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La voirie des villes minoennes en Crète orientale et à Cnossos : (Minoen Moyen I - Minoen Récent I) / Streets and public courts in the Minoan towns of eastern Crete and at Knossos : (Middle Minoan I - Late Minoan I)Gomrée, Thibaut 16 November 2013 (has links)
Cette recherche doctorale présente une étude synthétique des rues et des places minoennes durant les périodes proto- et néopalatiales. Dix sites sont considérés : Cnossos, Gournia, Malia, Mochlos, Myrtos-Pyrgos, Palaikastro, Petras, Pseira, Sissi et Zakros. Dans le premier volume, nous proposons une définition des éléments de voirie minoens, puis nous présentons un catalogue exhaustif de l'ensemble des vestiges publiés à ce jour. Le second volume, la synthèse, est une étude thématique de l'ensemble des aspects liés à la voirie minoenne. Les matériaux et les techniques de construction sont d'abord envisagés. Une typologie des éléments de voirie (rues, places et jonctions) est ensuite proposée. Nous étudions dans les chapitres suivants les différents équipements présents dans le réseau viaire, puis les dimensions et la morphologie des rues et des places urbaines. Les principes de circulation dans les villes minoennes sont ensuite considérés. Le point suivant résume les différentes fonctions de la voirie. Nous discutons de l'apparition de la voirie construite dans le cadre plus large de celle des villes, puis nous évoquons le problème de la survivance des rues et des places à la suite des destructions marquant la fin de la période néopalatiale. Le dernier chapitre est consacré à la place de la voirie dans la société minoenne et plus précisément aux différents indices offerts par les rues et les places pour la compréhension de l'organisation sociale des périodes proto- et néopalatiales. / This doctoral dissertation presents a synthesis of research on streets and public courts in Crete during the Proto- and Neopalatial periods. Ten sites are considered: Knossos, Gournia, Malia, Mochlos, Myrtos-Pyrgos, Palaikastro, Petras, Pseira, Sissi and Zakros. In the first volume, we propose a definition of the different elements related to Minoan streets and courts, and present an exhaustive catalogue of the currently published remains. The second volume, the synthesis, is a thematic study of all aspects of Minoan street and court systems. Here materials and building techniques are first considered. Then a typology of the streets, courts and junctions is proposed. The next chapters consist of a study of the different equipments found in the streets and courts and an examination of the morphology and dimensions of these urban spaces. Next, traffic principles are analyzed, followed by a summary of the different functions of streets and courts. The appearance of these built public spaces is discussed in the larger context of the emergence of Minoan towns, before considering their continuation following the destructions at the end of the Neopalatial period. The last chapter contextualizes the role of streets and courts in Minoan society. More specifically, it considers the different clues revealed by these spaces for a more comprehensive understanding of social organization during the Proto- and Neopalatial periods.
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LYON AU XIX° SIECLE: LES ESPACES D'UNE CITESAUNIER, pierre yves 10 February 1992 (has links) (PDF)
Ce travail de thèse d'histoire est voué aux études urbaines: on y retrouvera donc sans surprise les influences des travaux menés sur le phénomène urbain par les géographes, les sociologues ou les ethnologues. Entrepris avec l'idée de placer l'espace au centre de l'analyse, il se propose de faire parler de la ville par les individus et les groupes qui l'habitent. L'espace urbain n'y est donc pas prétexte à une analyse centrée sur les groupes sociaux ou les forces économiques, mais le sujet même du travail. Cette perspective se développe sur trois axes. LE MILIEU Tout d'abord une exploration rétrospective des espaces et des lieux de Lyon dans leurs usages et significations pour ceux qui habitaient ou visitaient la ville au XIX° siècle. Les usages: il ne s'agit pas dans cette perspective de travail de savoir combien de Lyonnais allaient prier à Notre Dame de Fourvière ou se promenaient le long du fleuve. Notre emploi du mot "usage" va plus dans le sens d'une utilisation des lieux et des espaces en tant que chemins, limites et points de repères. Il s'agit de retrouver une manière de connaître et de maîtriser la ville à travers les circuits de déplacement. Les récits de promenade, inclus dans les romans, les souvenirs ou les descriptions permettent de se livrer à une étude rétrospective des moyens employés pour se repérer dans la ville. Selon le statut social de l'auteur se lit une plus ou moins grande facilité