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Accroissement des dépenses publiques en infrastructures : un MEGC dynamique séquentiel appliqué au Mali.

Abdou Watta, Habiba January 2014 (has links)
Longtemps négligées par les institutions internationales et bailleurs de fond au profit des programmes d’ajustements structurels et autres politiques, les infrastructures ont suscité beaucoup plus d’intérêt au cours des dernières années. Aschauer (1989) et Munnell (1992) furent les premiers à souligner l’importance que pourrait avoir le financement des infrastructures sur le développement économique et la productivité des secteurs privés. Notamment, les retombées de ces investissements dans les pays en développement seraient considérables eu égard au déficit aigu du parc infrastructurel de ces pays. Depuis lors, une vaste littérature s’est développée autour de la question des retombées économiques des investissements en infrastructures, aboutissant parfois à des conclusions beaucoup plus nuancées. Par exemple, d’autres auteurs mettent en garde contre des revers pouvant ressortir desdits investissements (syndrome hollandais, effet d’éviction, etc.). C’est dans ce contexte qu’une étude portant sur l’analyse des impacts de l’accroissement des dépenses publiques en infrastructure initié par le Mali a été conduite. Conformément à la littérature, les modèles d’équilibre général calculable ont été adoptés pour l’évaluation de cette question. La contribution de l’étude est la considération de la durabilité des effets des infrastructures dans le temps à travers la prise en compte de l’aspect dynamique des MEGC. Les résultats ont permis de voir qu’à long terme les investissements en infrastructures mèneraient à une croissance économique. Par ailleurs, le financement des infrastructures via l’aide étrangère favorise le bien-être des ménages et des populations et reste la meilleure option de financement pour le Mali. Toutefois, une hausse massive des dépenses en infrastructures peut induire une appréciation du taux de change néfaste pour l’économie surtout quand elle est financée par les différentes taxes internes (taxe de vente, impôt sur le revenu des ménages et des entreprises). Ceci justifie l’intérêt du gouvernement d’être sélectif quant au mode de financement de ses infrastructures.
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Analyse des dépenses sociales des provinces canadiennes

Gosselin, Renaud January 2011 (has links)
Le présent mémoire porte sur deux problématiques distinctes qui s'inscrivent toutefois chacune dans le domaine de l'analyse des dépenses sociales des provinces canadiennes. La première, d'une approche essentiellement descriptive et comparée, cherche à vérifier si le Québec se distingue du rest of Canada (ROC) dans ses dépenses sociales pour la période allant de 1961 à 2008, alors que la seconde, de type plus explicatif, vise à évaluer l'influence de l'idéologie des partis politiques au pouvoir sur l'évolution des dépenses sociales provinciales pour la même période. Les résultats du chapitre consacré à la première problématique laissent tout d'abord croire que le Québec se démarque du ROC à partir du milieu des années 1970 jusqu'à la fin de la période observée par des dépenses en proportion de son PIB plus importantes dans la majorité des secteurs sociaux. Or, malgré cette claire distinction québécoise, la plupart des domaines de dépenses de la province francophone semblent tout de même suivre des tendances sensiblement similaires à celles du reste du Canada pour l'ensemble de la période, ce qui témoigne alors d'une appartenance du Québec à un certain pattern pancanadien d'évolution des dépenses sociales. Les résultats du chapitre portant sur la seconde problématique paraissent quant à eux confirmer l'existence d'un cycle partisan provincial global aux effets toutefois limités, l'alternance gauche/droite au pouvoir ayant vraisemblablement un impact modeste sur l'évolution des dépenses sociales provinciales en général. La modestie de ce cycle partisan"pancanadien" semble par ailleurs attribuable à l'existence de divergences majeures entre les provinces par rapport à ce cycle, le facteur idéologique ayant un effet considérable sur l'évolution des dépenses sociales de six d'entre elles mais étant pratiquement nul sur l'évolution des dépenses des quatre autres provinces.
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Investissement et développement humain dans l'Algérie coloniale (1830-1962) : Essai d'analyse cliométrique du bilan économique de la colonisation par la méthode contrefactuelle / Investment and human development in colonial Algeria (1830-1962) : cliometric analysis essay of the economic balance sheet of colonization by the counterfactual method

