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La gestion du régime de change dans le cadre des réformes économiques d’une petite économie en développement : le cas de la Mauritanie / Exchange rate regime management in the economic reforms of a small developing economy : the Case of Mauritania

Mohamed Saleh, Mohamed Hanchi 12 December 2017 (has links)
La présente thèse étudie le cheminement récent de l’économie mauritanienne avec un accent particulier sur les volets relatifs aux politiques choisies pour la gestion du régime de change. La période concernée par cette recherche va de l’indépendance du pays en 1960 jusqu’à la fin de 2013, année au cours de laquelle le pays a mis fin à une succession de programmes d’ajustement structurel entamée une vingtaine d’années plutôt avec le concours du fonds monétaire international et la banque mondiale. Nous avons montré les principales étapes de la politique de change mise en place par les gouvernements successifs avec une tentative d’évaluation des résultats obtenus. La recherche apporte – après avoir figé les contours théoriques de la littérature qui traite du régime de change et établi une rétrospective sur les choix économiques opérés par le pays – des éclairages sur la pertinence des approches suivies par les autorités pour faire face aux défis posés dans ce domaine. Le travail explique à la fois les raisons, et les méthodes utilisées par les dirigeants, pour contourner les impératifs liés à la gestion économique et financière orthodoxe qui a été convenue avec les partenaires au développement. Ce contournement s’est traduit, entre autres, par des dysfonctionnements importants sur le marché de change avec la naissance, et le développement, d’un marché parallèle devenu avec le temps, particulièrement dynamique et important. La thèse analyse les conséquences de ce phénomène et étudie les circonstances dans lesquelles il a été élucidé et corrigé. / This thesis examines the recent progress of the Mauritanian economy with a particular focus on the policy aspects chosen for the management of the exchange rate regime. The period covered by this research ranges from the independence of the country in 1960 to the end of 2013, the year in which the country ended a succession of structural adjustment programs that began around 20 years ago with the support of the International Monetary Fund and the World Bank. We have shown the key steps of the exchange rate policy put in place by successive governments with an attempt to assess the achieved results. The research brings - after having frozen the theoretical outlines of the literature that addresses the exchange rate regime and established a retrospective on the economic choices made by the country - insights into the adequacy of approaches taken by the authorities to face the challenges posed in this domain. The work explains both the reasons and the methods used by leaders to circumvent the imperatives linked to orthodox economic and financial management that has been concluded with development partners. This circumvention has led, among other things, to major dysfunctions in the foreign exchange market with the birth and development of a parallel market that has become particularly dynamic and important over time. The thesis analyzes the consequences of this phenomenon and studies the circumstances in which it has been elucidated and corrected.
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Quatre essais sur la volatilité et l'instabilité macroéconomiques sous différents régimes de change

Loisel, Olivier 02 October 2003 (has links) (PDF)
Cette thèse est composée de QUATRE ESSAIS éclairant d'un jour nouveau les relations entre volatilité macroéconomique, instabilité macroéconomique et régime de change. La volatilité et l'instabilité macroéconomiques sont définies comme la variabilité d'agrégats macroéconomiques clefs due à l'occurrence de chocs fondamentaux et de chocs sunspot respectivement. En d'autres termes, la volatilité macroéconomique concerne un équilibre donné, tandis que l'instabilité macroéconomique apparaît en présence d'équilibres multiples. Trois principaux régimes de change sont considérés alternativement: les régimes de change flexible, fixe mais ajustable et irrévocablement fixe. Le PREMIER ESSAI caractérise analytiquement, dans le cadre du modèle nouveau-keynésien canonique d'une petite économie ouverte sous différents régimes de change, l'ensemble des règles de politique monétaire qui assurent l'implémentation de l'équilibre optimal en éliminant l'instabilité et en minimisant la volatilité macroéconomiques. Le DEUXIÈME ESSAI propose une simulation du cycle macroéconomique du Royaume-Uni en Eurozone, basée sur les prédictions d'un modèle nouveau-keynésien estimé sur données pré-Euro. Les résultats suggèrent que le Royaume-Uni euroisé échapperait à l'instabilité macroéconomique, mais ferait l'expérience d'une volatilité macroéconomique accrue. Le TROISIÈME ESSAI construit un modèle de crises de change de seconde génération à trois pays basé sur la littérature de New Open Economy Macroeconomics. La coordination et la coopération internationales y réduisent l'instabilité macroéconomique en éliminant la possibilité d'anticipations auto-réalisatrices de crises de change. Le QUATRIÈME ESSAI présente un modèle à deux pays basé sur les littératures de New Open Economy Macroeconomics et de New Economic Geography. Les régimes de change fixe y sont davantage susceptibles que le régime de change flexible d'augmenter la volatilité macroéconomique dans le long terme en donnant naissance à des chocs de demande endogènement asymétriques. Au final, cette thèse fait apparaître les régimes de change flexible et irrévocablement fixe comme ceux associés aux moindres volatilité et instabilité macroéconomiques respectivement.
