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Quantification écologique du dysfonctionnement exécutif dans la schizophrénie /

Semkovska, Maria, January 2005 (has links)
Thèse (D. en psychologie)--Université du Québec à Montréal, 2005. / En tête du titre: Université du Québec à Montréal. Comprend des réf. bibliogr. Publié aussi en version électronique.
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Effet des inhibiteurs d'acétylcholinestérase sur le fonctionnement cognitif dans la schizophrénie

Chouinard, Sylvie January 2009 (has links) (PDF)
La schizophrénie est une psychopathologie caractérisée par une perturbation du fonctionnement cognitif. Malgré l'efficacité de certains traitements antipsychotiques en regard de certains symptômes négatifs et positifs, il n'en demeure pas moins que les troubles cognitifs demeurent présents. Ce travail doctoral a pour but d'examiner l'effet des inhibiteurs d'acétylcholinestérase sur le fonctionnement cognitif dans la schizophrénie, afin d'en vérifier l'efficacité. Il s'agit d'une famille de médicaments utilisés pour d'autres pathologies où des problèmes cognitifs, en particulier mnésiques, apparaissent liés à un neurotransmetteur particulier, l'acétylcholine. Après une introduction sur les troubles cognitifs en tant qu'éléments importants du tableau clinique de la schizophrénie, nous présentons les diverses avenues de recherche en pharmacologie visant l'amélioration du fonctionnement cognitif dans la schizophrénie. Cette présentation, sous la forme d'un article intitulé « On the trail of a cognitive enhancer for the treatment of schizophrenia » met en évidence l'implication du système cholinergique dans les troubles cognitifs de la schizophrénie. Sur la base de cette littérature, nous avons effectué une étude sur les effets de la rivastigmine, un inhibiteur d'acétylcholinestérase, chez des patients atteints de schizophrénie et présentant des troubles cognitifs. Les résultats de cette étude clinique menée auprès de patients sous médication neuroleptique et rivastigmine de manière concomitante n'ont pas révélé d'effet particulier de la rivastigmine sur le fonctionnement cognitif dans la schizophrénie. Les données contradictoires entre les études récentes sur l'effet des inhibiteurs d'acétylcholinestérase sur le fonctionnement cognitif dans la schizophrénie, et la nôtre nous ont incité à effectuer une méta-analyse. Le but de cette méta-analyse était de statuer sur les effets des différents inhibiteurs d'acétylcholinestérase sur le dysfonctionnement cognitif dans la schizophrénie. Les résultats de cette méta-analyse ont montré une faible contribution des inhibiteurs d'acétylcholinestérase dans l'amélioration des fonctions mnésiques chez les patients atteints de schizophrénie. Nos résultats expérimentaux et méta-analytiques ne permettent pas de confirmer notre hypothèse initiale stipulant que les inhibiteurs d'acétylcholinestérase puissent être efficaces pour le traitement des troubles cognitifs dans la schizophrénie. En fait, les faibles résultats obtenus apparaissent liés à des facteurs méthodologiques et un effet de pratique. En outre, plusieurs études récentes mieux contrôlées ne révèlent pas d'effet du traitement. Il ne semble donc pas prometteur de poursuivre des études dans ce domaine de recherche. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Schizophrénie, Fonctionnement Cognitif, Mémoire, Inhibiteur d'Acétylcholinestérase, Rivastigmine.