Saidi, Sofiane 14 December 2017 (has links)
En 1955, la commission Maspétiol du gouvernement français faisait un bilan économique négatif de la colonisation en Algérie. Ce bilan a été analysé par des historiens de l’économie sous l’angle des coûts/bénéfices pour la métropole et la colonie. Selon ce courant dit des coûts de la colonisation, les investissements et dépenses publiques effectuées en Algérie ont été financées par la métropole et par conséquent supportés par le contribuable métropolitain. La thèse défendue ici est quela principale cause de la négativité du bilan réside dans la structure de l’économie coloniale qui ne permettait pas de dégager assez de recettes publiques pour financer le développement économique et social, lequel nécessita l’appui financier de la métropole (plan de Constantine, 1958). Le bilan est dès lors envisagé comme le résultat de politiques poursuivies sur l’ensemble de la période coloniale, plus précisément de l’intervention de l’État dans l’activité économique depuis les débuts de la colonisation.Ce travail, en s’appuyant sur la littérature sur le bilan économique et plus largement sur l’économie de l’Algérie coloniale ainsi que sur des données d’archives inédites, montre que la politique dite de mise en valeur fut préjudiciable aux niveaux économique et social (1830-1900). Les mesures budgétaires,législatives et monétaires appliquées dans le cadre d’investissements publics économiques et sociaux ont été désavantageuses pour les finances publiques d’une part, et pour le développement humain de la population autochtone d’autre part. Les équipements réalisés (essentiellement dans les chemins de fer)ont plombé les dépenses publiques de la colonie sans contribuer à faire baisser les coûts de transport.L’investissement privé dans la viticulture d’exportation, soutenu par l’État, n’a pas participé au financement des recettes publiques en raison de l’absence d’imposition. Quant à la politique menéeenvers la population autochtone, elle s’est traduite par la dégradation de son patrimoine suite auxopérations d’expropriations des terres, ainsi qu’aux amendes et à la fiscalité appliquées parl’administration à son égard. Est posée ensuite la question contrefactuelle de savoir ce qu’aurait étél’économie algérienne en l’absence de la colonisation. Pour y répondre, il est supposé que le systèmecolonial se matérialisait dans la discrimination entre autochtones et européens, dont le fondement légalétait le code de l’indigénat. Sous cette hypothèse, la question se reformule ainsi : la croissanceéconomique (Pib/tête) de l’Algérie aurait-elle été plus importante si les dépenses publiques d'éducationet de santé n'avaient pas été discriminatoires entre indigènes et européens ? La base de donnéesconstruite pour tenter de donner une réponse empirique à cette question identifie les dépensespubliques d’éducation et de santé et les répartit entre les deux types de population sur la période 1901-1937. Les données obtenues illustrent clairement au niveau descriptif le lien entre la politiquecoloniale et le bilan (répartition des dépenses d’éducation et de santé entre autochtone et européen etrevenu par tête). Mais sur le plan économétrique, les obstacles à l’établissement d’une relation decausalité entre les dépenses en capital humain et la croissance économique ont empêché cetterecherche d’arriver au stade de la simulation contrefactuelle. Cet inachèvement est expliqué, d’unepart, par l’état de l’art théorique sur la question, d’autre part, le fait que les limites des donnéesdisponibles ne permettaient pas d’aller plus loin dans la construction d’une relation de causalité, enremplaçant notamment le Pib/tête par un indicateur de développement humain... / In 1955, the Maspétiol commission of the French government made a negative economic balance sheet of colonization in Algeria. This balance sheet has been analyzed by historians of the economy in terms of costs / benefits for the metropolis and the colony. According to this current of colonization costs, the investments and public expenditures made in Algeria were financed by the metropolis and therefore borne by the metropolitan taxpayer. The thesis defended here is that the main cause of the negativity of the balance sheet lies in the structure of the colonial economy which did not generate enough public revenue to finance economic and social development, which required the financial support of the metropolis (plan de Constantine, 1958).The balance sheet is therefore envisaged as the result of policies pursued throughout the colonial period, more precisely the intervention of the state in economic activity since the beginning of colonization. This work, based on the literature on the economic balance sheet and more broadly on the economy of colonial Algeria as well as on unpublished archive data, shows that the so-called development policy was detrimental to the economic and social levels (1830-1900). Budget, legislative and monetary measures applied in the framework of public economic and social investments have been disadvantageous for public finances on the one hand, and for the human development of the native population on the other hand. The equipment realized (mainly in the railways) have stifled public spending in the colony without contributing to lower transport costs. Private investment in export viticulture, supported by the state, did not participate in the financing of public revenues due to absence of taxation. Regarding the policy towards the native population, it has resulted in the degradation of its heritage following land expropriation operations, as well as the fines and the taxation applied by the administration towards it. Is then asked the counterfactual question to know what would have been the Algerian economy in the absence of colonization. To answer, it is assumed that the colonial system materialized in discrimination between natives and europeans, whose legal basis was the code of indigénat. Under this hypothesis, the question is reformulated: Algeria's economic growth (gdp per capita) would have been greater if public spending on education and health had not been discriminatory between natives and europeans? The database constructed to try to give an empirical answer to this question identifies public expenditure on education and health and allocates them to the two types of population over the period 1901-1937. The data obtained clearly illustrate at the descriptive level the link between colonial politics and the balance sheet (dividing of education and health expenditure between natives and european and gdp per capita). But econometrically, the obstacles to establishing a causal relationship between spending on human capital and economic growth have prevented this search from reaching the stage of counterfactual simulation. This incompleteness is explained, on the one hand, by the state of the art theoretical on the question, on the other hand, the fact that the limitations of the available data did not allow us to go further in the construction of a causal relationship, replacing in particular the gdp per capita with a human development indicator. However, incompleteness of the counterfactual scenario does not invalidate the established results by qualitative study from literature and archival documents. This research paves the way by showing the possibility of a cliometric and counterfactual approach on this subject.This thesis calls for a future collaboration between economic economists and historians to construct the missing data.
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Santé au Québec : étude des déterminants et analyse d'efficience

