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Choix d'un régime de change dans un pays en transition intégrant une union économique et monétaire - le cas de Pologne

Nessel, Karolina 16 April 2007 (has links) (PDF)
L'euro ou non pas l'euro. Là est la question. Ou plutôt toute une série des questions : QUAND, COMMENT et A QUELLE PARITE. Ce sont les issues principales pour la politique du change actuelle de la Pologne. Ils ont été longuement débattues dans la littérature. Cette thèse participe à la discussion en attirant l'attention sur l'influence des décisions dans le domaine du change sur la transformation structurelle de l'économie. Le premier chapitre présente l'évolution de la théorie du choix du régime de change à partir des années cinquante. La recherche montre qu'il n'existe pas une solution universelle pour tous les pays. Mieux encore, pour le pays donné le choix du régime ne se fait pas une fois pour toutes, mais peut subir une évolution. Le chapitre deux se concentre alors sur le cas spécifique de la Pologne pendant les années quatre-vingt-dix. Il présente de quelle manière les autorités monétaires polonaises ont fait évoluer le système du change du zloty dans les conditions de la transition et de l'intégration économique européenne. Il se penche aussi sur les défis devant la politique monétaire polonaise au début de troisième millénaire. Dans le chapitre trois nous passons au sujet de notre intérêt principal étant donné l'objectif de cette thèse, à savoir la transformation structurelle de l'économie polonaise à partir du début de la transition en 1990 jusqu'à 2003 inclus – jusqu'à l'intégration à l'Union Européenne. A la fin du chapitre, nous posons la questions suivante : «est–ce que la politique du change peut soutenir l'expansion du secteur moderne ? ». Avant de répondre à cette question il nous est d'abord nécessaire de vérifier si la politique du change a quelconque influence sur le coté réel de l'économie à court et à moyen terme. Dans le chapitre quatre, nous partons alors à la recherche des rigidités nominales des prix et des salaires dans l'économie polonaise. La recherche se fait à l'aide de la courbe de Philipps – traditionnelle et Néo-keynésienne.<br />La modélisation de l'économie polonaise fait le sujet du chapitre cinq. Nous laissons l'économie subir deux chocs caractéristiques pour le procès de la transition et de l'intégration économiques : une baisse de l'emploi dans le secteur post-socialiste et une hausse du progrès dans le secteur traditionnel. Nous trouvons qu'aucun des chocs n'avantage le secteur avancé par rapport au secteur traditionnel. Ensuite, nous cherchons si le change peut changer la donne. Dans ce but, nous analysons une dépréciation du change et une baisse de la prime de risque symbolisant l'approfondissement du marché financier suite à l'adhésion à la zone euro. Puisque le secteur moderne est le plus intensif en capital c'est lui qui profite le plus de la baisse de la prime du risque. Nous concluons alors qu'afin de développer le secteur moderne, d'absorber la main-d'oeuvre libérée du secteur postsocialiste et d'augmenter le bien-être du pays, la Pologne devrait viser l'approfondissement du marché financier et profiter de la suppression de la prime de risque. Le pays devrait donc adopter l'euro.
