Spelling suggestions: "subject:"agglomeration secondaire""
1 |
Les cités des Eduens et de Chalon durant l'Antiquité tardive (v. 260-530 env.). Contribution à l'étude de l'Antiquité tardive en Gaule centrale.Kasprzyk, Michel 15 November 2005 (has links) (PDF)
Ce travail se propose d'étudier l'évolution de deux des principales ciuitates de la province de Lugdunensis I. Il vise à comprendre l'organisation du territoire, les structures sociales et économiques de ces ciuitates entre la formation de l'Empire des Gaules (260 apr. J.-C.) et la fin du royaume des Burgondes (530 apr. J.-C.). Après avoir abordé les problèmes méthodologiques, archéologiques et historiques posés par l'étude de ces deux ciuitates, il traite en détail de la ville d'Autun, des agglomérations secondaires (dont Chalon), des campagnes et des pratiques religieuses. Une dernière partie est consacrée à la synthèse des données, replacée dans une trame chronologique et historique destinée à faire valoir les étapes de la transformation progressive de la société à cette période charnière de l'histoire.
|
2 |
Saint-Blaise/Ugium : de l’agglomération tardo-antique au castrum médiéval : relectures et regard nouveau / Saint-Blaise/Ugium : from the Late Antique town to the medieval castrum : review and new point of viewValenciano, Marie 06 November 2015 (has links)
S’inscrivant dans un projet de mise en valeur du site archéologique de Saint-Blaise (Saint-Mitre-les-Remparts, 13), notre thèse propose la relecture des vestiges tardo-antiques et médiévaux de cet ensemble de référence. Grâce à la reprise de l’intégralité des archives et des minutes de terrain générées depuis 1935, à l’étude raisonnée de lots de mobilier, à l’enregistrement systématique des structures apparentes et à la réouverture de campagnes de fouilles programmées, nous présentons la première synthèse de l’évolution topo-chronologique de Saint-Blaise/Ugium entre Antiquité tardive et Moyen Age. Considérant le phasage en neuf périodes établi par Gabrielle Démians d’Archimbaud comme le point de départ de notre réflexion, nous avons élargi ses interprétations centrées sur quelques sondages à l’ensemble de l’agglomération secondaire. Si le plateau continue à être fréquenté entre le IIe siècle av. J.-C. et le IVe siècle, la deuxième moitié du Ve siècle marque l’investissement de sa partie basse (implantation d’une église et d’un habitat fixe). A partir du VIe siècle, l’agglomération se voit dotée d’une parure monumentale inspirée de la topographie urbaine (deux « quartiers », un rempart, une deuxième église et un habitat élitaire). Initiant quelques réflexions sur les modalités de la transition entre Antiquité et haut Moyen Age, nous proposons également une première approche du castrum médiéval de Castelveyre. Enfin, comparée à un corpus d’habitats groupés et perchés de l’arc méditerranéen, nous replaçons l’agglomération de Saint-Blaise/Ugium dans un contexte global. / The study takes places on development project of archaeological site of Saint-Blaise (Saint-Mitre-les-Remparts, 13, France) and the purpose of our thesis is to proofreading the late antique and medieval vestiges. Thanks to recovery of the archives and the ground surveying generated since 1935, to the study of lots of ceramics, to the systematic recording of visible structures and to the opening of news excavations, we present the first synthesis of the Saint-Blaise topo-chronological evolution from Late Antiquity to Middle Ages. Considering the division in nine periods established by Gabrielle Démians d’Archimbaud as a starting point, we extend her interpretations to the whole urban area. If the plateau is frequented between 2nd century B.C. and 4th century A.C., the second half of 5th century A.C. is the beginning of settling in low part (a church and a house). From the 6th century A.C., the town is equipped with monumental finery inspired by the urban topography (two “districts”, a city-wall, a second church and an elitist house). Introducing some thoughts on the modalities of the transition between Late Antiquity and high Middle Ages, we purpose first results about Castelveyre castrum. Finally, compared with a corpus of housing environments grouped and perched by the Mediterranean, we replace the town of Saint-Blaise/Ugium in a global context.
