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Investissement et développement humain dans l'Algérie coloniale (1830-1962) : Essai d'analyse cliométrique du bilan économique de la colonisation par la méthode contrefactuelle / Investment and human development in colonial Algeria (1830-1962) : cliometric analysis essay of the economic balance sheet of colonization by the counterfactual method

Saidi, Sofiane 14 December 2017 (has links)
En 1955, la commission Maspétiol du gouvernement français faisait un bilan économique négatif de la colonisation en Algérie. Ce bilan a été analysé par des historiens de l’économie sous l’angle des coûts/bénéfices pour la métropole et la colonie. Selon ce courant dit des coûts de la colonisation, les investissements et dépenses publiques effectuées en Algérie ont été financées par la métropole et par conséquent supportés par le contribuable métropolitain. La thèse défendue ici est quela principale cause de la négativité du bilan réside dans la structure de l’économie coloniale qui ne permettait pas de dégager assez de recettes publiques pour financer le développement économique et social, lequel nécessita l’appui financier de la métropole (plan de Constantine, 1958). Le bilan est dès lors envisagé comme le résultat de politiques poursuivies sur l’ensemble de la période coloniale, plus précisément de l’intervention de l’État dans l’activité économique depuis les débuts de la colonisation.Ce travail, en s’appuyant sur la littérature sur le bilan économique et plus largement sur l’économie de l’Algérie coloniale ainsi que sur des données d’archives inédites, montre que la politique dite de mise en valeur fut préjudiciable aux niveaux économique et social (1830-1900). Les mesures budgétaires,législatives et monétaires appliquées dans le cadre d’investissements publics économiques et sociaux ont été désavantageuses pour les finances publiques d’une part, et pour le développement humain de la population autochtone d’autre part. Les équipements réalisés (essentiellement dans les chemins de fer)ont plombé les dépenses publiques de la colonie sans contribuer à faire baisser les coûts de transport.L’investissement privé dans la viticulture d’exportation, soutenu par l’État, n’a pas participé au financement des recettes publiques en raison de l’absence d’imposition. Quant à la politique menéeenvers la population autochtone, elle s’est traduite par la dégradation de son patrimoine suite auxopérations d’expropriations des terres, ainsi qu’aux amendes et à la fiscalité appliquées parl’administration à son égard. Est posée ensuite la question contrefactuelle de savoir ce qu’aurait étél’économie algérienne en l’absence de la colonisation. Pour y répondre, il est supposé que le systèmecolonial se matérialisait dans la discrimination entre autochtones et européens, dont le fondement légalétait le code de l’indigénat. Sous cette hypothèse, la question se reformule ainsi : la croissanceéconomique (Pib/tête) de l’Algérie aurait-elle été plus importante si les dépenses publiques d'éducationet de santé n'avaient pas été discriminatoires entre indigènes et européens ? La base de donnéesconstruite pour tenter de donner une réponse empirique à cette question identifie les dépensespubliques d’éducation et de santé et les répartit entre les deux types de population sur la période 1901-1937. Les données obtenues illustrent clairement au niveau descriptif le lien entre la politiquecoloniale et le bilan (répartition des dépenses d’éducation et de santé entre autochtone et européen etrevenu par tête). Mais sur le plan économétrique, les obstacles à l’établissement d’une relation decausalité entre les dépenses en capital humain et la croissance économique ont empêché cetterecherche d’arriver au stade de la simulation contrefactuelle. Cet inachèvement est expliqué, d’unepart, par l’état de l’art théorique sur la question, d’autre part, le fait que les limites des donnéesdisponibles ne permettaient pas d’aller plus loin dans la construction d’une relation de causalité, enremplaçant notamment le Pib/tête par un indicateur de développement humain... / In 1955, the Maspétiol commission of the French government made a negative economic balance sheet of colonization in Algeria. This balance sheet has been analyzed by historians of the economy in terms of costs / benefits for the metropolis and the colony. According to this current of colonization costs, the investments and public expenditures made in Algeria were financed by the metropolis and therefore borne by the metropolitan taxpayer. The thesis defended here is that the main cause of the negativity of the balance sheet lies in the structure of the colonial economy which did not generate enough public revenue to finance economic and social development, which required the financial support of the metropolis (plan de Constantine, 1958).The balance sheet is therefore envisaged as the result of policies pursued throughout the colonial period, more precisely the intervention of the state in economic activity since the beginning of colonization. This work, based on the literature on the economic balance sheet and more broadly on the economy of colonial Algeria as well as on unpublished archive data, shows that the so-called development policy was detrimental to the economic and social levels (1830-1900). Budget, legislative and monetary measures applied in the framework of public economic and social investments have been disadvantageous for public finances on the one hand, and for the human development of the native population on the other hand. The equipment