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Interventions en littératie dans une perspective développementale auprès d'un enfant ayant besoin de mesures de francisationGervais-Moreau, Émilie 19 April 2018 (has links)
Pour les immigrants, l'apprentissage de la langue de la terre d'accueil est un enjeu important qui favorise leur intégration dans leur nouvelle communauté. Ce mémoire se penche sur l'apprentissage d'une langue seconde chez un enfant de cinq ans à travers le déploiement d'une intervention de perspective développementale. Ainsi, des séances de lecture interactive et de dictée à l'adulte, où la discussion occupait une grande place, ont été déployées auprès d'un enfant de maternelle ayant besoin de mesures de francisation. Le mémoire analysera donc le déploiement de cette intervention de type développemental, soit le soutien apporté à l'enfant, de même que le cheminement de celui-ci sur les plans du langage, de la compréhension du récit et de la conceptualisation du système d'écriture.
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Élaboration d'une séquence d'enseignement de la prononciation auprès des élèves en grand retard scolairePouliot, Mylène 03 October 2024 (has links)
Au cours des dernières années, le Québec a accueilli un nombre important de personnes immigrantes (ISQ, 2023a). Ayant comme orientation de favoriser un rajeunissement de la population, la province a accueilli plusieurs familles ayant des enfants (MIFI, 2021). Pour faire leur intégration dans le système scolaire, les jeunes ayant des parcours migratoires divers et une scolarité parfois interrompue sont accueilli·e·s dans le programme d'intégration linguistique, scolaire et sociale, un programme dans lequel les précisions sont insuffisantes pour soutenir les enseignants·es dans l'enseignement de la compétence orale. Pourtant, les recherches en enseignement et apprentissage des langues secondes ont montré l'importance du développement de la compétence orale, particulièrement chez les élèves en grand retard scolaire, dont les habiletés en lecture et en écriture sont émergentes (Vinogradov et Bigelow, 2010; Windle et Miller, 2019). La compétence orale sert souvent de point de départ au développement de ces habiletés, afin d'éventuellement rattraper leur retard (Vinogradov et Bigelow, 2010; Windle et Miller, 2019). Cependant, la recherche relève que, généralement, peu d'occasions favorisant le développement de la compétence orale sont offertes en classe, puisque : 1) le matériel pédagogique aborde peu ou mal la production orale (Diepenbroek et Derwing, 2013) et 2) les enseignant·e·s se sentent peu outillé·e·s pour développer la compétence orale de leurs élèves, notamment ceux en grand retard scolaire (De Koninck et Armand, 2012). Pour combler cette lacune, nous avons entrepris une recherche-développement visant à adapter une séquence d'enseignement de la compétence orale, basée sur le modèle de Celce-Murcia (2010), en mettant l'accent sur la prononciation, pour répondre aux besoins spécifiques des élèves en grand retard scolaire. Cette séquence a été mise à l'essai par l'enseignante d'une classe comptant entre 12 à 16 élèves au secondaire. Chaque étape était suivie d'une entrevue semi-dirigée permettant à l'enseignante de fournir des rétroactions sur le déroulement des activités. L'analyse des données issues de ces entrevues nous a permis de constater que des améliorations devaient encore être faites au niveau de la prise en compte de l'hétérogénéité des compétences linguistiques des élèves et de la prise en compte du temps qu'occupe la séquence d'enseignement en classe. En dépit du fait que les résultats de cette recherche reposent sur la mise à l'essai de la séquence par une seule enseignante et dans un seul milieu, l'adaptation de la séquence est prometteuse, et celle-ci mériterait d'être mise en place dans d'autres milieux.