à penser l'espace en termes de réseau, de plan d'ensemble, condition nécessaire pour une évolution souple et indifférenciée qu'on se situe en milieu connu ou inconnu. On remarque aussi des différences dans la nature des points de repère: Si Fourvière est un repère universellement répandu, à partir duquel on peut "tirer un cap", le repérage sur les cours d'eau semble nécessiter cette maîtrise de la géométrie, de l'espace en deux dimensions des plans où la notion de réseau l'emporte sur celle de trajet. La ville n'est pas accessible à tous de la même façon dés son abord matériel: le simple fait de s'y déplacer facilement nécessite un apprentissage, et même une instruction. Quant aux frontières intérieures qui la traversent et marquent des différences géographiques ("de l'autre côté de l'eau") mais surtout sociales (entre quartier chic des Brotteaux et quartier populeux de La Guillotière), elles doivent aussi être apprises pour éviter des transgressions toujours hasardeuses. Mais l'usage des lieux et des espaces c'est aussi leur utilisation comme symboles, comme signes. Monuments et quartiers sont réinvestis de significations que le recours aux sources imprimées permet de retrouver tant dans leurs manifestations que dans leurs motivations. Le sens social des lieux n'est pas entièrement contenu dans leur fonction, ni dans leur aspect matériel. A des titres divers, des lieux comme la Place Bellecour, l'Hôtel de Ville, Saint Martin d'Ainay, Saint Nizier ou la cathédrale Saint Jean sont mis en avant dans les guides touristiques ou dans les nombreuses descriptions de villes. Notre Dame de Fourvière est un de ces lieux clés chargé de livrer au visiteur la vérité de la ville. Tout y concourt: la basilique est à la fois un point de vue sur la ville et de grâce divine. L' observatoire panoramique, placé à la base de son clocher ou au sommet d'une de ses tours, est ainsi le lieu d'une révélation tant matérielle que spirituelle. Les auteurs qui la décrivent solidement ancrée dans les ruines du forum de Trajan, sur une colline baignée du sang des martyrs chrétiens, l'érigent ainsi en point clé de la suture avec le passé où s'opère la rencontre avec le glorieux temps des martyrs. L'évêché et les laïcs lyonnais, et notamment sous l'épiscopat du cardinal Bonald, surent utiliser toutes ces possibilités pour promouvoir le culte marial et la chapelle de Fourvière dans un siècle qui est marqué par le renouveau de la dévotion à la Vierge. Les quartiers et les espaces sont eux aussi mis en scène dans des processus semblables où leur signification sociale, idéelle, l'emporte sur leur simple configuration matérielle. Faute de place nous ne ferons qu'évoquer quelques antagonismes célèbres comme ceux des couples Ainay/Les Brotteaux, Fourvière/La Croix-Rousse, Rhône/Saône. Le second de ces couples a été plus particulièrement décomposé ici pour montrer l'ampleur du travail social qui donne leur sens à ces lieux célèbres, montagne mystique et montagne du travail. L'histoire de ces antagonismes, comme celle du sens social qu'ont pu revêtir les différents quartiers de Lyon, ses monuments ou ses rues, permet de mieux comprendre le poids passé et présent de certains points de cette ville. L'histoire des lieux n'est pas seulement celle de leur construction ou de leur fonction, et l'examen des significations sociales qu'ils ont pu revêtir fait du plus banal d'entre eux un véritable "lieu de mémoire". LE TERRAIN L'espace d'une ville n'est pas uniquement le terrain où cheminent ses habitants et ses visiteurs, et qu'ils remplissent de sens dans leurs discours. C'est aussi, pour des institutions diverses, l'enjeu d'un pouvoir. A travers les modes de gestion de cet espace se lisent l'importance financière, économique et politique de Lyon pour tous les gouvernements qui se succèdent au delà du va-et-vient des régimes. Tous sont aux prises avec ce problème que constitue Lyon, immense agglomération d'individus, de capitaux et de produits, et vont s'efforcer de contrôler cette force par des procédés différents mais tous marqués par la peur d'un mouvement centrifuge de cet organe vital du pays. Le poids de l'épisode de la sécession de 1793 (renforcé par les épisodes de 1817, 1831, 1834, 1849, 1870) est ici déterminant dans l'ancrage d'habitudes de méfiance, tant du côté gouvernemental que du côté local, qui pèsent peut-être encore lourdement sur les rapports Paris-Lyon de notre époque. Cette approche gestionnaire de l'espace lyonnais nous montre aussi des forces de police qui ont du mal à imaginer puis à établir un quadrillage rationnel de la ville, ou une Eglise catholique qui par contre est toujours la première à intervenir sur les nouvelles agglomérations de population ouvrière, dans La Croix-Rousse des années 40 ou sur la rive gauche du Rhône dans les années 60-70. Après des études sur les