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Le fonctionnement cognitif dans le syndrome de Cushing après la correction des niveaux de glucocorticoïdes : une perspective longitudinale

Forget, Hélène January 2008 (has links) (PDF)
Il est maintenant bien établi que les glucocorticoïdes (GC) sécrétés par le cortex des glandes surrénales -principalement le cortisol chez l'humain -jouent un rôle important dans la modulation des fonctions affectives et cognitives. Des observations cliniques ainsi que des travaux expérimentaux ont mis en lumière des déficits cognitifs et des troubles psychiatriques chez des individus exposés à des niveaux supraphysiologiques d'hormones surrénaliennes. Par exemple, l'augmentation des taux de GC est associée aux problèmes cognitifs rencontrés dans la dépression. On retrouve aussi des troubles psychiatriques et cognitifs chez les patients sous corticothérapie qui souffrent d'arthrite rhumatoïde ou d'asthme. Les GC modulent la réponse du système nerveux central (SNC) à plusieurs niveaux y compris par l'entremise de changements cellulaires et moléculaires. Les GC -ou toute autre stimulation qui active l'axe hypothalamo-hypophysaire surrénalien (HHS) -peuvent modifier le fonctionnement du SNC par l'intermédiaire de l'expression et de l'activation de canaux membranaires, la transmission synaptique de neurotransmetteurs (comme la sérotonine, le glutamate et le GABA), la transcription de gènes, la plasticité synaptique, la neurogenèse et l'apoptose. Les GC sont des molécules liposolubles qui exercent leur action en se fixant à des récepteurs disséminés dans le cortex cérébral. À ce jour, la majorité des études portant sur l'hypercorticisme s'est concentrée, au plan structurel sur les hippocampes, avec une ouverture récente sur l'amygdale et le cortex préfrontal et, sur le plan fonctionnel, sur la mémoire et l'attention. La présence des récepteurs aux GC à l'extérieur de la zone limbique suggère toutefois des perturbations du fonctionnement cognitif plus étendues dans les états d'hypercorticisme chroniques. De plus, qu'advient-il des difficultés cognitives à la suite d'un retour à la normale des niveaux de cortisol? En fait, peu d'études se sont penchées sur la réversibilité des impacts des GC sur le fonctionnement cognitif. La présente étude visait donc à confirmer la présence de troubles cognitifs associés à un état d'hypercorticisme chronique et à mieux comprendre dans quelle mesure les profils neuropsychologiques observés au cours de la phase active d'hypersécrétion de cortisol sont affectés par la correction de l'hypercorticisme. À cet effet, le syndrome de Cushing (SC) -qui est l'expression d'une hypersécrétion persistante et inappropriée de GC -représente un bon modèle d'hypercorticisme chronique. Dans un premier temps, les performances à une batterie de tests neuropsychologiques de dix-huit sujets souffrants d'un SC endogène en phase active ont été comparées à celles de dix-huit sujets contrôles appariés selon le sexe, l'âge et le niveau de scolarité. Ensuite, les performances neuropsychologiques des patients atteints du SC avant un traitement chirurgical ont été comparées à celles évaluées 1 an, deux ans et trois ans après le retour à la normale de leur niveau de cortisol. Cette étape avait pour but d'éclaircir dans quelle mesure un retour à la normale des fonctions endocriniennes est associé à une amélioration dans les performances aux tâches neuropsychologiques. Des analyses de variance multivariée (MANOVAs) suivies d'analyses univariées avec les scores de dépression comme covariable (ANCOVAs) ont été menées afin de faire ressortir les effets de l'hypercortisolémie sur les performances aux épreuves neuropsychologiques. Ces analyses montrent des performances plus faibles aux épreuves d'attention, de mémoire et de fonctions exécutives. De plus, la diminution de la vitesse de traitement de l'information dans le SC semble tributaire de l'état dépressif. Ensuite, dans le but d'examiner les tendances dans le temps des variables neuropsychologiques, une ANCOVA à mesures répétées (les scores de dépression comme covariable) a été employée sur les moyennes aux quatre temps de passation des évaluations neuropsychologiques chez les patients atteints du SC (pré-traitement, 12, 24 et 36 mois post-traitement). Ces analyses révèlent une amélioration de l'échelle performance dans le fonctionnement intellectuel 24 mois après le retour à la normale des niveaux de cortisol. Les résultats de cette étude indiquent que l'hypercorticisme chronique a un impact négatif sur le fonctionnement cognitif. De plus, l'amélioration partielle des performances cognitives après correction des niveaux de cortisol suggère que les effets délétères des GC perdurent plusieurs années après le retour à la normale des niveaux de cortisol. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Glucocorticoïdes, Cortisol, Troubles cognitifs, Syndrome de Cushing.
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Effets d'un traitement transdermique à la nicotine sur les troubles du mouvement et de la cognition dans la maladie de Parkinson /

Lemay, Simon, January 2005 (has links)
Thèse (D. en psychologie)--Université du Québec à Montréal, 2005. / En tête du titre: Université du Québec à Montréal. Comprend des réf. bibliogr. Publié aussi en version électronique.
