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Le nord de la Moyenne Égypte à l’époque libyenne (vingt-deuxième – vingt-quatrième dynasties) / The Northern part of Middle Egypt during the Libyan period (22nd-24th Dynasties)Meffre, Raphaële 19 November 2011 (has links)
Cette étude vise à déterminer la place du nord de la Moyenne Égypte à l’époque libyenne (XXIIe-XXIVe dynasties). Cette région est alors d’une importance stratégique majeure car elle est située à la jonction entre les deux pouvoirs qui s’affrontent autour de Thèbes d’une part et de Tanis – Bubastis d’autre part.Le premier volume aborde le territoire du nord de la Moyenne Égypte en évoquant ses différents lieux d’un point de vue toponymique et archéologique. Les sites qui ont fourni du matériel d’époque libyenne ou qui sont réputés avoir été occupés à cette époque y sont présentés et étudiés. Le deuxième volume rassemble et étudie au total 127 monuments (matériel funéraire, stèles, statues, objets, textes et édifices, dont plusieurs inédits) qui constituent notre partie documentaire. Dans un souci d’exhaustivité, nous avons pris en compte l’ensemble de la documentation d’époque libyenne, ou supposée telle, provenant du nord de la Moyenne Égypte, mais également les documents qui concernent l’histoire de la région, sans pour autant en provenir.Notre troisième volume fait la synthèse des informations historiques fournies par cette documentation. Il ressort de notre étude qu’il faut abandonner l’hypothèse de l’origine héracléopolitaine des rois de la XXIIe dynastie. Nous avons également pu déterminer que l’emplacement de la frontière entre les deux pôles principaux du pays a varié au cours de l’époque libyenne. D’abord située à El-Hibeh, elle s’est déplacée vers le Nord, à Héracléopolis, puis a reflué vers le Sud dans la région de Tihna (Akoris). De ce fait, il convient d’abandonner l’hypothèse de la résidence héracléopolitaine des rois de la XXIIIe dynastie « thébaine ». / This study aims to understand the place of the North of Middle Egypt during the Libyan Period. This area is at this time of great strategic importance as it is situated between the territories directed by Thebes and the ones under the power of the king residing in Tanis – Bubastis. The first volume deals with the toponymy and archaeology of the Northern part of Middle Egypt. The sites where material from the Libyan Period has been found or is said to have been found are studied.In the second volume, a total of 127 monuments (funerary material, stelae, statues, objects of various kinds, texts and buildings, some of them being unpublished) are related and studied. In order to be as exhaustive as possible, we have taken into account the whole inscribed documentation either from Libyan Period, or supposed to be so, issued either from the Northern part of Middle Egypt, or documents concerning the History of the region although coming from other origins.Our third volume is a synthesis of the historic information drawn from this documentation. Our study shows that the hypothesis of the Herakleopolitan origin of the 22nd Dynasty Kings should be abandoned. We were able to determine that the location of the boundary between the two great centres of the country changed throughout the Libyan Period. First situated at El-Hibah, it was displaced to the North, at Herakleopolis, and then moved back to the South, in the vicinity of Tihna. We were able to conclude that, in spite of certain hypothesis, the residence of the kings of the 23rd “Theban” Dynasty should not be located in Herakleopolis although.
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Les Libyens en Egypte (XVe siècle a.C.-IIe siècle p.C.). Onomastique et histoireColin, Frederic 01 March 1996 (has links) (PDF)
La première partie de la thèse consiste en une étude sociolinguistique de l'onomastique associée aux populations machouach et rebou présentes en Egypte à partir du Nouvel Empire (anthroponymes, ethnonymes, toponymes). Les données fournies par les documents hiéroglyphiques sont comparées à celles qui proviennent des inscriptions libyques, puniques, latines, latino-puniques et grecques de l'Antiquité Classique. Il est ainsi démontré qu'une parenté linguistique et culturelle rattache les Machouach et les Rebou des sources égyptiennes aux Libyes des sources grecques. De la sorte, les premières traces d'une langue Libyque sont mises en évidence près de mille ans avant l'apparition du Libyque dans la documentation classique et un segment entier de l'histoire des langues afro-asiatiques se découvre à nos yeux : j'ai donné à cette « nouvelle » langue le nom de « vieux libyque ».<br />La deuxième partie, présentée séparément pour la commodité du lecteur, prend la forme d'un onomasticon prosopographique : les informations biographiques et historiques concernant tous les personnages porteurs d'un nom vieux Libyque y sont rassemblées, de même que les graphies et variantes graphiques de leurs anthroponymes (en hiéroglyphes, en démotique et en transcription grecque).<br />La troisième partie exploite les données rassemblées dans les sections précédentes afin d'établir l'histoire des peuples lymphokines en Egypte et dans les régions voisines. Ceux-ci entrent en contact avec la vallée du Nil au moins dès le XVe/XIVe siècle. Leurs mouvements de population sont à l'origine de conflits importants sous les souverains ramessides, tandis que certains éléments s'intègrent progressivement dans la campagne égyptienne. L'influence des grands chefs libyens augmente pendant la XXIe dynastie, parvient à cumuler la grande chefferie et le pouvoir pharaonique. Des éléments d'origine lymphokine occupent les principaux rouages de l'Etat de la seconde moitié du Xe siècle au VIIIe siècle. Durant cette période, les Libyens adoptent les formes matérielles, institutionnelles et cultuelles de la culture égyptienne, mais ils conservent en substrat certains éléments religieux. Ce phénomène, jusqu'à présent parfaitement inconnu, se concrétise à l'occasion par un processus d'interpretatio Libyca. Sous la XXVIe dynastie, le pouvoir des grands chefs diminue, ainsi que la vitalité de l'onomastique vieux Libyque parmi les hauts fonctionnaires de l'Etat. Des traditions locales se maintiennent néanmoins très tard, notamment jusque dans la Thèbes romaine, au IIe siècle de notre ère. Une dernière partie étudie les monuments de l'oasis de Siwa (désert Libyque), où une dynastie libyenne locale construisit le sanctuaire d'Ammon, où Alexandre le Grand ira procéder à sa fameuse consultation oraculaire. Considéré comme un Libys par les Grecs, le premier grand chef connu sur place porte un vieux nom Libyque, et permet ainsi de rattacher définitivement le dossier égyptologique au dossier d'histoire antique : c'est le missing link.<br />La conclusion élargit la perspective en retraçant la proto-histoire des peuples libycophones dans l'ensemble de l'Afrique du Nord à la lumière des recherches résumées ici.
