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Les pouvoirs du lait : analyse du système symbolique du lait maternel chez les Berbères du Maghreb

Landry, Isabelle 18 April 2018 (has links)
Ce mémoire porte sur l'analyse de l'univers symbolique du lait maternel en contexte maghrébin et s'appuie sur des recherches ethnologiques effectuées au début du XXe siècle et surtout depuis 1980 à aujourd'hui. Les tribus berbères sur lesquelles porte ce travail sont originaires du Maroc, les Ait Khebbach, et de l'Algérie, les Kabyles et les Chaouis. Les pouvoirs symboliques attribués au lait maternel engendrent des interdits et des rapports de protection. Les interdits sont induits par l'analogie entre le lait maternel et le sperme. Le lien symbolique établi entre la parenté par le lait, la radâ ', et la parenté par le sang entraîne des interdits matrimoniaux. La protection est basée sur l'investissement symbolique du lait maternel considéré comme un aliment primordial et civilisateur. Elle s'exprime particulièrement dans la tad'a, une alliance tribale fondée sur l'échange de lait maternel. Et comme le lait est un élément protecteur, on tente de le conserver par l'alimentation galactogène et les rituels de défense et de partage.
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Habitat et mode de vie de la vallée du Drā (Maroc) : le village d'Asrir n'llemchane / Housing and lifestyle in the Drâa Valley (Morocco) : monograph of a village, Asrir n'Ilemchane

Gentilleau, Jeanne Marie 11 January 2016 (has links)
Cette thèse traite de l'architecture d'un village du Sud présaharien au Maroc, avec l'objectif de comprendre les origines et le développement de l'architecture traditionnelle dans cette région dans son contexte culturel et historique. Le village choisi ici comme exemple représentatif est le qsar d'Asrir n'Ilemchane dans la vallée du Drā. Cette agglomération est un exemple très spécifique de ces groupements fortifiés aux maisons mitoyennes à puits de lumière central. Au-delà de la dénomination courante d' « architecture berbère », l'étude vise à comprendre l'énigme de son origine à travers une analyse détaillée et compréhensive de l'architecture villageoise. À cette fin nous essayons de distinguer les contributions respectives des groupes sociaux qui l'habitent, principalement deux, les Draoua ou Haratines, habitants originels, agriculteurs-jardiniers de l'oasis, et les Berbères Ayt Ātta, semi-nomades transhumants de la montagne proche, le jbel Saghro, installés plus récemment, comme protecteurs des sédentaires. Après une présentation du contexte naturel et historique de la vallée et de son peuplement composite, notre démarche de recherche s'appuie sur une documentation architecturale détaillée, relevés et dessins, d'une trentaine de maisons, une observation participative et des entretiens avec les habitants dont quelques « anciens ». Nous examinons le mode constructif de ces maisons en terre crue, adobes et pisé, savoir-faire spécifique des maçons haratines. Cet habitat est mis en perspective avec le mode de vie et l'organisation sociale de la population, en lien avec l'agriculture de palmeraie et le système d'irrigation. L'analyse des maisons a permis de forger des hypothèses sur le développement du village et de son enceinte au cours des siècles, puis son extension hors les murs. Ainsi a été étayée une première conclusion : si cette architecture dans sa facture première de « maison-grenier » est de conception draoua, elle a été ensuite modifiée et enrichie par les Berbères. Pour terminer, nous évoquons les transformations de cet habitat en tension entre tradition et modernité. Elles sont marquées à la fois par l'usage de techniques et de matériaux constructifs différents et par les modifications profondes de l'environnement local, national et global, d'autant que, rejoint spatialement par Zagora, la ville toute proche, le qsar que nous étudions a fini par y être intégré comme quartier. Cette situation a créé de nombreux bouleversements à la fois dans la forme du qsar que dans sa vie quotidienne. / This thesis treats the architecture of a traditional village in the southern pre-Sahara in Morocco, with the aim to understand the origins and development of traditional architecture in this region in its cultural and historical context. The village chosen here as representative example is the ksar of Asrir do Ilemchane in the Drâa Valley. This settlement is a highly specific example of fortified agglomeration of living houses with central light shafts.Beyond a general designation as "Berber architecture", this study aimed to understand the enigma of its origin through a detailed and comprehensive analysis of the