|
3 |
La céramique antique de l’agglomération secondaire de Grand (Vosges) / The ceramic of the ancient agglomeration of Grand (Vosges)Dub, Samantha 12 November 2018 (has links)
L’agglomération antique de Grand a fait l’objet d’une recherche accrue depuis plus d’un demi-siècle. Les archéologues ont tour à tour investi de nouveaux secteurs de fouille dans l’objectif de percer la nature et le statut de ce site, célèbre pour ses découvertes extraordinaires. Au fil des opérations de terrain, le mobilier céramique dûment récolté a rempli les réserves et les vitrines de musées. Si la vaisselle en terre cuite a donné lieu a minima à une notice descriptive, aucune étude générale n’a présenté son évolution au cours du temps et à l’échelle du site. Ce travail de thèse se propose de répondre à cette lacune en livrant un outil typologique indispensable pour toutes opérations archéologiques futures. Le faciès céramique de Grand établi pour les quatre premiers siècles de notre ère vient quant à lui enrichir de nombreux axes de recherche tant à l’échelle du site qu’à celui du territoire des Leuques auquel il appartient / The ancient agglomeration of Grand has been the subject of increased research for more than half a century. Archaeologists have alternately invested new excavation areas with the objective of revealing the nature and status of this site, famous for its extraordinary discoveries. During the field operations, the duly collected ceramic pots and potsherds filled the reserves, the warehouses and the museum display case. Although ceramic has given rise to a description, no general study has presented on its evolution over time and on the scale of the site. This thesis wants to answer to theses questions by providing an indispensable typological tool for all future archaeological operations. The Grand ceramic facies established for the first four centuries of our era enrichies many research axes both on the scale of the site and that of the territory of the Leuci to which it belongs
|
4 |
Les agglomérations "secondaires" gallo-romaines dans le Massif Central : (cités des arvernes, vellaves, gabales, rutenes, cadurques et lémovices), 1er siècle avant J.-C. - Ve siècle après J.-C. / Gallo-Roman "secondary" agglomerations in the Massif CentralBaret, Florian 08 June 2015 (has links)
Parmi les formes d’organisation de l’habitat antique, il en est une qui est longtemps restée en retrait dans la recherche archéologique française. Les agglomérations antiques, qui correspondent à des formes très variées d’habitat groupé, suscitent un intérêt majeur depuis une vingtaine d’années.L’étude historiographique, à l’échelle de la Gaule, fait ressortir un espace en marge des recherches, celui des cités du Massif central. Cette thèse propose donc d’étudier les agglomérations antiques des cités arverne, vellave, gabale, rutène, cadurque et lémovice entre le Ier s. av. J.-C. et le Ve s. ap. J.-C. Les objectifs sont multiples. Il a été nécessaire dans un premier temps d’établir un corpus de sites à partir de la bibliographie régionale. Celui-ci est composé de notices normalisées au sein desquelles l’ensemble des données actuellement disponibles a été présenté. Pour répondre aux questions d’organisation spatiale et de classification, les données bibliographiques recueillies, complétées par des opérations de terrain (prospections terrestres, aériennes, géophysiques, relevés topographiques), ont été synthétisées à partir d’une série de descripteurs archéologiques développés sur le modèle d’Archaeomedes. L’emploi de ces descripteurs a permis la mise en œuvre d’analyses statistiques multivariées afin de dépasser le simple classement par niveaux de fiabilité (sites rejetés, agglomérations hypothétiques, agglomérations avérées). C’est sur la base de la classification retenue après différents tests et sur la hiérarchie urbaine proposée que les analyses spatiales et morphologiques permettent de brosser un tableau complet de l’armature urbaine des cités antiques du Massif central.Les résultats obtenus ont permis d’exposer et de comprendre à la fois les relations entre les agglomérations et le milieu naturel mais aussi avec leur environnement archéologique par l’étude de leurs relations avec l’habitat rural, les chefs-lieux, les limites des cités, leur territoire théorique, les axes de communications terrestres et fluviaux. En changeant d’échelle, l’analyse interne des agglomérations permet d’appréhender à la fois leur morphologie générale mais aussi la place des édifices monumentaux au sein des agglomérations et au sein des cités, le rôle de l’artisanat, les aménagements hydrauliques, … Pour l’analyse de l’armature urbaine, la thèse prend nécessairement en compte l’évolution chronologique des