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Étude de l'importance de répondre aux besoins visuels en conduite automobile lorsque la demande visuelle et cognitive est fortement sollicitée

Patoine, Amigale 08 1900 (has links)
La sécurité routière est un enjeu de santé publique et de développement à travers le monde. En 2010, déjà plus d'un milliard de véhicules à travers le monde étaient en circulation (1). En 2016, près de 1,35 million de personnes ont été rapportées comme décédées suite à des accidents de la route (2). Avec des intérieurs de véhicules et des environnements routiers en constante évolution au cours du dernier siècle, les capacités visuelles sont de plus en plus sollicitées entraînant également une contribution accrue des capacités cognitives. Du point de vue scientifique et clinique, l'interaction entre les mécanismes visuels, tels que l'acuité visuelle et les mécanismes cognitifs impliqués pendant la conduite sont encore peu étudiés et à peine promus comme éléments clés du comportement de conduite sécuritaire. L'étude de cette problématique, dont l'impact est sous-estimé au niveau sociétal, est au coeur de ce travail de maîtrise. Si l'acuité visuelle est difficile à relier aux taux d'accidentologie (3, 4), il est cependant reconnu que les capacités visuo cognitives prédisent le taux d'accidentologie sur route à cinq ans (3) et en simulateur de conduite (5). C’est pourquoi dans cette étude, nous avons émis l'hypothèse que, dans un contexte de forte charge cognitive en conduite, une diminution de l'acuité visuelle aurait un impact négatif sur le comportement de conduite. Nous avons examiné si un seuil d'acuité visuelle artificiellement réduit au seuil légal d'obtention du permis de conduire au Canada, et une réduction plus importante induirait un effet sur les performances de conduite. Le comportement de 21 conducteurs âgés de 21 à 34 ans a été mesuré à l'aide du simulateur VS500M dans divers contextes de conduite et de charge cognitive. Un scénario rural de conduite à faible charge cognitive en comparaison à un scénario autoroute de conduite impliquant des tâches de navigation sur GPS ont été utilisés. Deux scénarios de chaque ont été réalisés avec une vision optimale -acuité visuelle de 6/6- et une qualité de vision réduite -acuité visuelle réduite artificiellement à un niveau plus faible pour 11 des conducteurs et une réduction plus importante pour 10 des conducteurs. Les résultats, faisant l'objet d'une publication scientifique à comité de lecture en préparation, démontrent une diminution des capacités à manoeuvrer le véhicule efficacement, notamment une augmentation de la variabilité de la vitesse et de la position latérale du véhicule (SDLP) en contexte de charge mentale élevée, une augmentation de la variabilité de la vitesse en condition de qualité de vision réduite lors de présence de charge mentale élevée ainsi qu'une diminution de la vitesse moyenne et une augmentation de sa variabilité selon les groupes de réduction de qualité visuelle, toujours dans un contexte de charge mentale élevée. Même si le taux de succès reste stable malgré la manipulation expérimentale, les résultats confirment l'importance d'évaluer les enjeux visuels dans des contextes certes quotidiens, mais pour 2 lesquels les interactions avec la cognition sont encore peu considérées. La sollicitation de la vision à des distances intermédiaires par la tâche de GPS, en plus des distances de loin telles que considérées par les aspects normatifs de la législation du permis de conduire, l'augmentation de la charge cognitive associée à cette double tâche de mobilité et de navigation, mais aussi à la réduction de la qualité de vision nous amènent à proposer de nouvelles pistes de recherche dans la discussion de ce mémoire pour mieux comprendre les enjeux des amétropies visuelles, de la presbytie ou bien encore du vieillissement / Road safety is a public health and development issue across the world. In 2010, more than a billion vehicles were already in circulation worldwide (1). In 2016, nearly 1.35 million people were reported as dead after road crashes (2). With ever-changing vehicle interiors and road environments over the past century, visual abilities are increasingly strained resulting in an increased contribution of cognitive abilities as well. From a scientific and clinical point of view, the interaction between visual mechanisms, such as visual acuity and the cognitive mechanisms involved during driving are still little studied and hardly promoted as key elements of safe driving behavior. The study of this problem, the impact of which is underestimated at the societal level, is at the heart of my master's work. While visual acuity is difficult to relate to accident rates (3, 4), it is however