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Histoire pondérale des femmes en relation avec la croissance foetale et l’issue de la grossesse / Women's ponderal history in relation with birthweight and pregnancy outcomes

Diouf, Ibrahima 02 November 2011 (has links)
Contexte : La corpulence de la femme est fortement associée à la croissance foetale. C’est pourquoi l’augmentation du poids des femmes en France devrait s’accompagner d’une augmentation parallèle du poids de naissance. Des modèles animaux ont récemment suggéré qu’en dehors de l’IMC avant grossesse, les variations du poids maternel dans la période périconceptionnelle peuvent être des indicateurs de son statut nutritionnel pendant cette période et influencer la croissance foetale et le déroulement de la grossesse.Objectif : 1) Evaluer les évolutions de la corpulence des femmes et du poids de naissance. 2) Analyser le rôle de la nutrition périconceptionnelle maternelle sur la croissance foetale et le déroulement de la grossesse.Populations : Les données utilisées pour cette thèse sont celles des enquêtes ObEpi, des enquêtes nationales périnatales françaises et de l’étude EDEN. 1) Pour chaque année d’enquête ObEpi (1997, 2000, 2003, 2006), des données sur le poids et la taille ont été obtenues par des questionnaires envoyés à 20000 ménages représentatifs de la population nationale. 2) Les paires mère-enfant parmi les naissances uniques vivantes des enquêtes périnatales de 1972, 1981, 1995, 1998 et 2003 ont été sélectionnées (n=8664, 4494, 11445, 12006, 12692, respectivement). Lors des enquêtes périnatales, les mères ont répondu à des questionnaires quelques jours après l’accouchement et des données sur le nouveau-né et l’accouchement ont été obtenues à partir du dossier médical. 3) Dans l’étude EDEN qui a inclu 2002 femmes recrutées dans les centres de Nancy et de Poitiers, les poids des femmes à l’âge de 20 ans et juste avant la grossesse, l’anthropométrie du foetus aux 2nd et 3`eme trimestres, le poids de naissance et les complications de la grossesse ont été recueillis. Des mesures de poids des femmes au cours de la grossesse ont été disponibles et ont permis d’estimer le poids des femmes à chaque semaine de la grossesse avec un modèle mixte.Résultats : L’analyse d’un effet cohorte de naissance avec les données des enquêtes ObEpi a montré une accélération de l’augmentation de la prévalence de l’obésité pour les générations nées après les années 1960 en particulier chez les femmes. L’augmentation de l’IMC avant grossesse en France s’est accompagnée d’une augmentation du poids de naissance de 1972 à 1995, avec une tendance à la baisse du poids de naissance par la suite. Par ailleurs, nous avons mis en évidence qu’une perte de poids depuis l’âge de 20 ans chez les femmes qui avaient un IMC <25kg/m2 était associée à un risque augmenté d’avoir un bébé petit pour son âge gestationnel après ajustement sur l’IMC avant grossesse. Une prise de poids avant la grossesse était associée à des risques augmentés de diabète et d’hypertension gestationnels après ajustement sur l’IMC avant grossesse. La variation du poids de la femme au premier trimestre de la grossesse était spécifiquement associée à la croissance fœtale et à la corpulence du nouveau-né indépendamment des variations au 2nd et au 3ème trimestres.Conclusion : Les hommes et les femmes nés après les années 1960 ont été exposés à un environnement qui a augmenté leur susceptibilité à l’obésité tout au long de la vie. Par ailleurs, des recherches supplémentaires sont nécessaires pour comprendre les facteurs associés à la non augmentation du poids de naissance depuis les années 1995 malgré une augmentation du poids des femmes. Nos résultats font penser que les variations de poids pré-conceptionnelles pourraient être prises en compte dans l’évaluation du risque obstétrical. / Birthweight is strongly and positively related to maternal preconceptional weight as well as with weight gain during pregnancy. Therefore, it would be expected that the increase in maternal weight before pregnancy, and weight gain during pregnancy, would be associated with an increase in birthweight in France. Animal models suggested that maternal weight changes in the periconceptional period can be considered as indicators of maternal energy balance and nutritional status, and may be involved in fetal growth and pregnancy outcomes.Obejective : 1) To evaluate time trends in maternal body size and birthweight. 