village architecture. To this end, we tried to distinguish the individual contributions of its dwellers, divided into two main groups: the Draoua or Haratins - the original inhabitants of the village who are farmers-gardeners in the oasis - and the semi-nomadic Ayt Atta Berbers, who practice nomadic grazing in the near the Jbel Saghro mountains and settled more recently as protectors of the sedentary group.Following a presentation of the valley’s natural and historical context and of its composite population, our research approach is based on a detailed architectural documentation in plans and drawings of about thirty houses; participant observation; and a series of interviews with dwellers - including some elders.We study how these houses were built from mud, adobe and rammed-earth, according to the specific expertise of the Haratin builders. This type of housing is put in perspective with the related lifestyle and social organization of the population, both in correlation with palm farming and the irrigation system.This analysis of architecture has allowed to construct hypotheses concerning the spatial development of the village and its protective walls over centuries, and about the recent extension of the village beyond these outer walls. We were thus able to achieve to a first conclusion: although the original concept of a “fortified house-granary”is of Draoua origin, it was later modified and enriched by the Berbers.Lastly, we will discuss how this housing was transformed in tension between tradition and modernity. These transformations are marked by the use of different building techniques and materials, and by the major changes of the local, national and global environment - all the more so since the nearest town, Zagora, expanded up to this particular ksar and eventually absorbed it as a town quarter. This situation created many disruptions in both the ksar form and its daily life.
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Le théâtre berbère d'expression kabyle (de Mohia) dans le cheminement ethnodramatique des rituels, des syncrétismes et des révoltes sociales / The berber of theater of Kabyle expression (of Mohia) in the ethno dramatic progress of the rites, syncretism and social revolts

Hargas, Ahcene 24 November 2017 (has links)
La problématique centrale de ma thèse consiste en l’étude anthropologique du théâtre berbère d’expression kabyle à travers les « adaptations » de Mohia. Elle consacre les conditions explicites qui ont permis l’émergence de l’œuvre de l’auteur et ce qui la caractérise : interculturalité, oralité, contemporanéité. Soulignant le fait émancipateur et réformateur du théâtre de Mohia à l’égard des genres traditionnels, notre démarche évolue vers une analyse des faits anthropologique, sociologique et ethnographique du spectacle-rituel. Elle propose une méthode scientifique interdisciplinaire des phénomènes syncrétiques. Dans un premier temps, elle étudie le rituel kabyle dans ses formes syncrétiques, et restitue les fragments originels qui motivent la dimension « laïque » du spectacle théâtral moderne. Dans un deuxième temps, elle reconstitue par le fait des révoltes des populations autochtones, seul fait visible de l’histoire sociale kabyle (souvent en opposition entre les écrits des chefs militaires étrangers et la mémoire collective), des scènes ethno-dramatiques. Le principe est de pouvoir regarder dans l’ethno-scène une logique dans l’évolution de l’histoire sociale kabyle. Les caractéristiques qui découlent de l’ethnoscène renoue avec l’œuvre de Mohia, analyse son rapport à la sociologie kabyle, à son ancrage culturel, à sa présence dans l’assemblée théâtrale kabyle et son apport dans la réforme de la« convenance kabyle » à travers les acteurs dits « passeurs de parole ».Tout le processus de cette recherche est subordonné à des discussions, avec des anthropologues de terrain, auxquelles ma contribution concourt d’une participation effective à la vie sociale, militante et artistique du monde kabyle. / The central problems of my thesis consist of the anthropological study of the Berber theatre of Kabylian expression through the “adaptations” of Mohia. It devotes the explicit conditions which allowed the emergence of the work of the author and what characterizes it : interculturality, orality, contemporaneity. Underlining the emancipatory and reforming fact theatre of Mohia with regard to the traditional kinds, our approach evolves to an analysis of the facts anthropological, sociological and ethnographic of theritual one. She proposes an interdisciplinary scientific method of the syncretic phenomena. Initially, she studies the Kabylian ritual in her syncretic