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Les formes de l'illégitimité intellectuelle: genre et sciences sociales françaises entre 1890 et 1940

Charron, Hélène 09 1900 (has links)
Thèse réalisée en cotutelle avec l'École des hautes études en sciences sociales / Cette thèse en sociologie historique analyse les logiques d’inclusion et d’exclusion des femmes dans le champ des sciences sociales françaises entre 1890 et 1940 à partir de l’étude des positions sociales, des prises de position et de la réception des travaux produits par des femmes dans les principaux périodiques de sciences sociales orientés vers la sociologie et l’anthropologie. La démonstration prend comme pivot l’accès des femmes aux savoirs et aux diplômes universitaires. La première partie porte sur les femmes non diplômées qui s’insèrent dans le champ des sciences sociales avant 1914, principalement par le biais d’une implication dans la mouvance réformiste ou dans les groupes féminins et féministes. Les figures féminines légitimes, dont les travaux ne suscitent pas de controverses, se situent aux positions les plus hétéronomes du champ là où les enjeux de la pratique réformiste priment sur les enjeux de la connaissance. Les figures de la transgression non diplômées, qui prétendent participer à l’élaboration des connaissances empiriques et théoriques sur les sociétés, provoquent au contraire des réactions négatives qui renvoient leurs analyses féministes hétérodoxes vers le champ politique. Après 1914, le nombre de femmes et de travaux féminins dans les périodiques et les groupes de sciences sociales français diminue globalement jusqu’en 1940, et les femmes non-diplômées cèdent leur place aux diplômées. Les processus de qualification différenciée selon le genre qui contribuent à reformuler l’antinomie entre compétences intellectuelles et féminité s’adaptent à l’accès des femmes aux diplômes. D’un côté, la majorité des nouvelles diplômées s’oriente et est orientée vers les nouvelles professions sociales (surtout le travail social) et vers l’enseignement qui valorisent les compétences traditionnellement associées au féminin et qui construisent leurs identités professionnelles en opposition au travail intellectuel, particulièrement au travail théorique. De l’autre côté, les seules femmes diplômées aspirant à demeurer dans le champ des sciences sociales qui parviennent à obtenir une reconnaissance relative avant 1940 se spécialisent dans les secteurs de la recherche empirique, réalisent leurs travaux au sein d’institutions savantes, s’assimilent aux problématiques et aux perspectives légitimes et n’adoptent pas de posture militante féministe. / In this dissertation in historical sociology, I analyze gender relations and the construction of women’s intellectual legitimacy in the French social sciences between 1890 and 1940. To that end, I study the social positions, the intellectual productions, and the reception of women in the main social science periodicals leaning towards sociology and anthropology. The pivotal point of my demonstration is women’s university enrolment and graduation. The first part of my dissertation is about women lacking a university diploma that nevertheless played a role in the social sciences before 1914, mainly through participating in the reformist circle of influence or by being involved in feminine and feminist groups. The “legitimate feminine figures”, i.e. women whose works did not fuel any kind of controversy, are in the most heteronomous parts of the field of study, in which issues about the reformist practice prevail over issues about knowledge. On the other hand, the “figures of transgression”, i.e. women lacking a diploma but pretending to participate in social empirical and theoretical knowledge, provoke negative reactions that, in turn, relegate their heterodox feminist analyzes to the political field. After 1914 and until 1940, the amount of women and of feminine works in periodicals and French social science groups decreased, and women with a university diploma replaced those lacking one. The gender-differentiated processes of evaluation, which contributed to reformulate the antinomy between intellectual competence and femininity, adapted itself to the fact that women had access to university diploma. On the one hand, the majority of newly graduated women heads and is directed towards new social professions (mainly social work) and teaching. Both professions promote competences traditionally associated with women, and construct the latter’s professional identities as disjoint from intellectual, and mainly theoretical, activities. On the other hand, the only graduated women aspiring to stay within the field of the social sciences, and who succeeded before 1940 in gaining a relative recognition for their competence, pursued empirical research, accomplished their work in accredited institutions, took on problems and perspectives sanctioned by the expert community, and did not play the role of feminist activists.
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Les formes de l'illégitimité intellectuelle: genre et sciences sociales françaises entre 1890 et 1940