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Economic growth, unemployment and skills in South Africa : An Analysis of different recycling schemes of carbon tax revenue / Croissance, chômage et compétences en Afrique du Sud : Analyse de plusieurs plans de recyclage des revenus d’une taxe carbone

Schers, Jules 21 December 2018 (has links)
Cette thèse fournit une illustration numérique de la façon dont une taxe carbone pourrait affecter le PIB, l’emploi, les émissions de CO2 et les inégalités socio-économiques en Afrique du Sud. Elle utilise un modèle d’équilibre général calculable « hybride » en économie ouverte par projection en un seul pas de temps de 2005 à 2035. Le modèle représente des économies de second rang, notamment des rigidités sur le marché du travail liées aux niveaux de qualification et dans la production électrique. Sept scénarios basés sur des modalités différentes de recyclage de la taxe carbone sont analysés, plus une option d’investir une partie des revenus de la taxe dans l’amélioration des qualifications de la force de travail.L’analyse montre que sous hypothèse standard de changement technique, une taxe carbone de 100 ZAR par tonne de CO2 environ a peu d’impact négatif sur le PIB et l’emploi lorsqu’elle est associée à un mode de recyclage des revenus approprié : subventionner le facteur travail et réduire les taxes sur les profits des entreprises pourrait conduire aux meilleurs résultats macroéconomiques, mais ne réduit pas les inégalités. Des mesures supplémentaires sont nécessaires pour réduire la « pauvreté énergétique ». Pour atteindre le NDC d’Afrique du Sud au titre de l’Accord de Paris, un taux de taxe d’environ 300 ZAR ou 55$ par tonne de CO2 serait nécessaire. Toutefois, un tel taux pourrait avoir un impact significatif sur la croissance du PIB. En même temps, sans changement de la tendance de croissance de la productivité du travail, ce PIB plus faible conduirait à un chômage plus élevé que dans le cas de référence. Une politique d’investissement de 7.5 milliards de ZAR de revenus carbone dans les qualifications de la main d’œuvre, avec l’objectif d’augmenter l’accès à la formation de haut niveau et de réduire le manque de salariés très qualifiés, pourrait avoir un effet très positif sur la croissance du PIB.Le progrès technologique, les préférences des consommateurs et le contexte international, limitent la capacité de l’économie à se restructurer et se décarboner et incidemment à réduire les impacts négatifs de la taxe carbone sur la croissance du PIB. Une véritable évaluation du changement technologique futur serait pertinente pour tous les secteurs et facteurs de production. Ces résultats impliquent aussi que la politique climatique internationale doit traiter la question des transferts de technologie et celles des potentiels différents de décarbonation sérieuse à l’échelle nationale. / This PhD thesis gives a numerical illustration of how a carbon tax affects South African GDP, employment, CO2 emissions and socio-economic inequality. It uses a “hybrid” computable general equilibrium model of an open economy in a one-step projection from 2005 to 2035. It models second-best economies, notably skill-related rigidities in the labour market and in production of electricity. Seven scenarios for recycling of carbon tax revenue are analysed, plus an option to invest a part of tax revenue in improvement of skills of labour.The analysis shows that under conventional assumptions about technological change, a carbon tax of around 100 ZAR2005 (18 USD2013) per tonne of CO2 will have little negative consequences for GDP and employment, when combined with the right type of tax revenue recycling: Labour subsidies and company profit tax reduction likely lead to the best macro-economic outcomes, though do not reduce inequality. Additional measures are needed to reduce “energy poverty”. To achieve South Africa’s NDC of the Paris Agreement, a carbon tax rate of around 300 ZAR2005 or 55 USD2013 per tonne of CO2 is necessary. However, this could have serious impacts on GDP growth. Also, without a change in the trend of increasing labour productivity, such lower GDP will lead to higher unemployment than in the reference case. An investment in skills of 7.5 billion ZAR2005 of annual Ctax revenue, with the objective of increasing access to high quality education and reducing the high skill labour shortage, if fond to have a very positive impact on GDP growth. However better calibration data is required.The findings of this PhD thesis furthermore call for thorough examination of what type of technological change could be expected for South Africa. Technological progress, consumer preferences and international circumstances limit the economy’s capacity to restructure and decarbonise and therefore to reduce negative consequences of carbon taxation for GDP growth. Proper assessment of future technological change is relevant for all sectors and inputs. Examples are given which show that energy and materials efficiency have an important role for future GDP growth under carbon constraints, because they determine the economy’s flexibility to reduce energy consumption and to substitute it, e.g. by labour. This finding normally holds not only for South Africa, but also for the rest of the world. These results also imply that international climate policy has to address technology transfer and the different potentials of national economies to decarbonise seriously.