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Politique Monétaire et Régimes de change dans les pays du Moyen Orient et d'Afrique du Nord / Monetary Policy and Exchange Rate Regimes in Middle East and North African Countries

Ghanem, Darine 01 June 2011 (has links)
Cette thèse s'inscrit dans les débats sur le rôle du régime de change et de la règle de politique monétaire. Elle développe une analyse empirique sur les 17 pays du Moyen-Orient et d'Afrique du Nord (MOAN). A contre-courant de l'idée répandue d'une supériorité des régimes extrêmes, ces pays ont souvent opté en faveur de régimes de change intermédiaires. Ceci soulève deux questions : d'une part, quels sont les facteurs qui expliquent ce choix particulier ? D'autre part, comment se situent les performances macroéconomiques qui en résultent ? Dans cette recherche, nous apportons des éléments de réponse sur ces deux interrogations. Le premier chapitre traite de la question du choix du régime de change. Les principaux facteurs que la théorie suggère pour expliquer le choix du régime sont testés empiriquement. L'analyse confirme le rôle des facteurs qui relèvent de l'hypothèse de la peur du flottement. Dans le deuxième chapitre, nous évaluons l'impact de ce choix sur la performance en termes d'inflation. L'adoption d'un régime de changes fixe est souvent motivée par la recherche d'une plus grande maîtrise de l'inflation mais l'efficacité de cette stratégie n'est pas garantie. L'analyse empirique indique que la modération de l'inflation est plus liée à la stabilité de facto du taux de change qu'à l'annonce d'un régime de change fixe. L'incidence de la flexibilité du taux de change sur la croissance économique est analysée dans le troisième chapitre. La théorie conventionnelle attribue des propriétés stabilisatrices aux taux de change flexibles mais la variation du taux de change peut être une source de volatilité macroéconomique. La dollarisation des dettes publiques et privées explique la peur du flottement observée dans certains pays du MOAN et réduit la possibilité de recourir à cet instrument. Le quatrième chapitre fournit une évaluation de la politique monétaire et de taux de change dans le cas de la Syrie dans la décennie des années 2000. / This thesis lies within the debate about the role of the exchange rate regime and the monetary policy. It develops an empirical analysis in 17 countries of the Middle East and North Africa (MENA). Contrary to the widespread tenet of the superiority of corner regimes, MENA countries have often chosen intermediate regimes. This raises two questions: first what are the reasons for the choice of an intermediate regime? Second how do these countries perform in macroeconomic terms? In this research we bring about material for answering these two questions. The first chapter deals with the choice of the exchange rate regime. We test the main factors suggested by the theory. The empirical analysis confirms the role of factors that are related to the fear of floating hypothesis. In the second chapter we assess the impact on inflation of the choice of an exchange rate regime. The adoption of a fixed exchange rate regime is often motivated by the desire to keep inflation under control, although the success is not guaranteed. The empirical analysis shows that low inflation is rather associated to a de facto stable exchange rate than a formal fixed exchange rate. The third chapter analyses the effect of exchange rate flexibility on growth. The conventional theory states that flexible exchange rates have a stabilizing effect. But an excess in exchange rate volatility may undermine the real macroeconomic performance. In fact the dollarisation of public and private debts generates the fear of floating observed in MENA countries, and reduces the capacity to resort to this instrument. The fourth chapter develops an assessment of monetary and exchange rate policy in Syria in the 2000 decade.
