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La réception des Ballets russes à Madrid et Barcelone (1916-1929) / The reception of the Ballets Russes in Madrid and Barcelona (1916 – 1929) / La recepción de los Ballets russes en Madrid y Barcelona (1916 - 1929)Frison, Hélène 29 November 2014 (has links)
La compagnie des Ballets russes, fondée par Diaghilev en 1911, constitue un tournant dans l’histoire de la scène occidentale. Reprenant le principe de l’œuvre d’art totale, la troupe propose des spectacles composés par des peintres, des chorégraphes et des musiciens. Leur succès est fulgurant et leur influence décisive. Cette thèse se propose d’étudier la réception des Ballets russes en Espagne. Alors que l’Europe est en guerre, la Péninsule constitue une terre d’accueil propice aux échanges. Les intellectuels du pays s’interrogent sur les possibilités de rénover la scène théâtrale et sont attentifs aux expériences qui viennent de l’étranger. Les ballets que propose la compagnie entrent en résonnance avec leurs propres préoccupations. Ils posent à la fois la question de la tradition au sein de la modernité, du national et du cosmopolitisme et s’exportent à l’étranger. Ce travail s’attache à confronter les différentes réceptions qui sont simultanément menées dans les deux capitales culturelles de l’Espagne au moment où les régionalismes s’affirment toujours plus. La présentation de l’état des lieux de la scène espagnole constitue le premier moment de cette thèse. La deuxième partie est entièrement consacrée à la première saison (1916) que la compagnie donne en Espagne ainsi qu’aux débats auxquels elle donne lieu. Les troisième et quatrième parties mettent en miroir les lectures qui sont faites à Madrid puis à Barcelone et présentent les singularités de chacune des deux capitales culturelles du pays. / The Ballets Russes company was founded by Diaghilev in 1911, and marked a turning point in the history of the Western European stage art. Taking up the Gesamtkunstwerk, the company offered shows composed by painters, choreographers and musicians. Their success was immediate and their influence was decisive. This work will examine how the Ballets Russes were received in Spain. The Spanish peninsula offered a fertile ground for exchange while Europe was at war, with the country's intellectuals wondering about how to renew the theatre scene and being receptive to foreign experiments on the matter. The ballets offered by the company reflected those concerns by addressing the question of the role of tradition within modernity as well as the concepts of nationalism and cosmopolitism while managing to find an audience abroad. This study aims at confronting the simultaneous reception of the Ballets Russes in the two cultural capitals of Spain at a time when regionalism was becoming increasingly strong. The first part will give a description of the Spanish theatre and arts scene. The second part will be entirely dedicated to the company’s first season in Spain (1916) and to the debates it raised. The third and fourth parts will deal with the way the ballets were received and understood in Madrid and Barcelona, through a presentation of the particularities of each of these two cultural capitals. / La compañía de los Ballets russes, fundada por Diaghilev en 1911, constituye un momento relevante de la historia de la escena occidental. Inspirándose del principio del Gesamtkunstwerk wagneriano, la compañía presenta espectáculos compuestos por pintores, coreógrafos y compositores. Su éxito es enorme y su influencia decisiva. Esta tesis estudia la recepción de los Ballets russes en España. Durante la Primera Guerra Mundial, la Península aparece como una tierra de acogida propicia a los intercambios. Los intelectuales españoles se interrogan sobre las posibilidades de renovar la escena teatral y están atentos a las experiencias realizadas en el extranjero. Las obras estrenadas por la compañía llaman su atención. Compaginan la tradición y la modernidad, lo nacional y el cosmopolitismo y se exportan al extranjero. Este estudio presenta una comparación entre las diferentes recepciones llevadas a cabo en las dos capitales culturales españolas en un momento en que los regionalismos se afirman cada vez más. Una presentación general de la escena español de aquel entonces constituye el primer momento de esta tesis. La segunda etapa se centra en la primera temporada rusa que la compañía presenta en España (1916) así como en los debates que surgen entonces. Las etapas 3 y 4 estudian las recepciones que tienen lugar en Madrid y en Barcelona comparando las características de cada una de las capitales culturales del país.