Filion, Jonathan 05 1900 (has links) (PDF)
Le système de santé québécois est au cœur de nombreux débats, et ce, de manière récurrente. La distribution des soins de santé se fait à coûts très élevés, et ces coûts croissent en importance de manière constante. Les Québécois se soucient de leur santé, et malgré une impression de gratuité, ils dépensent une part très importante de leur revenu en santé. Pourtant, selon le Ministère de la Santé et des Services sociaux du Québec, 40 % de la population du Québec ne se considère pas en très bonne santé. L'État peine à répondre à la demande comme en fait foi le problème des engorgements des urgences et des listes d'attente. Quelle est l'utilité réelle de ces dépenses en santé? Dans une société relativement développée comme le Québec, où l'information sur les bonnes habitudes de vie et les soins de santé sont accessibles, sans oublier la multitude de produits de santé disponibles en vente libre, quels sont les facteurs qui ont le plus d'influence sur l'état de santé? Plusieurs études et plusieurs commissions ont tenté d'y répondre, mais le défi de trouver une réponse découlant d'un consensus n'a pas été surmonté. La principale source de difficulté est de mesurer l'état de santé d'une personne, puis d'une population, mais aussi de comprendre de quelle manière cet état de santé peut être influencé. Il est permis de supposer que l'état de santé général d'une population est le résultat d'une multitude de facteurs génétiques, sociodémographiques et environnementaux, mais aussi d'une multitude de décisions prises par les personnes elles-mêmes et par les intervenants de plusieurs secteurs de l'économie, tel que le gouvernement. Il est donc permis de supposer que le gouvernement peut avoir une influence sur l'état de santé d'une population par ses décisions en matière de dépenses de santé, mais également par ses investissements en éducation, par ses campagnes de sensibilisation aux bonnes habitudes de vie, ou même par ses politiques de redistribution des revenus. Il demeure donc certaines questions qui conservent leur légitimité par l'absence d'une réponse consensuelle, alors que certaines questions n'ont pas encore été posées au Québec. Comment mesurer l'état de santé d'une population? Quels sont les facteurs qui ont le plus d'influence sur l'état de santé et comment mesurer cette influence? Y a-t-il des différences notables entre les différentes régions administratives du Québec? Quelles régions utilisent le mieux les ressources à leur disposition pour répondre aux besoins liés à la santé de leur population? Les régions où les habitants sont plus fortunés utilisent-elles leurs ressources de manière plus efficiente? Afin d'améliorer l'état de santé général, faut-il investir en personnel médical, en éducation, ou encore en campagne de sensibilisation des bonnes habitudes de vie? Ce travail cherchera à répondre à ces questions. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : santé, dépenses, espérance de vie, mortalité, habitudes de vie, revenu, nombre de médecins, régions administratives du Québec, frontières stochastiques.
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Dépenses publiques d'éducation et développement humain au Cameroun / Public spending on education and human development in Cameroon