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Trois essais sur l'économie de la migration / Three essays on the economics of migration

Seror, Marlon 04 December 2017 (has links)
Une des marques du développement est la résorption du décalage entre la distribution spatiale de l’activité économique et celle de la population. Cette thèse étudie les conséquences d’une telle résorption sous l’effet de la migration ou d’une redistribution géographique de l’activité économique. Le premier chapitre s’intéresse à la relation entre migrants internationaux et foyers d’origine. Il met en lumière l’importance, pour les envois de fonds et les investissements, des croyances des migrants et de l’asymétrie d’information, aggravée par la distance, entre migrants et destinataires de ces envois. Le deuxième chapitre explore la transformation de l’économie d’accueil sous l’effet d’un afflux de migrants venus des campagnes en ville, en Chine. Il mesure d’abord leur impact sur le marché du travail à destination, puis examine comment ils affectent l’allocation des facteurs de production et les contraintes rencontrées par les entreprises sur les marchés du travail et du capital. Le troisième chapitre étudie l’impact sur le long terme d’un vaste programme d’industrialisation réalisé en Chine, et montre un retour de fortune. Ce renversement est imputé aux distorsions introduites sur le marché du travail local par la présence de grands complexes manufacturiers. Ce chapitre met en évidence le rôle de la migration pour surmonter ces imperfections et amener l’étape ultérieure de la transformation structurelle : le passage de l’industrie lourde à la production de biens de consommation et de services. / A key characteristic of the process of economic development is the shrinking spatial mismatch between economic activity and population. This thesis analyzes what happens when this spatial mismatch is reduced, as people’s places of residence and work or the geographical distribution of economic activity is altered. Chapter I deals with the relationship between international migrants and their households of origin. It sheds light on the importance for remittances and investments of migrants' beliefs and the information asymmetry between remittance senders and recipients that distance aggravates. Chapter II explores the transformation of the receiving economy due to an influx of rural-to-urban migrants in China. It first quantifies the effect of immigrants on the labor market at destination, and then investigates their impact on the reallocation of production factors and factor-market constraints faced by urban firms. Chapter III focuses on the long-term impact of a large industrialization plan in China. It reveals a reversal pattern due to the distortions in local labor markets induced by the presence of big plants. It highlights the role of migration in overcoming such imperfections and in bringing about the later stage of structural transformation—from heavy industry to consumption goods and services.
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Essays in theoretical and applied macroeconomics

Lonkeng Ngouana, Constant Aimé 05 1900 (has links)
Cette thèse s’articule autour de trois chapitres indépendants qui s’inscrivent dans les champs de la macroéconomie, de l’économie monétaire et de la finance internationale. Dans le premier chapitre, je construis un modèle néo-keynesien d’équilibre général sous incertitude pour examiner les implications de la production domestique des ménages pour la politique monétaire. Le modèle proposé permet de reconcilier deux faits empiriques majeurs: la forte sensibilité du produit intérieur brut aux chocs monétaires (obtenue à partir des modèles VAR), et le faible degré de rigidité nominale observé dans les micro-données. Le deuxième chapitre étudie le role de la transformation structurelle (réallocation de la main d’oeuvre entre secteurs) sur la volatilité de la production aggregée dans un panel de pays. Le troisième chapitre quant à lui met en exergue l’importance de la cartographie des échanges commerciaux pour le choix entre un régime de change fixe et l’arrimage à un panier de devises. "Household Production, Services and Monetary Policy" (Chapitre 1) part de l’observation selon laquelle les ménages peuvent produire à domicile des substituts aux services marchands, contrairement aux biens non durables qu’ils acquièrent presque exclusivement sur le marché. Dans ce contexte, ils procèdent à d’importants arbitrages entre produire les services à domicile ou les acquerir sur le marché, dépendamment des changements dans leur revenu. Pour examiner les implications de tels arbitrages (qui s’avèrent être importants dans les micro-données) le secteur domestique est introduit dans un modèle néo-keyenesien d’équilibre général sous incertitude à deux secteurs (le secteur des biens non durables et le secteur des services) autrement standard. Je montre que les firmes du secteur des services sont moins enclin à changer leurs prix du fait que les ménages ont l’option de produire soit même des services substituts. Ceci se traduit par la présence d’un terme endogène supplémentaire qui déplace la courbe de Phillips dans ce secteur. Ce terme croit avec le degré de substituabilité qui existe entre les services produits à domicile et ceux acquis sur le marché. Cet accroissement de la rigidité nominale amplifie la sensibilité de la production réelle aux chocs monétaires, notamment dans le secteur des services, ce qui est compatible avec l’évidence VAR selon laquelle les services de consommation sont plus sensibles aux variations de taux d’intérêt que les biens non durables. "Structural Transformation and the Volatility of Aggregate Output: A Cross-country Analysis" (Chapitre 2) est basée sur l’évidence empirique d’une relation négative entre la part de la main d’oeuvre allouée au secteur des services et la volatilité de la production aggrégée, même lorsque je contrôle pour les facteurs tels que le développement du secteur financier. Ce resultat aggregé est la conséquence des développements sectoriels: la productivité de la main d’oeuvre est beaucoup plus volatile dans l’agriculture