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Analyse, modélisation et simulation de l'impulsion au sol dans les activités physiques.

Durocher, Carole 06 September 2005 (has links) (PDF)
L'impulsion est une phase déterminante de la performance sportive. Ce travail s'intéresse ainsi à la mesure indirecte par l'acquisition de mouvements, des forces mises en jeu lors de la phase de contact avec le sol. Cette mesure fait généralement intervenir les tables anthropométriques basées sur des moyennes. Ce travail cherche à individualiser les paramètres segmentaires plutôt que d'utiliser ces tables. La résultante des forces ainsi déterminée est modélisée par des splines cubiques permettant la comparaison de son évolution. Pour cela, on utilise des paramètres qui prennent en compte la forme de la courbe. Ces deux techniques sont utilisées pour permettre la simulation de nouvelles impulsions. Cette simulation repose sur l'adaptation de nouveaux mouvements à partir d'impulsions déjà acquises. Les points caractéristiques qui modélisent l'impulsion sont alors optimisés pour adapter la performance à de nouvelles contraintes.
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Comparaison phénotypique de familles à risque élevé et à risque faible de décès précoce parmi des familles du Saguenay Lac St-Jean atteintes de dyslipidémie et d'hypertension essentielle

Wan Sai Cheong, Robert January 2006 (has links)
Mémoire numérisé par la Direction des bibliothèques de l'Université de Montréal.
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Facteurs alimentaires, composantes du syndrome métabolique et risques de cancer du sein et de diabète de type II dans la cohorte E3N / Dietary factors, metabolic syndrome and risks of breast cancer and type II diabetes in the E3N cohort

Fagherazzi, Guy 08 June 2011 (has links)
Le cancer du sein et le diabète de type II sont deux pathologies chroniques majeures chez la femme, qui sont suspectées de partager de nombreux facteurs de risque. Mais leurs étiologies demeurent encore partiellement inconnues,notamment en ce qui concerne certains facteurs alimentaires, ou encore certaines composantes du syndrome métabolique. Les données de la cohorte française E3N ont ainsi été utilisées pour évaluer les associations entre la consommation d’alcool, de café, de viande, les apports en vitamine D et les risques de cancer du sein et de diabète de type II. De plus, s’il est avéré que le syndrome métabolique est associé à un sur-risque de diabète, des questions persistent quant à l’influence de certaines composantes du syndrome métabolique, tels que le taux de cholestérol ou certains facteurs anthropométriques, sur le risque de cancer du sein. Dans l’évaluation des risques respectifs de cancer du sein et de diabète de type II, nos travaux ont mis en évidence qu’une consommation élevée de café était associée à une diminution de risque de diabète de type II, qu’un taux sérique élevé de vitamine D, ou un apport élevé en vitamine D alimentaire parmi les femmes résidant dans les zones de forte exposition solaire, étaient associés à une diminution de risque de cancer du sein. Si une consommation nulle ou modérée d’alcool s’est avérée être associée à une absence de sur-risque de diabète de type II, la consommation d’alcool était quant à elle associée à un sur-risque de cancer du sein. Nos résultats sont également en faveur d’une limitation de la consommation de viande préparée industriellement. Par ailleurs, maintenir un indice de masse corporelle et un tour de hanche le plus faible possible, à l’aide d’un régime alimentaire équilibré et une activité physique régulière,permettrait également de réduire les risques de cancer du sein et de diabète de type II. / Breast cancer and type II diabetes are two of the main chronic diseases in women and are suspected to share common risk factors. But their etiologies are still partially unknown, in particular concerning some dietary factors and some parameters of the metabolic syndrome. If evidence is convincing that themetabolic syndrome is associated with an increased type II diabetes risk, questions remain unanswered regarding cholesterol level, anthropometric factors and breast cancer risk. The French E3N cohort database was thus used to evaluate the associations between alcohol, coffee, meat consumption and serum concentration and dietary intake of vitamin D on the risks of breast cancer and type II diabetes. We showed that a high coffee consumption was associated with a decreased risk of type II diabetes, and that a high vitamin D blood level was associated with a decreased risk of breast cancer. Whereas null or moderated alcohol consumption was not related to type II diabetes risk, an increase in alcohol consumption was associated with an increased breast cancer risk. Our results suggested limiting processed meat consumption. They also favoured recommendation towards low body mass index ora low hip circumference by a healthy diet and a regular physical activity so as to decrease breast cancer and type II diabetes risks.