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Les productions céramiques égyptiennes en région thébaine du 8e au 6e siècle avant notre ère: traditions, influences et innovations / Egyptian ceramic production in the Theban Area from the 8th to the 6th century BC: traditions, influences and innovationsBoulet, Stéphanie 03 April 2015 (has links)
L’étude des productions céramiques thébaines des 25e et 26e dynasties (c. 750-525 avant notre ère) a longtemps été négligée en raison d’un manque incontestable de contextes archéologiques stratifiés. Cette thèse a pour objectif l’étude de cette industrie par un examen rigoureux du matériel céramique de la chapelle d’Osiris Ounnefer Neb-Djefaou à Karnak (IFAO – sous la direction de L. Coulon) et du secteur du temple de Ptah à Karnak (CFEETK – sous la direction de Chr. Thiers). A cela s’ajoutent les données extraites des fouilles récentes des tombes TT 29 et TT C3 à Cheikh Abd el-Gourna (ULB / MANT – sous la direction de L. Bavay et D. Laboury). <p><p>En plus d’une définition précise de cette industrie par de l’établissement d’une analyse typologique fine, ce travail vise à associer les changements politiques de la ville de Thèbes avec les développements des productions céramiques locales. <p>Vers le milieu du 8e siècle avant notre ère, des évolutions techniques et morphologiques majeures se produisent dans l’industrie céramique thébaine, donnant naissance à un nouveau répertoire spécifique de cette région, se distinguant clairement des productions de la Basse-Egypte. Cette différenciation semble être le reflet des tensions politiques entre le nord et le sud du pays. Cette industrie va se développer au cours de la Basse Epoque avec des formes devenant plus sinueuses, complexes et carénées. Un nouveau traitement de surface se développe grâce au tour rapide :les stries plates, éléments caractéristiques des productions thébaines de la Basse Epoque. <p>Sous la dynastie nubienne, les produits vraisemblablement originaires de la région thébaine sont diffusés en Egypte et en Nubie. Cette diffusion a pour conséquence quelques phénomènes d’interactions en Egypte, mais surtout en Nubie où se développe un nouveau répertoire formel inspiré des productions céramiques thébaines, en parallèle aux productions locales.<p><p>Ce travail s’articule en trois parties. La première reprend une présentation des différents sites et contextes archéologiques exploités dans cette analyse. La deuxième correspond à une étude typologique des productions céramiques thébaines alors que la troisième partie se penche sur une synthèse reprenant une définition complète de la production thébaine. <p>Cette thèse a pour objectif d’utiliser l’objet céramique comme un élément datant et le témoin d’un savoir-faire, mais également comme un marqueur de changements politiques et économiques./<p><p><p>The study of the Theban ceramic production from the 25th to the 26th Dynasty (c. 750-525 BC) has been neglected for a long time because of a lack of stratified archaeological context. The aim of the thesis is to analyse the ceramic material coming from the chapel of Osiris Wennefer Ned-Djefau at Karnak (IFAO – Dir. L. Coulon) and from the temple of Ptah at Karnak (CFEETK – Dir. Chr. Thiers). The study of the pottery from the tombs TT 29 and TT C3 at Cheikh abd el-Gourna broadens our knowlegde on this production (ULB-ULg – MANT – Dir. L. Bavay et D. Laboury). <p><p>In addition to the formulation of a precise definition of this industry by the establishment of a new ceramic typology, this work aims to associate the political changes occurring in Thebes at that period with the evolution of the local ceramic production. <p>In the mid-8th century BC, technical and morphological changes are observed in the Theban ceramic industry, defining a specific industry in the region, a pottery repertoire which is easily distinctive from the ceramic production from the North of Egypt. This distinction is the reflection of political tensions between the North and the South at this time. The above-mentioned industry developed during the Late Period with more complex, marked and carinated shapes; a new surface treatment appeared thanks to the use of the kick-wheel: ribbed surface, which is a specific element of the Theban production in the Late Period. <p>Under the Nubian Dynasty, pottery from the Theban area is spread through Egypt and Nubia. This distribution caused some interaction phenomenas in Egypt, but also in Nubia where a new ceramic repertoire developed alongside the local ceramic industry. <p><p>This work has been divided in 3 parts. The first part corresponds to a presentation of archaeological sites and contexts used for the study. The second part presents a typological analysis of the Theban production. The last part is a synthetic analysis of the Theban pottery production. <p>The thesis tends to prove that the ceramic object is certainly a dating data and the testimony of a savoir-faire, but also the testimony of political and economical changes.<p> / Doctorat en Histoire, art et archéologie / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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