manières de concevoir la ville et l'espace urbain au XIX° siècle (concepts de centralité, de réseau, de circulation), ce travail dispose des sources nécessaires pour suivre les adaptations locales de ces conceptions, dans la gestion de cet espace, tant par l'étude des découpages administratifs que des raisonnements qui président aux grands projets d'aménagement urbain. L'espace est une des dimensions physiques incontournables de la vie humaine, et la manière dont les institutions le conçoivent et le manipulent est révélatrice de leurs conceptions globales du monde. Lyon est ici le cas d'étude d'une quête plus large sur l'appréhension de l'espace urbain, dont les modalités se modifient au XIX°. LE TERRITOIRE J'insisterai plus sur le troisième axe de ce travail, celui qui consiste en une approche "identitaire" de l'espace lyonnais. C'est grâce au croisement de toutes les sources que peuvent se lire les différentes figures qu'ont pris (et parfois gardé) l'"âme lyonnaise" ou le "caractère lyonnais". Si on les décline de manière légèrement différente selon qu'on s'appelle Paul SAUZET président de la chambre des députés sous Louis-Philippe, Edouard AYNARD catholique libéral, Justin GODART ou Edouard HERRIOT républicains radicaux, on en admet partout l'existence et la spécificité. Dans une lignée intellectuelle qui unit Hippocrate, Montesquieu et Hippolyte Taine, l'homme est vu comme étroitement soumis à des déterminismes dont les plus forts sont ceux de l'espace et du climat. La logique des "tempéraments", des "caractères" et des "constitutions" l'emporte lorsqu'il s'agit d'expliquer des faits sociaux, d'analyser des situations complexes. Différences sociales et culturelles sont alors figées en des stéréotypes d'une efficacité redoutable. Dans un XIX° siècle où s'affirment l'unité biologique de l'espèce humaine, l'unité politique de la France et des Français, où se crée un marché économique national, où la société d'ordres établis cède définitivement la place à une société de classes en mouvement, un mouvement de définition d'identités spécifiques se met en place à plusieurs échelles, en particulier à celle des nations. Il se développe aussi au sein du pays, en opposition à un Paris omniprésent, dans le cadre des entités qu'ont été les provinces (l'"invention" du Breton, notamment dans les romans d'Emile SOUVESTRE reste un morceau d'anthologie littéraire du XIX° ) où que sont devenues les départements. Si l'on en juge par le cas de Lyon, les villes semblent elles aussi très riches en la matière. Un monde littéraire actif, une histoire marquée de particularisme, un mouvement décentralisateur vivace assis sur une culture ancienne de l'indépendance politique , une ville qui s'accroît de nouveaux habitants et de nouveaux territoires, une inquiétude certaine des élites urbaines face à des troubles sociaux importants, une remise en cause des suprématies économiques (Lyon cesse d'être le haut lieu du négoce français au détriment de Marseille, la soierie est concurrencée de plus en plus vivement), telles sont les causes qui sont au coeur de l'histoire de la définition d'un territoire lyonnais. La tentative humaine d'adoucir, de saisir, d'expliquer la complexité d'un réel sans cesse en mouvement aboutit à la production d'un discours qui fige la ville dans un reflet rassurant et l'érige en espace hermétique et impénétrable à l'autre. Foi, amour du travail et de l'ordre sont les vertus dominantes de la belle âme lyonnaise dans ce discours qui est par intérêt, facilité, désespoir, obligation ou intelligence, accepté par l'écrasante majorité de ceux qui parlent de Lyon, qu'ils fassent partie ou non des cercles producteurs de ce discours, qu'ils soient liés ou non à la ville. Travail social de tous les instants pour affirmer la spécificité, la construction de l'image de Lyon s'est nourrie de tout: des événements (querelles littéraires avec Paris, oppositions politiques à la capitale), des formules d'auteurs (les fameuses deux collines de MICHELET) et des traditions populaires (Guignol) en les vidant de ce qu'ils pouvaient avoir de socialement corrosif ou encore des faits climatiques (le brouillard, utilisé par tous comme un symbole, voire une cause, de l'opacité du caractère local). Le résultat: une "âme", une essence posée comme éternelle, une image qui prétend être portrait et qui est devenue une norme de conduite. Les traits de cette âme, les lieux dans la ville où elle s'incarne, les mécanismes de sa formation et de sa diffusion, ses fondements et ses fonctions, voilà le point peut-être le plus actuel de ce travail qui veut aller à la rencontre de l'identité lyonnaise. Sans la considérer ni comme un pur reflet de la réalité, ni comme un trucage de celle-ci à l'usage de quelques uns, mais comme un fait de culture et de société, une réponse à des demandes et à des anxiétés.
