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L'efficacité relative des traitements des cauchemars et des perturbations de sommeil auprès d'une population de victimes d'abus sexuel

Lefrançois, Jérémie 27 September 2018 (has links)
L’abus sexuel est une atteinte à l’intégrité physique et psychique d’une personne. De ce trauma, plusieurs conséquences biopsychosociales viennent affecter les diverses sphères de vie de la victime. Les victimes d’agression sexuelle (VAS) sont 7 fois plus à risque de développer un État de stress posttraumatique (ÉSPT)1 qu’une personne sans antécédent d’abus sexuel. Des symptômes posttraumatiques diurnes surviennent et placent la VAS notamment dans un état d’alerte omniprésent, accompagné de pensées intrusives, d’états dissociatifs possibles et de comportements d’évitement. Bien qu’ils soient moins étudiés que ceux vécus durant le jour, les symptômes posttraumatiques nocturnes (e.g. cauchemars récurrents, insomnie) maintiendraient la VAS dans l’ÉSPT et persisteraient au-delà des traitements usuels. Les cauchemars récurrents seraient même liés à un plus haut risque de danger suicidaire. En effet, les VAS seraient plus à risque d’en souffrir (77%) que d’autres types de populations posttraumatiques, entres autres, étant donné que le trauma sexuel survient fréquemment en soirée ou au moment du coucher. En ce sens, plusieurs traitements destinés directement aux symptômes posttraumatiques nocturnes ont vu le jour depuis les trois dernières décennies. Ainsi, ce mémoire doctoral prend la forme d’une recension systématique ayant pour but de documenter l’efficacité des traitements adressés aux cauchemars et aux perturbations de sommeil chez les VAS. Celle-ci inclut une sélection d’études exhaustive et diversifiée ainsi que l’évaluation de la qualité méthodologique des 22 études primaires qui la composent. La codification et l’extraction de données ont été réalisées par trois codificateurs indépendants (kappa= 0,93). Chaque étude primaire recensée a également fait l’objet d’une évaluation systématique de leur qualité méthodologique. Enfin, une fois les données primaires recueillies, des tableaux synthèses ont été effectués, analysés et interprétés en ressortant les informations pertinentes (caractéristiques des échantillons cliniques, caractéristiques méthodologiques, caractéristiques inhérentes aux traitements recensés) autant pour la recherche que pour la pratique clinique. / Sexual abuse is a tremendous threat to both physical and psychological integrity of human beings. This prevalent trauma induces several biopsychosocial consequences that affect the various life domains of the victim. Sexual assault victims (SAV) are seven times more at risk of developing posttraumatic stress disorder (PTSD) than someone without a history of sexual abuse. Daytime posttraumatic symptoms arise, and SAV find themselves in a state of hypervigilance, accompanied by intrusive thoughts, potential dissociative states and avoidance behaviors. Although less studied than those experienced during the day, nighttime posttraumatic symptoms (e.g. recurring nightmares, insomnia) would maintain the SAV in PTSD and persist beyond the usual treatments targeting PTSD. Recurring nightmares are even linked to a higher risk of suicidality. Given that sexual trauma often occurs in the evening or at bedtime, SAV are more likely to suffer (77%) from nighttime symptoms than other posttraumatic populations. Several treatments addressing directly nighttime posttraumatic symptoms have emerged over the past three decades. The aim of the present project is to systematically review the effectiveness of these treatments targeting nighttime symptoms (nightmares and sleep disturbances) in SAV suffering from PTSD. This review includes an exhaustive and diversified selection of studies as well as an assessment of the methodological quality of the 22 primary studies that comprise it. Coding and data extraction were performed by three independent judges (kappa = 0.93). Once primary data were gathered, summary tables were rendered, analyzed and interpreted to highlight relevant information on clinical samples, methodological designs and interventions, for both research and clinical practice. Despite the heterogeneity within and between the primary studies, imagery rehearsal therapy (psychological intervention) and prazosin (pharmacological intervention) appear to be the most recurrent and proven effective interventions to treat nighttime PTSD symptoms (such as a significant reduction of nightmares and insomnia symptoms) and to noticeably increase the sleep quality and overall quality of life in SAV. This systematic review highlights the need for further study of the subject, and more importantly the use of complex methodological designs (e.g. larger and more representative clinical samples of SAV, more RCTs, more valid and objective sleep measures). Future research should include quantitative data analysis (as is the case with meta-analysis) for a better understanding of the effectiveness of these treatments and interventions.