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Facteurs hormonaux et anthropométriques associés à la dépression chez la femme en post-ménopause : résultats de la cohorte E3N / Hormonal and anthropometric factors associated with depression in postmenopausal women : results from the E3N cohort

Perquier, Florence 14 January 2014 (has links)
Contexte – La dépression est le trouble mental le plus répandu, mais son étiologie et les facteurs de risque qui lui sont associés demeurent encore largement inconnus, notamment en post-ménopause. Une influence des facteurs hormonaux et anthropométriques est fortement suggérée sur le risque de symptômes dépressifs (SDS) mais pourrait être différente selon que les SDS en post-ménopause ont été précédés d’un antécédent de trouble psychologique (SDS récurrents) ou non (SDS isolés). Objectif – Les données de la cohorte française E3N ont été utilisées pour évaluer les associations entre les facteurs reproductifs endogènes, l’utilisation de traitements hormonaux de la ménopause (THM), les mesures anthropométriques, la corpulence au cours de la vie, et le risque de SDS chez les femmes post-ménopausées. Résultats – Nos résultats suggèrent que la parité est associée à une diminution de risque, tandis que l’irrégularité des cycles en pré-ménopause et les antécédents de symptômes de la ménopause sont associés à un augmentation de risque de SDS en post-ménopause. Une ménopause plus tardive pourrait avoir un effet bénéfique sur le risque de SDS isolés ou précédés d’un premier trouble en post-ménopause. Notre étude n’a cependant pas mis en évidence d’effet bénéfique à long terme des THM sur les SDS, bien que, chez les utilisatrices en cours, la durée de prise de traitement et la voie orale étaient associées à une diminution de risque de SDS isolé. Un poids ou un indice de masse corporelle élevé n’étaient associés qu’aux SDS récurrents. En revanche, les femmes de plus faible poids ou ayant un faible indice de masse corporelle, mais aussi celles ayant un rapport tour de taille/tour de hanches élevé, avaient un risque augmenté de SDS. Enfin, nos résultats suggèrent que des facteurs anthropométriques précoces, tels qu’un poids de naissance élevé ou une forte corpulence dans l’enfance, peuvent également être associés au risque de SDS isolés en post-ménopause. Les femmes ayant un faible poids de naissance ou dont la corpulence augmentait fortement à la puberté pourraient d’autre part être à risque de SDS récurrents.Conclusion – Notre étude suggère que les associations entre les facteurs hormonaux et anthropométriques et les SDS en post-ménopause dépendent de l’histoire psychologique des femmes et proposent ainsi de nouvelles hypothèses. Ces résultats demandent cependant à être reproduits dans des études prospectives qui permettraient d’apporter de nouveaux arguments en faveur de la causalité. / Background – Depression is the most common mental disorder, but its etiology and associated risk factors in postmenopausal women remains largely unknown. A relationship between hormonal or anthropometric factors and severe depressive symptoms (SDS) has been suggested but could vary according to whether postmenopausal SDS are preceded by a psychological disorder (recurrent SDS) or not (isolated SDS).Objective – We used data from the French E3N cohort to examine the associations of endogenous reproductive factors, the use of menopausal hormone therapy (MHT), different anthropometric measures and body silhouettes throughout life with the risk of SDS in postmenopausal women.Results – Our results suggest that parity is associated with a lower risk, and that menstrual cycle irregularity and menopausal symptoms are associated with a higher risk of postmenopausal SDS. A later age at menopause could have a beneficial effect on isolated SDS or when SDS are preceded by a first psychological disorder in postmenopause. Our study was not able to show an inverse association between long-term MHT use and SDS, although longer MHT duration or oral MHT could have a beneficial effect on isolated SDS in women who were currently using MHT. A higher weight or body-mass index were only associated with recurrent SDS. However, women with a low weight or a low body-mass index, as well as those with a high waist-to-hip ratio had a higher risk of SDS. Finally, our results suggest that early anthropometric factors, such as a high birth weight or a high body-size in childhood could also be associated with a higher risk of isolated SDS. On the other hand, women with a low birth weight or whose silhouette grew strongly at puberty could be at higher risk of recurrent SDS.Conclusion – Our study suggest that associations between hormonal and anthropometric factors and postmenopausal SDS could differ according to women psychological history. New results of large prospective studies are warranted to argue for causality.
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LA MALNUTRITION ET LA SANTE DE L’ENFANT EN MILIEU RURAL AU RWANDA. Gestion du suivi de la croissance à base communautaire/MALNUTRITION AND CHILD HEALTH IN RURAL RWANDA. Management of community based growth monitoring.