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Effets macroéconomiques des régimes de change : essais sur la volatilité, la croissance économique et les déséquilibres du taux de change réel

Yougbare, Lassana 03 April 2009 (has links) (PDF)
Partant de l'importance du système de change pour les économies ouvertes, nous étudions les effets macroéconomiques du régime de change. Dans le premier chapitre, nous définissons le régime de change. Nous discutons ensuite la classification de jure ou officiel du Fonds Monétaire International (FMI) et les classifications de facto développées par Levy Yeyati et Sturzenegger (2005) et par Reinhart et Rogoff (2003). Enfin, la question de savoir quelle(s) classification(s) utiliser est discutée. Dans le second chapitre, l'impact du régime de change sur la volatilité de la croissance est évaluée. En rapprochant la littérature sur les effets du régime de change sur la volatilité de la croissance et celle sur les déterminants de la volatilité, l'objectif est de savoir si le système de change affecte la volatilité de la croissance une fois que les autres déterminants de la volatilité identifiés dans la littérature sont pris en compte. Le chapitre évalue également les canaux par lesquels le régime de change affecte la volatilité. En particulier, nous cherchons à savoir si la contribution de l'instabilité des termes de l'échange à la volatilité de la croissance est affectée par le système de change en vigueur. De même, l'impact du régime de change sur la volatilité est-il influencé par le développement financier et le développement économique ? La volatilité ou instabilité est mesurée à partir d'une tendance dont la forme est obtenue par application des tests de racines unitaires en panel. L'utilisation successive des régimes de change de jure et des régimes de change de facto de Reinhart et Rogoff (2003) permet d'évaluer la sensibilité des résultats à la classification des systèmes de change utilisée. Dans le troisième chapitre, l'analyse est approfondie pour savoir si la relation entre la croissance et sa volatilité est modifiée par le système de change. Le régime de change modifie-til l'impact direct de la volatilité sur la croissance ? Autrement dit, un même niveau de volatilité réduit-il la croissance de façon identique dans les régimes de change fixes et dans les régimes de change flexibles ? Par ailleurs, les effets indirects de la volatilité sur la croissance du produit réel par tête sont-ils modifiés par le système de change ? Pour répondre à cette dernière question, les canaux de l'investissement, du capital humain, du commerce et du développement financier sont étudiés. Un autre objectif de ce chapitre est de savoir si l'impact du système de change et celui de la volatilité sur la croissance sont hétérogènes suivant les quantiles de la croissance. Pour ce faire, la technique des régressions quantiles avec variables instrumentales est utilisée. Dans le chapitre quatre, l'impact du régime de change sur l'ajustement économique est analysé. L'ajustement de l'économie, mesuré par le mésalignement du taux de change réel, dépend-t-il du système de change ? L'impact du régime de change sur le mésalignement s'explique-t-il par ses effets sur les épisodes de surévaluation et de sous-évaluation réelles ? Que révèlent les régimes de change de jure, les régimes de change de facto et les écarts entre les annonces et les pratiques de politique de change ? Pour répondre à ces questions, nous procédons en deux étapes. Dans la première, une relation de cointégration entre le taux de change réel et ses déterminants réels et monétaires est estimée à l'aide des techniques de panels non stationnaires (Pedroni, 1996, 2000 et 2004) dans les échantillons de pays à revenu faible, à revenu intermédiaire et à revenu élevé. Puis, le mésalignement est déduit comme l'écart du taux de change réel courant à sa valeur d'équilibre, cette dernière étant elle-même déterminée par les valeurs d'équilibre des fondamentaux. Dans la seconde étape, l'impact du régime de change sur l'ajustement de l'économie est évalué en utilisant le mésalignement calculé dans la première étape.