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Prédiction du déclin cognitif chez les personnes âgées à l'aide des perturbations du sommeil

Charbonneau, Cristel 06 June 2018 (has links)
Les déficits cognitifs associés au vieillissement représentent un enjeu de société important. Se situant sur un continuum allant du vieillissement normal à la démence, ils se présentent sous différentes formes, dont le trouble cognitif léger et le trouble cognitif sans démence. Ces troubles représentent souvent une étape transitoire entre le vieillissement normal et pathologique, et en ce sens, sont reconnus comme pouvant être des phases préclinique ou prodromique de la démence. Par ailleurs, ces syndromes sont souvent accompagnés de symptômes psychologiques tels que les perturbations du sommeil. Ce problème se révèle être particulièrement important à considérer, d’une part puisque les perturbations du sommeil peuvent être des manifestations précoces d’un déclin cognitif ou d’une démence, et d’autre part puisqu’elles peuvent avoir un effet délétère sur la cognition. Depuis les dernières années, plusieurs chercheurs se sont penchés sur la relation prédictive entre les perturbations du sommeil et le déclin cognitif chez les personnes âgées. Toutefois, les études procurent des résultats mitigés, faisant en sorte qu’aucun consensus n’est aujourd’hui établi quant à cette relation. L’objectif principal de ce mémoire doctoral est donc d’examiner systématiquement la littérature afin d’évaluer si les perturbations subjectives et objectives du sommeil peuvent prédire le déclin cognitif chez les personnes âgées de 50 ans et plus présentant ou non, au départ, un déclin cognitif associé au vieillissement. Les perturbations du sommeil ciblées se rapportent : a) à la durée du sommeil; b) à la qualité du sommeil; c) à l’architecture du sommeil; d) aux rythmes circadiens ; e) à l’insomnie ; et f) aux apnées du sommeil. Les bases de données scientifiques Medline, PsycInfo, Embase, Cochrane Library, Proquest Dissertations & Theses et Bielefeld Academic Search Engine ont été consultées, pour une période allant jusqu’en juin 2017. La revue systématique présente une méthodologie de recherche rigoureuse, considérant que 1) elle est réalisée selon la méthodologie du groupe Cochrane; 2) seules les études longitudinales avec des résultats permettant d’évaluer le risque prédictif des perturbations du sommeil concernant un futur déclin cognitif – odds ratio (OR), hazard ratio (HR) ou relative risk (RR) – ont été sélectionnées ; et que 3) seuls les résultats provenant des modèles statistiques ajustés pour le plus grand nombre de covariables ont été retenus. Les résultats de la revue systématique indiquent que les durées subjectives extrêmes du sommeil (courte et longue durée), qu’une faible efficacité du sommeil, que les apnées du sommeil, qu’une modification de l’architecture du sommeil et qu’une altération des rythmes circadiens sont associés à une augmentation du risque de déclin cognitif chez les personnes âgées. Bien que ces résultats ne permettent pas de parler de causalité, mais plutôt d’association, les hypothèses explicatives concernant les liens entre les perturbations du sommeil et le déclin cognitif pointent vers une relation causale bidirectionnelle entre ces deux variables. La reconnaissance des perturbations du sommeil comme marqueur précoce du déclin cognitif pourrait permettre une identification hâtive et peu couteuse des individus à risque d’évoluer vers un trouble cognitif ou une démence. De même, le traitement des perturbations du sommeil apparaît nécessaire dans la prévention du déclin cognitif et dans sa prise en charge une fois le déclin amorcé. Cela revêt une grande importance, sachant qu'une intervention clinique précoce ralentirait la progression du déclin intellectuel et fonctionnel des individus présentant un déficit cognitif.
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Favoriser l'indépendance de la satisfaction du besoin de dormir des aînés hospitalisés et hébergés

Raymond, Nathalie 31 January 2019 (has links)
Toute personne tend vers un sommeil de qualité, cette affirmation est tout aussi vraie lorsque la personne se retrouve hospitalisée ou en centre d’hébergement. En fait, il est essentiel de comprendre que les aspects biologiques et physiologiques du sommeil varient avec l’âge et l’état de santé de la personne. Ainsi, dans la situation où le besoin de dormir est perturbé, le personnel infirmier doit tenter d’influencer positivement la satisfaction de ce besoin et de faire en sorte que les effets positifs du sommeil se produisent chez la personne afin de favoriser sa récupération et son retour à la santé. Le but de cette étude pré expérimentale est d’influencer les choix des interventions infirmières en misant sur de meilleures connaissances du besoin de dormir et de leur proposer un choix plus large d’interventions non pharmacologiques suite à une formation concernant le sommeil des aînés hospitalisés et des aînés hébergés en centre d’hébergement. Cette formation vise à aider les infirmières à mieux comprendre les effets des interventions pharmacologiques chez les aînés hospitalisés et hébergés et de leur proposer des interventions non pharmacologiques afin qu’elles puissent offrir des interventions optimales aux aînés. Pour guider cette recherche, un cadre de référence composé du cadre conceptuel de Virginia Henderson et du cadre de « l’approche adaptée à la personne âgée » proposé par le ministère de la Santé et des Services sociaux a été utilisé. À partir d’un échantillon de convenance composé de 59 infirmières et 285 aînés hospitalisés ou en centre d’hébergement, des mesures des connaissances, et des interventions ont été réalisés. Les résultats montrent que les infirmières ont amélioré leurs connaissances quant aux interventions non pharmacologiques, ce qui s’est observé par une baisse de consommation des médicaments pour favoriser le sommeil chez les aînés hospitalisés et en centre d’hébergement. Enfin, les interventions infirmières ont mis en évidence l’impact des soins infirmiers : à la suite de la formation, des effets favorables ont été perceptibles sur la consommation de médicaments pour favoriser la qualité du sommeil en établissement. / Anyone leaning towards sleep quality; this statement is equally applicable to person hospitalized or in home-care center. In fact, it is essential to understand that biological and physiological aspects of sleep vary with age and health of the person. In situations where the need to sleep is disrupted, nurses must attempt to positively influence the satisfaction of this need and ensure that the positive effects of the sleep occurs for the person to promote his recovery and return to health. The goal of this pre-experimental study is to influence the choice of nursing interventions by focusing on better knowledge of the need for sleep and a wider choice of non-pharmacological nursing interventions following a training on sleep for a specific population: hospitalized seniors or in home-care centre. The purpose of this training is to provide optimal nursing interventions for seniors – both hospitalized or in a home-care center – by helping nurses to understand pharmacological interventions effects on elderly and by proposing them non-pharmacological nursing interventions. Two complementary frameworks guide this research: the Virginia Henderson’s conceptual framework and the "Approche adaptée à la personne âgée" framework proposed by the ministère de la Santé et des Services sociaux and adopted by every health organizations. Based on a convenience sample of 59 nurses and 285 seniors, a measurement of knowledge, a measurement of potential means and a measurement of interventions were completed. The results showed that the nurses have improved their knowledge for non-pharmacological interventions, which was reflected by a decrease in medication use to promote sleep among hospitalized and home-care center seniors. Finally, nursing interventions in this research highlighted the impact of nursing care: following the training, positive effects were noticeable about the medication use as a way to promote sleep quality for elders hospitalized and in home-care center.