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Confusion entre les terminaisons -eur et -eux dans des écrits d'élèves d'Attécoubé et de Bingerville en Côte d'Ivoire : phénomène phonologique ou morphologique ?Coulibaly, Djeneba Jeanne 13 December 2023 (has links)
« Maîtrise en linguistique - avec mémoire de l'Université Laval offert en extension à l'Université du Québec à Chicoutimi » / Dans le contexte scolaire ivoirien, la maitrise du français, tant à l'oral qu'à l'écrit, constitue un élément clé dans l'apprentissage de la quasi-totalité des disciplines enseignées. La réussite scolaire d'un élève en Côte d'Ivoire en dépend. Pour presque la totalité des enfants scolarisés, le français n'est pas une langue maternelle. Alors, son apprentissage est parfois laborieux. Il arrive que l'on constate des anomalies dans les productions discursives des apprenants. Deux d'entre elles ont retenu notre attention. Il s'agit de phénomènes qu'on assimilerait à un genre de confusion, qui ont lieu à l'écrit, entre les finales de mots en -eux et -eur. Par exemple, les élèves orthographient footballeu pour footballeur ou, à l'inverse, nerveur pour nerveu. Expliquer ces phénomènes est l'objectif que nous nous fixons pour ce projet de recherche. / In the Ivorian school context, fluency in French, both oral and written, is considered as an essential element in the learning of almost all the disciplines that are taught. The academic success of a student in Ivory Coast relies on it. For almost all children in school, French is not a mother tongue. So, its learning may be revealed as laborious. Sometimes, anomalies are observed in the discursive productions of the learners. Two of them caught our attention. This is a phenomenon that one would assimilate to a confusion, which takes place in writing, between the finals of -eux and -eur. For example, students spell « footballeu » for « footballeur » or, inversely, « nerveur » for « nerveu ». Explaining this phenomenon is our objective for this research project.
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Conception d'un répertoire d'expressions conventionnelles du français québécois destiné à l'enseignement du français Lx d'apprenant(e)s adultesReid, Florence 26 March 2024 (has links)
Titre de l'écran-titre (visionné le 12 octobre 2023) / Dans la ville de Québec, la première langue parlée à la maison est le français dans près de 95% des cas (Gouvernement du Québec, 2022). Sachant que chaque année, un nombre important de nouvelles personnes immigrantes sont accueillies au Québec selon le ministère de l'Immigration, de la Francisation et de l'Intégration (MIFI, 2021), la maîtrise de la langue est cruciale pour l'intégration à la société d'accueil (Calinon, 2009). Pour faciliter le développement de la compétence communicative, la connaissance de groupes de mots ritualisés, prévisibles et attendus de la part des membres d'une même communauté linguistique, est importante (Yorio, 1980). Ces combinaisons ritualisées de mots sont nommées expressions conventionnelles dans la littérature en acquisition des langues, et la recherche a relevé l'importance de ces dernières pour la réussite des interactions quotidiennes dans la langue cible (Lx) (Bardovi-Harlig, 2019a). Toutefois, les expressions conventionnelles répertoriées en français (Beaulieu et al., 2022 ; Edmonds, 2010a) ne sont pas entièrement arrimées à des situations de communication vécues par des nouveaux(-velles) arrivant(e)s s'établissant au Québec. Pour combler cette lacune, cette recherche vise à créer un répertoire d'expressions conventionnelles du français québécois (FQ) langue première (L1) qui reflète le contenu du niveau 4 du Programme d'études Francisation du ministère de l'Éducation et de l'Enseignement supérieur (MEES, 2015) et qui répond aux besoins réels d'apprenant(e)s de français Lx. Pour ce faire, un questionnaire discursif oral, constitué de 31 scénarios du quotidien inspirés du Programme du MEES (2015), a été conçu. Ce sont 79 personnes d'âges et de milieux variés dont le FQ est la L1 qui ont répondu au questionnaire discursif oral. Les données ont été transcrites, puis analysées par actes de parole et par stratégies de conversation, grâce à six méthodes d'analyse de données (dont deux créées), ainsi qu'aux cinq critères d'identification des expressions conventionnelles de Bardovi-Harlig (2009). Les données de notre échantillon ont relevé 28 expressions conventionnelles du FQ L1, ces dernières constituant le répertoire d'expressions conventionnelles. À la lumière des expressions recensées, des pistes méthodologiques et didactiques ont été proposées.