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Déficits cognitifs post-opératoires et chirurgie de revascularisation coronarienne : essais cliniques d'un nouveau médicament (MC-1) possédant des effets neuroprotecteurs auprès de patients présentant des facteurs de risque élevés de subir des dommages lors de l'intervention

Gingras, Pascale January 2009 (has links) (PDF)
Les complications neurologiques et les déficits cognitifs sont très préoccupants en chirurgie cardiaque. Cette étude se propose d'évaluer l'efficacité d'un nouveau médicament expérimental, le MC-l, afin de mesurer ses effets neuroprotecteurs auprès de sujets susceptibles de subir des séquelles cognitives à la suite d'une chirurgie de pontage coronarien. Ainsi, la performance cognitive à une batterie de tests neuropsychologique et psychologiques d'un groupe de patients considérés comme étant à haut risque sera évaluée. Il est postulé que les patients qui recevront le traitement obtiendront une performance significativement supérieure à celle offerte par d'autres patients ne recevant pas le traitement. Pour ce faire, 843 sujets provenant de 42 hôpitaux nord-américains (incluant l'Institut de Cardiologie de Montréal) ont été recrutés et ont été répartis aléatoirement en trois groupes. Le premier groupe est composé de 279 sujets subissant un pontage coronarien et recevant 250 mg par jour du médicament, le deuxième groupe se compose de 285 sujets subissant un pontage coronarien et recevant 750 mg par jour de MC-l. Enfin, le troisième groupe est composé de 279 sujets qui subissent aussi un pontage coronarien mais qui ne reçoivent aucune dose du médicament à l'étude (groupe contrôle placebo). Les résultats obtenus montrent que le MC-l possèderait un certain effet neuroprotecteur chez des patients devant subir une chirurgie de pontage coronarien lorsque l'on compare leur performance à celle offerte par un groupe contrôle. Ainsi, les patients recevant l'une ou l'autre des deux doses du médicament voient leur rendement amélioré à une épreuve neurologique et une épreuve cognitive. De plus, les patients qui ont reçu la dose la plus élevée obtiennent un meilleur rendement, 3 mois après la chirurgie, à une tâche psychomotrice. D'autres essais seront nécessaires dans le but de confirmer la pertinence de ces résultats, notamment au plan neuropsychologique. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Déficits cognitifs, Chirurgie de pontage coronarien, Circulation extracorporelle, Médicament, Effet neuroprotecteur, Tests neuropsychologiques, Neuropsychologie, Protection du coeur.
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Les séquelles cognitives post-pontage : la valeur prédictive de l'oxymétrie cérébrale et l'effet d'un entraînement cognitif

Tournay-Jetté, Emilie de 06 1900 (has links) (PDF)
Introduction : Les séquelles cognitives post pontage chez les aînés sont fréquentes et semblent touchées principalement les fonctions mnésiques et attentionnelles. Ces déficits pourraient avoir un impact sur la qualité de vie, le fonctionnement quotidien et la capacité du patient à s'impliquer activement dans sa réadaptation. Bien que cette problématique soit reconnue, peu de recherches se sont intéressées aux interventions visant à prévenir ces déficits ou à y pallier suite à la chirurgie. Certaines études suggèrent une association entre une désaturation cérébrale au cours de la chirurgie et des déficits cognitifs post pontage. Aussi, des études sur le vieillissement suggèrent que certains entraînements cognitifs permettent d'améliorer la mémoire et l'attention chez les personnes âgées. L'absence d'études d'intervention chez les aînés ayant subi un pontage coronarien alors que des stratégies visant à améliorer le fonctionnement cognitif chez