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Choix d'un régime de change dans un pays en transition intégrant une union économique et monétaire - le cas de Pologne

Nessel, Karolina 16 April 2007 (has links) (PDF)
L'euro ou non pas l'euro. Là est la question. Ou plutôt toute une série des questions : QUAND, COMMENT et A QUELLE PARITE. Ce sont les issues principales pour la politique du change actuelle de la Pologne. Ils ont été longuement débattues dans la littérature. Cette thèse participe à la discussion en attirant l'attention sur l'influence des décisions dans le domaine du change sur la transformation structurelle de l'économie. Le premier chapitre présente l'évolution de la théorie du choix du régime de change à partir des années cinquante. La recherche montre qu'il n'existe pas une solution universelle pour tous les pays. Mieux encore, pour le pays donné le choix du régime ne se fait pas une fois pour toutes, mais peut subir une évolution. Le chapitre deux se concentre alors sur le cas spécifique de la Pologne pendant les années quatre-vingt-dix. Il présente de quelle manière les autorités monétaires polonaises ont fait évoluer le système du change du zloty dans les conditions de la transition et de l'intégration économique européenne. Il se penche aussi sur les défis devant la politique monétaire polonaise au début de troisième millénaire. Dans le chapitre trois nous passons au sujet de notre intérêt principal étant donné l'objectif de cette thèse, à savoir la transformation structurelle de l'économie polonaise à partir du début de la transition en 1990 jusqu'à 2003 inclus – jusqu'à l'intégration à l'Union Européenne. A la fin du chapitre, nous posons la questions suivante : «est–ce que la politique du change peut soutenir l'expansion du secteur moderne ? ». Avant de répondre à cette question il nous est d'abord nécessaire de vérifier si la politique du change a quelconque influence sur le coté réel de l'économie à court et à moyen terme. Dans le chapitre quatre, nous partons alors à la recherche des rigidités nominales des prix et des salaires dans l'économie polonaise. La recherche se fait à l'aide de la courbe de Philipps – traditionnelle et Néo-keynésienne.<br />La modélisation de l'économie polonaise fait le sujet du chapitre cinq. Nous laissons l'économie subir deux chocs caractéristiques pour le procès de la transition et de l'intégration économiques : une baisse de l'emploi dans le secteur post-socialiste et une hausse du progrès dans le secteur traditionnel. Nous trouvons qu'aucun des chocs n'avantage le secteur avancé par rapport au secteur traditionnel. Ensuite, nous cherchons si le change peut changer la donne. Dans ce but, nous analysons une dépréciation du change et une baisse de la prime de risque symbolisant l'approfondissement du marché financier suite à l'adhésion à la zone euro. Puisque le secteur moderne est le plus intensif en capital c'est lui qui profite le plus de la baisse de la prime du risque. Nous concluons alors qu'afin de développer le secteur moderne, d'absorber la main-d'oeuvre libérée du secteur postsocialiste et d'augmenter le bien-être du pays, la Pologne devrait viser l'approfondissement du marché financier et profiter de la suppression de la prime de risque. Le pays devrait donc adopter l'euro.
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Essais sur les mésalignements de change et la politiques de change dans les pays en développement et les économies émergentes / Essays on exchange rate misalignments and exchange rate policies in developing countries and emerging economies

Grekou, Carl 06 December 2016 (has links)
Cette thèse a pour objectif d’apporter de nouveaux éclairages sur certaines questions liées aux mésalignements de change réels et aux régimes de change dans les pays en développement et les économies émergentes. Dans un premier axe de recherche, nous réexaminons le lien entre les mésalignements de change et la croissance, en intégrant un canal de transmission dit de "la dette en devises". Nous montrons l’existence d’un canal financier de la dette en devises à travers lequel les mésalignements de change exercent un effet opposé, par rapport au canal traditionnel de la compétitivité-prix, sur la croissance. En outre, nous mettons en lumière le rôle joué par le régime de change dans la relation mésalignements de change-croissance et l’importance de la compatibilité du régime monétaire en vigueur avec la structure de la dette extérieure libellée en devises. Dans le second axe de recherche, nous nous intéressons à l’efficacité de la politique de change dans la prévention/correction des mésalignements de change. Nous montrons tout d’abord qu’en l’état actuel des choses, il est difficile d’établir une relation robuste entre les régimes de change et les mésalignements de change en raison notamment des définitions différentes des régimes monétaires adoptées par les classifications de facto des régimes de change. En particulier, seules les classifications permettant de distinguer les régimes monétaires défectueux permettent de discriminer les performances des régimes de change en matière de mésalignements de change. Nous montrons enfin que la transmission des variations du taux de change nominal au taux de change réel n’est pas systématiquement liée à l’ampleur de l’ajustement