forms, and restores the original fragments which justify the “laic” dimension of the modern theatrical show. In the second time, it reconstitutes by the fact of the revolts of the populations autochtones, only visible fact of the Kabylian social history (often in opposition between the writings of the foreign military chiefs and the collective memory), of the ethno-dramatic scenes. The principle is to be able to look in the ethno-scene a logic in the evolution of the Kabylian social history. The characteristics which rise from the ethno scene joins again with the work of Mohia, analyzes his report with Kabylian sociology, its cultural anchoring, its presence in the Kabylian theatrical assembly and her contribution in the reform of “Kabylian suitability” through the actors known as “frontier runners of word”. All the process of this research is subordinated to discussions, with anthropologists of ground, to which my contribution contributes of one effective participation to the social life, militant and artistic of the Kabylian world.
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Les Libyens en Egypte (XVe siècle A.C.-IIe siècle P.C.): onomastique et histoire

Colin, Frédéric January 1995 (has links)
Doctorat en philosophie et lettres / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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Les Libyens en Egypte (XVe siècle a.C.-IIe siècle p.C.). Onomastique et histoire

Colin, Frederic 01 March 1996 (has links) (PDF)
La première partie de la thèse consiste en une étude sociolinguistique de l'onomastique associée aux populations machouach et rebou présentes en Egypte à partir du Nouvel Empire (anthroponymes, ethnonymes, toponymes). Les données fournies par les documents hiéroglyphiques sont comparées à celles qui proviennent des inscriptions libyques, puniques, latines, latino-puniques et grecques de l'Antiquité Classique. Il est ainsi démontré qu'une parenté linguistique et culturelle rattache les Machouach et les Rebou des sources égyptiennes aux Libyes des sources grecques. De la sorte, les premières traces d'une langue Libyque sont mises en évidence près de mille ans avant l'apparition du Libyque dans la documentation classique et un segment entier de l'histoire des langues afro-asiatiques se découvre à nos yeux : j'ai donné à cette « nouvelle » langue le nom de « vieux libyque ».<br />La deuxième partie, présentée séparément pour la commodité du lecteur, prend la forme d'un onomasticon prosopographique : les informations biographiques et historiques concernant tous les personnages porteurs d'un nom vieux Libyque y sont rassemblées, de même que les graphies et variantes graphiques de leurs anthroponymes (en hiéroglyphes, en démotique et en transcription grecque).<br />La troisième partie exploite les données rassemblées dans les sections précédentes afin d'établir l'histoire des peuples lymphokines en Egypte et dans les régions voisines. Ceux-ci entrent en contact avec la vallée du Nil au moins dès le XVe/XIVe siècle. Leurs mouvements de population sont à l'origine de conflits importants sous les souverains ramessides, tandis que certains éléments s'intègrent progressivement dans la campagne égyptienne. L'influence des grands chefs libyens augmente pendant la XXIe dynastie, parvient à cumuler la grande chefferie et le pouvoir pharaonique. Des éléments d'origine lymphokine occupent les principaux rouages de l'Etat de la seconde moitié du Xe siècle au VIIIe siècle. Durant cette période, les Libyens adoptent les formes matérielles, institutionnelles et cultuelles de la culture égyptienne, mais ils conservent en substrat certains éléments religieux. Ce phénomène, jusqu'à présent parfaitement inconnu, se concrétise à l'occasion par un processus d'interpretatio Libyca. Sous la XXVIe dynastie, le pouvoir des grands chefs diminue, ainsi que la vitalité de l'onomastique vieux Libyque parmi les hauts fonctionnaires de l'Etat. Des traditions locales se maintiennent néanmoins très tard, notamment jusque dans la Thèbes romaine, au IIe siècle de notre ère. Une dernière partie étudie les monuments de l'oasis de Siwa (désert Libyque), où une dynastie libyenne locale construisit le sanctuaire d'Ammon, où Alexandre le Grand ira procéder à sa fameuse consultation oraculaire. Considéré comme un Libys par les Grecs, le premier grand chef connu sur place porte un vieux nom Libyque, et permet ainsi de rattacher définitivement le dossier égyptologique au dossier d'histoire antique : c'est le missing link.<br />La conclusion élargit la perspective en retraçant la proto-histoire des peuples libycophones dans l'ensemble de l'Afrique du Nord à la lumière des recherches résumées ici.
