Spelling suggestions: "subject:"phénotypique""
11 |
Antécédents et effets de la forme d’engagement organisationnel chez l’employé atypique étudiantRobitaille, Geneviève January 2014 (has links)
L’emploi atypique constitue une forme d’emploi de plus en plus présente sur le marché du travail, particulièrement chez les étudiants. Certaines études ont démontré que l’engagement organisationnel de ces travailleurs étudiants serait différent de celui des travailleurs occupant des emplois dits traditionnels. Cela implique également des différences sur le plan de la satisfaction au travail, des comportements de citoyenneté organisationnelle ainsi que de l’intention de quitter l’emploi. Toutefois, la compréhension de ces différences reste anecdotique. Les études s’étant penchées sur la question ont relevé l’importance de tenir compte des motifs poussant les employés atypiques à occuper, sur une base volontaire ou non, un emploi atypique. Dans cette perspective, 119 étudiants occupant un emploi atypique ont été sondés afin de répondre aux deux principaux objectifs de la présente thèse : 1) connaître les motifs expliquant le choix des travailleurs étudiants d’occuper un emploi atypique et 2) vérifier l’existence d’un effet de médiation partielle de la forme d’engagement affectif des travailleurs atypiques sur la relation unissant les motifs d’occuper un emploi atypique à la satisfaction au travail, aux comportements de citoyenneté organisationnelle et à l’intention de quitter l’emploi. Les résultats confirment l’existence de seize motifs d’occupation d’un emploi atypique chez les travailleurs étudiants. De même, on observe un effet de médiation partielle de l’engagement affectif sur la relation entre les motifs volontaires et la satisfaction au travail, l’intention de quitter l’emploi et les comportements de citoyenneté organisationnelle, ainsi qu’un effet de médiation partielle de l’engagement normatif sur la relation unissant les motifs volontaires et la satisfaction au travail. L’étude se conclut sur une discussion des implications de ces résultats pour l’avancement des connaissances et la pratique professionnelle.
|
12 |
Etudes épidémiologiques de la tremblante atypique ovineFediavsky, Alexandre 07 September 2009 (has links) (PDF)
La tremblante atypique a été découverte suite à l'intensification du dépistage des encéphalopathies spongiformes transmissibles des petits ruminants. Les premiers éléments disponibles suggéraient que cette forme pourrait ne pas être d'origine infectieuse, à la différence de la forme classique de tremblante. Cette nouvelle forme a soulevé des questions sur sa dangerosité pour l'homme et l'animal et ses conséquences sur l'efficacité des programmes de lutte contre la tremblante. L'objectif global de la thèse, était de décrire la situation épidémiologique de la maladie chez les ovins et d'en explorer les facteurs de risque. Nous avons entrepris une étude descriptive des résultats de la surveillance de la tremblante en France et en Europe, une exploration des facteurs de risque liés aux pratiques d'élevage et à la génétique ainsi qu'une étude de l'agrégation des cas sur le plan géographique et dans les troupeaux atteints. Dans la plupart des cas, nous avons comparé nos résultats à ceux obtenus pour la tremblante classique. Ces études ont montré que la tremblante atypique avait une prévalence assez homogène entre les différentes sous-populations comparées de l'ordre de six cas pour dix mille animaux testés, ce qui contrastait avec les résultats pour la tremblante classique, nettement plus variables. Les facteurs de risque génétique étaient marqués et aucun facteur de risque évoquant une origine infectieuse de la maladie n'a été identifié. De plus, la prévalenve de la tremblante atypique n'est pas différente dans les troupeaux atteints et dans la population générale et les cas n'avaient pas tendance à s'agréger. Ces résultats confortent l'idée que la tremblante atypique est peu ou pas contagieuse, ce qui est compatible avec une origine non infectieuse.