Foueka Tagne, Romuald Sostaine 25 June 2016 (has links)
Les investissements en faveur du capital humain, à l’instar des dépenses publiques d’éducation (DPE), s’avèrent indispensable pour la promotion du développement humain. Notre thèse a pour objectif principal de questionner l’apport des DPE dans le processus de développement humain au Cameroun en mettant l’accent sur l’interaction entre DPE et capital humain. Pour atteindre cet objectif et malgré la dimension large du concept de développement humain, nous avons notamment délimité notre recherche en deux axes. Le premier axe porte sur les aspects distributifs du capital humain en deux points : (i) influence des DPE sur la distribution du capital humain et (ii) effets économiques de la répartition des DPE. Le second axe est consacré à la qualité du capital humain (acquisitions de connaissances et de compétences) dont nous avons apprécié la contribution dans l’atteinte de l’objectif de l’EPT d’une part et exprimer l’ensemble des facteurs avec une attention aux DPE indispensables pour son amélioration d’autre part. De l’ensemble des travaux réalisés dans le cadre de cette thèse, on en déduit que les DPE n’ont pas considérablement soutenues le processus de développement humain au Cameroun pour deux raisons : la mauvaise répartition de ces dépenses entre les différents niveaux d’éducation a entrainé une faible redistribution des ressources au sein de la population et une fragile accumulation du capital humain ; et les DPE ont beaucoup plus servi au financement de l’accès à l’éducation et non à l’octroi aux individus d’un capital humain solide de qualité qui s’avère indispensable au développement humain. / Investments to promote human capital like public expenditures on education (PEE) prove to be essential for the promotion of human development. Our thesis main objective is to question the contribution of PEE in the human development process in Cameroon focusing on the interaction between PEE and the human capital. To achieve this objective and despite wide dimension of the concept of the human development, we have bounded our research in two axes. The first axis concerns of the distributional aspects of the human capital in two points : (i) the influence of PEE on the distribution of human capital and (ii) economic effects of the distribution of PEE. The second axis is devoted to the quality of human capital (acquisition of knowledge and skills) which we have evaluated the contribution in achieving the EFA goal on the one hand and to express all the factors with attention to PEE indispensable for his improvement on the other hand. Of all work done in the framework of this thesis, we conclude that PEE have not significantly supported the human development process in Cameroon for two reasons : the poor distribution of this expenditure between different levels of education has led to a weak redistribution of resources within the population and a fragile human capital accumulation ; and PEE have much more used to finance the access to education and not to the grant to individuals of a solid quality of human capital which proves to be essential to human development.
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Composition des dépenses publiques et impacts sur la croissance économique : analyses théoriques et empiriques sur des panels de pays développés, émergents et en voie de développement / Composition of public spending and impacts on economic growth : theoretical and empirical analyses on panels of developed, emerging and developing countries

Dione, Léon-Amath 28 September 2016 (has links)
Le rôle économique de l’État fait l’objet de nombreuses controverses autant dans le cadre théorique que du point de vue pratique. Les acteurs de ces controverses sont les objecteurs de l’efficacité de l’intervention publique depuis Smith à nos jours, les keynésiens et les économistes de la synthèse néo-classique. Divers thèmes allant du principe de la main invisible, de l’impôt, des anticipations, du fardeau de la dette, de l’effet d’éviction, de la production de biens publics sont questionnés à travers de tels débats. Le travail explique la ventilation des composantes des dépenses publiques et leurs conséquences suivant le développement (OCDE, BRICS et UEMOA). L’étude montre également que les effets des dépenses publiques et de leurs composantes sur l’activité économique sont différents suivant le niveau de revenu des pays. Enfin, ce travail de recherche suggère que la taille optimale des dépenses publiques et celle de leurs composantes sont une fonction croissante du niveau de développement à l’exception des dépenses militaires. / The economic role of the State has been the subject of much debate both from theoretical and the practical perspectives. The actors of these controversies include the objectors of the efficiency of the public intervention since Smith to the present days, Keynesians and economists of the synthesis. Topics ranging from principle of the invisible hand, tax, expectations, burden of the debt, crowding out effect, public sector production are treated through of such debates. The work explains the breakdown of public spending components and implications for countries at levels development (OECD, BRICS, and WAEMU). The study also indicated that the effects of the public spending and its components on the economic activity are different according countries’ stage of development. A lastly, research work suggests that the optimal size of the public spending and its components are an increasing function of the level of development with the exception of military expenditures.
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L'efficience des dépenses publiques et son impact sur les taux d'intérêt et la cote de crédit dans les pays de l'OCDE.