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Contribution à l'étude de la vie culturelle d'une ville de province au XIXe siècle: le cas de Mons (1795-1914); enseignement, musées, bibliothèques, théâtres; musique, beaux-arts et sociétésPlisnier, René January 1997 (has links)
Doctorat en philosophie et lettres / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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Entre politique et littérature: les écrivains belges du réel (1850-1880)Michaux, Marianne January 1997 (has links)
Doctorat en philosophie et lettres / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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La « forteresse de la raison ». Lectures de l’humanisme politique florentin d’après l’Epistolario de Coluccio Salutati (1331-1406) / The Fortress of Reason. Readings of Florentine political humanism through Coluccio Salutati’s Epistolario.Baggioni, Laurent 01 December 2011 (has links)
Prenant appui sur une historicisation critique des postulats méthodologiques et idéologiques au fondement des catégories d’humanisme civique et de républicanisme, la thèse entend renoncer à une lecture uniquement théorique de l’œuvre des humanistes florentins et restituer aux textes leur statut d’énoncés historiques. L’enjeu est de redessiner les lignes portantes d’une tradition civile et républicaine propre à la réalité florentine dont les penseurs des guerres d’Italie (Savonarole, Guichardin, Machiavel) seront les dépositaires critiques. Un travail d’interprétation de la correspondance familière de Coluccio Salutati (1331-1406) constitue le socle de la recherche et fait apparaître la dimension juridique de la pensée du chancelier, et ce à double titre : d’une part elle révèle l’omniprésence d’un lexique juridique qui fournit l’essentiel de l’arsenal interprétatif de l’analyse politique, et d’autre part, elle définit un « office d’exhortation » qui constitue la théorie politique de Salutati non pas simplement comme une rhétorique propagandiste mais aussi comme un discours réformateur. L’apport de Leonardo Bruni (1370-1444) est ainsi réévalué dans le sillage de l’humanisme politique de Salutati, et se distingue de ce dernier surtout par la valeur nouvelle accordée à l’histoire dans l’élaboration d’une langue et d’une science de la vie civile. / Starting from a critical historicization of the methodological and ideological foundations of categories such as civic humanism and republicanism, this thesis investigates the works of the Florentine humanists not only from the point of view of political theory but also in relation to their historical significance. The aim is to redefine the structural lines of a republican tradition characteristic of Florentine history, a tradition which the thinkers of the Italian Wars (Savonarola, Guicciardini, Machiavelli) inherited and criticized. An extensive reading of the private letters by Coluccio Salutati (1331-1406) constitutes the central part of this work and reveals the juridical character of the Chancellor’s thought : on the one hand, the juridical vocabulary is omnipresent in the letters and provides the core of the hermeneutic tools necessary to political analysis ; on the other hand, it helps defining an « office of exhortation » which discloses Salutati’s urge for reform rather than his role of propagandist. New light is then shed on Leonardo Bruni’s contribution to political thought as Bruni is seen following the path of Salutati’s political humanism. Leonardo Bruni (1370-1444), in comparison with his master, stresses the superiority of history, but finds himself equally involved in the formulation of a language and a science of political life.
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Les idées politiques des intellectuels traditionalistes canadiens-français, 1940-1960Foisy-Geoffroy, Dominique 13 April 2018 (has links)
Dans cette thèse d'histoire intellectuelle, nous mettons en lumière les idées politiques des penseurs traditionalistes canadiens-français, aussi appelés clérico-nationalistes, entre 1940 et 1960. Nous nous penchons sur la réaction des traditionalistes devant les profondes mutations que connaît la politique canadienne et la société canadienne-française à cette époque, sur les racines philosophiques de leur position et sur ce que sont, selon eux, les fins de la politique. Afin de répondre à ces questions, nous nous livrons à une analyse fine du discours de ces intellectuels, tel qu'on le retrouve dans des brochures, des articles de journaux et de revues, des ouvrages et des manuscrits. D'une part, la pensée politique traditionaliste est ancrée dans une tradition millénaire, soit la philosophie politique dite classique-chrétienne, dont le coeur est constitué des oeuvres d'Aristote et de saint Thomas d'Aquin. Les intellectuels canadiensfrançais se réfèrent essentiellement à l'interprétation de cette philosophie que donne la doctrine catholique depuis, notamment, le pontificat de Léon XIII (1878-1903). D'autre part, cette pensée pousse ses racines dans une tradition d'idées politiques propre au Canada français, à la fois nationaliste et catholique, dont on retrace les origines jusqu'aux ultramontains du XIXe siècle. Dans les grandes lignes, la pensée politique traditionaliste est finaliste, elle met l'accent sur la responsabilité individuelle et sur la moralité des acteurs de la vie politique, elle perçoit la société comme un tout organique et elle affirme la nécessité d'une direction générale des sociétés vers leur fin. Ces principes essentiels débouchent sur une conception décentralisée et organique de la politique, réglée par le principe de subsidiarité et subordonnée aux fins spirituelles et culturelles de l'homme. La notion de ± fédéralisme social ¿ résume l'esprit de cette organisation. Elle donne la primauté à la responsabilité individuelle, mais affirme la nécessité d'une coordination des forces sociales et demeure ouverte à une certaine mesure d'intervention étatique. Cette formule, mieux que toute autre, permettrait de concilier liberté et poursuite du bien commun. Elle accorde de plus une place de choix à la nation, car celle-ci est l'agent par excellence de la transmission de la culture. A ce titre, le bien national est un aspect fondamental du bien commun. La thèse de l'État français, de Lionel Groulx, est la formulation la plus achevée de ce nationalisme politique canadien-français. Cette conception du politique s'inscrit dans un projet de civilisation qui vise à préserver l'essentiel de la tradition chrétienne et française telle qu'elle s'est incarnée au Canada français, afin de l'adapter à l'évolution rapide des conditions de vie économiques et sociales, contre la montée d'une civilisation matérialiste et déspiritualisée. Le rapport de la Commission Tremblay (1953-1956), qui porte la marque de trois des principaux intellectuels traditionalistes de l'époque, Esdras Minville, Richard Ares et François-Albert Angers, constitue la somme théorique et pratique de l'idéologie traditionaliste, notamment en matière politique.