|
13 |
La figure du pigiste comme forme de mobilisation de la main-d'œuvre : le cas de la presse écrite françaiseAubert, Clémence 14 December 2010 (has links) (PDF)
Lorsque les organes de presse veulent se procurer un article, ils recourent principalement à deux types de journalistes professionnels : les titulaires, salariés en contrat à durée indéterminée, mais également aux pigistes, rémunérés à l'article, multipliant les collaborations. Ils sont qualifiés d'occasionnels, de réguliers, voire même de permanents en fonction de leurs volumes de rémunération, de leur nombre d'employeurs et de la fréquence de leurs collaborations. Les pigistes ne sont pas des travailleurs indépendants, car depuis la loi Cressard de 1974, ils bénéficient d'une présomption de salariat. Le systeme à la pige constitue alors une forme de mobilisation de la main-d'œuvre flexible, entre salariat et indépendance. Au côté d'autres formes atypiques d'emploi, l'usage de la pige et le recours aux pigistes se trouvent à la fois expliqués par l'organisation du secteur et par la gestion de la main-d'œuvre. L'examen du systeme à la pige questionne plus généralement les frontières du salariat et les protections sociales qui y sont associées.
|
14 |
Facteurs prédictifs de récidive et de sévérité du syndrome hémolytique et urémique atypique et de la glomérulonéphrite à C3 après transplantation rénale / Predictive factors for recurrence of atypical hemolytic uremic syndrome and C3 glomerulonephritis after renal transplantationDonnette-Le Quintrec, Moglie 27 November 2013 (has links)
Le syndrome hémolytique et urémique atypique (SHU) et les glomérulonéphrites à dépôts de C3 sont des pathologies rares. Le SHU atypique est une pathologie aigüe sévère, responsable de microangiopathie thrombotique rénale glomérulaire et artériolaire. La glomérulonéphrite à dépôts de C3 (GNC3) est une pathologie chronique responsable d’une protéinurie et d’une insuffisance rénale chronique qui évolue sur plusieurs années. Ces pathologies sont secondaires soit à un défaut de régulation soit à une hyperactivation de la voie alterne du complément. Dans ces deux pathologies, le risque de récidive après transplantation rénale est élevé et responsable d’une perte de greffon. L’objectif de ma thèse a été de rechercher des marqueurs prédictifs de récidive et de sévérité conditionnant le pronostic de la transplantation rénale pour ces deux pathologies complément–dépendantes. Une approche à la fois clinique, biologique et génétique a permis de déterminer pour le SHU atypique : les facteurs de risque génétique de récidive, de déterminer pour la première fois que la présence de l’haplotype homozygote du Facteur H (gtgt) est associée à risque de récidive et de préciser les conséquences fonctionnelles des mutations. Ce travail a contribué à établir les recommandations du traitement chez les patients transplantés pour un SHU atypique. Les facteurs de risque de récidives des glomérulonéphrites à C3 ont été recherchés à partir d’une large cohorte de patients que j’ai créée. Ce travail a permis de mettre en évidence une corrélation entre l’hyperactivation de la voie alterne du complément (élévation du C5b9 soluble, C3 plasmatique bas), la présence de dépôts (C3, C5b9) dans le rein en post transplantation et la sévérité de la récidive. La consommation de C3 en phase fluide, la présence d’un sC5b9 élevé et la présence de C5b9 in situ sont associées à une récidive sévère. Enfin, j’ai participé à la première description de mutations de DGKE dans le SHU atypique. J’ai mis au point la technique d’immunohistochimie permettant de détecter et localiser DGKE dans les cellules endothéliales et podocytaires rénales. Ce travail a permis de montrer que le DGKE est présent dans l’endothélium rénal, élément essentiel du mécanisme physiopathologique du SHU atypique. Le DGKE est apporté par le rein transplanté et permet de corriger le risque de récidive après transplantation chez les patients déficitaires. / Pas de résumé en anglais
|
15 |
Psychiatric and neurological symptoms in schizophrenia and substance use disorder patients treated for 12-weeks with quetiapineZhornitsky, Simon 04 1900 (has links)
