders in an orthodontic population

Mandu, Manuela 06 1900 (has links)
Introduction: Les troubles respiratoires du sommeil (TRS), qui représentent une préoccupation croissante pour la santé, ont des effets significatifs sur la santé, le comportement et la performance académique chez l’enfant. Les malformations craniofaciales, l’hypertrophie adéno-amygdalienne et l'obésité, représentent des facteurs de risque importants dans le développement de cette condition. Les symptômes des TRS ont été étudiés dans une étude prospective chez les enfants et adolescents durant leur traitement orthodontique dans un milieu universitaire. Cette étude a cherché à décrire la prévalence et les facteurs de risque principaux des TRS, ainsi que l'impact des différentes interventions orthodontiques sur les symptômes TRS. Matériel et méthodes: dans une étude cohorte prospective, un groupe de 168 sujets âgés de 12 à 21 ans ont été soumis, quatre ans après la prise de données initiale, à un examen craniofacial en plus d'être administré des questionnaires qui ont recueilli des données sur la situation socio-démographique, le bruxisme et les troubles d’ATM, le sommeil et le comportement diurne, et les facteurs neuropsychologiques. Résultats: l'indice de masse corporelle a été augmenté mais est demeurée dans la même catégorie aux deux moments de l'enquête. Il ya eu une augmentation du serrement des dents et des symptômes de l'ATM, une diminution de la taille des amygdales, et une augmentation de la somnolence diurne. La prévalence des TRS n'a pas changé entre l’étude initiale et l’étude de suivi. Aucune intervention orthodontique s'est avérée avoir un effet cliniquement significatif sur les voies aériennes supérieures. Conclusions: la prévalence des symptômes TRS était constante par rapport aux valeurs de base pour la population étudiée, mais a augmenté si rapportée à la population générale. Les traitements orthodontiques ne montrent aucun effet sur les TRS. Mots-clés : apnée du sommeil, craniofacial, prévalence, ronflement, traitement orthodontique, voies aériennes supérieures / Introduction: Sleep-disordered breathing (SDB), a growing health concern, has significant effects on a child’s health, behaviour, and scholastic performance. Craniofacial malformations, along with adenotonsillar hypertrophy and obesity, represent important risk factors in the development of this condition. SDB symptoms in children and adolescents followed for orthodontic treatment in a university setting have been investigated in this prospective study. The aims of this study were to describe the prevalence and main risk factors of SDB and the impact of different orthodontic interventions on the SDB symptoms. Materials and methods: in a prospective cohort study, four years following an initial evaluation, a group of 168 subjects aged 12-21 years underwent a craniofacial examination in addition to being administered self-completed questionnaires that collected information on socio-demographic and psychosocial factors, bruxism and temporo-mandibular joint (TMJ) disorders, sleep and daytime behaviour, and neuropsychological factors. Results: Body mass index (BMI) was slightly increased but remained in the same category at the two time points of investigation. There was an increase in tooth clenching and TMJ symptoms, a decrease in tonsils’ size, and an increase in daytime sleepiness. Prevalence of SDB did not change between baseline and follow-up studies. No orthodontic treatment intervention proved to have any clinically significant impact on the upper airway. Conclusions: SDB symptoms prevalence was constant when compared to the baseline values for the studied population, but increased if reported to the general population. Regular orthodontic treatment didn’t show any effect on SDB symptoms. Keywords : craniofacial, orthodontic treatment, prevalence, sleep apnea, snoring, upper airway
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Longitudinal evaluation of sleep-related breathing disorders in an orthodontic population

Mandu, Manuela 06 1900 (has links)
Introduction: Les troubles respiratoires du sommeil (TRS), qui représentent une préoccupation croissante pour la santé, ont des effets significatifs sur la santé, le comportement et la performance académique chez l’enfant. Les malformations craniofaciales, l’hypertrophie adéno-amygdalienne et l'obésité, représentent des facteurs de risque importants dans le développement de cette condition. Les symptômes des TRS ont été étudiés dans une étude prospective chez les enfants et adolescents durant leur traitement orthodontique dans un milieu universitaire. Cette étude a cherché à décrire la prévalence et les facteurs de risque principaux des TRS, ainsi que l'impact des différentes interventions orthodontiques sur les symptômes TRS. Matériel et méthodes: dans une étude cohorte prospective, un groupe de 168 sujets âgés de 12 à 21 ans ont été soumis, quatre ans après la prise de données initiale, à un examen craniofacial en plus d'être administré des questionnaires qui ont recueilli des données sur la situation socio-démographique, le bruxisme et les troubles d’ATM, le sommeil et le comportement diurne, et les facteurs neuropsychologiques. Résultats: l'indice de masse corporelle a été augmenté mais est demeurée dans la même catégorie aux deux moments de l'enquête. Il