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La nature et le rôle des variables psychologiques comme facteurs de maintien du trouble lié à l'horaire de travail

Bastille-Denis, Emmanuelle 23 April 2018 (has links)
Pour les travailleurs de nuit, le sommeil revêt un caractère particulier. En effet, le travail de nuit implique de modifier le cycle éveil-sommeil en fonction de l’horaire de travail, ce qui amène les travailleurs à dormir le jour alors que leur horloge biologique interne favorise plutôt l’éveil. Certains travailleurs en viennent à développer un trouble du sommeil qui s’appelle le trouble lié à l’horaire de travail (THT). Cette thèse doctorale vise à élargir la conceptualisation actuelle dominante de ce trouble, en étudiant les cognitions, les comportements incompatibles avec le sommeil et les processus anxieux comme facteurs de maintien du THT. Le premier objectif vise à étudier la nature des cognitions avant l’endormissement dans le THT. Le deuxième objectif est d’étudier la présence de cognitions dysfonctionnelles et de comportements incompatibles avec le sommeil dans le THT. Un dernier objectif vise à explorer le thème des inquiétudes concernant le sommeil et la présence du processus de catastrophisation avant l’endormissement dans le THT. Quarante-sept travailleurs de nuit ont participé à l’étude. Les participants ont été divisés en deux groupes : 25 personnes présentant un THT et 22 personnes étant de bons dormeurs (BD) satisfaits de leur sommeil. L’étude comporte des mesures autorapportées ainsi que des entrevues en face-à-face ciblant les différents thèmes de pensées avant l’endormissement, les pensées et croyances dysfonctionnelles, les pensées intrusives, les stratégies de contrôle des pensées, les biais attentionnels, les inquiétudes portant sur le sommeil ainsi que les comportements incompatibles avec le sommeil. Les résultats du premier article démontrent que le groupe THT porte significativement plus son attention sur les soucis et les préoccupations ainsi que sur les bruits à l’intérieur ou à l’extérieur de la maison que les BD. Les personnes souffrant de THT ont davantage d’activation cognitive avant l’endormissement et ont une efficacité du sommeil plus faible comparées aux BD. Les résultats du deuxième article révèlent que 77 % des participants ont pris part au processus de catastrophisation. Parmi les thèmes mentionnés se trouvent la fatigue et le niveau d’énergie, les difficultés reliées à l’humeur et la performance au travail. Ces résultats suggèrent que des cognitions et comportements contribuent au maintien du THT. Des études futures devraient viser à approfondir les facteurs psychologiques impliqués dans ce trouble.
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Troubles du comportement en sommeil paradoxal idiopathiques et associés à la maladie de Parkinson : analyse comportementale et neurophysiologique du traitement des informations visuelles / Rapid eye movement sleep behavior disorder idiopathic and associated with Parkinson's disease : behavioral and neurophysiological analysis of visual information processing

Plomhause, Lucie 13 December 2013 (has links)
Les troubles du comportement en sommeil paradoxal (TCSP) ont été individualisés comme un type de parasomnie par Carlos Schenck en 1986. Il s’agit d’une parasomnie caractérisée par l’absence d’atonie musculaire pendant le sommeil paradoxal associée à l’apparition de mouvements anormaux allant de simples secousses à des comportements élaborés souvent violents. Ces comportements dépendent de l’activité onirique et sont décrits comme une « mise en acte des rêves ». Les TCSP sont fréquents dans la maladie de Parkinson. Les patients parkinsoniens ayant des TCSP ont des troubles cognitifs plus importants et ont un risque de démence plus important que les autres patients. Les TCSP peuvent également se présenter de manière isolée, sans aucune cause pathologique apparente. Ils sont alors considérés comme « idiopathiques » (TCSPi). Ce terme « idiopathique » a néanmoins été remis en cause du fait de la présence de nombreux signes évocateurs d’une synucléinopathie chez ces patients (affaiblissement des performances cognitives, anomalies cérébrales structurales et fonctionnelles). De nombreux patients ayant des TCSP initialement considérés comme idiopathiques, vont développer un syndrome parkinsonien et/ou une démence après plusieurs années d’évolution. Une étude récente rapporte que cela concerne 81 % des patients après 16 ans de suivi. Ces données ont conduit à l’hypothèse selon laquelle les TCSP seraient un symptôme révélant les stades précoces « non-moteurs » de la MP. Les agrégats pathologiques d’alpha-synucléine touchant les structures du tronc cérébral seraient à l’origine de l’apparition de TCSP avant même le syndrome parkinsonien. Cette chronologie dans les stades d’évolution de la MP (pré-clinique, pré-moteur, moteur, démence) ne semble néanmoins pas être retrouvée chez tous les patients parkinsoniens. Elle révèlerait plutôt un certain sous-type de MP, caractérisée par de nombreux symptômes non-moteurs précédant le syndrome parkinsonien et par un risque accru de démence précoce. Parmi ces symptômes non moteurs, les troubles