2) To investigate the association of maternal weight changes in the periconceptional period with fetal growth and adverse pregnancy outcomes.Background : Birthweight is strongly and positively related to maternal preconceptional weight as well as with weight gain during preg Populations : Data were from ObEpi surveys ; French nationally representative perinatal surveys and the EDEN study. 1) For every ObEpi survey (1997, 2000, 2003 and 2006), data on weight and height were obtained for 20000 households representative of the French population.2) Mother-child pairs among singleton live births were included in the national perinatal surveys in 1972, 1981, 1995, 1998 and 2003 (n=8664, 4494, 11445, 12692 respectively). Mothers were interviewed a few days after delivery and data on delivery and the newborn were extracted from hospital records. 3) In the EDEN mother-child cohort, 1756 mother–child pairs had information on mother’s weight at 20 years, weight just before pregnancy, fetal anthropometry at second and third trimesters, infant’s birthweight and pregnancy complications. Also in the EDEN study 1744 women had prepregnancy weight available and at least 5 measures of weight in pregnancy. We extrapolated women’s weight at each week of gestation with a three-degrees polynomial model and estimated weight change during each trimester of gestation.Results : 1) Analyses based on data from ObEPI surveys showed that more recent cohorts (those born after the 1960’s) experienced an accelerated increase in the prevalence of obesity in relation to age during 1997-2006 particularly for women when compared with older birth cohorts. 2) Body mass index and weight gain during pregnancy increased between 1972 and 2003 ; paradoxically birth weight did not show a parallel increase. In fact, after adjusting for several potential confounders birthweight showed a decrease between 1995 and 2003.This corresponded with an increase in babies born small-for-gestational age (SGA) and a decrease in those born large-for-gestational age (LGA). 3) In women with BMI < 25 kg/m2, weight loss before pregnancy was associated with less fetal growth and increased risk of SGA.Factors including anemia and pathologies such as cancer were also considered but did not explain the findings. On the other hand, “large” weight gain between age 20 and pregnancy was associated with increased risk of gestational diabetes irrespective of overweight status of the woman. 4) Lastly, a significant association between the variation in maternal weightover the first trimester of pregnancy and fetal growth was noted even after accounting for the variation in weight over the last two trimesters. This association was independent of weight gain later in pregnancy and was partly explained by placental weight showing the importance of periconceptual nutritional status.Conclusion : Although the obesity epidemic became apparent in adults only in the 1990s in France, some of its origins can be found as early as the mid 1960s. The increasing trend in the prevalence of SGA in France, and in other countries such like the US, should prioritize research efforts towards a better understanding of the causes of this time trend. Our datasuggest that weight changes in periconceptional period could be taken into account when evaluating the obstetrical risk.
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Histoire pondérale des femmes en relation avec la croissance foetale et l'issue de la grossesse

Diouf, Ibrahima 02 November 2011 (has links) (PDF)
Contexte : La corpulence de la femme est fortement associée à la croissance foetale. C'est pourquoi l'augmentation du poids des femmes en France devrait s'accompagner d'une augmentation parallèle du poids de naissance. Des modèles animaux ont récemment suggéré qu'en dehors de l'IMC avant grossesse, les variations du poids maternel dans la période périconceptionnelle peuvent être des indicateurs de son statut nutritionnel pendant cette période et influencer la croissance foetale et le déroulement de la grossesse.Objectif : 1) Evaluer les évolutions de la corpulence des femmes et du poids de naissance. 2) Analyser le rôle de la nutrition périconceptionnelle maternelle sur la croissance foetale et le déroulement de la grossesse.Populations : Les données utilisées pour cette thèse sont celles des enquêtes ObEpi, des enquêtes nationales périnatales françaises et de l'étude EDEN. 1) Pour chaque année d'enquête ObEpi (1997, 2000, 2003, 2006), des données sur le poids et la taille ont été obtenues par des questionnaires envoyés à 20000 ménages représentatifs de la population nationale. 