Ngirabega, Jean de Dieu JDD 15 July 2010 (has links)
INTRODUCTION: En l’an 2000, les Nations Unies ont adopté les Objectifs du Millénaire pour le Développement avec comme premier objectif l’éradication de l’extrême pauvreté et de la faim. La relation synergique entre une bonne nutrition et le développement économique est aujourd’hui indiscutable. La malnutrition et la pauvreté sont deux problèmes interdépendants et qui partagent les mêmes causes. On estimait en 2008 que le retard de croissance staturale affectait 195 millions d’enfants de moins de cinq ans dans le monde en développement dont 90% en Afrique et en Asie. Cette forme de malnutrition est la plus importante au niveau mondial. Dans beaucoup de pays en Afrique subsaharienne et en Asie, presque un enfant sur deux en souffre. La malnutrition est le résultat d’une alimentation insuffisante, des maladies fréquentes sans accès aux services de santé de base ainsi que de l’insuffisance des soins et pratiques à l’égard des enfants. Assez souvent on ne remarque que les cas de malnutrition sévère alors que les cas légers ou modérés sont de loin plus nombreux. Les estimations les plus récentes montrent que les formes légères ou modérées de malnutrition contribuent à plus d’un tiers des décès enregistrés chez les enfants dans les pays en développement. Les enfants survivants ont des conséquences à moyen/long terme qui comprennent une vulnérabilité accrue aux infections, une diminution des capacités intellectuelles et des capacités de production ainsi que des risques élevés de complications en cas d’accouchement pour les futures mères. L’intégration de la nutrition dans les stratégies de développement économique et de réduction de la pauvreté dans le cadre des OMDs témoigne que les pays en développement comprennent de plus en plus l’impact d’une bonne nutrition de la population sur le développement durable. Cependant l’efficacité avec laquelle de telles stratégies se mettent en œuvre pour cibler les milieux ruraux qui sont les plus touchés par la malnutrition reste faible dans beaucoup de pays. Les efforts fournis ne semblent pas correspondre à l’ampleur du problème de malnutrition. De plus, dans beaucoup de ces pays, les conditions nécessaires à la réussite de ces stratégies ne sont pas réunies. Le contexte sociopolitique n’est pas souvent favorable et les capacités de mise en œuvre sont faibles. Par ailleurs les principaux décideurs politiques à tous les niveaux du système ne sont pas suffisamment sensibilisés sur l’ampleur du problème de la malnutrition. Pourtant il y a des interventions simples de lutte contre la malnutrition infantile qui ont prouvé leur efficacité et efficience et qui sont à la portée des pays pauvres. Les pratiques d’alimentation optimale du nourrisson et du jeune enfant comprenant la mise au sein des nouveaux-nés endéans l’heure qui suit l’accouchement, l’allaitement maternel exclusif pendant les 6 premiers mois, l’allaitement jusqu'à au moins deux ans et une bonne utilisation des aliments de complément constituent un bon exemple. Elles peuvent avoir un impact sur la survie des enfants en prévenant à elles seules jusqu’à 19% des décès survenant avant cinq ans dans les pays en développement. Néanmoins de telles informations ne sont pas toujours connues par ceux qui auraient le pouvoir d’opérer les changements au niveau des communautés. L’objectif général de ce travail est de fournir les informations sur l’ampleur de la malnutrition chez les enfants en milieu rural au Rwanda et de documenter le processus de mise en oeuvre du suivi de la croissance à base communautaire, une des stratégies de promotion d’une bonne nutrition et d’une bonne santé des enfants. METHODOLOGIE: Le présent travail est basé sur une série d’études réalisées depuis l’année 2004 dans la zone de rayonnement de l’hôpital rural de Ruli au Rwanda. Il a regroupé les études suivantes: Une étude qualitative d’analyse de la situation du programme de nutrition à base communautaire mis en œuvre dans toute la zone de rayonnement de l’hôpital de Ruli depuis l’année 2004. Elle avait pour l’objectif l’identification des forces et des faiblesses du programme afin d’améliorer le processus de sa mise en œuvre. Une enquête nutritionnelle ayant pour but de déterminer la prévalence de la malnutrition dans la zone et d’en identifier les déterminants ainsi que d’évaluer la fiabilité des mesures anthropométriques faites par les agents communautaires de nutrition. Quatre études descriptives issues du monitoring des activités du suivi et promotion de la croissance à base communautaire dont l’objectif était la description des déterminants de la couverture de ces activités et la description du parcours des enfants référés par la communauté dans les centres de santé. Une étude descriptive ayant pour but de déterminer la prévalence de la malnutrition dans les services de santé de la zone de rayonnement. Une étude de cohorte dont l’objectif était de déterminer l’influence de la malnutrition sur la mortalité et la durée de séjour des enfants en hospitalisation. Une étude incluant la conception, l’instauration et la documentation d’une intervention d’assurance qualité du processus du suivi de la croissance à base communautaire Une étude quasi-expérimentale d’évaluation de l’impact d’une intervention d’assurance qualité sur les déterminants de la couverture du suivi de la croissance à base communautaire. RESULTATS: L’enquête nutritionnelle de l’année 2006 a montré que les enfants de 12-35 mois couraient le plus grand risque de malnutrition. L’émaciation était présente chez 6,3% (IC95%: 4,2-9,0) des enfants, l’insuffisance pondérale chez 26,1% (IC95%: 22,1-30,4) et le retard de croissance staturale chez 46,2% (IC95%: 41,5-51,0). La proportion d’enfants présentant des oedèmes était de 2,3% (IC95%: 1,2-4,3). Les facteurs de risque de la malnutrition étaient la fréquence de maladies chez l’enfant, l’âge de l’enfant supérieur à 12 mois, les antécédents de malnutrition dans le ménage, une mère enceinte, l’absence de moustiquaire dans le ménage, un nombre insuffisant de personnes actives dans le ménage, un ménage dirigé par un homme seul ou par un orphelin, un bas revenu mensuel du ménage et une famille qui ne pratique pas d’élevage. Parmi les enfants ayant fréquenté les services de consultation externes des centres de santé entre janvier 2008 et juin 2009, la prévalence de l’émaciation était de 10,6 %, celle de l’insuffisance pondérale de 27,6% et celle de retard de croissance staturale de 48,3%. L’oedème était présent chez 0,3 % des enfants. Dans le service de pédiatrie de l’hôpital, la malnutrition aiguë touchait 16,9 % des enfants hospitalisés, l’insuffisance