Contexte Autant dans une population schizophrène que non schizophrène, l‘abus de substance a pour conséquence la manifestation de symptômes psychiatriques et neurologiques. Dans les présentes études cas-témoins, nous avons examiné les différences initiales ainsi que les changements suite au traitement de 12 semaines à la quetiapine au niveau de la sévérité de la toxicomanie et des symptômes psychiatriques et neurologiques chez 3 groupes distincts. Ces 3 groupes sont: des patients schizophrènes avec une toxicomanie (double diagnostic: DD), des patients schizophrènes sans toxicomanie concomittante (SCZ) et finalement, des toxicomanes non schizophrènes (SUD). Parallèlement, afin de nous aider à interpréter nos résultats, nous avons mené deux revues systématiques: la première regardait l‘effet d‘antipsychotiques dans le traitement de troubles d‘abus/dépendance chez des personnes atteintes ou non de psychoses, la deuxième comparait l‘efficacité de la quetiapine et sa relation dose-réponse parmi différents désordres psychiatriques. Méthodes Pour nos études cas-témoins, l‘ensemble des symptômes psychiatriques et neurologiques ont été évalués via l‘Échelle du syndrome positif et négatif (PANSS), l‘Échelle de dépression de Calgary, l‘Échelle des symptômes extrapyramidaux (ESRS) ainsi qu‘avec l‘Échelle d‘akathisie de Barnes. Résultats À la suite du traitement de 12 semaines avec la quetiapine, les groupes SCZ et DD recevaient des doses de quetiapine significativement plus élevées (moyenne = 554 et 478 mg par jour, respectivement) par rapport au groupe SUD (moyenne = 150 mg par jour). Aussi, nous avons observé chez ces mêmes patients SUD une plus importante baisse du montant d‘argent dépensé par semaine en alcool et autres drogues, ainsi qu‘une nette amélioration de la sévérité de la toxicomanie comparativement aux patients DD. Par conséquent, à la fin de l‘essai de 12 semaines, il n‘y avait pas de différence significative dans l‘argent dépensé en alcool et drogues entre les deux groupes de toxicomanes
iv
or, les patients DD présentait, comme au point de départ, un score de toxicomanie plus sévère que les SUD. Étonnamment, aux points initial et final de l‘étude, le groupe DD souffrait de plus de symptômes parkinsoniens et de dépression que le groupe SCZ. Par ailleurs, nous avons trouvé qu‘initiallement, les patients SUD présentaient significativement plus d‘akathisie, mais qu‘en cours de traitement, cette akathisie reliée à l‘abus/dépendance de cannabis s‘est nettement améliorée en comparaison aux patients SCZ. Enfin, les patients SUD ont bénéficié d‘une plus grande diminution de leurs symptômes positifs que les 2 groupes atteints de schizophrénie. Conclusions Bref, l‘ensemble de nos résultats fait montre d‘une vulnérabilité accentuée par les effets négatifs de l‘alcool et autres drogues dans une population de patients schizophrènes. Également, ces résultats suggèrent que l‘abus de substance en combinaison avec les états de manque miment certains symptômes retrouvés en schizophrénie. De futures études seront nécessaires afin de déterminer le rôle spécifique qu‘a joué la quetiapine dans ces améliorations. / Background Psychiatric and neurological symptoms are consequences of substance abuse in schizophrenia and non-schizophrenia patients. The present case-control studies examined differences in substance abuse/dependence, and psychiatric symptoms and neurological symptoms in substance abusers with [dual diagnosis (DD) group] and without schizophrenia [substance use disorder (SUD) group] and in non-abusing schizophrenia patients (SCZ group) –undergoing 12-week treatment with quetiapine. Furthermore, two systematic reviews were conducted in order help explain our results. The first examined the usefulness of antipsychotics for the treatment of substance abuse/dependence in psychosis and non-psychosis patients. The second examined the dose-response and comparative efficacy of quetiapine across psychiatric disorders. Methods Psychiatric symptoms and neurological symptoms were evaluated with the Positive and Negative Syndrome Scale, the Calgary Depression Scale for Schizophrenia, the Extrapyramidal Symptoms Rating Scale, and the Barnes Akathisia Rating Scale. Results DD and SCZ patients were receiving significantly higher doses of quetiapine (mean = 554 and 478 mg per day, respectively), relative to SUD patients (mean = 150 mg per day). We found that SUD patients showed greater improvement in weekly dollars spent on alcohol and drugs and SUD severity, compared to DD patients. At endpoint, there was no significant difference in dollars spent, but DD patients still had a higher mean SUD severity. Interestingly, DD patients had significantly higher parkinsonism and depression than SCZ patients at baseline and endpoint. On the other hand, we found that SUD patients had significantly more akathisia at baseline, improved more than SCZ patients, and this was related to cannabis abuse/dependence. Finally, SUD patients improved more in Positive and Negative Syndrome Scale positive scores than DD and SCZ patients. Conclusions Taken together, our results provide evidence for increased vulnerability to the adverse effects of alcohol and drugs in schizophrenia patients. They also suggest that substance abuse/withdrawal may mimic some symptoms of schizophrenia. Future studies will need to determine the role quetiapine played in these improvements.