2) Les paires mère-enfant parmi les naissances uniques vivantes des enquêtes périnatales de 1972, 1981, 1995, 1998 et 2003 ont été sélectionnées (n=8664, 4494, 11445, 12006, 12692, respectivement). Lors des enquêtes périnatales, les mères ont répondu à des questionnaires quelques jours après l'accouchement et des données sur le nouveau-né et l'accouchement ont été obtenues à partir du dossier médical. 3) Dans l'étude EDEN qui a inclu 2002 femmes recrutées dans les centres de Nancy et de Poitiers, les poids des femmes à l'âge de 20 ans et juste avant la grossesse, l'anthropométrie du foetus aux 2nd et 3'eme trimestres, le poids de naissance et les complications de la grossesse ont été recueillis. Des mesures de poids des femmes au cours de la grossesse ont été disponibles et ont permis d'estimer le poids des femmes à chaque semaine de la grossesse avec un modèle mixte.Résultats : L'analyse d'un effet cohorte de naissance avec les données des enquêtes ObEpi a montré une accélération de l'augmentation de la prévalence de l'obésité pour les générations nées après les années 1960 en particulier chez les femmes. L'augmentation de l'IMC avant grossesse en France s'est accompagnée d'une augmentation du poids de naissance de 1972 à 1995, avec une tendance à la baisse du poids de naissance par la suite. Par ailleurs, nous avons mis en évidence qu'une perte de poids depuis l'âge de 20 ans chez les femmes qui avaient un IMC <25kg/m2 était associée à un risque augmenté d'avoir un bébé petit pour son âge gestationnel après ajustement sur l'IMC avant grossesse. Une prise de poids avant la grossesse était associée à des risques augmentés de diabète et d'hypertension gestationnels après ajustement sur l'IMC avant grossesse. La variation du poids de la femme au premier trimestre de la grossesse était spécifiquement associée à la croissance fœtale et à la corpulence du nouveau-né indépendamment des variations au 2nd et au 3ème trimestres.Conclusion : Les hommes et les femmes nés après les années 1960 ont été exposés à un environnement qui a augmenté leur susceptibilité à l'obésité tout au long de la vie. Par ailleurs, des recherches supplémentaires sont nécessaires pour comprendre les facteurs associés à la non augmentation du poids de naissance depuis les années 1995 malgré une augmentation du poids des femmes. Nos résultats font penser que les variations de poids pré-conceptionnelles pourraient être prises en compte dans l'évaluation du risque obstétrical.
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Association entre la dépression et les comportements reliés aux habitudes de vie et aux soins du diabète dans la population diabétique du Québec

Messier, Lyne C. 05 1900 (has links)
Les personnes atteintes de diabète sont plus à risque de développer la dépression, un fardeau additionnel dans leurs activités quotidiennes. Notre étude auprès d’adultes diabétiques résidant au Québec vise à en déterminer les caractéristiques lorsque la dépression fait partie du tableau clinique. Hypothèse 1: Les adultes québécois atteints de diabète et de dépression (dépression majeure et mineure) seront plus prédisposés à avoir des indicateurs reliés aux habitudes de vie, aux soins du diabète et à l’efficacité personnelle vis-à-vis du contrôle du poids et de la quantité d’aliments consommés, moins favorables que les sujets diabétiques sans dépression. Hypothèse 2: Chez les Québécois atteints de diabète de type 2, l’association entre la dépression et l’obésité sera affectée par les indicateurs de la Variation Cyclique du Poids (VCP) et de l’efficacité personnelle. Hypothèse 3: Chez les Québécois atteints de diabète de type 2, ceux qui auront développé ou maintenu une dépression au cours de 12 mois, seront plus susceptibles de détériorer les indicateurs reliés à leurs habitudes de vie et à leur efficacité personnelle. Des personnes diabétiques au Québec ont été recrutées à l’aide d’un sondage téléphonique. Des adultes, hommes et femmes, âgés de 18 à 80 ans étaient éligibles à participer. La dépression était déterminée par le questionnaire PHQ-9 « Patient Health Questionnaire-9 ». Au total, 3 221 individus ont été contactés au départ de l’étude; 2 003 ont participé à l’étude (93% type 