pondérale 37,5%, le retard de croissance staturale 57,3%. Certains signes cliniques à l’admission étaient associés à une prévalence élevée de malnutrition. Les enfants ayant un bon état nutritionnel avaient une médiane de séjour en hospitalisation de 4 jours, ceux dont les mesures anthropométriques mettaient en évidence une émaciation, une insuffisance pondérale ou un retard de croissance avaient une médiane de séjour de 6 jours. La différence était statistiquement significative. Le risque de décéder à l’hôpital pour les enfants en insuffisance pondérale était 5 fois plus élevé que chez les enfants avec un bon état nutritionnel. Concernant le programme de nutrition à base communautaire, le taux d’utilisation mensuelle moyen des services du suivi de la croissance avait varié de 53,2% à 79,7% entre janvier 2004 et juin 2009. Il s’était stabilisé au tour de 75% à partir de l’année 2007. Le taux d’utilisation adéquate des services était de 11,7%; dans les tranches d’âge, il variait de 51,8 % pour la tranche d’âge de 0-6 mois à 19,4% pour celle de 55-60 mois. Le suivi du parcours des enfants référés par la communauté a montré que 20% des enfants référés par la communauté n’étaient pas arrivés au centre de santé. Une campagne de dépistage de la malnutrition aiguë organisée au mois de mai 2009 a montré que le taux de couverture semestriel des enfants par la campagne était de 85,4%; le taux de couverture des enfants dans le cadre du suivi de la croissance de routine était de 74,7% au mois de mai 2009. La valeur prédictive négative de l’indice poids pour âge utilisé dans le suivi de la croissance à base communautaire pour dépister la malnutrition aiguë était de 98,4%. Le suivi des indicateurs de pénétration d’une intervention instaurée pour assurer la qualité du processus du suivi de la croissance à base communautaire a montré que les centres de santé avaient pu organiser 76,2 % des réunions de coordination des activités et que le taux de supervision de la communauté par les centres de santé s’élevait à 60,6%. L’évaluation de l’impact de cette intervention sur les déterminants de la couverture du suivi de la croissance à base communautaire après 18 mois a montré que le taux de disponibilité des ressources était passé de 58,7% à 86,5%, le taux de couverture adéquate des enfants était passé de 51,8 % à 75,5 %, de 45,6 % à 66,8 %, de 45,7 % à 61,7 %, de 39,3 % à 56,1 % , de 38,2 % à 54,2% et de 37,7 % à 50,4 % respectivement pour les tranches d’âge 0-6 mois, 7-12 mois, 13-18 mois, 19-24 mois, 25-30 mois et 31-36 mois. CONCLUSION: Il ressort des travaux menés dans le cadre de cette thèse les conclusions suivantes:  Au niveau de l’importance de la malnutrition dans la zone de rayonnement Les différents travaux ont réaffirmé le fait que la malnutrition dans la zone de rayonnement a des niveaux inquiétants. Si on se réfère aux normes de l’OMS, l’émaciation a un niveau de sévérité moyen, l’insuffisance pondérale un niveau de sévérité élevé et le retard de croissance staturale très élevé. La malnutrition touche spécialement les enfants à partir de 12 mois. Parmi les enfants qui consultaient les services ambulatoires des centres de santé ou les enfants qui étaient admis en hospitalisation, les taux de malnutrition étaient plus élevés que parmi les enfants suivis au niveau de la communauté. La malnutrition augmentait la durée de séjour en hospitalisation et le risque de décéder à l’hôpital chez les enfants ayant une insuffisance pondérale ou un retard de croissance staturale était plus élevé que chez les enfants avec un bon état nutritionnel. Ces informations ont été utilisées dans la mobilisation de la population en général et des décideurs politiques en particulier, pour la promotion des activités de lutte contre la malnutrition dans la zone de rayonnement.  Au niveau du suivi de la croissance à base communautaire Les mesures anthropométriques faites par les agents communautaires de nutrition dans le cadre du suivi de la croissance étaient fiables. Le taux de couverture réalisé par une campagne semestrielle de dépistage de la malnutrition ne semblait pas justifier l’utilité de la campagne dans le contexte du suivi de la croissance à base communautaire qui atteint un taux d’utilisation mensuelle moyen de 75%. L’utilisation adéquate était très basse et diminuait à partir de 6 mois alors que c’est à cet âge que le risque de malnutrition commence. L’étude du parcours des enfants référés par la communauté a montré que 20% de ces enfants n’arrivaient pas dans les centres de santé. Le suivi continu des indicateurs de processus et de résultats des activités communautaires a conduit à l’instauration d’une intervention d’assurance qualité pour améliorer les déterminants de la couverture du suivi de la croissance à base communautaire. Cette intervention a pénétré de façon satisfaisante dans les structures de gestion des activités communautaires mais l’organisation des réunions de coordination des activités et la supervision par les centres de santé se sont montrés insuffisantes. L’évaluation de l’impact de cette intervention sur les déterminants de la couverture du suivi de la croissance à base communautaire a montré qu’en suivant les principes d’assurance qualité, il est possible d’améliorer certains de ces déterminants en particulier la couverture adéquate, sans devoir recourir à des moyens financiers supplémentaires. La combinaison du recueil d’information pour conscientiser la population et les décideurs politiques sur le problème de malnutrition dans la zone et du suivi/évaluation de la mise en œuvre des activités ont permis d’améliorer la gestion du suivi de la croissance à base communautaire. Il est important d’exploiter davantage les nouvelles opportunités pouvant améliorer l’impact du suivi de la croissance à base communautaire. Dans ce cadre, l’intégration dans les activités du suivi de la croissance à base communautaire de l’approche de déviance positive, de la démarche d’assurance qualité à tous les niveaux, de l’approche contractuelle avec la communauté par le financement basé sur les performances et des activités de mobilisation des ménages pour l’adhésion à la mutuelle de santé, est une perspective pour l’amélioration de la nutrition et de la santé des enfants/ INTRODUCTION: In 2000, the United Nations adopted the Millennium Development Goals (MDGs). The first objective of these goals is the eradication of the extreme poverty and hunger. Today, the synergistic relation between good nutrition and economic development is indisputable. Malnutrition and poverty are two interdependent conditions, and they share common roots. Estimates for malnutrition in the developing world show that