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L'enseignement du berbère : analyse comparée Algérie/Maroc / Berber teaching : comparative analysis Algeria/Morocco

Abrous, Nacira 27 June 2017 (has links)
Notre recherche propose une analyse sociolinguistique comparée des contextes, des modalités de l’intégration du berbère dans l’enseignement en Algérie (de 1995 à 2015) et au Maroc (de 2003 à 2015) consécutives de modifications des politiques linguistiques institutionnelles. Ces transformations sont intervenues sur une période de temps assez courte (une décennie), pour réguler et/ou anticiper la pression revendicative. L’examen de chacun des champs considérés comporte chacun un volet descriptif et un volet analytique. En partant du constat empirique immédiat de l’existence de points de convergence et de divergence entre les deux pays dans cette « nouvelle politique scolaire berbère », nous proposons une description de la structuration des écoles, des choix de la langue à enseigner : sa standardisation-normativisation, sa codification graphique et les choix d'élaboration didactique retenus. La description confirme les continuités et les discontinuités entre les deux États. Notre objectif est de rechercher une signification sociolinguistique à cette offre éducative différenciée. Les sources et les matériaux diversifiés issus d’une investigation sur les deux terrains sont analysés dans une tentative comparative et évaluative transdisciplinaire, à la lumière de l’apport conceptuel : du champ des études berbères, de la sociolinguistique « périphérique », de l’aménagement linguistique et de la socio didactique. L’examen des données synchroniques et diachroniques et de matériaux institutionnels et extra institutionnels conduisent à identifier les niveaux de convergences et les divergence entre les deux États et d’affirmer le caractère institutionnalisé de la minoration du berbère. / Our work consists of a comparative sociolinguistic analysis of the contexts, methods of integration and implementation of Berber language teaching in Algeria (from 1995 to 2015) and Morocco (from 2003 to 2015) following changes to institutional linguistic policies.These changes were brought in, over quite a short period of time (a decade), to regulate and/or anticipate social pressure in favour of the introduction of Berber in state schools. The examination of each of the three contexts consists of : a descriptive and an analytical angles. Departing from the empirical observation of the existence of points of convergence and divergence between the two countries in this “new Berber education policy”, we describe the structuration of teaching, the choices in relation to which language to teach, its standardisation, its graphic codification, as well as the objectives and didactic techniques implemented. This description confirms and discerns the continuities and discontinuities between the two states’ experiences and language policies. Our objective has been to seek out a sociolinguistic signification to this differentiated education. Diverse sources and materials resulting from fieldwork in the two countries are analysed with the aim of creating a transdisciplinary evaluation in light of conceptual work developed in the field of Berber studies, namely “peripheral” sociolinguistics, « language planning » and institutional tools. The interrogation of synchronic and diachronic data allows us to identify the essential points of convergence and divergence between the two States