ya eu une augmentation du serrement des dents et des symptômes de l'ATM, une diminution de la taille des amygdales, et une augmentation de la somnolence diurne. La prévalence des TRS n'a pas changé entre l’étude initiale et l’étude de suivi. Aucune intervention orthodontique s'est avérée avoir un effet cliniquement significatif sur les voies aériennes supérieures. Conclusions: la prévalence des symptômes TRS était constante par rapport aux valeurs de base pour la population étudiée, mais a augmenté si rapportée à la population générale. Les traitements orthodontiques ne montrent aucun effet sur les TRS. Mots-clés : apnée du sommeil, craniofacial, prévalence, ronflement, traitement orthodontique, voies aériennes supérieures / Introduction: Sleep-disordered breathing (SDB), a growing health concern, has significant effects on a child’s health, behaviour, and scholastic performance. Craniofacial malformations, along with adenotonsillar hypertrophy and obesity, represent important risk factors in the development of this condition. SDB symptoms in children and adolescents followed for orthodontic treatment in a university setting have been investigated in this prospective study. The aims of this study were to describe the prevalence and main risk factors of SDB and the impact of different orthodontic interventions on the SDB symptoms. Materials and methods: in a prospective cohort study, four years following an initial evaluation, a group of 168 subjects aged 12-21 years underwent a craniofacial examination in addition to being administered self-completed questionnaires that collected information on socio-demographic and psychosocial factors, bruxism and temporo-mandibular joint (TMJ) disorders, sleep and daytime behaviour, and neuropsychological factors. Results: Body mass index (BMI) was slightly increased but remained in the same category at the two time points of investigation. There was an increase in tooth clenching and TMJ symptoms, a decrease in tonsils’ size, and an increase in daytime sleepiness. Prevalence of SDB did not change between baseline and follow-up studies. No orthodontic treatment intervention proved to have any clinically significant impact on the upper airway. Conclusions: SDB symptoms prevalence was constant when compared to the baseline values for the studied population, but increased if reported to the general population. Regular orthodontic treatment didn’t show any effect on SDB symptoms. Keywords : craniofacial, orthodontic treatment, prevalence, sleep apnea, snoring, upper airway
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Les motifs de refus d’une thérapie orthodontique combinée à la chirurgie orthognathique au Québec : une étude qualitative

Manh, Tina 09 1900 (has links)
INTRODUCTION: Obtenir un résultat orthodontique idéal et un profil facial équilibré peut nécessiter un traitement combinant orthodontie et chirurgie orthognathique. Bien que les avantages esthétiques et fonctionnels de ces procédures soient évidents pour l'orthodontiste, il ne décide pas du traitement. Malgré les connaissances, les recommandations et la bienveillance de l’orthodontiste, le dernier mot revient au patient. Il peut donc évidemment refuser un traitement orthodontique chirurgical. L’obtention du consentement éclairé, avant de débuter le traitement, est une première étape décisive. Afin d’améliorer ce processus, il est essentiel de connaître et de comprendre davantage les facteurs décisionnels qui influencent le choix du patient face à un traitement orthodontique chirurgical. OBJECTIFS: Cette étude qualitative vise à déterminer les motifs pour lesquels les patients refusent le traitement orthodontique chirurgical lorsqu’il est l’option privilégiée par l’orthodontiste. Une meilleure compréhension du raisonnement et des motivations des patients permettra d’améliorer et de rendre l’approche du praticien davantage proactive afin de favoriser un réel consentement éclairé. MÉTHODES: Cette étude a été menée par entrevue verbale semi-structurée immédiatement suivant la consultation orthodontique initiale. Les entretiens individuels ont été enregistrés, retranscrits et analysés en continu. À l’aide du logiciel NVivo 12, les données ont été catégorisées par codage ouvert. RÉSULTATS: Quatre thèmes sont ressortis de cette étude : l'inconfort, la vision facultative du traitement par le patient, le changement d'apparence du visage et les contraintes à débuter le traitement. L'inconfort était un thème récurrent exprimé par tous les participants. CONCLUSION: Bien que les motifs contribuant au refus d'un traitement orthodontique chirurgical soient multiples, l’inconfort est un sujet qui interpelle tous les patients. Sans être forcément la raison principale menant au refus de ce type d'intervention, l'inconfort est un thème répétitif et à intensité variable dans la prise de décision. Il est particulièrement modulé par le vécu personnel du patient, mais aussi fortement influencé par celui de son entourage. Afin de favoriser un consentement plus éclairé, il est pertinent pour le praticien en orthodontie d’aborder ce sujet en profondeur au moment de la consultation. D’autres sujets devraient aussi être couverts selon les circonstances: la vision facultative du traitement par le patient, le changement d'apparence du visage et les contraintes. / INTRODUCTION: Achieving ideal orthodontic results and a balanced facial profile may require a combined orthodontic and orthognathic surgical treatment. Although the esthetic and functional advantages of these procedures are obvious to the orthodontist, patients may opt for a nonsurgical approach. Despite the knowledge, recommendations and good intentions of the orthodontist, the fact remains that the decision to proceed with treatment ultimately rests with the patient. Providing informed consent is a decisive step in the course of initiating treatment. To improve this process, it is essential to better understand the decision-making factors that influence the patient's choice for surgical orthodontic treatment. OBJECTIVES: The main objective of this study was to determine the motives that influence patients’ refusal of surgical orthodontic treatment even when it is the option of choice according to the orthodontist. Learning and understanding these factors can improve how we explain our treatment options by addressing information correctly, thus improving the process of obtaining informed consent. METHODS: This study was conducted using semi-structured verbal interviews immediately following the initial orthodontic consultation. Individual interviews were recorded, transcribed, and continuously analyzed. Using NVivo 12 software, an open coding analysis method was used. RESULTS: Four themes emerged from this study: discomfort, treatment viewed as elective by the patient, change in facial appearance and constraints to beginning treatment. Discomfort was a recurrent theme expressed by all participants. CONCLUSION: Although the reasons for refusing surgical orthodontic treatment are numerous, discomfort is a subject that concerns all patients. Without necessarily being the main reason for refusing surgical orthodontic treatment, discomfort is variable in intensity and a recurring theme in the patient's decision-making. It is particularly modulated by the patient's personal experience, but it is also strongly influenced by the experience of people around them. To promote a betterinformed consent, it is relevant for the orthodontic practitioner to cover this subject in depth during a consultation. Depending on the circumstances, other subjects should also be covered such as: the optional view of the treatment by the patient, the change in appearance of the face and the constraints.
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Anomalies de croissance maxillo-faciale : facteurs de risque et accès au traitement

Germa, Alice 19 September 2012 (has links) (PDF)
Les anomalies de croissance maxillo-faciale résultent de variations du processus normal de croissance. Après les caries, elles représentent les problèmes bucco-dentaires les plus fréquents chez les jeunes et peuvent entraîner des troubles fonctionnels (mastication, phonation, respiration), esthétiques et parfois psychologiques. Le traitement orthodontique vise à corriger les anomalies de croissance maxillo-faciale. L'objectif de cette thèse est de rechercher des facteurs de risque précoces d'anomalies de croissance maxillo-faciale et d'étudier le rôle des facteurs socio-économiques, culturels et géographiques de l'accès au traitement orthodontique en France. Les enfants de la cohorte EPIPAGE, qui avait inclus toutes les naissances survenues entre 22 et 32 semaines d'aménorrhée dans neuf régions françaises en 1997, ont été examinés à 5 ans. Nous avons étudié les relations entre les caractéristiques néonatales et la déformation du palais à 5 ans chez 1711 enfants. Le sexe masculin, le petit âge gestationnel, le petit poids pour l'âge gestationnel et peut-être l'intubation de longue durée sont identifiés comme des facteurs de risque de déformation du palais à 5 ans chez les grands prématurés ; de plus, les enfants avec des déficiences neuro-motrices semblent particulièrement à risque. La cohorte mère-enfant EDEN, a inclus des femmes enceintes en 2002-2003 et leur enfant à la naissance. Nous avons recherché les facteurs de risque précoces de l'occlusion postérieure inversée et de la béance antérieure chez 422 enfants de 3 ans. En plus d'une tétine encore utilisée à 3 ans et de la respiration buccale qui sont des facteurs connus, un nouveau facteur de risque d'occlusion postérieure inversée en denture temporaire est mis en évidence : la prématurité. Enfin, l'étude chez les 5988 enfants et les adolescents de l'enquête sur la santé et la consommation de soins en France réalisée par l'Insee en 2002-2003, enquête transversale sur échantillon représentatif de la population vivant en France, montre que 23% des 12-15 ans ont un traitement orthodontique. En plus du facteur économique, le moindre recours au traitement orthodontique est aussi lié à l'environnement social et culturel moins favorisé de l'enfant, à l'absence de couverture complémentaire et à l'habitation en zone rurale.En conclusion, pour mieux comprendre les inégalités dans le traitement orthodontique, il faudrait en évaluer les besoins en amont. Nous avons étudié des facteurs liés à la présence d'anomalies de croissance maxillo-faciale à des âges très jeunes afin de pouvoir identifier tôt des enfants à risque de ces anomalies. Il est nécessaire de vérifier leur évolution pour savoir si elles sont de réels marqueurs précoces de besoin en traitement orthodontique.