stunting affected 195 million children under five years of age in 2008. Of these children, 90% were from Africa and Asia. In most sub-Saharan African and Asian countries, nearly one out of every two children suffers from this form of chronic malnutrition. Malnutrition is the result of insufficient or inadequate food, lack of access to basic health care services to treat common illnesses, as well as insufficient child care practices. While medical services often identify severe cases of malnutrition, mild and moderate cases are much more prevalent and often go undiagnosed. The most recent estimates show that mild and moderate forms of malnutrition contribute to more than one third of the deaths recorded amongst children in Developing countries. Children who survive are at risk of long term sequelae such as increased vulnerability to infections, reduction in cognitive function, increase in physical disabilities, and increased risk of ante partum complications amongst future mothers. The integration of nutrition policies into national strategic plans that have been created to reach Millennium Development Goals is a testament to the growing realization that good nutrition is essential for sustainable development in developing countries. The effectiveness with which such strategies are implemented, however, remains low in many countries. Efforts to reach rural areas, often the most impacted by malnutrition, do not seem to correspond to the magnitude of the problem of malnutrition. Moreover, in many of these countries, the resources needed for the success of these strategies are not available. The sociopolitical environment is often unfavorable, and the capacity for implementation is low. In addition, the political decision makers at all levels of the system are not adequately sensitized to the magnitude of the problem of malnutrition. Simple interventions against infant and childhood malnutrition do exist, however, and have proven to be effective and cost efficient in resource-limited countries. The practice of optimal infant and childhood feeding, including the initiation of breastfeeding within one hour of birth, exclusive breast-feeding for the first six months, continued breastfeeding for at least two years and correct use of additional safe food, illustrates one good example. In developing countries, these practices alone can prevent up to 19% of deaths that occur in children under five years of age. Unfortunately, such information is not necessarily understood by those who have the capacity to facilitate change at the community level. The overall objective of this thesis is to provide information regarding the magnitude of malnutrition amongst children in rural Rwanda, as well as to document the implementation process of a community based growth-monitoring program that was developed as a strategy to promote good nutrition and good health for children. METHODS: This work is based on a series of studies that began in 2004 in the rural catchment area of Ruli District Hospital in Rwanda. It includes the following studies: A qualitative analysis of the community based nutrition program implemented in 2004 throughout the catchment area of Ruli hospital. The objective is to identify the strengths and the weaknesses of the program in order to improve the program. A nutritional survey that was initiated to determine the prevalence of malnutrition in the area, to identify local risks factors of malnutrition, and to evaluate the reliability of the anthropometric measurements made by the Community nutrition workers. Four descriptive studies that resulted from evaluating the determinants of children’s participation in the community based growth monitoring programs and the outcomes of the children referred by the community nutrition workers to the health centers. A descriptive study evaluating the prevalence of malnutrition in the catchment area of Ruli District Hospital. A cohort study whose objective was to determine the influence of malnutrition on the mortality and length of stay of hospitalized children. A study that describes the design, the implementation and the documentation of a quality assurance intervention to improve the process of the community based growth-monitoring program. A quasi-experimental study to assess the impact of a quality assurance intervention on the indicators of the coverage of the community based growth monitoring program. RESULTS: The nutritional survey carried out in 2006 showed that children between 12-35 months of age had the greatest risk of malnutrition. Wasting affected 6.3% (IC95%: 4.2-9.0) of the children, underweight 26.1% (IC95%: 22.1-30.4) while stunting affected 46.2% (IC95%: 41.5-51.0). The proportion of children with oedemas was 2.3% (IC95%: 1.2-4.3). Risk factors for malnutrition included low monthly income of the household, concurrent illness of the child, household that does not practice birth control, age of child greater than 12 months of age, mother of the child being pregnant, history of malnutrition in the household, absence of a mosquito net in the household, insufficient number of working adults in the household and a household managed by a single man or by an orphan. Among children having attended the outpatient clinics of the health centers between January 2008 and June 2009, the prevalence of wasting was 10.6%, underweight was 27.6% and stunting was 48.3%. Edema was present in 0.3% of the children. In the pediatrics wards of the hospital, acute malnutrition affected 16.9% of the hospitalized children, underweight affected 37.5%, and stunting affected 57.3%. Certain clinical signs at admission were associated with a high prevalence of malnutrition. Children with good nutritional status had median length of hospital stay of 4 days whereas those whose anthropometric measurements highlighted wasting, underweight or stunting had a median length of hospital stay of 6 days. The difference was statistically significant. The relative risk of death during hospitalization for children with underweight was 5 times higher than for children with a good nutritional status. In regards to the community based nutrition program, the average monthly utilization rate of the growth monitoring services varied from 53.2% to 79.7% between January 2004 and June 2009. This rate reached a plateau at 75% in 2007. The overall adequate utilization rate of the services was 11.7%; amongst specific age groups, this rate varied from 51.8% amongst the 0-6 month age group to 19.4% amongst 55-60 month age group. An evaluation of the outcomes of children seen by community nutrition workers showed that 20% of the children referred by the community did not