recognized that visuo-cognitive abilities predict the road accident rate at five years (3) and in a driving simulator (5). This is why in this study, we hypothesized that, in a context of high cognitive load while driving, a decrease in visual acuity would have a negative impact on driving behavior. We examined whether a visual acuity threshold artificially reduced to the legal threshold for obtaining a driver's license in Canada, and a greater reduction, would have an effect on driving performance. The behaviors of 21 drivers aged between 21 and 34 were measured using the VS500M simulator in various driving and cognitive load contexts. A rural driving scenario with low cognitive load compared to a highway driving scenario involving GPS navigation tasks were used. Two scenarios were carried out by all the participants with optimal vision - visual acuity of 6/6 - and reduced quality of vision -a lower artificially reduced visual acuity 11 of the drivers and a higher one for 10 of the drivers. The results, which are the subject of a peer-reviewed scientific publication in preparation, demonstrate a decrease in the ability to maneuver the vehicle effectively, in particular an increase in the variability of speed and of the standard deviation of lateral position of the vehicle (SDLP) in a context of high mental load, an increase in the variability of speed under reduced vision quality conditions in the presence of a high mental load as well as a decrease in the average speed and an increase in its variability according to the visual quality reduction groups, also in a context of high mental load. Even if the success rate remains stable despite the experimental manipulation, the results confirm the importance of evaluating visual issues in contexts that are admittedly everyday but for which interactions with cognition are still little considered. The solicitation of vision at intermediate distances by the GPS task, in addition to far distances as considered by the normative aspects of driving license legislation, the increased cognitive load associated with this dual mobility task and navigation, but also to the reduction of the quality of vision lead us to propose new avenues of research in discussion of this thesis to better understand the stakes of visual ametropia, presbyopia or even aging.
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Effet de l’environnement de simulation sur le travail d’équipe et la charge cognitive de professionnels débutants lors d’une réanimation traumatologique : une étude de faisabilité

Lapierre, Alexandra 03 1900 (has links)
Les simulations interprofessionnelles sont très populaires pour former les professionnels de la santé débutant en traumatologie à travailler en équipe dans les salles d’urgence. Ces simulations peuvent être effectuées en laboratoire (environnement contrôlé) ou in situ (environnement réel de soins), ce qui peut potentiellement influencer la charge cognitive des débutants, c’est-à-dire l’effort mental requis pour apprendre. Jusqu’à présent, aucune étude n’a comparé l’influence de l’environnement de simulation sur l’apprentissage du travail d’équipe et la charge cognitive des professionnels débutant en traumatologie. Malgré les défis associés à la réalisation d’un essai contrôlé randomisé en contexte de formation, une telle étude apparait nécessaire pour approfondir notre compréhension de l’effet de l’environnement de simulation sur l’apprentissage. Cette thèse par article présente une étude qui avait pour but de tester la faisabilité d’un essai contrôlé randomisé pour examiner comment l’environnement de simulation (laboratoire versus in situ) influence le développement des habiletés de travail d’équipe et la charge cognitive des professionnels débutant en traumatologie à la salle d’urgence. Cette étude s’est appuyée sur le modèle de la charge cognitive de Choi et al. (2014). Vingt-quatre professionnels de la santé (infirmier[ère]s, résident[e]s en médecine, inhalothérapeutes) ayant moins de 18 mois d’expérience à la salle de réanimation d’un centre de traumatologie ont été affectés à quatre équipes de six professionnels. Chaque équipe a participé à deux simulations interprofessionnelles de 15minutes séparées par un débriefing de 45minutes axé sur les principes de la formation Team Strategies and Tools to Enhance Performance and Patient Safety (TeamSTEPPS). Les simulations ont été effectuées en laboratoire (groupe A — deux équipes) ou in situ (groupe B — deux équipes). Après chaque simulation, les professionnels débutants ont rempli des questionnaires validés sur le travail d’équipe et la charge cognitive perçus. Les simulations ont été filmées afin d’évaluer la performance du travail d’équipe par des observateurs formés. Des indicateurs