and to affirm the institutionalised nature of the minoration of the Berber language. / Anadi-ya, d tazrawt d wesleḍ di tmettsnilest** tasmenyifant ɣef tegnatin d iberdan tuɣ Lezzayer d Lmerruk deg usekcem n uselmed n tmaziɣt ɣer iɣerbazen. Tagnit-a yewwi-tt ubeddel d-imlen tasertit d-iglan s tsertiyin tisnilsanin timaynutin.Tineḍra-ya myezwarent-d s wazal n 10 iseggasen. Usant-d ad semsawint annar n tutlayin neɣ ahat ad sifessent ddeṛk isers fell-asent umennuɣ d usuter isertanen n Imussuyen idlesanen imaziɣen. Ihi ad nessenqed 3 inurar di tezrawt-a. Yal annar ila sin iswiren : Aswir uglim* : seg wayen d yufraren deg wennar n unadi, iban-aɣ d kra n ukanzi d umgirredger snat agi n tmura, deg wayen umi neqqar « Tasertit tasegmant i tmaziɣt»**. Ad d-nessifer : asbeddi n uselmed, abraz n tutlayt, afran ugemmay d wamek ttwafernen isufar d iswiyen n uselmed. Aglam n yal annar isseflali-d ifṛez-d kra seg tmuɣliwin-nneɣ ɣef wayen issemlalen turmilin n uselmed di tmura-ya. Aswir usliḍ : Iswi ameqqran d-yufraren, d asegzi n inumak d lǧeṛṛa n wayen akk uqment tmura-a deg wennar n uselmed n tmaziɣt, ulamma mgarradent di kra n tsetwilin*. Nnnuda anamek imettilesi ila uselmed n tmaziɣt di yal tamurt, acimi d wamek d-myezgant tmura-ya. Isufar d isenfaṛen nesseqdec di tezrawt-nneɣ d ayen d-nhawec, d-nessukkes achal d aseggas aya. Nesbedd tazrawt-agi ɣef tezrawin tismazaɣin d wayen akk d nessmed si tmettsnilest tunnaḍt** akked tafernutlayt**. Nuna daɣen ayen akk d-iwwi umezruy, tasnamta*, tasertit d tantrupulujit akken ad aɣ-d-iban wadeg n tmaziɣt d wayen tt-issawden akka tella deg uselmed.Nessaweḍ, nessafer-d kra n yigmaḍ : tamaziɣt mazal d-teffiɣ seg waddad*-ines, mazal d tarbibt n iduba n tmura-ya. Anekcum is deg wennar uselmed ur yelli d asnerni i as d-yewwi, d asḍerref i tt-isḍerrif. S waya timura nessbent addag adday n tmaziɣt
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Minorités religieuses et dynamiques identitaires en Tunisie : Ibadites et Juifs à l'épreuve du tourisme et de la révolution

Boussetta, Mourad 19 January 2021 (has links)
Dans cette recherche, j’étudie les dynamiques identitaires des minorités ibadite/berbère et juive de l’île de Djerba (Tunisie) à travers le prisme du tourisme et de la révolution. Je démontre que l’agencéité de ces deux minorités ethnicoreligieuses se base sur la force mobilisatrice de leur patrimoine immatériel. Je déconstruis le double discours colonial et national les dotant d’un statut historique et juridique subalterne en me basant sur l’apport critique des études postcoloniales et sur une ethnographie multi-située. J’inscris ce faisant cette agencéité dans une dynamique de relations de pouvoir. J’analyse les adaptations, les négociations et les résistances des acteurs ibadites/berbères et juifs sous le régime colonial puis sous l’État-nation pour aboutir à une meilleure connaissance de leurs stratégies dans l’hyperprésent, soit la révolution de 2011. J’explique qu’en contribuant activement au jumelage de leur patrimoine immatériel à l’industrie touristique et qu’en s’engageant dans la mouvance politique postrévolutionnaire, ces acteurs se réapproprient une citoyenneté entière en Tunisie. Cet examen critique met en évidence les stratégies adoptées par les acteurs des minorités étudiées pour se repositionner par rapport aux structures, non pas dans le sens d’une rupture, mais plutôt dans celui de s’insérer dans les relations de pouvoir avec un statut avantageux.

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