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L'apprentissage de la langue seconde dès la prématernelle et la maîtrise de la prononciation à l'âge de neuf ansAffes, Amina 24 April 2018 (has links)
L’objectif de notre étude était d’examiner le lien entre l’âge du début de l’apprentissage de l’anglais langue seconde (L2) (quatre ans vs six ans) et la maîtrise de la prononciation de cette langue à neuf ans, au primaire, dans une école d’immersion. Afin d’atteindre cet objectif, nous avons mené une étude corrélationnelle auprès de deux groupes d’élèves francophones inscrits au début du deuxième cycle du primaire (4e année), ainsi qu’auprès d’un groupe témoin d’élèves anglophones (âge moyen de neuf ans). Le premier groupe était composé de 16 élèves francophones ayant commencé l’apprentissage de l’anglais L2 à 4 ans, alors que les enfants étaient à la prématernelle. Le deuxième groupe était composé de 12 élèves francophones ayant commencé l’apprentissage de l’anglais L2 à six ans, alors que les enfants étaient en 1re année du primaire. Les tests utilisés visaient à évaluer la prononciation de l’anglais L2 de chaque élève au niveau segmental, l’accent étranger et l’intelligibilité. Les résultats de notre étude montrent qu’à neuf ans, le groupe ayant commencé l’apprentissage de l’anglais à quatre ans a obtenu de meilleurs résultats au niveau de la prononciation de certains sons et au niveau de l’absence d’un accent étranger, alors que pour l’intelligibilité les deux groupes expérimentaux avaient un seuil de performance semblable à celui du groupe témoin des anglophones. Nos résultats suggèrent qu’il y a un lien entre l’âge du début de l’apprentissage et le niveau de maîtrise de la prononciation concernant certains segments et le degré de l’accent étranger, variables pour lesquelles les apprenants précoces ont obtenu de meilleurs résultats. / The aim of our study was to examine whether there is a link between starting age of learning English as a second language (L2) (four years vs six years old) and the mastery of the pronunciation of this language at nine years of age in an immersion school. To achieve this goal, we conducted a correlational study of two groups of francophone students enrolled in 4th grade of elementary school, as well as a control group of English-speaking pupils. The first group consisted of 16 French-speaking students who began learning English L2 at four years old, while the children were in pre-kindergarten. The second group consisted of 12 Francophone students who began learning English L2 at the age of six, while the children were in the first year of elementary school. Tests evaluated the L2 pronunciation of each student at the segmental level, foreign accent and intelligibility. The results of our study show that at the age of nine, the group who began learning English at age four obtained better results in the pronunciation of certain sounds and in the lack of a foreign accent, whereas for intelligibility, the two experimental groups performed similar to the control group. Our results suggest that there is a link between starting age and the pronunciation of certain sound segments and the degree of foreign accent, variables on which the earlier learners obtained better results.
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Le développement de l'aisance perçue à l'oral chez des apprenants du français langue seconde participant à une formation développée selon une approche par tâchesBouchard-Gervais, Stéphanie 21 December 2019 (has links)
Dans le cadre de ce mémoire, nous avons étudié si la participation à une formation de 32h conçue selon une approche par tâches permet le développement de l’aisance à l’oral chez des apprenants du français langue seconde de niveaux variés en contexte de séjour à l’étranger. La passation d’une tâche de narration orale à partir d’une histoire imagée avant, pendant et après la formation nous a permis de mesurer le développement de l’aisance à l’oral des participants. Des juges naïfs, membres de la communauté d’accueil, ont évalué l’aisance perçue à l’oral globale, ainsi que l’utilisation des pauses, le débit de parole et l’utilisation des reformulations. Cette étude développée selon un devis de type time-series design nous a permis non seulement d’en connaître davantage sur les trajectoires individuelles quant au développement de l’aisance perçue à l’oral.
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Étude des erreurs commises par des élèves thaïlandais du secondaire dans leurs productions écrites en françaisChaimusig, Saowanit 27 November 2019 (has links)
Cette recherche présente une analyse détaillée des difficultés qu’éprouvent 122 élèves thaïlandais du secondaire dans leur apprentissage du français écrit Deux types de rédactions nous ont servi à dresser l’inventaire de ces difficultés : un texte libre et une composition dirigée. Nous avons posé comme hypothèse que les connaissances et les habitudes langagières que les élèves ont des structures du thaï, langue maternelle, et de l'anglais, première langue étrangère apprise à l'école, exerçaient une forte influence sur l'apprentissage de la langue française. Après avoir fait un bref historique de la notion d'erreur en didactique des langues étrangères et après avoir comparé les systèmes morphologique, syntaxique, lexical et graphique du thaï et du français, nous avons analysé : la phrase, le groupe nominal, le groupe verbal, le groupe prépositionnel, le lexique et l'orthographe d'usage. Cet examen nous a permis de constater qu'un grand nombre de difficultés morphosyntaxiques sont attribuables à des caractéristiques structurelles intrinsèques au thaï et que plusieurs erreurs lexicales sont dues à l'interférence de l'anglais. Nous avons aussi étudié le contenu des manuels de la méthode La France en Direct : Adaptation pour la Thaïlande, Enfin, nous avons formulé des propositions didactiques visant à accroître, chez nos élèves, la prise de conscience de certaines particularités du thaï pendant l'apprentissage de leur deuxième langue étrangère. / Québec Université Laval, Bibliothèque 2019