et les industries manufacturières que dans les services. La production aggregée deviendrait donc mécaniquement moins volatile au fur et à mesure que la main d’oeuvre se déplace de l’agriculture et de la manufacture vers les services. Pour évaluer cette hypothèse, je calibre un modèle de transformation structurelle à l’économie américaine, que j’utilise ensuite pour générer l’allocation sectorielle de la main d’oeuvre dans l’agriculture, l’industrie et les services pour les autres pays de l’OCDE. Dans une analyse contre-factuelle, le modèle est utlisé pour restreindre la mobilité de la main d’oeuvre entre secteurs de façon endogène. Les calculs montrent alors que le déplacement de la main d’oeuvre vers le secteur des services réduit en effet la volatilité de la production aggregée. "Exchange Rate Volatility under Alternative Peg Regimes: Do Trade Patterns Matter?" (Chapitre 3) est une contribution à la litterature économique qui s’interesse au choix entre divers regimes de change. J’utilise les données mensuelles de taux de change bilatéraux et de commerce extérieur entre 1980 et 2010 pour les pays membre de l’Union Economique et Monétaire Ouest Africaine (UEMOA). La monnaie de ces pays (le franc CFA) est arrimée au franc Francais depuis le milieu des années 40 et à l’euro depuis son introduction en 1999. Au moment de l’arrimage initial, la France était le principal partenaire commercial des pays de l’UEMOA. Depuis lors, et plus encore au cours des dix dernières années, la cartographie des échanges de l’union a significativement changé en faveur des pays du groupe des BICs, notamment la Chine. Je montre dans ce chapitre que l’arrimage à un panier de devises aurait induit une volatilité moins pronnoncée du taux de change effectif nominal du franc CFA au cours de la décennie écoulée, comparé à la parité fixe actuelle. Ce chapitre, cependant, n’aborde pas la question de taux de change optimal pour les pays de l’UEMOA, un aspect qui serait intéressant pour une recherche future. / This thesis includes three independent essays in the fields of macroeconomics, monetary economics and international finance. In the first essay, I build a new Keynesian DSGE model to examine the implications for monetary policy of household production. The proposed theory helps reconcile the relatively strong response of output to monetary policy shocks as suggested by VAR-based evidence and the low degree of price rigidity found in micro data. The second essay analyzes the role of structural transformation (the reallocation of labor across sectors overtime) in shaping the volatility of aggregate output across countries. Finally, the third essay illustrates the importance of trade patterns in choosing between a single currency peg and a peg to a composite basket of currencies. “Household Production, Services and Monetary Policy” (Chapter 1) builds on the observation that consumer services (unlike consumer nondurable) have close substitutes at home. Households may therefore switch between consuming home and market service as the real wage (the opportunity cost of working at home) changes. To study the implications of this arbitrage for monetary policy, I embed a household sector into an otherwise standard two-sector (a nondurable good sector and a service sector) new Keynesian DSGE model. The fact that households are able to produce services at home makes service sector’s firms more reluctant to change their price. This translates into an extra endogenous shift term in the new Keynesian Phillips that is increasing with the extent of substitutability between home and market services. This increased nominal rigidity endogenously amplifies the output response to monetary policy shock, especially in the service sector, which is consistent with VAR-based evidence in the paper that consumer services are more interest-rate sensitive than consumer nondurables. “Structural Transformation and the Volatility of Aggregate Output: A Cross-country Analysis” (Chapter 2) is based on the evidence of a negative relationship between the employment share of the service sector and the volatility of aggregate output, which I obtain after controlling for several factors (including the level of financial development). This aggregate result is driven by sectoral labor productivity differentials: Labor productivity is substantially more volatile in agriculture and manufacturing than in services. Aggregate output would therefore become mechanically more stable as labor shifts away from agriculture and manufacturing, and toward the service sector. To quantify this conjecture, I first calibrate a model of structural transformation (secular reallocation of labor across sectors) to the U.S. economy, which I use to match the time path of labor shares in agriculture, manufacturing and services across OECD countries. The model is subsequently used to conduct a set of counterfactual experiments in which labor is endogenously constrained from moving across sectors. Computations suggest that the shift of labor toward the services sector is indeed volatility-reducing. “Exchange Rate Volatility under Alternative Peg: Do Trade Patterns Matter?” (Chapter 3) is a contribution to the literature on the choice of exchange rate regimes. I use monthly bilateral exchange rate and external trade data from 1980 to 2010 for the member countries of the Western African and Monetary Union (WAEMU). These countries have their common currency (the CFA franc) pegged to the French franc since the mid-40s and to the euro since its introduction in 1999. At the time of the initial peg arrangement, France accounted for most of the external trade of WAEMU countries. Since then, and more notably since the early 2000s, the trade patterns of these countries shifted briskly away from France and other Euro area countries and towards the BICs (China in particular). The chapter finds that a peg to a composite basket of currencies would have led to a less volatile effective exchange rate over the last decade compare to the current hard peg. This chapter, however, does not derive an optimal exchange rate for WAEMU countries, which is an important area for further research.