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Entre liberté et contrainte : les praticiens de l'art face au métier d'artisteDoucet-Simard, Gabrielle 24 April 2018 (has links)
Ce mémoire trouve son origine dans le questionnement que nous avons posé par rapport à nos propres représentations concernant la pratique de l'art lorsque nous avons pris connaissance du plan d'action Québec horizon culture et en particulier du programme de mentorat qu'il offre aux artistes et qui consistent [sic] à les jumeler avec des gens d'affaires. Dans ce mémoire, nous avons cherché à comprendre comment les individus qui aspirent à faire de l'art subissent les injonctions du milieu artistique et les valeurs qu'il véhicule, de même que les exigences à propos de l'art véhiculées plus généralement dans la société. Notre intérêt s'est porté sur les représentations endossées par les artistes en lien avec la façon de subvenir à leurs besoins matériels. Plus particulièrement, nous avons cherché à savoir comment les programmes de mentorat auxquels prennent part des artistes participent de cet agencement et si les artistes qui manifestent de l'intérêt pour ces programmes ont une façon différente des autres d'envisager cet agencement. Pour répondre à ce questionnement, nous avons interrogé par des entretiens semi-dirigés des praticiens de l'art mentorés et non mentorés provenant de différents milieux artistiques. Il résulte de notre enquête qu'ils n'accordent pas tous la même place à l'activité artistique dans leur vie et que seulement certains cherchent à subvenir à leurs besoins matériels par l'activité artistique. De ces deux dimensions de la pratique artistique, nous avons conclu que le sens de la pratique artistique varie d'un répondant à l'autre. Nous avons finalement dégagé quatre types de finalité de la pratique artistique : intégrée, récréative, désintéressée et instrumentale.
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Security and Liberty: the Republican dilemma in the Early American RepublicLong, Katya 26 May 2009 (has links)
A la fin du 18ème siècle, les Etats-Unis inaugurent les révolutions fondatrices ou refondatrices, directement inspirée des Lumières et ayant dialoguées par-delà l’Atlantique. La période révolutionnaire a vue une élite politique nouvelle aux prises avec la nécessité de bâtir un «ordre nouveau», c'est-à-dire de créer un gouvernement et de définir le rapport au monde de ce nouvel Etat. Cette quête a amené les acteurs politiques de la révolution à chercher un modèle politique différent de celui, dominant, des monarchies absolues. L’idée de république s’impose dès la déclaration d’indépendance. En effet, les Lumières avaient redécouvert le républicanisme qui pouvait incarner l’espoir d’un ordre politique réformé. Cependant, les républiques classiques et les exemples contemporains confirment l’idée alors partagée par tous qu’une république ne peut être qu’une petite entité politique au sein de laquelle vit une population restreinte d’hommes libres et où les différences sociales sont relativement faibles. Non seulement cette petite taille des républiques était-elle un phénomène empirique mais elle semblait être une loi d’airain. Depuis la reformulation du dilemme républicain par Machiavel, l’idée qu’une république ne puisse pas être libre et étendue faisait consensus. Cette première république moderne, fille des Lumières pacifistes, a pourtant mené une expansion quasi-continentale. Comment cette petite république à la périphérie du monde pouvait-elle réconcilier sa volonté de rompre avec les tentations hégémoniques et son désir de puissance ?Comment pouvait-elle s’étendre tout en préservant sa liberté républicaine ?Nous avons formulé l’hypothèse que la réponse à ces questions se trouve dans une redéfinition des principes et des méthodes de leur politique étrangère. Afin de minimiser les risques de corruption de la république, les acteurs de la révolution ont cherché à mettre en place une politique étrangère républicaine fondée sur les idées des Lumières. <p>Cette hypothèse nous a mené à articuler notre travail autour de trois axes de recherche :le premier portant sur la théorie politique internationale, le second sur le débat idéologique autour de la politique étrangère et le troisième sur les institutions de prise de décision