cognitifs seraient importants et toucheraient notamment le fonctionnement visuo-perceptif. Ce travail a eu pour objectif d’étudier le lien entre les TCSP, les troubles visuo-perceptifs et la maladie de Parkinson. Dans une première étude, des évaluations spécifiques des fonctions visuo-spatiales ont permis de mettre en évidence des troubles visuo-perceptifs chez les patients ayant des TCSPi. Les patients parkinsoniens ayant des TCSP avaient des troubles visuo-perceptifs plus marqués que ceux n’ayant pas de TCSP. Les résultats ont également permis d’identifier la nature des troubles visuo-perceptifs. Les processus intermédiaires de traitement de l’information visuelle semblent spécifiquement touchés dans ces groupes de patients.La deuxième partie de notre travail a été consacrée à l’exploration des corrélats neurophysiologiques de cette atteinte perceptive chez les patients ayant des TCSPi. Cette étude était basée sur l’analyse d’un potentiel évoqué cognitif : la Ncl (negativity associated with closure) décrite comme un marqueur de notre capacité à reconnaître des objets partiellement occultés ; autrement dit, une composante générée par la mise en jeu des processus intermédiaires de traitement de l’information visuelle. L’absence de Ncl observée chez les patients ayant des TCSPi est compatible avec l’hypothèse d’un dysfonctionnement des régions du Lateral occipital complex (LOC) situées sur la voie ventrale de traitement de l’information visuelle. [...] / Rapid eye movement sleep behavior disorder (RBD) has been recognized formally as a parasomnia in 1986 by Carlos Schenck. RBD is characterized by loss of normal muscle atonia during rapid eye movement sleep, associated with motor activity from simple jerks to elaborate, often violent, behaviors. This motor activity occurs while dreaming, and has been described as “acting out dreams”. RBD are frequent in Parkinson’s disease (PD). PD patients with RBD show more severe cognitive disorders and have a higher risk of developing dementia than patients without RBD. When isolated and with no identified pathological etiology, RBD are considered as “idiopathic” (iRBD). This “idiopathic” form has been questioned due to the presence of markers of neurodegeneration (cognitive disorders, structural and functional cerebral abnormalities) in iRBD patients. A quite large number of iRBD patients will eventually develop parkinsonism and/or dementia after several years. A recent study reports a delayed emergence of parkinsonism/dementia in 81 % of iRBD patients with a mean interval of 14 years from onset of RBD. These data has leaded to consider RBD as a symptom of the PD “pre-motor” stage. This classic progression of PD staging (pre-clinic, pre-motor, motor, dementia) is not found in every PD patient. It would rather reveal a specific PD sub-type characterized by many non-motor symptoms preceding parkinsonism and with a higher risk of early dementia. Cognitive disorders would be one of these non-motor symptoms, especially affecting visual perception. The goal of this doctoral dissertation was to study the relationship between RBD, visual perception disorders and PD. The first study aimed at identifying the nature of visual perception disorders in iRBD patients, based on specific assessments of visuo-spatial functions. The results showed a deficit of the intermediate stage of visual perception in iRBD patients. PD patients had a similar deficit which was more severe when associated with RBD. The second study focused on the analysis of the possible cerebral dysfunction underlying this visual perception deficit in iRBD patients. This study was based on the recording of the Ncl (negativity associated with closure), a cognitive event-related potential indexing the ability to recognize an object even partially occulted, mainly based on the intermediate stage of object processing. The results showed no Ncl component in iRBD patients. This is in line with a cerebral dysfunction located in the lateral occipital complex (LOC), a region belonging to the ventral visual pathway. The third study examined the cognitive profile of treatment-naïve PD patients, first at the time of diagnosis and then one year later. Previous published data demonstrated that the presence of RBD is associated with more severe cognitive disorders in treated PD patients. Based on the first assessments of our group of treatment-naïve patients, we examined whether these differences already exist at the time of diagnosis. The objective of the second evaluation session was to determine whether PD patients with RBD had a higher risk of early severe cognitive impairments than non-RBD patients. At the first session, 17 of the 57 patients (30%) met the criteria for RBD. At that time, RBD was not found to be associated with cognitive decline. We did not find clinical differences related to PD or others sleep disorders between RBD and non-RBD PD patients. Some yet isolated results might reflect a trend towards a potential decline in RBD patients. At the second session, only RBD patients but not non-RBD patients showed a cognitive slowing. RBD patients may also have a trend toward apathy. A longer follow-up study is needed to confirm this trend. [...]