2)et 1 234 ont participé au suivi de 12 mois. La prévalence de dépression mineure et majeure était de 10,9% et 8,7%, respectivement. Cinquante-trois pourcent des sujets avec dépression majeure avaient deux ou trois indicateurs malsains (tabagisme, inactivité ou obésité), 33% des sujets avaient une dépression mineure et 21% des sujets étaient non déprimés. Les résultats des analyses de régression logistique ont révélé que les sujets dépressifs étaient plus susceptibles d’être de sexe féminin, moins instruits, non mariés,sédentaires, fumeurs, percevaient plus souvent avoir une faible maîtrise du contrôle de la quantité d’aliments ingérés et tendaient davantage à mesurer leur glycémie au moins une fois par jour (p<0,05). Chez les patients avec le diabète de type 2, l’association entre la dépression et l’obésité a été affectée par les variables de la VCP et d’efficacité personnelle. Une année après le début de l’étude, 11,5% des sujets ont développé une dépression et 10% ont maintenu leur état dépressif. Les sujets ayant développé une dépression ou persisté dans leur état de dépression étaient plus susceptibles d’avoir été inactifs au début de l’étude ou d’être restés inactifs au suivi de 12 mois, et d’avoir maintenu une perception d’un faible contrôle de leur poids corporel et de la quantité d’aliments ingérés. Cependant, les changements de statut de dépression n’étaient pas associés à des changements de l’indice de masse corporelle. En conclusion, l’inactivité physique et une faible efficacité personnelle sont des facteurs importants dans le développement et la persistance de la dépression chez les patients diabétiques et méritent d’être considérés dans le traitement. / Individuals with diabetes are at a greater risk of developing depression, an additional burden for their daily activities. The aim of our study is to determine the characteristics of individuals with depression, in a Quebec population of adults with diabetes. Hypothesis 1: adults in Quebec with diabetes and with depression (major and minor), compared to those without depression, will be more likely to have less healthy lifestyle and care related indicators, and poorer self-efficacy indicators related to control of body weight and amount of food eaten. Hypothesis 2: among adults in Quebec with type 2 diabetes, the association between depression and obesity will be affected by weight cycling and self-efficacy indicators. Hypothesis 3: adults in Quebec with type 2 diabetes who developed or maintained depression during a 12 month period will be more likely to worsen their lifestyle and self-efficacy related indicators. A telephone survey was conducted to recruit individuals with diabetes residing in Québec. Male and female adults, 18 to 80 years of age, were eligible to participate. A total of 3221 subjects were contacted at the beginning of the study; 2003 participated in the study (93% type 2) and 1234 participated in the 12 month follow-up survey. The prevalence of major and minor depression was 10.9% and 8.7%, respectively. Fifty three percent of subjects with major depression had two or three unhealthy indicators (smoking, inactivity or obesity), 33% of subjects were having minor depression and 21% of subjects were without depression. The results of logistic regression analyses indicated that depression was more likely to be associated with being female, less educated, not married, inactive, smoking, having a poor perception of controlling amount of food eaten, and testing blood glucose on a daily basis more frequently (p<0.05). Among individuals with type 2 diabetes, the association between depression and obesity was affected by the variables of weight cycling and self-efficacy. At the 12-month follow-up, 11.5% of subjects developed depression and 10% maintained their depressed state. Individuals who developed depression or maintained their depressed state were more likely to have been physically inactive at the start of the study or to have remained inactive at the 12-month follow-up, and to have maintained a perception of a poor control of body weight and amount of food eaten. However, changes in depression status were not associated with changes in body mass index. In conclusion, physical inactivity and poor self-efficacy play an important roles in the development and persistence of depression in diabetic patients,underlying the usefulness of acting on these multiple factors during treatment.