et de mise en œuvre de cette politique étrangère. Ces trois axes sont reliés par les idées qui forment la structure intellectuelle des débats entre les acteurs ainsi que les déterminants de la création institutionnelle. <p>C’est là le cœur de notre thèse. En faisant appel à la méthodologie originale développée par Pierre Rosanvallon, qu’il décrit comme une histoire conceptuelle du politique, nous avons tout d’abord procédé à une étude du cadre intellectuel de la révolution américaine en mettant en lumière les évolutions des concepts-clefs de la philosophie des relations internationales par une analyse de la contribution de Montesquieu à la théorie politique internationale. <p>La thèse porte ensuite sur les débats révolutionnaires, la tension entre les idéologies des Lumières telles qu’illustrées par la pensée de Montesquieu et le désir d’expansion territoriale ou de grandeur des acteurs de la révolution. Nous avons choisi de consacrer notre étude aux élites, non pas que nous ne considérions pas l’histoire sociale digne d’intérêt mais nous avons postulé que dans cette phase de bouleversement politique, ce sont les élites politiques qui ont joué le rôle déterminant. Enfin, la troisième partie de la thèse consiste en une étude du cadre constitutionnel, législatif et institutionnel de la politique étrangère républicaine issue de l’interaction entre la structure intellectuelle des Lumières et son interprétation par les acteurs. <p>Ainsi, notre analyse des idées, des acteurs et des institutions de la république américaine nous a permis de contribuer d’une part à la théorie des relations internationales en mettant en lumière les évolutions des concepts-clefs de la politique internationale au cours du 18ème siècle et d’autre part à l’histoire des idées politiques en étendant son champ aux questions internationales. Cela nous a permis également de mettre en lumière le lien étroit entre la structure idéelle, les intérêts et les stratégies des acteurs et la création des institutions politiques. / Doctorat en Sciences politiques et sociales / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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L'Homme pareil aux autres: stratégies et postures identitaires de l'écrivain afro-antillais à Paris, 1920-1960 / Man who is just like the others: strategies and identities of african and carribean writers in paris, 1920-1960Bundu Malela, Buata 20 October 2006 (has links)
Cette étude porte sur le fait littéraire afro-antillais de l’ère coloniale (1920-1960). Il s’agit d’examiner les stratégies des agents à partir des cas de René Maran, Léopold Sédar Senghor, Aimé Césaire, Édouard Glissant et Mongo Beti et de percevoir comment ils se définissent leur identité littéraire et sociale.<p>Pour ce faire, notre démarche s’articule en deux temps :(1) examiner les conditions de possibilité d’un champ littéraire afro-antillais à Paris (colonisation française et ses effets, configuration d’un champ littéraire pré-institutionnalisé, etc.) ;(2) analyser les processus de consolidation du champ, ainsi que les luttes internes qui opposent deux tendances émergentes représentées d’abord par Senghor et Césaire, ensuite par Beti et Glissant, dont les prises de position littéraires mettent en œuvre des « modèles empiriques » ;ceux-ci régulent et unifient leurs rapports au monde et à l’Afrique.<p><p>This study relates to afro-carribean literature in colonial period (1920-1960). We want to examine the strategies of agents like René Maran, Léopold Sédar Senghor, Aimé Césaire, Édouard Glissant and Mongo Beti ;and we want to understand how they invente literary and social identity.<p>Our approach is structured in two steps: we shall analyse (1) the conditions for an afro-carribean literary field to appear in Paris (french colonialism and its consequences, configuration of literay field.) ;(2) the consolidation of this field and the internal struggles between two tendances represented by Senghor and Césaire, by Glissant and Beti whose literary practice shows the “empirical model” that regularizes and consolidates their relation with the world and Africa. / Doctorat en philosophie et lettres, Orientation langue et littérature / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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