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Essays in theoretical and applied macroeconomics

Lonkeng Ngouana, Constant Aimé 05 1900 (has links)
Cette thèse s’articule autour de trois chapitres indépendants qui s’inscrivent dans les champs de la macroéconomie, de l’économie monétaire et de la finance internationale. Dans le premier chapitre, je construis un modèle néo-keynesien d’équilibre général sous incertitude pour examiner les implications de la production domestique des ménages pour la politique monétaire. Le modèle proposé permet de reconcilier deux faits empiriques majeurs: la forte sensibilité du produit intérieur brut aux chocs monétaires (obtenue à partir des modèles VAR), et le faible degré de rigidité nominale observé dans les micro-données. Le deuxième chapitre étudie le role de la transformation structurelle (réallocation de la main d’oeuvre entre secteurs) sur la volatilité de la production aggregée dans un panel de pays. Le troisième chapitre quant à lui met en exergue l’importance de la cartographie des échanges commerciaux pour le choix entre un régime de change fixe et l’arrimage à un panier de devises. "Household Production, Services and Monetary Policy" (Chapitre 1) part de l’observation selon laquelle les ménages peuvent produire à domicile des substituts aux services marchands, contrairement aux biens non durables qu’ils acquièrent presque exclusivement sur le marché. Dans ce contexte, ils procèdent à d’importants arbitrages entre produire les services à domicile ou les acquerir sur le marché, dépendamment des changements dans leur revenu. Pour examiner les implications de tels arbitrages (qui s’avèrent être importants dans les micro-données) le secteur domestique est introduit dans un modèle néo-keyenesien d’équilibre général sous incertitude à deux secteurs (le secteur des biens non durables et le secteur des services) autrement standard. Je montre que les firmes du secteur des services sont moins enclin à changer leurs prix du fait que les ménages ont l’option de produire soit même des services substituts. Ceci se traduit par la présence d’un terme endogène supplémentaire qui déplace la courbe de Phillips dans ce secteur. Ce terme croit avec le degré de substituabilité qui existe entre les services produits à domicile et ceux acquis sur le marché. Cet accroissement de la rigidité nominale amplifie la sensibilité de la production réelle aux chocs monétaires, notamment dans le secteur des services, ce qui est compatible avec l’évidence VAR selon laquelle les services de consommation sont plus sensibles aux variations de taux d’intérêt que les biens non durables. "Structural Transformation and the Volatility of Aggregate Output: A Cross-country Analysis" (Chapitre 2) est basée sur l’évidence empirique d’une relation négative entre la part de la main d’oeuvre allouée au secteur des services et la volatilité de la production aggrégée, même lorsque je contrôle pour les facteurs tels que le développement du secteur financier. Ce resultat aggregé est la conséquence des développements sectoriels: la productivité de la main d’oeuvre est beaucoup plus volatile dans l’agriculture et les industries manufacturières que dans les services. La production aggregée deviendrait donc mécaniquement moins volatile au fur et à mesure que la main d’oeuvre se déplace de l’agriculture et de la manufacture vers les services. Pour évaluer cette hypothèse, je calibre un modèle de transformation structurelle à l’économie américaine, que j’utilise ensuite pour générer l’allocation sectorielle de la main d’oeuvre dans l’agriculture, l’industrie et les services pour les autres pays de l’OCDE. Dans une analyse contre-factuelle, le modèle est utlisé pour restreindre la mobilité de la main d’oeuvre entre secteurs de façon endogène. Les calculs montrent alors que le déplacement de la main d’oeuvre vers le secteur des services réduit en effet la volatilité de la production aggregée. "Exchange Rate Volatility under Alternative Peg Regimes: Do Trade Patterns Matter?" (Chapitre 3) est une contribution à la litterature économique qui s’interesse au choix entre divers regimes de change. J’utilise les données mensuelles de taux de change bilatéraux et de commerce extérieur entre 1980 et 2010 pour les pays membre de l’Union Economique et Monétaire Ouest Africaine (UEMOA). La monnaie de ces pays (le franc CFA) est arrimée au franc Francais depuis le milieu des années 40 et à l’euro depuis son introduction en 1999. Au moment de l’arrimage initial, la France était le principal partenaire commercial des pays de l’UEMOA. Depuis lors, et plus encore au cours des dix dernières années, la cartographie des