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Le franchissement du fleuve à Vienne (Isère) / Crossing the river at Vienne (Isère)Brissaud, Laurence 17 May 2014 (has links)
L’étude de la voirie antique du site archéologique de Saint-Romain-en-Gal (Rhône), menée depuis vingt-cinq ans, a permis de mettre en lumière le rôle essentiel de la rue du Portique dans le développement de ce quartier de Vienne antique, situé sur la rive droite du Rhône. Traversant la plaine d’ouest en est, cette rue qui s’interrompait brutalement sur la berge du Rhône en face du cœur ancien de la capitale des Allobroges, a soulevé la question du franchissement du fleuve. Le nombre des ponts attribués à l’époque romaine a connu des évolutions au fil du temps. Une recherche historiographique importante a donc été menée afin d’établir la connaissance effective des indices prouvant la présence d’un ou de plusieurs ouvrages d’art antiques à la hauteur de Vienna, duplex urbs. Mais pour comprendre leur logique d’implantation, il a fallu également suivre la genèse d’installation des points de franchissement plus récents qui ont été soumis aux mêmes contraintes topographiques et urbaines que les ouvrages antiques. Il ressort de cette étude que deux ponts peuvent être attribués à l’époque romaine. Le troisième, plus monumental, le pont de pierre, considéré dans la mémoire collective comme le Pont Romain de la ville, semble toutefois remonter au Haut Moyen Âge. / The study of the ancient road to the archaeological site of Saint-Romain-en-Gal (Rhône), conducted for twenty-five years, helped to highlight the essential role of the Portico street in the development of this area of Antique Vienna, on the right bank of the Rhône. Across the plain from west to east, the street would strop abruptly on the bank of the Rhône opposite the ancient heart of the capital of the Allobroges, raised the issue of crossing the river. The number of bridges attributed to the Roman era has seen changes over time. An important historiographical research has been conducted to determine actual knowledge clues proving the presence of one or more works of ancient art at the height of Vienna, duplex urbs. But to understand their logic implementation, it took also follow the genesis of installing newer crossing points that were subject to the same topographical and urban and ancient books constraints. It appears from this study that two bridges can be attributed to the Roman era. The third, more monumental, stone bridge, seen in the collective memory as the roman bridge in the city, however, seems to go back to the High Middle Age.
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Coopération transfrontalière et services urbains en réseaux dans la région de GenèveJouve, Bernard 24 September 1992 (has links) (PDF)
Ce travail vise à analyser les conditions d'émergence et de traitement des projets d'interconnexion transfrontalière de services techniques urbains organisés en réseaux à travers une démarche comparative prenant en compte plusieurs de ces services publics (transports publics, assainissement et ordures ménagères) dans l'agglomération constituée par Genève et les communes françaises voisines. Au-delà de sa définition juridique, la frontière est ici envisagée comme la limite spatiale de légitimité de systèmes politiques et administratifs. Après avoir appréhendé la genèse des besoins d'interconnexion comme le résultat du décalage entre des modes de production socio-techniques territorialement cloisonnés et l'évolution du système urbain franco-genevois, l'accent est porté sur les modes de régulation mis en oeuvre. On distingue ainsi un mode de régulation portant sur les éléments techniques des services urbains et un mode de régulation affectant le cadre institutionnel et territorial dans lequel ces services publics locaux en réseaux sont gérés et planifiés. Il en ressort que les capacités d'adaptation technique des services urbains en réseaux à un nouvel environnement territorial sont réelles. Cependant, en l'absence de cadre juridique, technique et institutionnel, l'interconnexion transfrontalière de ces équipements collectifs est soumise à la constitution d'un système d'acteurs reposant sur la confrontation de différents codes, de différentes normes socio-techniques et sanctionne un rapport de forces. Le système d'action collective porte sur la maîtrise de l'interconnexion des réseaux techniques urbains qui sont envisagés comme des outils de légitimation à l'échelle d'un territoire transfrontalier déterminé sur la base de leur inscription spatiale.