nominal mais qu’elle dépend fortement de la distorsion initiale du taux de change réel. / The aim of this PhD thesis is to provide new insights on some key issues related to currency misalignments and exchange rate regimes in developing countries and emerging economies. The first focus explores and enlarges the issue of the transmission channels from currency misalignments to economic growth by including the foreign currency-denominated (FCD) debt channel. We first evidence the existence of this FCD debt channel through which currency misalignments affect growth. More specifically, we find that this channel attenuates the traditional impact of price competitiveness on economic growth. Second, we highlight the role played by the exchange rate regime in the currency misalignments-growth nexus as well as the importance of the compatibility between the existing monetary arrangement and the structure of the external debt denominated in foreign currencies. The second research topic focuses on the effectiveness of the exchange rate policy for the prevention/correction of currency misalignments. We first seek to better understand the impact of exchange rate regimes on the levels of currency misalignments, by relying on different de facto classifications of exchange rate regimes. The evidence appears to be mixed. We do not find a clear relationship, but, the classifications that distinguish nonfunctioning monetary regimes seem more willing to discriminate exchange rate regimes on the basis of their performances regarding currency misalignments. Finally, we show that the transmission of nominal exchange rate variations to real exchange rates is not necessarily linked to the magnitude of the nominal adjustment but rather depends on the initial distortion of the real exchange rate.
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Monetary policies and exchange rate regimes in Sub-Saharan Africa

Al Hajj, Fadia 08 September 2017 (has links)
L'objectif principal des autorités en Afrique subsaharienne est de créer une croissance durable en raison des récents ralentissements de la croissance. Une croissance durable pourrait être réalisée en réhabilitant les vulnérabilités internes et externes afin d'éviter les perturbations macroéconomiques. En Afrique subsaharienne, les vulnérabilités internes proviennent de la mauvaise gouvernance, des choix inefficaces des politiques économiques et d'autres facteurs tels que les guerres civiles. Leurs vulnérabilités externes sont liées à leurs forte dette et dépendance commerciale. Par conséquent, cette thèse se concentre sur l'atténuation des deux vulnérabilités. Le premier chapitre propose une comparaison de la résilience de deux politiques monétaires à plusieurs types de chocs. On considère le ciblage de l'inflation au Ghana et en Afrique du Sud et la caisse d'émission dans l'UEMOA tout en simulant des chocs sur le modèle FPAS. Le deuxième chapitre se concentre sur l'objectif de la résolution des vulnérabilités externes. On propose une stratégie d'ancrage du régime de change nominal et réel pour stabiliser le coût de la dette et promouvoir la compétitivité commerciale. On résout un modèle d'équilibre général pour trouver ses principaux déterminants tout en sauvegardant nos résultats en utilisant les estimations SVAR et MS-VAR. Ainsi, le troisième chapitre résout les vulnérabilités internes. On teste le rôle d'une politique monétaire régie par la politique fiscal et l'existence d'un grand taux de change parallèle dans la propagation d'une inflation élevée et chronique, dans un contexte de désordre civil en estimant un SVAR et un VECM dans l'état fragile du Soudan. / Sub-Saharan African policy makers’ main objective is to create sustainable growth as a result of the recent downturns of growth. Sustainable growth could be achieved by remediating both internal and external vulnerabilities to avoid macroeconomic disruption. In Sub-Saharan Africa, internal vulnerabilities arise from bad governance and institutions, inefficient choices of economic policies and other factors such as civil wars. As for external vulnerabilities, it is related to their balance of payment weaknesses due to their high debt and high trade dependency (high import to GDP level with low export diversification).Therefore, this thesis focus on alleviating both vulnerabilities.The first chapter proposes a comparison of two monetary policies’ resilience to several types of shocks. We consider inflation targeting in Ghana and South Africa and currency board in WAEMU countries while simulating shocks using FPAS model.The second chapter focuses on the objective of solving external vulnerabilities. We propose a policy-mix strategy where Sub-Saharan African countries undertake simultaneously a nominal and real anchor to stabilise the cost of debt and promote trade competitiveness. We propose a general equilibrium model to find its main determinants while backing up our findings using SVAR and MS-VAR estimations.The third chapter’s objective is solving internal vulnerabilities. We test simultaneous the role of a monetary policy governed by the fiscal policy and the existence of a large parallel exchange rate in propagating a high and chronic inflation, in a context of civil disorder. To do so we estimate an SVAR and a VECM model in a fragile state that is Sudan.