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Testing equivalence classification : the acquisition of French L2 phones by St. Lucian Creole French and St. Lucian Creole English speakersCadette-Blasse, Antheia 11 April 2018 (has links)
Cette étude a évalué la classification par équivalence (CE) de Flege (1987b, 1991), auprès de 49 participants: deux groupes de locuteurs natifs du créole saint-lucien à base lexicale française (CSLF) et deux groupes du créole saint-lucien à base lexicale anglaise (CSLA) qui étaient des apprenants de français langue étrangère. Cette étude a aussi inclus un groupe contrôle de 11 locuteurs natifs du français (NF). La CE postule qu'un apprenant d'une langue seconde ou étrangère (L2) a plus de difficultés à produire les phones de la L2 qui sont similaires (i.e. ceux ayant un phone équivalent en Ll) que ceux qui sont nouveaux (i.e. ceux n'ayant pas d'équivalent dans la Ll). A travers une tâche de lecture, nous avons comparé la prononciation des phones français [u], [y] et [â] de ces deux groupes. Selon la CE, les locuteurs du CSLF et du CSLA devraient avoir plus de difficultés à produire le [u] français (phone similaire) que le [y] (nouveau phone). Par ailleurs, le groupe CSLA devrait avoir plus de facilité à produire le nouveau phone [à] que le groupe CSLF. Aucune de ces hypothèses n'a toutefois été confirmée. La prononciation des participants a été évaluée par trois locuteurs natifs du français de la Martinique, qui ont accordé plus de scores natifs au groupe CSLF qu'au groupe CLSA pour leur production des trois phones. La différence entre ces deux groupes a été significative pour [u] et [y] mais pas pour [â]. Nous avons aussi mené des analyses acoustiques de productions de certains mots, en vue de comparer la prononciation des groupes expérimentaux à celle du groupe contrôle et de vérifier les évaluations des juges. Pour ces analyses, les participants des groupes CLSF et CLSA ont été sélectionnés de façon aléatoire. Les résultats des analyses acoustiques ont révélé que pour le phone [u], la fréquence moyenne du F2 du groupe CLSA se rapprochait davantage de celle du groupe contrôle que celle du groupe CLSF. Quant aux phones [â] et [y], la fréquence moyenne du F2 du groupe CLSF se rapprochait plus de celle du groupe NF que celle du groupe CLSA. La différence entre les groupes expérimentaux et le group NF n'était significative que pour le phone [y]. / This study tested Flege's (1987b, 1991) equivalence classification (EC) with 49 participants; two groups of St. Lucian Créole French (SLCF) speakers, and two of St. Lucian Créole English (SLCE) speakers, ail of whom were learning French as a foreign language. It also included a native control group of 11 Martiniquan French speakers (NF). According to the EC, in learning a second or foreign language (L2), "new" sounds are more easily mastered than those that are deemed to be "similar". We compared the two language groups on their pronunciation mastery of the French sounds [u], [y] and [à], via a reading task. On the basis of the EC, we hypothesized that both SLCF and SLCE speakers would have more difficulty in producing the sound [u] as compared to [y]; both groups would produce the French phone [y] with more ease. With regard to the phone [à], a similar phone to SLCF speakers, but a new one to SLCE speakers, SLCE speakers would have more difficulty than SLCF speakers. In no cases are the predictions of the EC borne out. In a blind scoring task, 3 native (Martiniquan) French speaker judges awarded nativelike scores to more SLCF speakers than SLCE speakers on ail three sounds. The differences between the 2 groups were significant for [u] and [y], but not [à]. We also carried out acoustic measurements of the productions of randomly selected participants, in order to compare the formant frequencies of the two experimental groups to those of the NF group, and to verify the native speaker judges' evaluations. For the sound [u], both groups produced formant frequencies that fell within native speaker range, with the F2 mean frequency of the SLCE group being closer to that of the NF group, than did that of the SLCF group. In the case of [à], the F2 values of both experimental groups fell within the NF range, with the mean F2 frequency of SLCF more closely approximating that of the NF group than did the SLCE group. For the phone [y], the mean F2 value of the SLCF group approximated NF values, more closely than did that of the SLCE group. Only in the case of [y] was the difference in mean F2 values between the experimental groups and the NF group significant.