échanges de l’union a significativement changé en faveur des pays du groupe des BICs, notamment la Chine. Je montre dans ce chapitre que l’arrimage à un panier de devises aurait induit une volatilité moins pronnoncée du taux de change effectif nominal du franc CFA au cours de la décennie écoulée, comparé à la parité fixe actuelle. Ce chapitre, cependant, n’aborde pas la question de taux de change optimal pour les pays de l’UEMOA, un aspect qui serait intéressant pour une recherche future. / This thesis includes three independent essays in the fields of macroeconomics, monetary economics and international finance. In the first essay, I build a new Keynesian DSGE model to examine the implications for monetary policy of household production. The proposed theory helps reconcile the relatively strong response of output to monetary policy shocks as suggested by VAR-based evidence and the low degree of price rigidity found in micro data. The second essay analyzes the role of structural transformation (the reallocation of labor across sectors overtime) in shaping the volatility of aggregate output across countries. Finally, the third essay illustrates the importance of trade patterns in choosing between a single currency peg and a peg to a composite basket of currencies. “Household Production, Services and Monetary Policy” (Chapter 1) builds on the observation that consumer services (unlike consumer nondurable) have close substitutes at home. Households may therefore switch between consuming home and market service as the real wage (the opportunity cost of working at home) changes. To study the implications of this arbitrage for monetary policy, I embed a household sector into an otherwise standard two-sector (a nondurable good sector and a service sector) new Keynesian DSGE model. The fact that households are able to produce services at home makes service sector’s firms more reluctant to change their price. This translates into an extra endogenous shift term in the new Keynesian Phillips that is increasing with the extent of substitutability between home and market services. This increased nominal rigidity endogenously amplifies the output response to monetary policy shock, especially in the service sector, which is consistent with VAR-based evidence in the paper that consumer services are more interest-rate sensitive than consumer nondurables. “Structural Transformation and the Volatility of Aggregate Output: A Cross-country Analysis” (Chapter 2) is based on the evidence of a negative relationship between the employment share of the service sector and the volatility of aggregate output, which I obtain after controlling for several factors (including the level of financial development). This aggregate result is driven by sectoral labor productivity differentials: Labor productivity is substantially more volatile in agriculture and manufacturing than in services. Aggregate output would therefore become mechanically more stable as labor shifts away from agriculture and manufacturing, and toward the service sector. To quantify this conjecture, I first calibrate a model of structural transformation (secular reallocation of labor across sectors) to the U.S. economy, which I use to match the time path of labor shares in agriculture, manufacturing and services across OECD countries. The model is subsequently used to conduct a set of counterfactual experiments in which labor is endogenously constrained from moving across sectors. Computations suggest that the shift of labor toward the services sector is indeed volatility-reducing. “Exchange Rate Volatility under Alternative Peg: Do Trade Patterns Matter?” (Chapter 3) is a contribution to the literature on the choice of exchange rate regimes. I use monthly bilateral exchange rate and external trade data from 1980 to 2010 for the member countries of the Western African and Monetary Union (WAEMU). These countries have their common currency (the CFA franc) pegged to the French franc since the mid-40s and to the euro since its introduction in 1999. At the time of the initial peg arrangement, France accounted for most of the external trade of WAEMU countries. Since then, and more notably since the early 2000s, the trade patterns of these countries shifted briskly away from France and other Euro area countries and towards the BICs (China in particular). The chapter finds that a peg to a composite basket of currencies would have led to a less volatile effective exchange rate over the last decade compare to the current hard peg. This chapter, however, does not derive an optimal exchange rate for WAEMU countries, which is an important area for further research.