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Association entre la dépression et les comportements reliés aux habitudes de vie et aux soins du diabète dans la population diabétique du Québec

Messier, Lyne C. 05 1900 (has links)
Les personnes atteintes de diabète sont plus à risque de développer la dépression, un fardeau additionnel dans leurs activités quotidiennes. Notre étude auprès d’adultes diabétiques résidant au Québec vise à en déterminer les caractéristiques lorsque la dépression fait partie du tableau clinique. Hypothèse 1: Les adultes québécois atteints de diabète et de dépression (dépression majeure et mineure) seront plus prédisposés à avoir des indicateurs reliés aux habitudes de vie, aux soins du diabète et à l’efficacité personnelle vis-à-vis du contrôle du poids et de la quantité d’aliments consommés, moins favorables que les sujets diabétiques sans dépression. Hypothèse 2: Chez les Québécois atteints de diabète de type 2, l’association entre la dépression et l’obésité sera affectée par les indicateurs de la Variation Cyclique du Poids (VCP) et de l’efficacité personnelle. Hypothèse 3: Chez les Québécois atteints de diabète de type 2, ceux qui auront développé ou maintenu une dépression au cours de 12 mois, seront plus susceptibles de détériorer les indicateurs reliés à leurs habitudes de vie et à leur efficacité personnelle. Des personnes diabétiques au Québec ont été recrutées à l’aide d’un sondage téléphonique. Des adultes, hommes et femmes, âgés de 18 à 80 ans étaient éligibles à participer. La dépression était déterminée par le questionnaire PHQ-9 « Patient Health Questionnaire-9 ». Au total, 3 221 individus ont été contactés au départ de l’étude; 2 003 ont participé à l’étude (93% type 2)et 1 234 ont participé au suivi de 12 mois. La prévalence de dépression mineure et majeure était de 10,9% et 8,7%, respectivement. Cinquante-trois pourcent des sujets avec dépression majeure avaient deux ou trois indicateurs malsains (tabagisme, inactivité ou obésité), 33% des sujets avaient une dépression mineure et 21% des sujets étaient non déprimés. Les résultats des analyses de régression logistique ont révélé que les sujets dépressifs étaient plus susceptibles d’être de sexe féminin, moins instruits, non mariés,sédentaires, fumeurs, percevaient plus souvent avoir une faible maîtrise du contrôle de la quantité d’aliments ingérés et tendaient davantage à mesurer leur glycémie au moins une fois par jour (p<0,05). Chez les patients avec le diabète de type 2, l’association entre la dépression et l’obésité a été affectée par les variables de la VCP et d’efficacité personnelle. Une année après le début de l’étude, 11,5% des sujets ont développé une dépression et 10% ont maintenu leur état dépressif. Les sujets ayant développé une dépression ou persisté dans leur état de dépression étaient plus susceptibles d’avoir été inactifs au début de l’étude ou d’être restés inactifs au suivi de 12 mois, et d’avoir maintenu une perception d’un faible contrôle de leur poids corporel et de la quantité d’aliments ingérés. Cependant, les changements de statut de dépression n’étaient pas associés à des changements de l’indice de masse corporelle. En conclusion, l’inactivité physique et une faible efficacité personnelle sont des facteurs importants dans le développement et la persistance de la dépression chez les patients diabétiques et méritent d’être considérés dans le traitement. / Individuals with diabetes are at a greater risk of developing depression, an additional burden for their daily activities. The aim of our study is to determine the characteristics of individuals with depression, in a Quebec population of adults with diabetes. Hypothesis 1: adults in Quebec with diabetes and with depression (major and minor), compared to those without depression, will be more likely to have less healthy lifestyle and care related indicators, and poorer self-efficacy indicators related to control of body weight and amount of food eaten. Hypothesis 2: among adults in Quebec with type 2 diabetes, the association between depression and obesity will be affected by weight cycling and self-efficacy indicators. Hypothesis 3: adults in Quebec with type 2 diabetes who developed or maintained depression during a 12 month period will be more likely to worsen their lifestyle and self-efficacy related indicators. A telephone survey was conducted to recruit individuals with diabetes residing in Québec. Male and female adults, 18 to 80 years of age, were eligible to participate. A total of 3221 subjects were contacted at the beginning of the study; 2003 participated in the study (93% type 2) and 1234 participated in the 12 month follow-up survey. The prevalence of major and minor depression was 10.9% and 8.7%, respectively. Fifty three percent of subjects with major depression had two or three unhealthy indicators (smoking, inactivity or obesity), 33% of subjects were having minor depression and 21% of subjects were without depression. The results of logistic regression analyses indicated that depression was more likely to be associated with being female, less educated, not married, inactive, smoking, having a poor perception of controlling amount of food eaten, and testing blood glucose on a daily basis more frequently (p<0.05). Among individuals with type 2 diabetes, the association between depression and obesity was affected by the variables of weight cycling and self-efficacy. At the 12-month follow-up, 11.5% of subjects developed depression and 10% maintained their depressed state. Individuals who developed depression or maintained their depressed state were more likely to have been physically inactive at the start of the study or to have remained inactive at the 12-month follow-up, and to have maintained a perception of a poor control of body weight and amount of food eaten. However, changes in depression status were not associated with changes in body mass index. In conclusion, physical inactivity and poor self-efficacy play an important roles in the development and persistence of depression in diabetic patients,underlying the usefulness of acting on these multiple factors during treatment.

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