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Anomalies de croissance maxillo-faciale : facteurs de risque et accès au traitement / Maxillofacial growth anomalies : risk factors and access to treatment

Germa, Alice 19 September 2012 (has links)
Les anomalies de croissance maxillo-faciale résultent de variations du processus normal de croissance. Après les caries, elles représentent les problèmes bucco-dentaires les plus fréquents chez les jeunes et peuvent entraîner des troubles fonctionnels (mastication, phonation, respiration), esthétiques et parfois psychologiques. Le traitement orthodontique vise à corriger les anomalies de croissance maxillo-faciale. L’objectif de cette thèse est de rechercher des facteurs de risque précoces d’anomalies de croissance maxillo-faciale et d’étudier le rôle des facteurs socio-économiques, culturels et géographiques de l’accès au traitement orthodontique en France. Les enfants de la cohorte EPIPAGE, qui avait inclus toutes les naissances survenues entre 22 et 32 semaines d’aménorrhée dans neuf régions françaises en 1997, ont été examinés à 5 ans. Nous avons étudié les relations entre les caractéristiques néonatales et la déformation du palais à 5 ans chez 1711 enfants. Le sexe masculin, le petit âge gestationnel, le petit poids pour l’âge gestationnel et peut-être l’intubation de longue durée sont identifiés comme des facteurs de risque de déformation du palais à 5 ans chez les grands prématurés ; de plus, les enfants avec des déficiences neuro-motrices semblent particulièrement à risque. La cohorte mère-enfant EDEN, a inclus des femmes enceintes en 2002-2003 et leur enfant à la naissance. Nous avons recherché les facteurs de risque précoces de l’occlusion postérieure inversée et de la béance antérieure chez 422 enfants de 3 ans. En plus d’une tétine encore utilisée à 3 ans et de la respiration buccale qui sont des facteurs connus, un nouveau facteur de risque d’occlusion postérieure inversée en denture temporaire est mis en évidence : la prématurité. Enfin, l’étude chez les 5988 enfants et les adolescents de l’enquête sur la santé et la consommation de soins en France réalisée par l’Insee en 2002-2003, enquête transversale sur échantillon représentatif de la population vivant en France, montre que 23% des 12-15 ans ont un traitement orthodontique. En plus du facteur économique, le moindre recours au traitement orthodontique est aussi lié à l’environnement social et culturel moins favorisé de l’enfant, à l’absence de couverture complémentaire et à l’habitation en zone rurale.En conclusion, pour mieux comprendre les inégalités dans le traitement orthodontique, il faudrait en évaluer les besoins en amont. Nous avons étudié des facteurs liés à la présence d’anomalies de croissance maxillo-faciale à des âges très jeunes afin de pouvoir identifier tôt des enfants à risque de ces anomalies. Il est nécessaire de vérifier leur évolution pour savoir si elles sont de réels marqueurs précoces de besoin en traitement orthodontique. / Malocclusions are due to variations of normal process of growth. Besides caries, they are the most common oral problems encountered by children and teenagers. They may lead to oral dysfunction (in chewing, speaking and breathing), esthetic and sometimes psychological issues. Orthodontic treatment aims at correcting malocclusions.The purpose of this thesis is to investigate early risk factors for malocclusions and to analyze the role of socioeconomic, cultural and geographic factors in access to orthodontic treatment in France. In the EPIPAGE cohort study, which included all live births between 22 and 32 weeks of gestation in 9 French regions in 1997, 1711 children were examined at 5 years. We explored the relations between neonatal characteristics and alteration of palatal morphology at 5 years. Male sex, low gestational age, small for gestational age and maybe intubation of long duration were identified as risk factors for alteration of palatal morphology et 5 years in very preterm children; children with neuromotor deficiencies seem particularly at risk. The mother-child EDEN cohort included pregnant women in 2002-2003 and their child at birth. We investigated early risk factors for posterior crossbite and anterior open bite in 422 3-year-old children. In addition to ongoing pacifier sucking habit at 3 years and mouth breathing, which are well-known risk factors, prematurity appears to be a new risk factor for posterior crossbite in temporary dentition. Finally, the French survey on health and care consumption, carried out in 2002-2003 in a representative sample of 5988 children and teenagers, shows that 23% of the 12-15 years old have an orthodontic treatment. Besides the economic factor, the less orthodontic treatment uptake is related to a less privileged social environment, to the absence of supplementary insurance and to living in a rural area.In conclusion, to understand inequalities in orthodontic treatment better, orthodontic treatment need should be evaluated first. We investigated factors related to malocclusions at very young ages, which could help to early identify children at risk. The assessment of how these early malocclusions would evolve is therefore needed in order to control if those malocclusions are indeed early markers for orthodontic treatment need.

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