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Régimes monétaires et politiques conjoncturelles de stabilisation dans l'espace économique européen : une analyse théorique et empirique / Monetary regimes and macroeconomic stabilization policies within the European economic area : a theoretical and empirical analysis

Legrand, Romain 12 December 2013 (has links)
La mise en place de l'Euro en 1999 a constitué un événement économique majeur pour les Etats européens. La crise financière de 2007, puis la crise de la dette souveraine en 2010, ont amené à remettre en question la pérennité de la zone Euro, et la capacité de certains de ses membres à respecter leurs engagements vis-à-vis de la monnaie unique. Les mesures d'austérité mises en oeuvre au sein de l'Union Economique et Monétaire dans le contexte actuel de crise peuvent constituer pour certains Etats une tentation supplémentaire pour quitter la monnaie unique et recouvrer leur indépendance monétaire et fiscale. Une sortie de la zone Euro de la Grèce, voire d'autres Etats membres en difficulté (Portugal, Irlande, Italie, et Espagne) n'est aujourd'hui plus un scénario à exclure. Cette thèse se propose de considérer la question du régime monétaire optimal, régime de change flexible ou union monétaire, pour les 17 pays de la zone Euro, dans le cadre des crises financières et de dettes souveraines qui les affectent actuellement. Le premier chapitre est général et vise à démontrer formellement la survenue d'une rupture structurelle due au passage à la monnaie unique en 1999. Il montre qu'une telle rupture s'est bien produite pour les pays de la zone Euro autour de l'année 1992, qui a marqué l'adoption du traité de Maastricht et la mise en place des critères de convergence pour l'adoption de l'Euro. Cette rupture n'est pas partagée par les trois pays européens qui ont préservé leur monnaie (Royaume-Uni, Suède, et Danemark). Le second chapitre constitue le coeur de ce travail. Il présente le modèle de référence utilisé pour mener la comparaison entre les deux régimes monétaires considérés pour la zone Euro. Il s'agit d'un modèle à deux pays intégrant des rigidités financières dans le cadre des transactions interbancaires conclues entre les Etats membres. Le modèle, une fois étalonné pour la zone Euro, suggère que les rigidités financières peuvent jouer un rôle considérable dans la dynamique de ces Etats, les chocs affectant les économies partenaires pouvant contribuer de manière significative à la dynamique nationale. Les simulations numériques préliminaires de crise financières menées sur le modèle ne permettent pas d'apporter de réponse concluante quant aux performances des deux régimes monétaires envisagés, le régime de change flexible semblant amener une stabilité accrue, là où une union monétaire permet une récupération plus rapide suite à la crise initiale. Le dernier chapitre remplit un double objectif. Il propose d'abord un critère de bien-être formel pour l'évaluation des performances respectives des deux régimes considérés. Il développe également un certain nombre d'extensions au modèle de référence, afin d'intégrer la dette souveraine, et les politiques de crédit (Covered Bonds Purchase Programme et Securities Markets Programme) mises en place par la BCE depuis le début de la crise. Les résultats montrent qu'en l'absence de politiques interventionnistes de la part de la Banque Centrale Européenne, une grande majorité des Etats de la zone Euro (15 sur 17) bénéficieraient d'un plus haut niveau de bien-être dans un régime de change flexible. Toutefois, les conclusions s'inversent dans le cadre du Securities Markets Programme, où les Etats membres deviennent alors majoritairement favorables au régime d'union monétaire. Celà suggère que la BCE a un rôle à jouer au sein de l'espace monétaire Européen qui va au-delà de sa fonction première d'instigatrice de la politique monétaire. / The introduction of the Euro currency in 1999 represented a major event for the European economies. The 2007 financial crisis and the subsequent 2010 sovereign debt crisis have led to question the sustainability of the Euro area and the capacity of certain member states to fulfil their commitments with respect to the single currency. The numerous austerity plans implemented within the Economic and Monetary Union in the current context of crisis constitute additional arguments for certain states to leave the single currency and retrieve their fiscal and monetary independences. It is not unconceivable anymore for countries such as Greece, Portugal, Ireland, Italy and Spain (the PIIGS) to envisage exiting the Euro area. This thesis considers the issue of determining the optimal monetary regime  flexible exchange rates or monetary union  for the 17 Eurozone countries, accounting for the current financial and sovereign debt crises. Chapter 1 is general and aims at formally establishing the occurrence of a structural break attributable to the 1999 passage to the single currency. It shows that such a break did take place for Euro area