arrive at the health centers. A national campaign to screen for acute malnutrition organized in May 2009 revealed a semi-annual coverage rate of the children of 85.4%; the coverage rate of children by routine community based growth was 74.7% in the same month. The weight-for-age index used in community based growth monitoring showed a negative predictive value of 98.4% to detect acute malnutrition. Evaluation of the indicators that were designed to assure the quality of the community based growth monitoring program showed that the health centers organized 76.2% of the expected coordination meetings and that the supervision rate of the community by health centers amounted to 60.6%. Assessment of the impact of this intervention on the determinants of the community based growth monitoring coverage after 18 months showed that the availability rate of the resources increased from 58.7% to 86.5%, the adequate coverage rate of the children increased from 51.8% to 75.5%, 45.6% to 66.8%, 45.7% to 61.7%, 39.3% to 56.1%, 38.2% to 54.2% and 37.7% to 50.4% respectively for the 0-6 months age group, 7-12 months age group, 13-18 months age group, 19-24 months age group, 25-30 months age group and 31-36 months age group. CONCLUSION: The following conclusions can be made based upon the work undertaken within the framework of this thesis:  On the level of the magnitude of malnutrition in the catchment area: Various work reaffirmed the fact that malnutrition in the catchment area is high. According to World Health Organization classification of severity of malnutrition in a community by prevalence, the situation is poor for wasting, serious for underweight and critical for stunting. Malnutrition particularly affects children at 12 months of age and older. Among the children who consulted outpatient services at the health centers or who were admitted as inpatients in the pediatrics services of Ruli hospital, malnutrition prevalence was higher than among the children followed at community level. Malnutrition increased the length of hospital stay and the relative risk of dying at the hospital in the children with underweight or stunting was higher than in the children with good nutritional status. This information is being used to mobilize the general population and political decision makers to promote effective utilization of community based activities in the fight against malnutrition.  On the level of the community based growth monitoring: The anthropometric measurements made by the community nutrition workers within the framework of the community based growth monitoring were reliable. The coverage rate achieved by a semi-annual campaign to screen malnutrition did not seem to justify the utility of such campaigns in a context where the community based growth monitoring has an average monthly utilization rate of 75%. The adequate coverage utilization rate was very low and decreased from 6 months whereas it is at this age that the risk of malnutrition starts. An evaluation of the outcomes of children referred by the community showed that 20% of these children never arrived at the health centers for further evaluation and treatment. The continuous evaluation of process indicators for community activities has led to the introduction of a quality assurance intervention that was designed to improve the impact of community based growth monitoring. This intervention penetrated successfully in the management structures of the community activities, but activity coordination meetings and supervision by the health centers were insufficient. The impact of this intervention on the coverage indicators of the community based growth monitoring program illustrates that it is possible to improve indicators, especially the adequate coverage, while following the principles of quality assurance and minimizing the need for additional financial resources. The use of data collection and analysis to sensitize politicians and policy makers in the fight against malnutrition, as well as the implementation of quality assurance activities, has been shown to improve the management of community based growth monitoring. It is important to continue to explore new opportunities to improve the impact of community based growth monitoring. The expansion of community based growth monitoring into a positive deviance framework, integration of quality assurance policies at all levels, financial incentives for community performance, and household utilization of mutual health insurance, are all prospects in the improvement of nutrition and health for children
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Facteurs alimentaires, composantes du syndrome métabolique et risques de cancer du sein et de diabète de type II dans la cohorte E3N

Fagherazzi, Guy 08 June 2011 (has links) (PDF)
Le cancer du sein et le diabète de type II sont deux pathologies chroniques majeures chez la femme, qui sont suspectées de partager de nombreux facteurs de risque. Mais leurs étiologies demeurent encore partiellement inconnues,notamment en ce qui concerne certains facteurs alimentaires, ou encore certaines composantes du syndrome métabolique. Les données de la cohorte française E3Nont ainsi été utilisées pour évaluer les associations entre la consommation d'alcool, decafé, de viande, les apports en vitamine D et les risques de cancer du sein et dediabète de type II. De plus, s'il est avéré que le syndrome métabolique est associé àun sur-risque de diabète, des questions persistent quant à l'influence de certainescomposantes du syndrome métabolique, tels que le taux de cholestérol ou certainsfacteurs anthropométriques, sur le risque de cancer du sein. Dans l'évaluation desrisques respectifs de cancer du sein et de diabète de type II, nos travaux ont mis enévidence qu'une consommation élevée de café était associée à une diminution derisque de diabète de type II, qu'un taux sérique élevé de vitamine D, ou un apportélevé en vitamine D alimentaire parmi les femmes résidant dans les zones de forteexposition solaire, étaient associés à une diminution de risque de cancer du sein. Siune consommation nulle ou modérée d'alcool s'est avérée être associée à une absencede sur-risque de diabète de type II, la consommation d'alcool était quant à elleassociée à un sur-risque de cancer du sein. Nos résultats sont également en faveurd'une limitation de la consommation de viande préparée industriellement. Parailleurs, maintenir un indice de masse corporelle et un tour de hanche le plus faiblepossible, à l'aide d'un régime alimentaire équilibré et une activité physique régulière,permettrait également de réduire les risques de cancer du sein et de diabète detype II.