Charron, Hélène 09 1900 (has links)
Cette thèse en sociologie historique analyse les logiques d’inclusion et d’exclusion des femmes dans le champ des sciences sociales françaises entre 1890 et 1940 à partir de l’étude des positions sociales, des prises de position et de la réception des travaux produits par des femmes dans les principaux périodiques de sciences sociales orientés vers la sociologie et l’anthropologie. La démonstration prend comme pivot l’accès des femmes aux savoirs et aux diplômes universitaires. La première partie porte sur les femmes non diplômées qui s’insèrent dans le champ des sciences sociales avant 1914, principalement par le biais d’une implication dans la mouvance réformiste ou dans les groupes féminins et féministes. Les figures féminines légitimes, dont les travaux ne suscitent pas de controverses, se situent aux positions les plus hétéronomes du champ là où les enjeux de la pratique réformiste priment sur les enjeux de la connaissance. Les figures de la transgression non diplômées, qui prétendent participer à l’élaboration des connaissances empiriques et théoriques sur les sociétés, provoquent au contraire des réactions négatives qui renvoient leurs analyses féministes hétérodoxes vers le champ politique. Après 1914, le nombre de femmes et de travaux féminins dans les périodiques et les groupes de sciences sociales français diminue globalement jusqu’en 1940, et les femmes non-diplômées cèdent leur place aux diplômées. Les processus de qualification différenciée selon le genre qui contribuent à reformuler l’antinomie entre compétences intellectuelles et féminité s’adaptent à l’accès des femmes aux diplômes. D’un côté, la majorité des nouvelles diplômées s’oriente et est orientée vers les nouvelles professions sociales (surtout le travail social) et vers l’enseignement qui valorisent les compétences traditionnellement associées au féminin et qui construisent leurs identités professionnelles en opposition au travail intellectuel, particulièrement au travail théorique. De l’autre côté, les seules femmes diplômées aspirant à demeurer dans le champ des sciences sociales qui parviennent à obtenir une reconnaissance relative avant 1940 se spécialisent dans les secteurs de la recherche empirique, réalisent leurs travaux au sein d’institutions savantes, s’assimilent aux problématiques et aux perspectives légitimes et n’adoptent pas de posture militante féministe. / In this dissertation in historical sociology, I analyze gender relations and the construction of women’s intellectual legitimacy in the French social sciences between 1890 and 1940. To that end, I study the social positions, the intellectual productions, and the reception of women in the main social science periodicals leaning towards sociology and anthropology. The pivotal point of my demonstration is women’s university enrolment and graduation. The first part of my dissertation is about women lacking a university diploma that nevertheless played a role in the social sciences before 1914, mainly through participating in the reformist circle of influence or by being involved in feminine and feminist groups. The “legitimate feminine figures”, i.e. women whose works did not fuel any kind of controversy, are in the most heteronomous parts of the field of study, in which issues about the reformist practice prevail over issues about knowledge. On the other hand, the “figures of transgression”, i.e. women lacking a diploma but pretending to participate in social empirical and theoretical knowledge, provoke negative reactions that, in turn, relegate their heterodox feminist analyzes to the political field. After 1914 and until 1940, the amount of women and of feminine works in periodicals and French social science groups decreased, and women with a university diploma replaced those lacking one. The gender-differentiated processes of evaluation, which contributed to reformulate the antinomy between intellectual competence and femininity, adapted itself to the fact that women had access to university diploma. On the one hand, the majority of newly graduated women heads and is directed towards new social professions (mainly social work) and teaching. Both professions promote competences traditionally associated with women, and construct the latter’s professional identities as disjoint from intellectual, and mainly theoretical, activities. On the other hand, the only graduated women aspiring to stay within the field of the social sciences, and who succeeded before 1940 in gaining a relative recognition for their competence, pursued empirical research, accomplished their work in accredited institutions, took on problems and perspectives sanctioned by the expert community, and did not play the role of feminist activists. / Thèse réalisée en cotutelle avec l'École des hautes études en sciences sociales
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Vivre le passé au présent : Dimensions et valeurs de la forme du jeu vidéo au regard de l'épistémologie de la connaissance historique et de la simulation informatique / Living past times in the present : Dimensions and values of the video game's form in light of historical knowledge's epistemology

Robert, Martine 13 October 2014 (has links)
L'histoire est la connaissance de la vie des hommes du passé. Mais l'approche nécessairement rétrospective de l'historien est en contradiction avec la vie qui est, par définition, tournée vers l'avenir. Le savoir historique a donc comme condition de possibilité l'acte de pensée par lequel on imagine, ou l'on fait comme si on vivait à l'époque que l'on cherche à connaître. Or c'est dans le jeu que l'on fait « comme si » l'on vivait telle ou telle chose. Plus spécifiquement, le jeu vidéo fait entrer le joueur, par la représentation, dans un univers concret dont la consistance réside dans la résistance et les appuis qu'il offre à l'action du joueur. Le jeu vidéo est en cela susceptible de permettre au joueur de vivre, en actes, le passé au présent. Toutefois, comme cette forme spécifique de représentation n'a jamais été élaborée ni utilisée dans une perspective proprement savante, il ne va pas de soi pour l'historien d'en faire le médium de l'élaboration et de la transmission de son savoir. L'examen épistémologique de ses ressources propres nous conduit non seulement à remettre en cause la position de Ricoeur selon laquelle la forme exclusive de la connaissance historique est le récit, mais aussi à concevoir une nouvelle forme de jeu vidéo qui permette de faire véritablement l'expérience des formes de vie d'une société révolue. Le joueur doit pouvoir mener, dans cet espace social, un parcours individuel fait de ses interactions avec des personnages non joueurs dont le processus d'individuation procède, lui aussi, du jeu, c'est-à-dire de l'entrelacs, des initiatives des uns et des autres au sein de relations sociales dont les formes et le cadre sont historiquement définis. / History is the knowledge of men's life in the past. But the historian necessarily has a retrospective approach, in contradiction to life which is, by definition, forward-looking. In aiming to resolve this tension, historical knowledge involves the act of thought by which we act as if we were living in the era we seek to know. Acting "as if" we were living such and such an experience is playing. More specifically, the video game brings the player through representation in a particular universe whose consistency lies in the resistance and, on the other hand, the support it offers to the player's enterprises. The video game form is likely to allow the player to experience past times in the present. However, this specific form of representation has never been developed or used in a proper scholarly perspective, and it is far from being naturel for the historian to use it as the medium of development and transmission of knowledge. The epistemological review of its own resources leads us not only to question Ricoeur's position that narrative is the exclusive form of historical knowledge, but also to design a new kind of video game that allows us to experience ways of life of bygone societies ; the player's personal journey in this social space proceeds from interactions with non-player characters whose individuation process also results from the intertwining between enterprises of all characters in social relations which have historically defined forms.

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