Fontaine, Joanie January 2014 (has links)
Dans le cadre de la crise de la dette publique débutant en 2010, plusieurs pays ont dû revoir la gestion de leurs dépenses publiques. En ce sens, nous cherchons à déterminer si certains gouvernements pourraient améliorer la situation économique et sociale de leur pays avec une même quantité de dépenses publiques. Plus précisément, l’objectif de ce mémoire est de déterminer l’efficience des dépenses publiques des pays de l’OCDE entre 1991 et 2010 et de déterminer l’impact de cette efficience sur les taux d’intérêt à travers la prime de risque. En fait, nous cherchons à savoir si la confiance des investisseurs envers les obligations gouvernementales est influencée par l’inefficience dans l’utilisation des dépenses publiques. Cette recherche apporte une vision différente de l’efficience en ce sens qu’elle en évalue les conséquences sur les taux d’intérêt et la confiance des investisseurs. En premier lieu, l’efficience est calculée à l’aide de la méthode d’analyse par enveloppement des données (DEA) bootstrap. Afin de déterminer si les pays sont efficients en termes de bien-être quatre outputs différents sont testés: le taux de croissance du PIB, l’indice de développement humain (IDH), l’indicateur vivre mieux et l’indicateur vivre mieux modifié. L’utilisation de l’indicateur vivre mieux est également un apport intéressant à la recherche puisque cet indicateur permet de mesurer l’efficience des gouvernements en ce qui a trait au bien-être des citoyens. À l’aide des mesures d’efficience, nous concluons que le taux de croissance du PIB est inadéquat comme mesure de bien-être. Pour les trois autres indicateurs, l’inefficience moyenne est respectivement de 8 %, 22 %, et 31 %. En second lieu, nous nous attardons aux conséquences de l’inefficience sur les taux d’intérêt à travers la prime de risque. Après analyse, il est difficile d’obtenir une conclusion claire quant à l’impact de l’inefficience sur les taux d’intérêt. L’inefficience semble avoir un impact sur la cote de crédit et doit donc être considéré dans le risque évalué. Notre conclusion comporte cependant quelques bémols.
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Efficience et équité dans le système de santé du Sénégal / Efficiency and equity in the health system in Senegal

Mané, Papa Yona Boubacar 25 January 2013 (has links)
D’importantes réformes ont été entreprises, depuis la fin des années 1970, dans le but de réduire les inégalités existant entre les différentes couches de la population dans l’accès aux soins de santé. Ces réformes ont aussi cherché à améliorer la performance des établissements de soins dans leurs activités. Cette thèse cherchait à mesurer les niveaux d’efficience et d’équité dans le système de santé du Sénégal. La thèse est organisée autour de trois chapitres. Le premier chapitre analyse l’utilisation faite des dépenses publiques de santé dans les deux premières décennies postindépendance. Cette analyse permet de comprendre les causes premières de l’existence des inégalités d’accès aux soins. Il met l’accent sur le rôle joué par les réseaux et groupes sociaux dans l’explication des contreperformances du secteur de la santé. Le chapitre 2 est consacré à la mesure de l’efficience technique des hôpitaux et des centres de santé, suite aux différentes réformes entreprises dans le secteur de la santé. Le chapitre 3 mesure les inégalités dans l’utilisation des soins de santé. La méthode de décomposition des inégalités dans la consommation des soins a permis de porter un jugement sur le caractère équitable de la distribution des soins de santé. Une simulation, sur l’affectation des malades, a ensuite été entreprise pour analyser le rôle du référencement dans la recherche d’équité dans le système de soins. / Major reforms have been undertaken since the late 1970s in order to reduce inequalities between the access to health care different segments of the population. These reforms also sought to improve the performance of health facilities in their activities. This thesis seeks to measure the levels of efficiency and equity in the health system in Senegal. The thesis is organized into three chapters. The first chapter analyzes the use of public health spending in the first two decades of post-independence. This analysis allows us to understand the root causes of inequalities in access to care. It focuses on the role played by social networks and groups in explaining underperformces within the health sector. Chapter 2 is devoted to the measurement of technical efficiency of hospitals and health centres, following the various reforms in the health sector. Chapter 3 measures inequalities in use of health care. The decomposition method of inequalities in the use of care enables the fairness of the distribution of healthcare to be judged. A simulation on the allocation of patients was then undertaken to analyze the role of addressing patient in equity research in the health care system.
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Dépenses publiques, localisation des capitaux et concurrence fiscale : une modélisation en économie géographique