realized (mainly in the railways) have stifled public spending in the colony without contributing to lower transport costs. Private investment in export viticulture, supported by the state, did not participate in the financing of public revenues due to absence of taxation. Regarding the policy towards the native population, it has resulted in the degradation of its heritage following land expropriation operations, as well as the fines and the taxation applied by the administration towards it. Is then asked the counterfactual question to know what would have been the Algerian economy in the absence of colonization. To answer, it is assumed that the colonial system materialized in discrimination between natives and europeans, whose legal basis was the code of indigénat. Under this hypothesis, the question is reformulated: Algeria's economic growth (gdp per capita) would have been greater if public spending on education and health had not been discriminatory between natives and europeans? The database constructed to try to give an empirical answer to this question identifies public expenditure on education and health and allocates them to the two types of population over the period 1901-1937. The data obtained clearly illustrate at the descriptive level the link between colonial politics and the balance sheet (dividing of education and health expenditure between natives and european and gdp per capita). But econometrically, the obstacles to establishing a causal relationship between spending on human capital and economic growth have prevented this search from reaching the stage of counterfactual simulation. This incompleteness is explained, on the one hand, by the state of the art theoretical on the question, on the other hand, the fact that the limitations of the available data did not allow us to go further in the construction of a causal relationship, replacing in particular the gdp per capita with a human development indicator. However, incompleteness of the counterfactual scenario does not invalidate the established results by qualitative study from literature and archival documents. This research paves the way by showing the possibility of a cliometric and counterfactual approach on this subject.This thesis calls for a future collaboration between economic economists and historians to construct the missing data.
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Les emprunts tunisiens et les investissements publics : 1920 -1956 / Tunisian borrowing and public investment : 1920-1956

Bousselmi, Dhafer 05 December 2016 (has links)
La thèse s'intéresse à la politique d'investissement public en Tunisie par la voie d'emprunts.L'objectif recherché est l'étude de la question de l'endettement public sous sa triple natureéconomique, institutionnelle et financière dans le cas d'une économie coloniale.La démarche suivie repose sur un plan en trois parties chronologiques mais qui reflètel'évolution de la stratégie d'investissement public en Tunisie. La première partie, qui couvreles années 1920, est marquée par l'émission d'un emprunt émis par tanches. Les priorités del'investissement public consistent à financer la construction d'une infrastructure économiquemoderne. Les fonds destinés aux investissements sociaux demeurent largement insuffisant.Les capitaux privés engagés en Tunisie connaissent une certaine stagnation.La deuxième partie concerne les années 1930 qui coïncident avec la grande dépressionéconomique. Les autorités coloniales décident de simplifier les modalités d'endettementce qui profite principalement aux institutions publiques de la Tunisie. Une décennie difficilesur la plan économique ce qui affecte le volume des investissements publics par la voied'emprunt. Les capitaux privés connaissent une forte régression d’où l'intervention desinstitutions de crédit publiques.La troisième partie s'étend de 1945 à 1956; une période marquée par l'adoption d'unenouvelle stratégie économique basée sur la planification. Les autorités coloniales à Tunischoisissent de diversifier les sources de financement. De part sa construction, cette thèsedresse un schéma de l'économie tunisienne sous le protectorat français entre 1920 et 1956. / The thesis focuses on public investment policy in Tunisia through borrowing. The objective isto study the question of public debt under its triple economic, institutional and financial naturein the case of a colonial economy. The approach followed is based on a three-partchronological plan that reflects the evolution of Tunisia's public investment strategy. The firstpart, which covers the 1920s, is marked by the issuance of a loan issued by tench. Thepriorities of public investment are to finance the construction of a modern economicinfrastructure. Funding for social investment remains largely insufficient. Private capital inTunisia is experiencing some stagnation.The second part concerns the 1930s coinciding with the great economic depression. Thecolonial authorities decided to simplify the methods of indebtedness, which mainly benefitedthe public institutions of Tunisia. A difficult economic decade which affects the volume ofpublic investment by way of borrowing. Private capital is experiencing a sharp decline, hencethe intervention of public credit institutions.The third part runs from 1945 to 1956; A period marked by the adoption of a new economicstrategy based on planning. Colonial authorities in Tunis choose to diversify sources offunding. Due to its construction, this thesis draws up a diagram of the Tunisian economyunder the French protectorate between 1920 and 1956.