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Essais sur les Investissements Publiques, Mécanismes de Financement et Croissance dans les Pays en Développement : Interactions et Rôle des Facteurs Structurels / Essays on Public Investment, Financing Mechanisms and Growth in Developing Countries : Interactions and Role of Structural Factors

Balma, Lacina 16 September 2015 (has links)
Cette thèse vise à étudier les liens entre les investissements publics, le mode definancement et la croissance économique, tout en mettant en exergue le rôle des conditionsstructurelles. Premièrement, dans un scenario d’amélioration des conditions structurelles(mesurées par l’efficience et la capacité d'absorption de l’économie) comparé à un scenario debase, nous montrons que le potentiel de croissance est supérieur comparé au scenario de base. Parconséquent, la stabilisation de la dette ne nécessite pas des ajustements budgétaires douloureux.Deuxièmement, à travers un scénario d'investissement agressif sur la base d’emprunts nonconcessionnelsen anticipation des revenus futurs du pétrole, nous constatons l’occurrence decontraintes liées à la capacité d'absorption et partant l’effet adverse du syndrome hollandais sur lacroissance du PIB hors pétrole. En outre, des réformes structurelles qui résorberaient lescontraintes liées à l’inefficience et à la capacité d'absorption se traduiraient par une augmentationimportante et durable du capital public. Cela entrainerait une croissance supplémentaire du PIBhors pétrole. Troisièmement, nous montrons que les délais d’exécution peuvent contrer l’effetclassique selon lequel une augmentation de l’investissement public entraine un effet richessenégatif dans le long terme. Aussi, une productivité élevée de l’investissement public peutsubstantiellement créer un effet richesse positif dans le long terme, stimuler la production etpermettre à la consommation et à l’investissement privé de baisser moins. Finalement, noussimulons l’impact des dépenses publiques d’éducation sur la pauvreté au Burkina Faso en utilisant2 mécanismes d’ajustement fiscal : la taxe directe et la taxe indirecte. Les simulations montrentqu’une augmentation uniforme de 40 pourcent des dépenses publiques dans l’éducation primairefiancée par les deux mécanismes de financement améliore non seulement le bien-être maiségalement entraine une baisse de la pauvreté chez tous les types de ménage. Toutefois, lefinancement par la taxe indirecte conduit à un résultat inférieur comparé au financement par lataxe directe. / This dissertation seeks to study the public investment-financing-growth linkages whileeliciting the role of structural economic conditions. First, through an alternative scenario ofimproved structural economic conditions (efficiency and absorptive capacity) and comparing witha baseline scenario, we find that the growth potential is higher than the baseline. Consequently,stabilizing debt does not require painful fiscal consolidation. Second, through an aggressiveinvestment scaling-up scenario that builds on commercial borrowing in anticipation of future oilrevenue, we find that the economy is subject to absorptive capacity constraints and ultimately toDutch disease effects that affect negatively the non-oil GDP growth in the short run. Moreover,we find that structural reforms that address absorptive capacity constraints and inefficienciestranslate into sizable and sustainable increase in public capital. This in turn has a positive spillovereffect in terms of additional growth in the non-resource GDP. Third, we find that implementationdelays can offset the standard negative wealth effect from an increase in government investmentspending in the long run. Also, high-yielding public investment can substantially create positivewealth effect in the long run, raise output and enable private consumption and investment to fallless. Finally, we simulate a 40-percent across-the-board increase in public spending for primaryeducation, financed by an increase in taxes on household income and indirect taxes. We find thatthe two financing mechanisms, not only leads to an increase in the welfare but also to a decline inthe incidence of poverty for all household types. However, the indirect tax-based financing leadsto smaller outcomes compared to the income tax-based financing.

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