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Somnolence, fatigue et fonctionnement attentionnel suite à un traumatisme craniocérébral

Beaulieu-Bonneau, Simon. 19 April 2018 (has links)
Tableau d’honneur de la Faculté des études supérieures et postdoctorales, 2012-2013. / Cette thèse doctorale s’intéresse aux conséquences à long terme suite à un traumatisme craniocérébral (TCC) modéré à sévère. L’étude vise à documenter la présence, la sévérité et les corrélats des problèmes de somnolence, de fatigue et de sommeil. Un second objectif est d’évaluer les aspects attentionnels de vitesse de traitement de l’information, d’attention sélective et d’attention soutenue. Dans un troisième temps, la thèse a pour but d’explorer les relations entre la somnolence, la fatigue et le sommeil, d’une part, et le fonctionnement attentionnel, d’autre part. Vingt-deux adultes ayant subi un TCC modéré à sévère entre 1 et 11 ans avant leur implication dans l’étude sont comparés à 22 participants contrôles appariés selon l’âge, le sexe et le niveau d’éducation. L’étude comporte un enregistrement polysomnographique nocturne et diurne, trois tests neuropsychologiques d’attention, une tâche sur un simulateur de conduite automobile, et des mesures subjectives de somnolence, de fatigue et de sommeil. Les résultats du premier article démontrent un niveau de fatigue significativement plus élevé chez les participants TCC, alors que les groupes ne diffèrent pas sur les mesures de somnolence objective ou subjective. L’impact des problèmes de somnolence sur la productivité générale, le temps passé au lit dans la nuit, et la fréquence et la durée des siestes dans la journée sont significativement plus élevés dans le groupe TCC. Les résultats du deuxième article révèlent que les participants TCC performent significativement moins bien aux mesures de vitesse de traitement de l’information et d’attention soutenue dérivées des tests neuropsychologiques et de la tâche de conduite simulée, alors que les groupes ne diffèrent pas sur l’attention sélective. Des associations significatives sont démontrées entre une performance attentionnelle inférieure et une moins bonne continuité du sommeil ou un niveau plus élevé de somnolence, principalement dans le groupe TCC. Aucune relation n’est observée entre les mesures d’attention et de fatigue. Les résultats de la thèse suggèrent que la fatigue est un symptôme plus proéminent que la somnolence plusieurs années après un TCC modéré à sévère. Le recours à des stratégies compensatoires telles que d’augmenter les opportunités de sommeil semble être une pratique courante. Les résultats confirment que la vitesse de traitement de l’information demeure affectée plusieurs années après un TCC et indiquent que l’attention soutenue pourrait aussi être compromise. L’attention semble être reliée à la continuité du sommeil et à la somnolence, suggérant que les patients, cliniciens et chercheurs devraient porter attention à cette interaction. / This doctoral dissertation focused on sleepiness, fatigue, sleep, and attention in the long term following traumatic brain injury (TBI). The study aimed to document the presence and severity of sleepiness, fatigue and sleep problems. Another objective was to assess the attentional aspects of speed of information processing, selective attention, and sustained attention. The dissertation was also intended to explore the relationships between sleepiness, fatigue, and sleep, on one hand, and attentional functioning, on the other hand. Twenty-two adults who had sustained a moderate to severe TBI between 1 and 11 years prior to their enrolment in the study were compared to 22 control participants matched on age, sex, and education. The main outcome measures included nighttime and daytime polysomnographic recordings, three neuropsychological tests of attention, a driving simulator task, and subjective measures of sleepiness, fatigue, and sleep. Results of the first empirical paper indicated a significantly higher level of fatigue in TBI participants compared to controls, whereas groups did not differ on objective or subjective sleepiness measures. The impact of sleepiness on general productivity, the time spent in bed at night, and the frequency and duration of daytime napping were greater in the TBI group. Results of the second empirical paper revealed a poorer performance in TBI compared to control individuals on measures tapping speed of information processing and sustained attention derived from the neuropsychological tests and the driving simulator task, while groups did not differ on selective attention. Significant correlations were observed between poorer attentional performance and poorer sleep continuity or higher levels of sleepiness, mainly in the TBI group. No relationship was found between cognitive performance and subjective fatigue. This dissertation suggests that fatigue is a more prominent symptom than sleepiness when assessed several years after TBI. The use of compensatory strategies such as increasing sleep opportunities appears to be a common practice. Results add to the existing evidence that speed of information processing is still impaired several years after TBI and indicate that sustained attention may also be compromised. Attention seems to be associated with sleep continuity and daytime sleepiness, suggesting that patients, clinicians, and researchers alike should take notice of this interaction.