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Application d'un modèle de simulation et d'analyse de sensibilité à l'évaluation d'un projet de création d'un centre de logistique dans un centre hospitalier

Edzango Okap, Arlette Michelle January 2008 (has links) (PDF)
Le présent mémoire traite de l'évaluation financière d'un projet d'investissement public mutuellement exclusif dans le domaine de la santé. Il s'agit du projet d'implantation d'un centre de logistique au centre hospitalier de l'université de Sherbrooke (CHUS). La remise en cause de certains modèles et méthodes traditionnels d'évaluation de projets d'investissements tels que l'analyse coûts-bénéfices et la VAN, nous a amené à proposer une démarche d'évaluation financière multifactorielle à l'intérieur d'une même analyse de projet. Cette démarche est basée sur le modèle traditionnel de la VAN en complémentarité avec l'application des modèles des options réelles et une analyse de sensibilité du projet par la simulation Monte Carlo. La combinaison de ces différentes méthodes permet de prendre en compte d'une part, les fluctuations possibles des différentes variables qui peuvent avoir une influence considérable sur le projet et d'autre part, évaluer les possibilités d'options offertes par les projets. La démarche proposée vise à déterminer un résultat probabiliste, ce qui offre aux gestionnaires la possibilité de prendre des décisions stratégiques optimales en matière d'investissement. Notre mémoire est divisé en trois grandes parties dont, la première partie porte sur la recension des écrits dans la littérature financière. La seconde élabore la méthodologie utilisée et enfin la dernière partie aborde l'analyse du projet, laquelle est effectuée en deux temps. Premièrement, une évaluation du projet sur une durée de 15 ans et deuxièmement une évaluation sur 20 ans. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Évaluation des projets, Valeur actuelle nette, Options réelles, Simulation Monte-Carlo.
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Droits humains, sociétés transnationales et responsabilité internationale de l'État : cas de l'investissement public dans le secteur extractif

Tranchecoste, Lucile 07 1900 (has links) (PDF)
Aux fins de ce mémoire nous avons réalisé une recherche sur le thème de la responsabilité internationale de l'État du fait de ses entreprises transnationales. Les sociétés transnationales font en effet l'objet d'une attention accrue depuis la dernière décennie: les allégations de violations des droits humains à leur encontre se multiplient à mesure qu'est dénoncé leur moindre encadrement juridique à l'échelle internationale. Cette situation est d'autant plus critique dans le secteur de l'industrie extractive - minière et pétrolière - où les conflits entre entreprises et communautés locales tendent à être exacerbés par le potentiel à la fois de pollution et de rivalité pour l'accès aux ressources naturelles qu'implique ce type d'activité. Notre mémoire aura pour particularité de centrer l'analyse, non pas sur la responsabilité de ces sociétés transnationales, mais plutôt sur le rôle que l'État joue, et peut jouer, dans cet état de fait. Il arrive en effet que les États financent, de manière plus ou moins directe, les activités de ces entreprises. C'est notamment la situation au Canada, au travers des activités de deux sociétés d'État: Exportation et Développement Canada - l'agence de crédit à l'exportation officielle du Canada - et l'Office d'Investissement du Régime de Pension Canada. Il s'agit de deux sociétés d'État qui accordent des prêts pour des projets, ou bien investissent directement dans des entreprises transnationales, qui présentent parfois de pauvres records en termes de respect des droits de la personne. En ce sens, nous chercherons, tout au long de ce mémoire, à déterminer si l'État qui finance des activités contraires aux droits humains encourt une responsabilité au niveau international. Notre analyse s'organise par conséquent en trois temps, autour de la relation entre l'État canadien, ses deux sociétés d'État et les STN exclusivement établies sur son territoire. Il s'agit tout d'abord de mettre en lumière les enjeux présentés par les activités des entreprise de l'industrie extractive en matière de respect des droits humains, et d'exposer en parallèle l'influence et le fonctionnement des deux organismes publics visés. Puis, nous exposerons la responsabilité potentielle en deux déclinaisons: la responsabilité de l'État du fait des acteurs privés pour fait internationalement illicite et la responsabilité de l'État du fait de ses propres manquements à ses obligations. Le fait de circonscrire l'étendue de la responsabilité de l'État en la matière, nous permettra en partie de dégager les implications pratiques qui en résultent pour le Canada et, de manière générale, pour l'ensemble des États. Notre travail de réflexion se veut donc appréhender de manière essentiellement théorique, c'est-à-dire en laissant de côté l'aspect pratique de la mise-en-œuvre, le cadre juridique international de la responsabilité des États afin de savoir s'il pourrait s'avérer potentiellement utile dans l'objectif, finalement, d'une responsabilisation commune de l'ensemble des acteurs intervenant dans les violations des droits humains. ______________________________________________________________________________