les aînés ont été démontrées efficaces suggèrent l'importance d'évaluer l'efficacité de ces stratégies chez une population qui pourrait grandement en bénéficier. Objectifs : Article 1 - Examiner la valeur prédictive du rS02 (saturation en oxygène cérébrale) dans le développement de séquelles cognitives au cours du mois suivant la chirurgie chez des aînés de 65 ans et plus ayant subi un pontage coronarien. Article 2 - Évaluer l'efficacité d'un entraînement cognitif axé sur la mémoire et l'attention chez des aînés de 65 ans et plus ayant subi un pontage coronarien. Méthode : Article 1 - Une batterie de tests neuropsychologiques a été administrée à soixante-et-un (61) patients le jour précédent la chirurgie, de quatre à sept jours suivant la chirurgie et un mois suivant la chirurgie. Lors de la chirurgie, une mesure continue d'oxymétrie cérébrale a été prise. Article 2 - Quarante-six (46) participants ont été répartis dans trois groupes: 1-groupe contrôle (évalué à un et trois mois post chirurgie), 2-groupe recevant un entraînement attentionnel suivi d'une entraînement mnésique (testé à un, deux, et trois mois après la chirurgie) et, 3-groupe recevant un entraînement mnésique suivi d'un entraînement attentionnel (testé à un, deux, et trois mois après la chirurgie). Les huit séances d'entraînement avaient lieu entre la sixième et la dixième semaine post chirurgie. Statistiques : Article 1 - Les valeurs prédictives du rS02 dans le développement de séquelle cognitive ont été catégorisées et explorées principalement à l'aide de Chi-carrés. Article 2 - Des ANOVAS à mesures répétées ont permis d'évaluer l'efficacité des entraînements cognitifs. Par la suite des corrélations et des analyses de tendance ont été utilisées pour explorer les associations entre les améliorations aux tâches d'entraînement et aux tests neuropsychologiques. Résultats : Article 1 - Les patients ayant eu une désaturation cérébrale sous le seuil des 50% au cours de l'opération ou une diminution de plus de 30% de leur rS02 initial sont plus susceptibles d'avoir un déficit cognitif post pontage. De plus, chez les patients ayant subi une chirurgie de pontage sous CEC et ayant des séquelles cognitives post, une valeur minimale plus basse de leur rS02 au cours de la chirurgie et des désaturations cérébrales plus longues et plus fréquentes sous le seuil des 50% ont été observées. Article 2 - L'entraînement cognitif post pontage s'est avéré efficace pour améliorer les performances cognitives chez les aînés tant sur la tâche attentionnelle que mnésique. De plus, les effets des entraînements étaient spécifiques à la fonction entraînée. Enfin, une amélioration a aussi été observée sur certains tests neuropsychologiques. Conclusion : Les patients de 65 ans et plus ayant subi une chirurgie de pontage sont plus susceptibles de développer des séquelles cognitives post pontages s'ils ont subi des désaturations en oxygène cérébrales au cours de la chirurgie. L'utilisation de la CEC pourrait augmenter le risque de désaturation. L'utilisation de l'oxymétrie par proche-infrarouge est donc une approche prometteuse pour la détection de séquelles cognitives subtiles. Par ailleurs, les interventions visant à prévenir les désaturations cérébrales semblent avoir un effet limité quant à la prévention des séquelles cognitives. Une intervention cognitive post chirurgie devient alors une stratégie d'optimisation intéressante auprès des patients de 65 ans et plus qui ont subi une chirurgie de pontage. En effet, les patients semblent bénéficier d'un entraînement cognitif informatisé post pontage. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Séquelles cognitives, chirurgie de pontage, entraînement cognitif, oxymétrie proche infrarouge, circulation extra-corporelle.