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Facteurs hormonaux et anthropométriques associés à la dépression chez la femme en post-ménopause : Résultats de la cohorte E3N

Perquier, Florence 14 January 2014 (has links) (PDF)
Contexte - La dépression est le trouble mental le plus répandu, mais son étiologie et les facteurs de risque qui lui sont associés demeurent encore largement inconnus, notamment en post-ménopause. Une influence des facteurs hormonaux et anthropométriques est fortement suggérée sur le risque de symptômes dépressifs (SDS) mais pourrait être différente selon que les SDS en post-ménopause ont été précédés d'un antécédent de trouble psychologique (SDS récurrents) ou non (SDS isolés). Objectif - Les données de la cohorte française E3N ont été utilisées pour évaluer les associations entre les facteurs reproductifs endogènes, l'utilisation de traitements hormonaux de la ménopause (THM), les mesures anthropométriques, la corpulence au cours de la vie, et le risque de SDS chez les femmes post-ménopausées. Résultats - Nos résultats suggèrent que la parité est associée à une diminution de risque, tandis que l'irrégularité des cycles en pré-ménopause et les antécédents de symptômes de la ménopause sont associés à un augmentation de risque de SDS en post-ménopause. Une ménopause plus tardive pourrait avoir un effet bénéfique sur le risque de SDS isolés ou précédés d'un premier trouble en post-ménopause. Notre étude n'a cependant pas mis en évidence d'effet bénéfique à long terme des THM sur les SDS, bien que, chez les utilisatrices en cours, la durée de prise de traitement et la voie orale étaient associées à une diminution de risque de SDS isolé. Un poids ou un indice de masse corporelle élevé n'étaient associés qu'aux SDS récurrents. En revanche, les femmes de plus faible poids ou ayant un faible indice de masse corporelle, mais aussi celles ayant un rapport tour de taille/tour de hanches élevé, avaient un risque augmenté de SDS. Enfin, nos résultats suggèrent que des facteurs anthropométriques précoces, tels qu'un poids de naissance élevé ou une forte corpulence dans l'enfance, peuvent également être associés au risque de SDS isolés en post-ménopause. Les femmes ayant un faible poids de naissance ou dont la corpulence augmentait fortement à la puberté pourraient d'autre part être à risque de SDS récurrents.Conclusion - Notre étude suggère que les associations entre les facteurs hormonaux et anthropométriques et les SDS en post-ménopause dépendent de l'histoire psychologique des femmes et proposent ainsi de nouvelles hypothèses. Ces résultats demandent cependant à être reproduits dans des études prospectives qui permettraient d'apporter de nouveaux arguments en faveur de la causalité.
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Malnutrition, VIH et traitement antirétroviral dans les pays à ressources limitées

Sicotte, Maryline 08 1900 (has links)
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Contribution à la validation d’un outil informatique pour l’évaluation des surfaces corporelles brûlées

Matei, Svetlana 08 1900 (has links)
INTRODUCTION L’évaluation de la surface corporelle brûlée, essentielle pour établir la réanimation volémique et statuer sur le pronostic, se base actuellement sur la transposition des brûlures observées sur des diagrammes en papier représentant des mannequins standard. Le but de ce projet est de contribuer à la validation d’un outil pour l’évaluation des ratios brûlés. Deux outils ont été proposés, un numériseur portable et les mesures anthropométriques. MÉTHODES Quatre mannequins commerciaux avec différentes morphologies ont été sélectionnés. Chaque mannequin a été numérisé 10 fois avec un numériseur portable et une fois avec un numériseur de référence. Les surfaces corporelles totales ont été calculées et comparées. Dans un deuxième temps, 14 volontaires ont estimé la surface coporelle brûlée en utilisant les diagrammes papier et en dessinant sur un logiciel. RÉSULTATS Les valeurs des surfaces corporelles totales obtenues avec le numériseur portable sont 0,812; 1,581; 1,711 et 1,916 m2 pour les mannequins enfant, femme I, femme II et homme. Les résultats du numériseur de référence sont 0,815; 1,588; 1,716 et 1,918 m2. Les ratios des surfaces brûlées des mannequins correspondent à 23,33; 22,67, 32,63 et 26,07 % pour les mannequins. Les estimations des surfaces brûlées obtenues avec les diagrammes en papier représentent 29,9; 32,5; 40,4 et 35,7 %. Les résultats obtenus avec le logiciel sont 23,5; 22,6; 32,1 et 25,1 %. CONCLUSION Le numériseur portable reproduit avec précision et exactitude la surface corporelle totale. L’utilisation des données anthropométriques pour le calcul du pourcentage brûlé représente un outil plus précis et exact que les diagrammes papier. / PURPOSE Total body surface area burned assessment is currently based on the transpositon of burns seen on paper charts representing standard models. The purpose of this project is to contribute to the validation of a tool for TBSA assessment. A handheld 3D scanner and anthropometrical measurements have been proposed. METHODS Four commercial mannequins with different body shapes were selected. Each model was scanned 10 times with a handhed, white light scanner and once with a gold standard scanner. The images were transferred to a modelling software allowing to assess the total body surface. Total body surfaces were calculated and compared. Secondly, 14 volunteers estimated the total burned surface using paper charts and drawing on 3D virtual models. RESULTS Values of the total body surface obtained with the handheld scanner are 0.812; 1.581; 1.711 and 1.916 m2 for the child, female I, female II and male mannequins. The results of the gold standard scanner are 0.815 ; 1.588 ; 1.716 and 1.918 m2. Burn extent ratios correspond to 23.33 ; 22.67 ; 32.63 and 26.07 % for the same mannequins. Estimated burned surfaces obtained with paper diagrams are the following : 29.9 ; 32.5 ; 40.4 and 35.7 %. Results obtained with the software are 23.5 ; 22.6 ; 32.1 and 25.1 %. CONCLUSION The handheld scanner is a precise and accurate tool for the assessment of the total surface. Use of anthropometric data for the calculation of the body burned surface is a more accurate tool and less variable than the conventional paper charts.