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L'enseignement de la grammaire du français langue seconde à des apprenants adultes immigrants : explications et représentations des enseignantsFlores, Lucia 11 April 2018 (has links)
Notre recherche visait à examiner l'impact des représentations de six enseignants sur la façon dont ils ont donné des explications grammaticales à des adultes immigrants scolarisés ou peu scolarisés. À cette fin, nous avons mené douze heures d'observation dans chacune des classes ciblées et deux entrevues semi-dirigées. Nos résultats ont révélé les aspects suivants : 1) les représentations des enseignants sur les apprenants et sur l'enseignement de la grammaire ont un impact sur le nombre d'explications données ; 2) leurs représentations sur les apprenants ont un impact sur les types d'explications donnés ainsi que sur le contenu des explications, notamment sur l'emploi ou non de métalangage; 3) l'impact de leurs représentations sur les habiletés cognitives sollicitées n'est pas apparent dans leurs réponses aux deux entrevues. Cependant, leurs représentations sur les apprenants, considérés comme étant faibles ou peu scolarisés, pourraient expliquer la sollicitation massive d'habiletés peu exigeantes sur le plan cognitif. / The present research seeked to examine the impact of the representations made by six teachers of the way in which they provide grammatical explanations to educated and barely educated adult immigrants. The research involved twelve hours of observation in each of the targeted classes and two semi-guided interviews. Our results revealed the following: (1) teacher representations of learners and of the teaching of grammar have an impact on the number of explanations given; (2) their representations of learners have an impact on the type of explanations given and the content of the explanations, particularly regarding whether metalanguage is used or not; (3) the impact of their representations of the cognitive skills they encourage is not apparent in the two interviews. However, their representation of the learners considered as being weak or barely educated could be seen to explain the widespread elicitation of cognitive skills which are not very complex.
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Repenser la prise de notes pour les étudiants internationaux en contexte académique : implémentation du dispositif collaboratif Unipad à l'IEP de lyon / Rethinking note-taking for international students in an academic context : Implementation of the Unipad collaborative device at IEP LyonBouchet, Karine 12 October 2018 (has links)
Cette thèse fait état d’une recherche-action menée entre 2014 et 2018 à l’Institut d’Étude Politiques de Lyon (IEP), autour de l’analyse des difficultés rencontrées par les étudiants internationaux dans l’activité de prise de notes en cours magistral.A partir des besoins constatés sur le terrain, nous avons implémenté un dispositif collaboratif de prise de notes, baptisé Unipad, au sein des amphithéâtres de l’IEP. Unipad est basé sur un modèle de collaboration reliant des étudiants allophones et francophones autour de l’usage synchrone d’un pad (éditeur de texte partagé). Il vise à repenser les pratiques individuelles deprise de notes et la manière d’accompagner les étudiants allophones en cursus disciplinaire. Notre enquête met en regard la situation précédent Unipad (phase 1) et celle lui succédant (phase 2). Les résultats font état des potentialités du dispositif au regard des difficultés de départ, d’un point de vue académique (richesse et qualité des PDN grâce à une dynamique coopérative et des stratégies de réception différenciées) et socioaffectif (entraide, reconnaissance, empathie et émergence d’un sentiment de communauté). La mise en œuvre de cet accompagnement technopédagogique au cœur des cours magistraux vise à répondre à des besoins encore difficilement pris en charge par la didactique du Français Langue Étrangère, et à contribuer aux réflexions menées dans le champ Français sur Objectif Universitaire autour de l’accompagnement et l’intégration des étudiants internationaux de l’enseignement supérieur francophone. / This thesis details a research project conducted between 2014 and 2018 at the Institut d’Études Politiques de Lyon (IEP), concerning the analysis of note taking difficulties encountered by international students during lectures. From requirements observed in the field, we implemented the use of a collaborative note-taking device, called a Unipad, within IEP classrooms. Based on a cooperative model connecting international and francophone students around the synchronous use of a pad (with shared text editor), this device aims to rethink individual note-taking practices and the means by which international students follow their course of study. Our research compares the situation before (Phase 1) and after (Phase 2) use of the Unipad. The results show the potential of the system with regards to initial difficulties, an academic point of view (wealth and quality of notes owing to a cooperative dynamic, differentiated reception strategies) and from a socio-emotional perspective (mutualaid, recognition, empathy and the emergence of a sense of community).The implementation of this tech teaching aid in lectures aims to meet needs which are still misunderstood within the French as a Foreign Language sector of education, and contribute to the observations made in the French for Academic Pursposes field, concerning the accompaniment and integration of international students in French higher education.
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