agglomérations à travers leur origine protohistorique, leur évolution durant l’Antiquité et leur devenir au début du Moyen Âge.Pour mener à bien ce travail, il a été nécessaire de croiser les approches documentaires (bibliographie, opérations de terrains), de croiser les échelles d’analyse (du site au Massif central) et de comparer les résultats à ceux des régions voisines. Passées, les analyses statistiques, c’est à partir d’un SIG et d’une base de données que l’ensemble des synthèses a pu être mené.Cette thèse constitue la première synthèse sur les agglomérations antiques des cités du Massif central. Les résultats mettent en avant l’importance des agglomérations dans le système de peuplement et des armatures urbaines variables entre les cités mais qui semblent structurées en partie par le relief et les axes de communications. Les fonctions présentes au sein des agglomérations, si elles sont variées et récurrentes, montrent des spécificités entre les cités mais aussi une hétérogénéité au sein de chacune d’elles. Enfin, l’analyse chronologique montre une réduction du nombre des agglomérations à partir du IIIe siècle mais pas leur disparition. De même, de nouvelles formes d’habitats groupés apparaissent à partir du IVe siècle attestant non pas une crise mais une évolution dans l’organisation urbaine des cités pour répondre à de nouveaux besoins. / Among the forms of organization one can observe in the ancient habitat, there is one particular structure that has been slightly ignored by French archeologists: the lesser urbanized settlements. However, in the last twenty years, small towns have attracted renewed interest.A historiographical study of the Gaul territory highlighted a less studied group of population: the ancient peoples of the Massif Central. In this thesis we intend to have a closer look at such populations as the Arvernes, the Vellaves, the Gabales, the Rutenes, the Cadurques, and the Lemovices from 1st century B.C. - 5th century A.D. We first established a corpus of sites starting with the study of the regional bibliography, which enabled us to create records for each area. We completed this first approach with several field operations such as ground, aerial, geophysical and topographical surveys. All those data were synthesized in a series of archaeological descriptors developed using the Archaeomedes model.The use of such descriptors enabled us to develop some statistical analyses and go beyond the simple reliability factor (which allows the distinction between rejected sites, hypothetical and true urbanized clusters). On the basis of our tested and proven classification, keeping in mind the suggested urban hierarchy and with the help of our spatial and morphological analyses, we were able to obtain a more complete picture of the urban framework of the ancient cities of the Massif Central.The data collected allowed us to better apprehend and understand the relation between such urban clusters and their natural environment, but also to place them in an archaeological context by studying the links between rural housing, the ancient administrative structure (chef-lieu), the city and territory limits, and the major communication routes (land and water). Through a multi-scale study of those population clusters, we were able to determine their general structure, to look at the role of local crafts and trade but also the place of major buildings, and waterworks. We took specific care to the chronological evolution in thosesmall towns by looking at them from their protohistoric beginnings through Antiquity and until early medieval times.While we cross-referenced all the different sources (bibliography and field surveys) and the analysis scales within the Massif Central, we also did a cross-comparison with other neighboring areas in order to validate such work. Besides the statistical data, we used the Geographic Information System and our database to reach our conclusions.This thesis aims at uncovering the reality of those ancient population clusters present in the Massif Central. Our results showed clearly the importance of those in the settlement system, their different forms structured according to the local geography and major trade routes. The functions/positions available in small towns were varied and recurrent but also corresponded to specific trades within each structure while remaining homogeneous.Through our chronological analysis we were able to point out a significant reduction in their numbers starting in the third century, though not their disappearing. In the 4th century new types of population clusters appeared, not as a response to an acute crisis, but more as a result of an evolution called on by new needs.
|
Page generated in 0.1186 seconds