|
16 |
Characterization of the complement hereditary and acquired abnormalities in atypical Hemolytic Uremic Syndrome and C3 Glomerulopathy / Caractérisation des anomalies héréditaires et acquises au cours du syndrome hémolytique et urémique atypique et de la glomérulopathie à dépôts de C3Marinozzi, Maria Chiara 27 June 2016 (has links)
Résumé confidentiel / Confidential abstract
|
17 |
Exploring the roles of atypical MAP kinases ERK3 and ERK4 during inflammationBarbagallo, Michelle 08 1900 (has links)
No description available.
|
18 |
Sur les courbes intégrales du champ de gradientD'Acunto, Didier 19 December 2001 (has links) (PDF)
L'objet de ce travail est l'étude des courbes intégrales du champ de gradient de fonctions définissables dans une structure o-minimale. On s'intéresse au comportement des courbes intégrales au voisinage d'une fibre atypique. <br /><br /><br /><br />Le premier chapitre rappelle certaines propriétés géométriques des<br />ensembles définissables dans une structure o-minimale.<br /><br /><br />Le deuxième chapitre s'attache à l'étude d'une famille définissable de fonctions définies sur des ouverts contenus dans un même compact. On montre grâce à la formule de Cauchy-Crofton que la longueur des courbes intégrales du champ de gradient de chaque fonction est majorée par une constante ne dépendant que de la dimension et du compact. On en déduit ensuite une borne explicite dans le cas d'un polynôme générique de degré fixé. <br /><br /><br />Le troisième chapitre est consacré aux fonctions $C^1$ définies sur<br />des ouvert non bornés. On montre que l'ensemble des valeurs ne vérifiant pas la condition de Malgrange (valeurs critiques asymptotiques) est fini et contient les valeurs atypiques qui ne sont pas valeurs critiques. <br /><br /><br />On établit dans le quatrième chapitre un théorème de plongement d'une composante connexe arbitraire d'une fibre correspondant à la valeur critique asymptotique dans une composante connexe d'une fibre typique voisine. Ce résultat, obtenu par une inégalité du type Lojasiewicz à l'infini, permet de comprendre les changements de type topologiques des fibres d'une fonction définissable au voisinage d'une valeur atypique. En dimension deux, on décrit l'ensemble des points d'une fibre typique par lesquels passe une courbe intégrale du champ de gradient qui n'atteint pas le niveau atypique. <br /><br /><br />Enfin, le dernier chapitre étudie certaines courbes intégrales<br />remarquables du champ de gradient. Une courbe réalisant le minimum de la norme du gradient sur les niveaux est une courbe intégrale du champ de gradient si et seulement si c'est une droite. Ce résultat conduit à s'interroger sur la finitude de séparatrices du champ de gradient d'une fonction polynomiale.