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Separation anxiety in children suffering from sleep terrors or sleepwalking / Anxiété de séparation chez les enfants souffrant de terreurs du sommeil ou de somnambulisme

Garmroudinezhad Rostami, Elham 18 April 2019 (has links)
La relation entre la psychopathologie développementale et le sommeil, ou vice versa, est complexe (Gregory & Sadeh, 2016). Davantage de recherche est nécessaire, y compris des études longitudinales populationnelles chez les enfants. Cependant, le trouble d'anxiété généralisée et le trouble d'anxiété de séparation comptent tous deux les problèmes de sommeil parmi leurs principaux symptômes chez les enfants en clinique (Kupfer, 2015; Shanahan et al., 2014). Les résultats sont toutefois mitigés et certaines perturbations du sommeil ne sont pas associées à l'anxiété dans la population non-clinique d'enfants. On sait peu de choses sur la relation entre l'anxiété de séparation et les terreurs nocturnes et le somnambulisme chez les enfants d'une population non clinique. Donc, dans ce mèmoire, je tente de démontrer la présence de liens entre l'anxiété de séparation et les terreurs nocturnes d’une part, et le somnambulisme d’autre part, dans la petite enfance ; je teste la robustesse de ces associations après avoir pris en compte l'anxiété générale chez les participants. Enfin, j’explorerai les différences entre les sexes pour ces associations. Cette recherche fait partie de l'Étude longitudinale du développement des enfants du Québec (ÉLDEQ, Canada), pilotée par l'Institut de la statistique du Québec. Dans l'échantillon initial, 2223 familles ont été incluses lorsque les enfants avaient environ cinq mois. Dans cette étude, l'anxiété de séparation et l'anxiété générale ont été mesurés chaque année entre l'âge de 1,5 et 6 ans grâce au questionnaire informatisé rempli par l'interviewer, un entretien structuré en face à face avec la mère (N = 2045; 2044). Les terreurs nocturnes ont été évaluées entre 1,5 et 6 ans et le somnambulisme entre 2,5 et 6 ans à l'aide d'un questionnaire autoadministré à la mère (N = 1840; 1849). Un score moyen à travers les temps de mesure a été calculé pour l'anxiété de séparation et l'anxiété générale alors qu’une somme a été calculée pour les terreurs nocturnes et le somnambulisme. Les associations ont été testées par des régressions hiérarchiques en trois étapes : (1) anxiété de séparation et facteurs de confusion, (2) inclusion de l'anxiété générale et (3) inclusion d'un terme d'interaction sexe * anxiété de séparation. L'une des principales conclusions de cette étude est que l'anxiété de séparation pouvait prédire à la fois les terreurs nocturnes et le somnambulisme dans la petite enfance, même après contrôle de l'anxiété générale entrée comme facteur de confusion dans les modèles. Cette dernière n'a montré aucune association avec les deux parasomnies. Les associations n’étaient pas différentes pour les garçons et les filles. Nos résultats ont montré que l'anxiété de séparation pourrait jouer un rôle dans l’apparition des terreurs nocturnes et du somnambulisme chez les jeunes enfants dans la population générale (non-clinique). Cette étude représente une étape importante dans la compréhension des liens entre les symptômes d’anxiété de séparation et le sommeil chez les enfants. / The relationship between developmental psychopathology and sleep is complex (Gregory & Sadeh, 2016). More research is needed, including longitudinal population-based studies in children. However, Generalized anxiety disorder and separation anxiety disorder all list sleep problems among their core symptoms in clinical children population (Kupfer, 2015; Shanahan et al., 2014), but results are mixed and sleep disturbances may not be associated with anxiety in non-clinical population of children. Little is known the relationship between separation anxiety and night terrors and sleepwalking among children in a non-clinical population. So, in this dissertation, I explore the links between separation anxiety and night terrors on one hand, and sleepwalking on the other hand, in a non-clinical early childhood sample. This research is part of the Quebec Longitudinal Study of Child Development (QLSCD, Canada), initiated by the Quebec Institute of Statistics. In the initial sample, 2223 families were included when children were approximately 5 months. Separation anxiety and General anxiety were measured from the ages of yearly 1.5 to 6 years through the Interviewer Completed Computerized Questionnaire, a face-to-face structured interview with the mother (N= 2045; 2044). Night terrors were assessed from 1.5 to 6 years of age, and sleepwalking from 2.5 years to 6 years, through a self-administered questionnaire completed by the mother (N= 1840; 1849). A mean score across measurement times was calculated for separation anxiety and general anxiety, and a sum for night terrors and sleepwalking. I tested the associations with three-step hierarchical regression models: (1) inclusion of separation anxiety and confounding factors as predictors, (2) inclusion of general anxiety, and (3) inclusion of an interaction term gender*separation anxiety. One of the major findings of this study is that separation anxiety predicts both night terrors and sleepwalking in early childhood, even after controlling for general anxiety. The latter showed no associations with any of the two parasomnias. Finally, these associations were not different for boys and girls. Our findings have shown that separation anxiety may play a role in night terrors and sleepwalking etiology. This study represents an important step for a better understanding of the association between separation anxiety symptoms and sleep in children in the general (non-clinical) population.