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Sécurité alimentaire, productivité agricole et investissements publics au Burkina Faso : une analyse à l’aide d’un modèle d’Équilibre Général Calculable dynamique et stochastique / Food security, agricultural productivity and public investment in Burkina Faso : a dynamic and stochastic computable general equilibrium model analysis

Zidouemba, Patrice 12 December 2014 (has links)
Le Burkina Faso, avec plus de 20% de la population souffrant de sous-alimentation (FAO) est confronté à une forte insécurité alimentaire à l'instar d'autres pays d'Afrique subsaharienne. Ce pays a mis en place, depuis son accession à l'indépendance en 1960, des politiques contrastées, d'abord interventionnistes au lendemain de l'indépendance, puis libérales depuis les années 90 dans le cadre des programmes d'ajustement structurels avec le Fonds Monétaire International (FMI) et la Banque Mondiale. Différentes stratégies de lutte contre la pauvreté ont été mises en place depuis les années 2000 : des Cadres Stratégiques de Lutte Contre la Pauvreté entre 2000 et 2010 (CSLP) ont précédé à une Stratégie de Croissance Accélérée et de Développement Durable (SCADD) depuis 2011. Mais les résultats sont restés très mitigés en termes de réduction de la pauvreté et de l'insécurité alimentaire. Cette thèse tente d'analyser les dynamiques à l'œuvre expliquant la faiblesse des progrès au niveau des indicateurs sociaux, notamment la pauvreté et la sécurité en dépit des performances macroéconomiques enregistrées depuis quelques décennies. Un modèle d'Équilibre Général Calculable (EGC) est utilisé et calibré sur les grandes tendances de l'économie burkinabè. Il sert ainsi, d'une part, à analyser les mécanismes explicatifs à l'œuvre, et d'autre part, à tester deux types de scénarios, le premier supposant une dégradation de la productivité agricole qui découlerait d'une dégradation des ressources naturelles et du changement climatique, mis en évidence dans la littérature. Le second teste un vaste programme d'investissement public dans l'agriculture. Les résultats montrent que la dynamique actuelle est conforme aux analyses en termes de trappe à pauvreté : les contraintes naturelles (faible dotation en ressources naturelles) et la forte croissance démographique, renforcées par la faiblesse des biens publics se traduisent par une faible productivité du travail et donc des revenus et une épargne faibles impliquant peu d'investissement à l'origine de la faiblesse de la productivité du travail. La dégradation de la productivité agricole augmente considérablement l'insécurité alimentaire des pauvres et diminue fortement la croissance économique globale tandis que des investissements publics efficaces dans l'agriculture peuvent permettre des progrès importants et rapides et résoudre le dilemme de la politique agricole : ils sont bénéfiques aux ruraux et encore plus aux urbains pauvres. / Burkina Faso, with more than 20% of the population suffering from undernourishment (FAO), is facing severe food insecurity like other sub-Saharan African countries (FAO). This country has implemented, since its independence in 1960, contrasting policies, initially interventionist policies in the aftermath of independence, and then liberal policies since the 90s as part of structural adjustment programs with the International Monetary Fund (IMF) and the World Bank. Different strategies against poverty have been implemented since the 2000s: Poverty Reduction Strategy Plans (PRSP), from 2000 to 2010, preceded a Strategy for Accelerated Growth and Sustainable Development (SAGSD) since 2011. But the results remained much mitigated in terms of poverty and food insecurity reduction. This thesis attempts to analyze the dynamics at work behind the weak progress in social indicators, including poverty and food security, despite macroeconomic performance recorded in recent decades. A Computable General Equilibrium Model (CGE) is used and calibrated on the major trends of Burkina Faso economy. It serves thus, on the one hand, to analyze explanatory mechanisms at work, and on the other hand to test two types of scenarios, the first assuming a decline in agricultural productivity that would result from a degradation of natural resources and climate change as highlighted in the literature. The second tests a large program of public investment in agriculture. The results show that the current dynamics can be analyzed in terms of poverty trap: natural constraints (poor endowment in natural resources) and high population growth, reinforced by weak public goods result in low labor productivity causing low revenue, low savings and then low investments behind the low labor productivity. A degradation of agricultural productivity significantly increases food insecurity of the poor and greatly reduces overall economic growth, while efficient public investment in agriculture can provide significant and rapid progress and solve the dilemma of agricultural policy: they are beneficial to rural and much more to urban poor populations.