|
19 |
Contribution à l'étude du lien entre Annonaceae et parkinsonisme : identification et quantification d'acétogénines par déréplication; métabolisation de phase I et approche de la distribution de l'annonacineLe Ven, Jessica 03 February 2012 (has links) (PDF)
Dans les Antilles françaises, une proportion anormalement élevée de parkinsonismes atypiques sporadiques - des tauopathies - est observée. Un lien avec la consommation de plantes de la famille des Annonaceae, en particulier Annona muricata L. (corossol) a été démontré. Les acétogénines d'Annonaceae, des inhibiteurs puissants du complexe I de la chaine respiratoire mitochondriale, sont considérées comme des toxines candidates. L'annonacine, une acétogénine représentative, majoritaire dans A. muricata, est neurotoxique in vitro et in vivo. L'Agence Française de Sécurité Sanitaire des Aliments a exprimé ses doutes quant à ce problème de santé publique. Elle insiste sur l'importance d'évaluer l'exposition des consommateurs d'Annonaceae aux acétogénines, et de déterminer les paramètres pharmacocinétiques de ces molécules. Au cours de cette thèse, nous avons cherché à répondre à ces interrogations, avec l'annonacine pour modèle. Après l'analyse structurale d'acétogénines étalons, une méthode de déréplication puissante et innovante a été mise au point par CLHP-ESI-LTQ-Orbitrap® avec infusion post-colonne de lithium. Les profils complets des acétogénines d'extraits bruts issus d'un nectar d'A. muricata et d'un alcool d'Annona cherimolia Mill. (annone, chérimole) ont été élucidés, mettant en évidence une composition plus complexe et plus variée que celle envisagée dans la littérature. A. cherimolia n'avait pas été identifiée comme une source d'exposition jusqu'à maintenant. Des données quantitatives ont été obtenues par CLHP-DAD-MS, à partir d'une quinzaine d'échantillons de produits commerciaux, confirmant une exposition humaine importante à ces molécules par voie alimentaire, via des produits d'origines géographiques, de statuts et de modes d'obtention variés. Des travaux préliminaires d'étude du passage de l'annonacine à travers des membranes biologiques ont été amorcés (modèles de barrières intestinale - Caco-2 - et hémato-encéphalique - hCMEC/D3). Une étude de métabolisation de phase I de l'annonacine sur microsomes de foie de Rat a permis d'identifier 25 métabolites mono-hydroxylés par CLHP-ESI-LTQ-Orbitrap®. Seuls trois d'entre eux sont observés avec des microsomes humains. Ces métabolites ont été obtenus par hémisynthèse (bioconversion, catalyse par porphyrines) et leur structure a été déterminée. Les résultats montrent que cette étape de métabolisation n'est pas cruciale dans le devenir de l'annonacine, et ne peut expliquer de susceptibilité différentielle aux acétogénines. Après la présentation de rappels concernant les Annonaceae, les parkinsonismes et leurs formes atypiques guadeloupéennes et tropicales, puis d'aspects méthodologiques en spectrométrie de masse, nos travaux de phytochimie analytique, d'analyse métabolique, d'hémisynthèse et de détermination structurale sont présentés, et discutés en regard d'un problème de santé publique potentiellement large et préoccupant.
|
20 |
Psychiatric and neurological symptoms in schizophrenia and substance use disorder patients treated for 12-weeks with quetiapineZhornitsky, Simon 04 1900 (has links)
Contexte Autant dans une population schizophrène que non schizophrène, l‘abus de substance a pour conséquence la manifestation de symptômes psychiatriques et neurologiques. Dans les présentes études cas-témoins, nous avons examiné les différences initiales ainsi que les changements suite au traitement de 12 semaines à la quetiapine au niveau de la sévérité de la toxicomanie et des symptômes psychiatriques et neurologiques chez 3 groupes distincts. Ces 3 groupes sont: des patients schizophrènes avec une toxicomanie (double diagnostic: DD), des patients schizophrènes sans toxicomanie concomittante (SCZ) et finalement, des toxicomanes non schizophrènes (SUD). Parallèlement, afin de nous aider à interpréter nos résultats, nous avons mené deux revues systématiques: la première regardait l‘effet d‘antipsychotiques dans le traitement de troubles d‘abus/dépendance chez des personnes atteintes ou non de psychoses, la deuxième comparait l‘efficacité de la quetiapine et sa relation dose-réponse parmi différents désordres psychiatriques. Méthodes