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Impacts neuropsychologiques d'un état de stress post-traumatique, selon qu'il s'accompagne ou non d'un traumatisme cranio-cérébral léger concomitant

Pineau, Hélène 05 1900 (has links) (PDF)
La recherche vise à mieux caractériser les troubles neuropsychologiques subjectifs et objectifs des personnes présentant un État de Stress Post-Traumatique (ESPT), selon que cette condition s'accompagne ou non d'un Traumatisme Cranio-Cérébral Léger (TCCL) concomitant. Il est de plus en plus reconnu qu'au-delà des symptômes partagés par ces deux populations cliniques existent des particularités au plan sémiologique. Afin de mieux comprendre les impacts de ces deux conditions, considérées de façon isolée ou concomitante, trois groupes cliniques présentant soit un ESPT, un TCCL, ou les deux conditions simultanément sont invités à participer à une évaluation neuropsychologique exhaustive visant à dresser un bilan de leurs capacités exécutives, attentionnelles et mnésiques. Des questionnaires subjectifs de plaintes cognitives et comportementales relatives à des changements constatés par les participants et leurs proches sont également inclus dans la recherche. La comorbidité médicale et psychologique est contrôlée le plus possible afin d'éliminer les facteurs confondants, qui sont nombreux chez ces populations. La nécessité de considérer les multiples facteurs de comorbidités associées à l'ESPT et au TCCL, tant dans un contexte diagnostique que thérapeutique, constitue un pré-requis essentiel pour une meilleure caractérisation de la nature et des impacts spécifiques de chacune de ces conditions au niveau comportemental et cognitif. En effet, en regard des plaintes comportementales et cognitives documentées lors de la première étude, les résultats suggèrent que les individus atteints d'ESPT se plaignent davantage de troubles d'attention, de mémoire et de dysfonctionnement exécutif, mais qu'étant donné la forte comorbidité anxieuse et dépressive documentée chez les groupes avec ESPT, on ne peut isoler la contribution exacte des symptômes comorbides à ces plaintes. Concernant les difficultés neuropsychologiques objectivées, les résultats soulignent des troubles attentionnels plus importants chez le groupe avec ESPT et chez celui avec TCCL/ESPT que chez le groupe avec TCCL exclusif. Ces troubles d'attention prennent la forme d'un ralentissement du traitement de l'information en contexte d'attention divisée ou d'interférence attentionnelle avec tendance à auto-corriger davantage les réponses produites. Seul le groupe avec double diagnostic présente, en plus des difficultés attentionnelles, un rappel différé déficient d'informations en mémoire à long terme verbale. Puisque les symptômes d'ESPT sont d'intensité légère chez le groupe avec TCCL/ESPT, mais que ce dernier présente, à l'instar du groupe ESPT, des symptômes dépressifs et anxieux importants, une interaction entre la condition de TCCL et les symptômes comorbides (d'ESPT, de dépression et d'anxiété) est invoquée pour expliquer cette plus faible performance à l'épreuve de mémorisation. Une autre explication possible est la récence plus grande du trauma chez le groupe avec double diagnostic. La thèse se divise en cinq chapitres. Après une mise en contexte illustrant Je défi diagnostique et clinique que représente l'ESPT, surtout lorsqu'il s'accompagne d'un TCCL (Chapitre I), une analyse de la littérature décrivant les problèmes posés par la similarité clinique entre les deux conditions est présentée au Chapitre II. Les profils de plaintes cognitives et comportementales recueillis auprès de chacun des groupes et leur proche depuis le trauma sont présentés et discutés au Chapitre III. Suivent ensuite les résultats obtenus par les mêmes groupes cliniques aux épreuves neuropsychologiques objectives (Chapitre IV). Finalement, une discussion des principaux résultats est présentée au dernier chapitre en fonction des différentes hypothèses ou questions de recherche formulées initialement. Le Chapitre V discute certaines implications des résultats au plan clinique à travers une vignette clinique illustrant une démarche de remise en contexte des symptômes apparentés entre les conditions d'ESPT et d'autres conditions comorbides. Cette démarche vise à mieux cerner les manifestations de symptômes d'ESPT tant au moment de l'évaluation qu'au cours du traitement afin de tenter de départager l'influence d'autres facteurs comorbides pouvant être présents et interagir avec l'ESPT, telle une condition médicale ou psychologique concomitante. En conclusion, les résultats de l'étude soulignent l'importance de contrôler les facteurs de comorbidité médicale, neurologique et psychologique chez les groupes présentant des symptômes d'ESPT. Ceci afin de mieux caractériser la contribution de cette condition aux plaintes et difficultés neuropsychologiques objectivées puisque d'autres conditions médicales ou psychologiques peuvent participer à ces troubles en raison de symptômes confondus avec l'ESPT au plan clinique. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : État de stress post-traumatique, Traumatisme cranio-cérébral léger, Évaluation neuropsychologique, Troubles cognitifs, Symptômes post-commotionnels.

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