countries around 1992, the year which marked the adoption of the Maastricht Treaty and the settlement of the convergence criteria for the Euro. This break is not shared by the three European States which chose to preserve their own currencies (the United Kingdom, Sweden and Denmark). Chapter 2 constitutes the core of this work. It introduces the benchmark model used to perform the comparison between the two monetary regimes considered for the Euro area. It features a two-country open-economy model integrating financial frictions through cross-border interbank markets. Once calibrated for the Euro area, the model suggests that financial rigidities may play a substantial role in the dynamics of Eurozone economies, with a potentially significant impact of shocks affecting the partner economies over national developments. Preliminary financial crisis simulations run on the model prove inconclusive to assess the performances of the two monetary regimes contemplated. On the one hand, the flexible exchange rate regime results in improved stability, but on the other hand the monetary union typically allows for faster recovery following the initial crisis trigger. The third and final chapter meets a double purpose. It first proposes a formal welfare criteria to assess the respective performances of the two monetary regimes under consideration for the Euro area. It then augments the benchmark model with a number of extensions, so as to integrate sovereign debt and the diverse credit policies (Covered Bonds Purchase Programme and Securities Markets Programme) implemented by the ECB since the beginning of the crisis to the basic framework. The results show that absent credit policies, a vast majority of Euro area members (15 out of 17) would enjoy higher welfare levels under a flexible exchange rate regime. These conclusions nevertheless reverse under the Securities Markets Programme, where a majority of member states then favour the monetary union. This suggests that the ECB has a role to play for the Euro area which goes beyond its primary function of monetary policy maker.
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La zone franc peut-elle être considérée comme une zone monétaire optimale? / Can the franc zone be regarded as an optimal monetary area ?

Ouwe Missi, André Belmont 20 April 2015 (has links)
Les origines de la zone Franc remontent à l’époque coloniale. Imposée à sa création par la France, cette zone monétaire, au contraire des autres zones historiquement comparables comme la zone sterling, survivra à la période de décolonisation. Dans son évolution, la zone Franc va même, par la suite, se muer en une zone monétaire acceptée par les pays africains membres devenus entretemps indépendants. Sa configuration géographique connaîtra aussi des changements dus aux retraits et aux adhésions qu’elle a suscités au fil du temps. Aujourd’hui, deux caractéristiques majeures au moins semblent marquer la zone Franc : tout d’abord sa longévité ensuite une fixité absolue du taux de change (depuis plus d’un demi siècle, les francs CFA ont été dévalués une seule fois !).L’objectif de la présente thèse est d’examiner si cette pérennité relative que connaît la zone Franc actuelle s’explique par l’une au moins des théories connues des zones monétaires optimales. Dans l’ensemble, il ressort au terme de ce travail qu’au-delà des effets controversés liés aux mécanismes de fonctionnement de la zone Franc, que celle-ci n’est pas une zone monétaire optimale au vu des critères appliqués. Cependant, elle peut sinon le devenir, du moins s’en rapprocher si les économies africaines membres s’engagent dans la voie des réformes structurelles et monétaires qui s’imposent dans une perspective de développement endogène. / The origin of the Franc zone goes back to the colonial period. Imposed by FRANCE at its creation, this monetary area has survived into its post colonial period unlike say, the sterling zone. In its evolution, the Franc zone has even become an accepted monetary zone to its African members who in the meantime had become independent. Its geographical configuration has also undergone changes resulting from withdrawals and applications for membership into it as time went on. Today, two major characteristics have apparently marked the Franc zone : at first, its durability followed by the absolute fixidity of its exchange rates (CFA franc was devalued only once for over half a century !). The objective of the present theses is to examine whether this relative perennity can be explained by at least one of the theories known in optimal monetary areas. Taken as a whole, it would appear at the end of this work that beyond the controversial effects related to the working mechanisms of the Franc area in view of the criteria applied. That is not to say it can not become one because the probability exists that it can approach it if the economies of African member countries undergo structural and monetary reforms which are a must within the perspective of an endogenous development.