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Alterations of the circadian timing system in rodent and non human primate models of Parkinson’s disease / Altération du système circadien chez les modèles rongeurs et primates non humainde la maladie de Parkinson

Fifel, Karim 28 February 2013 (has links)
Depuis sa première description par James Parkinson dans son essai sur la paralysie agitante, la maladie de Parkinson (PD) a été reconnue comme une maladie du système moteur identifié par une tétrade de symptômes, à savoir : akinésie, rigidité musculaire, tremblement au repos et instabilité posturale. Ces symptômes sont liés à la perte de la dopamine (DA) dans le striatum après la dégénérescence neuronale dans la substance noire (SN). Il est de plus en plus reconnu que les symptômes non moteurs et peut-être non dopaminergiques inévitablement émergent et s'aggravent au cours de la progression de la maladie. Les perturbations du sommeil sont parmi les principaux symptômes non moteurs et ont été reconnus comme marqueurs précliniques de la maladie. Les modèles de régulation du sommeil ont insisté sur deux processus distincts : un mécanisme de contrôle du sommeil, ou homéostat sommeil, et un oscillateur circadien. L'oscillateur circadien, basé dans le noyau suprachiasmatique (NSC) est responsable de la tendance à dormir pendant certaines phases du cycle de 24 heures et la consolidation du sommeil et de réveil en épisodes distincts. L'homéostat sommeil est chargé de surveiller et de réagir à la nécessité pour le sommeil, provoquant l'envie de dormir à dépendre sur les montants avant du sommeil ou de l'éveil. Alors que les perturbations dans les circuits et les processus homéostatiques impliqués dans la régulation du sommeil-éveil comportement sont documenté dans la maladie de Parkinson, l'implication potentielle des altérations du système circadien n'ont pas été étudiés en détail. Le but de ma thèse est d'étudier les modifications dans le système circadien en utilisant deux modèles animaux de PD : la souris et le primate non-humain / Since the first description by James Parkinson in his essay on the shaking palsy, Parkinson’s disease (PD) was recognized as a motor disease identified by a tetrad of symptoms, namely; akinesia, muscular rigidity, resting tremor and postural instability. These symptoms are known to be related to loss of dopamine (DA) in the striatum following neural degeneration in the substantia nigra (SN). It is increasingly recognized that non-motor and perhaps non-dopaminergic related symptoms inevitably emerge and worsen during disease progression. Sleep disruption is one of the major non-motor symptoms and has been suggested as a preclinical marker of the disease. Models of sleep regulation have emphasized two distinct processes: a sleep-control mechanism, or sleep homeostat, and a circadian oscillator. The circadian oscillator, based in the suprachiasmatic nucleus (SCN), is responsible for the tendency to sleep during certain phases of the 24-hour cycle and the consolidation of sleep and wake into distinct episodes. The sleep homeostat is responsible for monitoring and reacting to the need for sleep, causing the urge to sleep to depend on prior amounts of sleep or wakefulness. While disruptions in the circuitry and the homeostatic processes involved in the regulation of sleep-wake behaviour is will documented in PD, the potential involvement of alterations of the circadian system have not been studied in detail. The aim of my thesis is to investigate alterations in the circadian timing system using two animal models of PD: the mouse and the non-human primate. Taken together, the studies show that disturbances of circadian functions occur after MPTP treatment in the non-human primate but not in the mouse model of PD. These results emphasize the limitations of the MPTP-treated mouse model of PD for the study of non-motor symptoms, and reinforce previous studies that question the adequacy of this model to replicate cardinal motor features of the disease. In contrast, results in the non-human primate model stress the importance of dopaminergic degeneration in the circadian organisation of behavioral sleep wake cycle in PD
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Troubles du sommeil dans la maladie de Parkinson et Syndrome des jambes sans repos : l'hypothèse dopaminergique / Sleep disorders in Parkinson’s disease and restless legs syndrome : the dopaminergic hypothesis

Barraud, Quentin 24 September 2010 (has links)
Mes travaux de thèse se sont axés sur deux thématiques. Elles ont en commun un possible dysfonctionnement de la transmission dopaminergique. La première visait à étudier l’implication de la dopamine dans les troubles de la régulation veille/sommeil se produisant dans la maladie de Parkinson en utilisant le modèle de référence de cette pathologie, le primate non-humain (PNH) intoxiqué au 1-methyl-4-phenyl-1, 2, 3, 6-tetrahydropyridine (MPTP). Pour y parvenir, nous avons utilisé un système télémétrique totalement implantable autorisant des enregistrements électroencéphalographiques, électrooculographiques et électromyographiques de longue durée chez des animaux libres de leurs mouvements. L’induction d’un syndrome parkinsonien a eu pour conséquence une totale dérégulation de l’architecture des cycles veille/sommeil persistant durant des années après les injections de MPTP. La somnolence diurne excessive et la dérégulation du sommeil paradoxal sont les signes les plus marquants de l’intoxication au MPTP et apparaissent avant l’émergence des signes moteurs. Ces dérégulations précoces sont concomitantes d’une perturbation profonde de l’homéostasie dopaminergique qui se rétablit partiellement sur le long cours grâce à des mécanismes compensatoires au sein du système dopaminergique. L’ensemble étant responsable d’une réapparition partielle du sommeil paradoxal ainsi qu’une diminution de la somnolence diurne, parallèlement à la récupération motrice. En conclusion, ces résultats soulignent la validité du modèle du primate non-humain intoxiqué au MPTP pour la modélisation des troubles du sommeil de la maladie de Parkinson. Il permettra in fine de comprendre le rôle de la déplétion dopaminergique