Billard, Catherine 26 June 2006 (has links) (PDF)
L'ambition de la thèse est d'envisager les effets de la concurrence fiscale à la fois en termes de taux de taxe et en termes de dépenses publiques sur la répartition spatiale des activités économiques. <br />La thèse explique l'existence d'un différentiel de taxe entre les pays européens par la prise en compte des phénomènes d'agglomération, absents de la littérature traditionnelle. Le modèle économique géographique permet d'étudier els effets des dépenses publiques sur la concurrence entre États à la fois en niveau et dans leur composition. Il envisage la concurrence fiscale entre les gouvernements dont la particularité est d'utiliser les dépenses publiques pour renforcer l'attractivité de leurs territoires. Le modèle permet de déterminer de façon analytique la part optimale des dépenses publiques devant être consacrées aux firmes pour maximiser la rente d'agglomération. Enfin des simulations numériques sont menées afin de remplacer les résultats obtenus dans une problématique européenne. <br />La modélisation montre une plus grande sensibilité des capitaux mobiles aux variations de la rente d'agglomération et donc aux dépenses publiques qu'à celles liées aux mouvements de taux de taxe. En allouant ses recettes fiscales au financement d'investissements publics et notamment d'infrastructures, les gouvernements favorisent l'agglomération des activités économiques et peuvent, par conséquent, conserver des taux de taxe différenciés. <br />La conclusion établit alors qu'il est possible de maintenir les activités industrielles dans une région qui présente à la fois un niveau d'imposition élevé et une politique de dépenses publiques adaptées aux facteurs mobiles de production.
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Dépenses publiques d'éducation et performances socio-économiques

Ben Mimoun, Mohamed 27 August 2007 (has links) (PDF)
Les pays diffèrent largement dans leurs politiques de financement de l'éducation publique. Ces différences se manifestent dans le montant du budget de l'éducation ainsi que dans le schéma d'allocation de ce budget entre les cycles successifs de scolarisation. Cette thèse offre un cadre d'analyse théorique et empirique des répercussions des politiques publiques de dépenses éducatives sur les performances économiques et sociales des pays tant développés qu'en développement. Un accent particulier est mis sur les implications de l'allocation des ressources publiques dans un système d'éducation hiérarchique. Les différentes formalisations théoriques développées dans les trois premiers chapitres de la thèse ont montré le lien positif entre l'accroissement des dépenses publiques d'éducation d'une part, et l'accumulation du capital humain dans les cycles scolaires supérieurs, la mobilité économique nette, l'égalité des richesses, et la croissance économique. Néanmoins, étant donné que l'investissement éducatif est hiérarchique, ce lien positif peut ne pas être manifeste dans une économie dont l'allocation des ressources publiques est fortement biaisée en faveur des cycles supérieurs et au détriment des cycles de base. En effet, une réallocation excessive des ressources de l'enseignement de base vers l'enseignement supérieur détériorerait la qualité de l'éducation de base et serait de nature à décourager l'investissement dans le supérieur, réduire la mobilité nette, et accroître les inégalités de richesses. Dans les deux derniers chapitres de la thèse, des tests empiriques sur données de comparaison internationale sont conduits afin d'apprécier cette conjecture.

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