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Les perspectives de ciblage de l'inflation dans les pays de l'Union Economique et Monétaire Ouest Africaine (UEMOA) / Prospects of inflation targeting in the West African Economic and Monetary Union (WAEMU) countries

Sall, Abdoul Khadry 08 December 2016 (has links)
La présente thèse porte sur « Les Perspectives de Ciblage de l'Inflation dans les Pays de l'UEMOA » dontl'opportunité pourrait être bien saisie à la suite de la nouvelle réforme institutionnelle de l'UMOA et de laBCEAO. Cette réforme doit s'accompagner d'une stratégie opérationnelle explicite dans la mesure où sesinnovations majeures sont très proches d'une politique de ciblage de l'inflation. Pour cela, nous évaluons lapolitique monétaire de la BCEAO axée en partie sur un régime de change fixe depuis les indépendances.Ainsi, après avoir montré la nécessité pour les Banque Centrale d’ancrer les anticipations inflationnistesdans les pays de l'UEMOA et l'apport potentiel de l'annonce d'un objectif d'inflation dans la maîtrise du tauxd'inflation (Chapitre 1), nous montrons que la politique de change fixe n'a pas été à l'origine des tauxd'inflation relativement contenus dans la l'Union, mais pire, elle procure de mauvaises résultats en termesd'une croissance économique élevée et soutenue (Chapitre 2). En cela, nous recommandons pour l’Unionun cadre de type d’une combinaison d’un régime de change intermédiaire et d’une stratégie de ciblage del’inflation. C’est ainsi qu’une cible d’inflation a été déterminée et, elle apparaît différente aussi bien d’un paysà l’autre que de l’objectif de 2% annoncé par le Comité de Politique Monétaire de la BCEAO (Chapitre 3).Nous terminons en déterminant la règle de ciblage d'inflation, et montrons que la meilleure règle optimaleque les autorités monétaires devraient adopter dans un cadre de ciblage de l'inflation concilie l’ancragenominal et la régulation conjoncturelle (Chapitre 4). / This thesis focuses on evaluating the "Prospects of Inflation Targeting in the WAEMU countries" in the wakeof the new institutional reform followed by the WAMU and the BCEAO. This reform must be accompanied byan explicit operational strategy insofar as its major innovations are very close to a policy of inflation targeting.Accordingly, we assess the impact of monetary policy of the BCEAO that focused on fixed exchange ratesince independence. In this respect, we manifest the inability of the fixed exchange rate policy to anchorinflation expectations in the WAEMU countries and the potential contribution regarding the announcement oftarget in controlling inflation (Chapter 1). In addition, we demonstrate, on the one hand, that the fixedexchange rate policy was not the cause of inflation contained in the WAEMU, and on the other, it providespoor results in terms of high and sustained economic growth (Chapter 2). Consequently, we recommend aframework of combination of an intermediate exchange rate regime and an inflation targeting strategy forWAEMU countries. Hence, an inflation target has been determined and it appears to be different from onecountry to another, against the 2% target announced by the Monetary Policy Committee of the BCEAO(Chapter 3). Finally, we define the inflation targeting rule, and show that the best optimal rule that monetaryauthorities adopt in an inflation targeting framework should ideally, reconciles nominal anchor and economicregulation (Chapter 4).

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