et, au-delà, de l’intervention des autres systèmes de neurotransmission dans la physiopathologie de ces troubles. La seconde partie de ma thèse a été consacrée à l’étude anatomo-fonctionnelle de la voie dopaminergique diencéphalospinale (groupe A11) chez le PNH. En effet, si cette voie semble impliquée dans les processus sensori-moteurs et son dysfonctionnement supposé dans de nombreuses pathologies, son organisation anatomique reste méconnue, à la fois chez l’homme et le PNH. L’hybridation in situ réalisée au niveau médullaire a révélé que le sous-type de récepteur dopaminergique D1 est absent alors que les récepteurs D2 et D5 sont exprimés au niveau des cornes dorsales et les récepteurs D3 dans l’ensemble de la substance grise. Des injections unilatérales du traceur rétrograde FluoroGold au niveau de la moelle cervicale ont quasi-exclusivement marqué les neurones hypothalamiques du groupe A11 parmi l’ensemble des régions dopaminergiques. Des analyses détaillées de ces neurones par immunohistochimie indiquent qu’ils sont positifs pour la tyrosine hydroxylase et négatifs pour la dopa-décarboxylase et le transporteur à la dopamine, suggérant un noyau de nature « L-Dopaergique ». Cependant, une intoxication au MPTP conduisant au développement d’un syndrome Parkinsonien a induit une perte de 50% des neurones de l’aire A11. En conclusion, la voie diencéphalospinale serait la source majeure de L-dopa dans la moelle épinière du PNH où elle jouerait un rôle dans la modulation de l’intégration sensori-motrice principalement au travers des récepteurs D2 et D3 soit directement, soit indirectement par conversion de la L-dopa en dopamine au niveau des cellules médullaires monoenzymatiques pour la dopa-décarboxylase. La remarquable correspondance anatomique entre l’homme et le PNH renforce la pertinence de cette espèce pour l’étude de la physiologie des circuiteries dopaminergiques hypothalamiques et des conséquences fonctionnelles de leurs dysfonctionnements. / My thesis work was based on two topics bridged by a common dopaminergic neurotransmission dysfunction. The first one aimed to investigate the role of dopaminergic denervation in the pathophysiology of the sleep-wake disorders that occur in Parkinson’s disease (PD) by using the gold-standard model of parkinsonism, the 1-methyl-4-phenyl-1, 2, 3, 6-tetrahydropyridine (MPTP)-treated non-human primate (NHP) model. To this end, we performed long-term continuous electroencephalographic monitoring of vigilance states in unrestrained rhesus monkeys using a completely implanted miniaturized telemetry device and tested the effect of MPTP intoxication on their sleep-wake organization. MPTP injection yielded a dramatic disruption of sleep-wake architecture with reduced sleep efficacy that persisted years after MPTP administration. Primary deregulation of REM sleep and increased daytime sleepiness occurring before the emergence of motor symptoms were the most striking features of the MPTP administration. This was concomitant with a breakdown of the dopaminergic homeostasis, as evidenced by a decreased dopamine turnover measured after a single MPTP injection. In the long term, partial reemergence of REM sleep and resolution of excessive daytime sleepiness paralleled the partial adaptation to parkinsonism, the latter being known to result from compensatory mechanisms within the dopaminergic system. Altogether, these findings highlight the suitability of the MPTP model of PD as a valid tool to model the sleep/wake disturbances of the human disease. Ultimately, this may help in deciphering the specific role of dopamine depletion and the different interventions of other neurotransmitters in the occurrence of these disorders. The second part of my thesis was dedicated to an anatomical study of the diencephalospinal pathway (A11 cell group) in the NHP. This pathway is thought to be involved in sensorimotor integration and, when disrupted, in some pathological conditions such as PD or Restless Legs Syndrome. However, its anatomical organization is almost unknown both in human and NHP. In situ hybridization of dopamine receptors showed that D1 receptor mRNA is absent while D2 and D5 receptor mRNAs are expressed in the dorsal horn and D3 receptor mRNA in both the dorsal and ventral horns. Unilateral injections of the retrograde tracer FluoroGold (FG) into the cervical spinal enlargement labeled A11 neurons quasi-exclusively among all others dopamine areas. Detailed immunohistochemical analysis showed that these FG-labeled A11 neurons are tyrosine hydroxylase-positive and dopa-decarboxylase and dopamine transporter-negative, suggestive of a L-DOPAergic group. Nevertheless, MPTP intoxication with subsequent development of a parkinsonian syndrome produced a 50% neuronal cell loss in the A11 group. In conclusion, the diencephalic A11 area could be the major source of L-DOPA in the NHP spinal cord, where it may play a role in the modulation of sensorimotor processes through D2 and D3 receptors either directly or indirectly via dopamine formation in spinal monoenzymatic dopa-decarboxylase cells.
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Traitement Aveugle de Signaux Biomédicaux

Kachenoura, Amar 06 July 2006 (has links) (PDF)
Ce mémoire aborde l'analyse et le traitement de données biomédicales. L'objectif est d'extraire des informations nécessaires au diagnostic de certaines pathologies. Plus précisément, ce rapport de thèse peut être scindé en deux parties. La première concerne l'élaboration d'un système ambulatoire multi-varié qui permette d'explorer les fonctions neurologiques nécessaires au diagnostic de différents troubles du sommeil. Des méthodes de séparation aveugle de sources, développées pour des mélanges instantanés, ont été étudiées et appliquées pour répondre à ce problème. La seconde partie porte sur l'étude du système nerveux autonome. Le but est de caractériser le profile sympathique et parasympathique des patients. Face aux différents problèmes mathématiques rencontrés, nous avons élaboré de nouvelles méthodes d'estimation de phase. Ces dernières ont fait l'objet d'une étude comparative au travers de simulations numériques.

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