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Essais sur les Investissements Publiques, Mécanismes de Financement et Croissance dans les Pays en Développement : Interactions et Rôle des Facteurs Structurels / Essays on Public Investment, Financing Mechanisms and Growth in Developing Countries : Interactions and Role of Structural Factors

Balma, Lacina 16 September 2015 (has links)
Cette thèse vise à étudier les liens entre les investissements publics, le mode definancement et la croissance économique, tout en mettant en exergue le rôle des conditionsstructurelles. Premièrement, dans un scenario d’amélioration des conditions structurelles(mesurées par l’efficience et la capacité d'absorption de l’économie) comparé à un scenario debase, nous montrons que le potentiel de croissance est supérieur comparé au scenario de base. Parconséquent, la stabilisation de la dette ne nécessite pas des ajustements budgétaires douloureux.Deuxièmement, à travers un scénario d'investissement agressif sur la base d’emprunts nonconcessionnelsen anticipation des revenus futurs du pétrole, nous constatons l’occurrence decontraintes liées à la capacité d'absorption et partant l’effet adverse du syndrome hollandais sur lacroissance du PIB hors pétrole. En outre, des réformes structurelles qui résorberaient lescontraintes liées à l’inefficience et à la capacité d'absorption se traduiraient par une augmentationimportante et durable du capital public. Cela entrainerait une croissance supplémentaire du PIBhors pétrole. Troisièmement, nous montrons que les délais d’exécution peuvent contrer l’effetclassique selon lequel une augmentation de l’investissement public entraine un effet richessenégatif dans le long terme. Aussi, une productivité élevée de l’investissement public peutsubstantiellement créer un effet richesse positif dans le long terme, stimuler la production etpermettre à la consommation et à l’investissement privé de baisser moins. Finalement, noussimulons l’impact des dépenses publiques d’éducation sur la pauvreté au Burkina Faso en utilisant2 mécanismes d’ajustement fiscal : la taxe directe et la taxe indirecte. Les simulations montrentqu’une augmentation uniforme de 40 pourcent des dépenses publiques dans l’éducation primairefiancée par les deux mécanismes de financement améliore non seulement le bien-être maiségalement entraine une baisse de la pauvreté chez tous les types de ménage. Toutefois, lefinancement par la taxe indirecte conduit à un résultat inférieur comparé au financement par lataxe directe. / This dissertation seeks to study the public investment-financing-growth linkages whileeliciting the role of structural economic conditions. First, through an alternative scenario ofimproved structural economic conditions (efficiency and absorptive capacity) and comparing witha baseline scenario, we find that the growth potential is higher than the baseline. Consequently,stabilizing debt does not require painful fiscal consolidation. Second, through an aggressiveinvestment scaling-up scenario that builds on commercial borrowing in anticipation of future oilrevenue, we find that the economy is subject to absorptive capacity constraints and ultimately toDutch disease effects that affect negatively the non-oil GDP growth in the short run. Moreover,we find that structural reforms that address absorptive capacity constraints and inefficienciestranslate into sizable and sustainable increase in public capital. This in turn has a positive spillovereffect in terms of additional growth in the non-resource GDP. Third, we find that implementationdelays can offset the standard negative wealth effect from an increase in government investmentspending in the long run. Also, high-yielding public investment can substantially create positivewealth effect in the long run, raise output and enable private consumption and investment to fallless. Finally, we simulate a 40-percent across-the-board increase in public spending for primaryeducation, financed by an increase in taxes on household income and indirect taxes. We find thatthe two financing mechanisms, not only leads to an increase in the welfare but also to a decline inthe incidence of poverty for all household types. However, the indirect tax-based financing leadsto smaller outcomes compared to the income tax-based financing.

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