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La malnutrition et la santé de l'enfant en milieu rural au Rwanda: gestion du suivi de la croissance à base communautaire / Malnutrition and child health in rural Rwanda: management of community based growth monitoring.

Ngirabega, Jean de Dieu 15 July 2010 (has links)
En l’an 2000, les Nations Unies ont adopté les Objectifs du Millénaire pour le Développement avec comme premier objectif l’éradication de l’extrême pauvreté et de la faim. La relation synergique entre une bonne nutrition et le développement économique est aujourd’hui indiscutable. La malnutrition et la pauvreté sont deux problèmes interdépendants et qui partagent les mêmes causes. On estimait en 2008 que le retard de croissance staturale affectait 195 millions d’enfants de moins de cinq ans dans le monde en développement dont 90% en Afrique et en Asie. Cette forme de malnutrition est la plus importante au niveau mondial. Dans beaucoup de pays en Afrique subsaharienne et en Asie, presque un enfant sur deux en souffre. La malnutrition est le résultat d’une alimentation insuffisante, des maladies fréquentes sans accès aux services de santé de base ainsi que de l’insuffisance des soins et pratiques à l’égard des enfants. Assez souvent on ne remarque que les cas de malnutrition sévère alors que les cas légers ou modérés sont de loin plus nombreux. Les estimations les plus récentes montrent que les formes légères ou modérées de malnutrition contribuent à plus d’un tiers des décès enregistrés chez les enfants dans les pays en développement. <p>Les enfants survivants ont des conséquences à moyen/long terme qui comprennent une vulnérabilité accrue aux infections, une diminution des capacités intellectuelles et des capacités de production ainsi que des risques élevés de complications en cas d’accouchement pour les futures mères. L’intégration de la nutrition dans les stratégies de développement économique et de réduction de la pauvreté dans le cadre des OMDs témoigne que les pays en développement comprennent de plus en plus l’impact d’une bonne nutrition de la population sur le développement durable. <p>Cependant l’efficacité avec laquelle de telles stratégies se mettent en œuvre pour cibler les milieux ruraux qui sont les plus touchés par la malnutrition reste faible dans beaucoup de pays. Les efforts fournis ne semblent pas correspondre à l’ampleur du problème de malnutrition. De plus, dans beaucoup de ces pays, les conditions nécessaires à la réussite de ces stratégies ne sont pas réunies. Le contexte sociopolitique n’est pas souvent favorable et les capacités de mise en œuvre sont faibles. Par ailleurs les principaux décideurs politiques à tous les niveaux du système ne sont pas suffisamment sensibilisés sur l’ampleur du problème de la malnutrition. Pourtant il y a des interventions simples de lutte contre la malnutrition infantile qui ont prouvé leur efficacité et efficience et qui sont à la portée des pays pauvres. Les pratiques d’alimentation optimale du nourrisson et du jeune enfant comprenant la mise au sein des nouveaux-nés endéans l’heure qui suit l’accouchement, l’allaitement maternel exclusif pendant les 6 premiers mois, l’allaitement jusqu'à au moins deux ans et une bonne utilisation des aliments de complément constituent un bon exemple. Elles peuvent avoir un impact sur la survie des enfants en prévenant à elles seules jusqu’à 19% des décès survenant avant cinq ans dans les pays en développement. <p>Néanmoins de telles informations ne sont pas toujours connues par ceux qui auraient le pouvoir d’opérer les changements au niveau des communautés. L’objectif général de ce travail est de fournir les informations sur l’ampleur de la malnutrition chez les enfants en milieu rural au Rwanda et de documenter le processus de mise en oeuvre du suivi de la croissance à base communautaire, une des stratégies de promotion d’une bonne nutrition et d’une bonne santé des enfants.<p><p>METHODOLOGIE:<p>Le présent travail est basé sur une série d’études réalisées depuis l’année 2004 dans la zone de rayonnement de l’hôpital rural de Ruli au Rwanda. Il a regroupé les études suivantes:<p> \ / Doctorat en Sciences médicales / info:eu-repo/semantics/nonPublished

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