Pour nos études cas-témoins, l‘ensemble des symptômes psychiatriques et neurologiques ont été évalués via l‘Échelle du syndrome positif et négatif (PANSS), l‘Échelle de dépression de Calgary, l‘Échelle des symptômes extrapyramidaux (ESRS) ainsi qu‘avec l‘Échelle d‘akathisie de Barnes. Résultats À la suite du traitement de 12 semaines avec la quetiapine, les groupes SCZ et DD recevaient des doses de quetiapine significativement plus élevées (moyenne = 554 et 478 mg par jour, respectivement) par rapport au groupe SUD (moyenne = 150 mg par jour). Aussi, nous avons observé chez ces mêmes patients SUD une plus importante baisse du montant d‘argent dépensé par semaine en alcool et autres drogues, ainsi qu‘une nette amélioration de la sévérité de la toxicomanie comparativement aux patients DD. Par conséquent, à la fin de l‘essai de 12 semaines, il n‘y avait pas de différence significative dans l‘argent dépensé en alcool et drogues entre les deux groupes de toxicomanes
iv
or, les patients DD présentait, comme au point de départ, un score de toxicomanie plus sévère que les SUD. Étonnamment, aux points initial et final de l‘étude, le groupe DD souffrait de plus de symptômes parkinsoniens et de dépression que le groupe SCZ. Par ailleurs, nous avons trouvé qu‘initiallement, les patients SUD présentaient significativement plus d‘akathisie, mais qu‘en cours de traitement, cette akathisie reliée à l‘abus/dépendance de cannabis s‘est nettement améliorée en comparaison aux patients SCZ. Enfin, les patients SUD ont bénéficié d‘une plus grande diminution de leurs symptômes positifs que les 2 groupes atteints de schizophrénie. Conclusions Bref, l‘ensemble de nos résultats fait montre d‘une vulnérabilité accentuée par les effets négatifs de l‘alcool et autres drogues dans une population de patients schizophrènes. Également, ces résultats suggèrent que l‘abus de substance en combinaison avec les états de manque miment certains symptômes retrouvés en schizophrénie. De futures études seront nécessaires afin de déterminer le rôle spécifique qu‘a joué la quetiapine dans ces améliorations. / Background Psychiatric and neurological symptoms are consequences of substance abuse in schizophrenia and non-schizophrenia patients. The present case-control studies examined differences in substance abuse/dependence, and psychiatric symptoms and neurological symptoms in substance abusers with [dual diagnosis (DD) group] and without schizophrenia [substance use disorder (SUD) group] and in non-abusing schizophrenia patients (SCZ group) –undergoing 12-week treatment with quetiapine. Furthermore, two systematic reviews were conducted in order help explain our results. The first examined the usefulness of antipsychotics for the treatment of substance abuse/dependence in psychosis and non-psychosis patients. The second examined the dose-response and comparative efficacy of quetiapine across psychiatric disorders. Methods Psychiatric symptoms and neurological symptoms were evaluated with the Positive and Negative Syndrome Scale, the Calgary Depression Scale for Schizophrenia, the Extrapyramidal Symptoms Rating Scale, and the Barnes Akathisia Rating Scale. Results DD and SCZ patients were receiving significantly higher doses of quetiapine (mean = 554 and 478 mg per day, respectively), relative to SUD patients (mean = 150 mg per day). We found that SUD patients showed greater improvement in weekly dollars spent on alcohol and drugs and SUD severity, compared to DD patients. At endpoint, there was no significant difference in dollars spent, but DD patients still had a higher mean SUD severity. Interestingly, DD patients had significantly higher parkinsonism and depression than SCZ patients at baseline and endpoint. On the other hand, we found that SUD patients had significantly more akathisia at baseline, improved more than SCZ patients, and this was related to cannabis abuse/dependence. Finally, SUD patients improved more in Positive and Negative Syndrome Scale positive scores than DD and SCZ patients. Conclusions Taken together, our results provide evidence for increased vulnerability to the adverse effects of alcohol and drugs in schizophrenia patients. They also suggest that substance abuse/withdrawal may mimic some symptoms of schizophrenia. Future studies will need to determine the role quetiapine played in these improvements.
|
Page generated in 0.0678 seconds