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Le centre monumental romain d'Appolonia d'Illyrie : images de synthèse et restitutions archéologiques / Roman monumental center in Apollonia of Illyria : computer-generated images and archaeological restitutionsFollain, Éric 18 February 2012 (has links)
Colonie grecque, Apollonia d’Illyrie (Albanie), a connu à l’époque romaine des phases de construction et d’aménagement importantes. En témoigne le centre monumental qui a fait l’objet de fouilles et de dégagements sous la direction du français Léon Rey au début du XXe siècle. Après la seconde guerre mondiale, les équipes albanaises ont poursuivi les recherches archéologiques et ont réalisé les restaurations et les présentations actuelles. Le centre monumental est organisé autour de deux édifices principaux, l’odéon et le monument des agonothètes. Ces lieux d’assemblée attestent du caractère public de ce secteur de la ville comme le fait un arc de triomphe légèrement postérieur. Des boutiques témoignent d’une fonction commerciale annexe. L’aspect religieux est illustré par un temple ionique, entouré d’un portique, associé à un bâtiment nommé usuellement "prytanée", et par un petit sanctuaire. Enfin, un édifice de plan carré peut être soit une bibliothèque soit un Augusteum. Après l’analyse des vestiges accessibles et de la documentation, une approche des fonctions des différents monuments et les renvois aux éléments comparatifs des hypothèses de restitutions sont proposées puis transposées en images de synthèse. Elles sont ensuite assemblées en une vision globale du centre monumental romain, dans son état du début du IIIe siècle ap. J.-C. Dans l’attente de l’achèvement des recherches sur l’agora, localisée à quelques centaines de mètres, cet ensemble pourrait être un complexe architectural dédié au culte impérial dont l’importance aurait attiré, dans le courant du IIe siècle, le bouleuterion que prudemment on désigne encore comme "monument des agonothètes". / During the Roman period, “Apollonia of Illyria”, a greek settlement in Albania, knew several phases of construction and development. This is demonstrated by the study of the monumental center which was the object of excavations supervised by a French archaeologist Léon Rey at the beginning of the XXth century. After World War II, Albanian teams pursued the researches. They realized the restorations and the current presentations. The monumental center is organized around two main buildings, the Odeon and the “monument of Agonothetes”. These meeting places give evidence of the public character of this part of the city, just like the existence of a triumphal arch built later on. Shops also prove the commercial function of this place. Then, the religious function is illustrated by an ionic temple surrounded by a portico associated with a building named “prytaneum’ and by a small sanctuary. Finally, a square building is either a library or an “augusteum”. After an analysis of the visible vestiges and documentation, a report on the functions of the various monuments and a presentation of the comparative elements, the hypothesis of reconstructions will be proposed and transposed into computer-generated images. They will be assembled in a global vision of the roman monumental center at the beginning of the third century. Researches concerning the agora, localized a few hundred meters further, are not achieved yet but this place could be an architectural complex dedicated to imperial cult. During the second century, its importance could have attracted the bouleuterion that remains, for the moment, named as “monument of Agonothetes”. / Kolonia greke e Apolonisë së Ilirisë, në Shqipëri, ka njohur faza të rëndësishme ndërtimi dhe riorganizimi urban në periudhën romake. Këtë e dëshmon qendra monumentale që ka qenë pikësynimi i gërmimeve dhe zbulimeve të kryera nën drejtimin e francezit Leon Rei, në fillim të shekullit të XX. Pas Luftës së II Botërore, ekipet shqiptare kanë vazhduar nxjerrjen në dritë të saj, si dhe kanë realizuar restaurimet dhe pamjet që shohim sot. Qendra monumentale është organizuar rreth dy godinave kryesore, odeoni dhe monumenti i Agonotetëve. Këto vende mbledhjesh dëshmojnë për karakterin publik të kësaj zone të qytetit, ashtu si dhe një hark triumfi pak më i vonshëm. Dyqanet dëshmojnë për një funksion tregtar aneks. Aspekti religjioz ilustrohet me praninë e një tempulli jonik, të rrethuar me një portik, dhe që lidhet me një godinë të ashtuquajtur prytaneum, si dhe me një faltore e vogël. Së fundmi, një ndërtesë në formë katrore mund të jetë ndoshta një bibliotekë apo augusteum. Në përfundim të studimit të rrënojave të dukshme dhe të dokumentacionit përkatës, parashtrohet trajtimi i funksioneve të monumenteve të ndryshme dhe i elementeve krahasuese të rimëkëmbjes hipotetike të tyre, që më tej transformohen në paraqitjet e informatizuara. Më pas, të gjithë elementët janë bashkuar në një pamje gjithëpërfshirëse të qendrës monumentale romake, ashtu siç paraqitej ajo në fillimin e shek. III të e. sonë. Në pritje të përfundimit të kërkimeve në agora, e cila gjendet vetëm disa qindra metra larg, ky ansambël duket të ketë qenë një kompleks arkitekturor që i kushtohej kultit perandorak, rëndësia e të cilit do të tërhiqte përgjatë shek. II të e. sonë buleterionin, që ende në mënyrë të kujdesshme emërtohet si “monumenti i Agonotetëve”.
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