de faisabilité liés au recrutement, à l’attrition, à la procédure de randomisation, à la mise en œuvre des activités de simulation et à la collecte de données ont été compilés. Des analyses de variance mixtes ont été utilisées pour calculer les tailles d’effet préliminaires. En ce qui concerne la faisabilité, plusieurs difficultés ont été rencontrées, telles qu’un faible taux de recrutement et l’impossibilité de réaliser la randomisation. Pour les tailles d’effet, les résultats préliminaires suggèrent que l’environnement de simulation n’influence pas la performance perçue du travail d’équipe et la charge cognitive des professionnels débutant en traumatologie. Les résultats suggèrent toutefois l’efficacité des simulations interprofessionnelles pour rehausser le travail d’équipe, et ce, peu importe l’environnement. Cette étude met en lumière plusieurs obstacles à la réalisation d’un essai contrôlé randomisé en contexte de simulation interprofessionnelle à la salle d’urgence. Elle permet aussi de jeter un regard nouveau sur la conception de la charge cognitive dans l’apprentissage du travail d’équipe, en proposant d’autres pistes de recherche. Enfin, cette étude renforce la nécessité de poursuivre les activités de simulation interprofessionnelle dans les milieux cliniques pour rehausser le travail d’équipe, un pilier des soins en traumatologie à la salle d’urgence. / Interprofessional simulations are very popular for training novice trauma health professionals to work as a team in emergency departments. These simulations can be conducted in a laboratory (controlled environment) or in situ (real healthcare environment), which can potentially influence the novices’ cognitive load, or the mental effort required to learn. However, to date, no study has compared the influence of the simulation environment on teamwork learning and cognitive load in novice trauma professionals. Despite the challenges associated with conducting a randomized controlled trial in the context of continuing education, such a study is needed to advance our knowledge of the effect of the simulation environment on learning. This article-based thesis presents a study designed to test the feasibility of a randomized controlled trial to examine how the simulation environment (laboratory versus in situ) influences the development of teamwork skills and cognitive load of novice trauma professionals in the emergency department. This study used Choi et al.’s (2014) cognitive load model. Twenty-four novice trauma professionals (nurses, medical residents, respiratory therapists) with less than 18 months of experience in the resuscitation room of a trauma center were assigned to four teams of six professionals. Each team participated in two 15-minute interprofessional simulations, separated by a 45-minute debriefing, which focused on the principles of the Team Strategies and Tools to Enhance Performance and Patient Safety (TeamSTEPPS) training. The simulations were conducted in the laboratory (group A—2 teams) or in situ (group B—2 teams). After each simulation, novice professionals completed validated questionnaires on perceived teamwork performance and cognitive load. The simulations were videotaped to assess teamwork performance by trained observers. Feasibility indicators related to recruitment, attrition, randomization procedures, implementation of simulation activities, and data collection were compiled. Mixed analyses of variance were used to calculate preliminary effect sizes. Regarding feasibility, several difficulties were encountered, such as a low recruitment rate and the inability to perform randomization. Regarding effect sizes, preliminary results suggest that the simulation environment does not affect novice trauma professionals’ perceived teamwork performance and cognitive load. However, the results suggest the effectiveness of interprofessional simulation activities in improving teamwork, regardless of the environment. This study highlights several barriers to conducting a randomized controlled trial in the context of interprofessional trauma simulation in the emergency department. It also provides a new perspective on the concept of cognitive load in teamwork learning and suggests other avenues of research. Finally, this study reinforces the need to continue interprofessional simulations in clinical settings to improve teamwork, a pillar of trauma care in the emergency department.
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Processus ascendants et descendants en compréhension de l'oral en langue étrangère - Problèmes et retombées didactiques pour la compréhension de l'anglais / Foreign-language listening : bottom-up and top-down processes – issues for EFL teaching and research

Zoghlami, Naouel 27 November 2015 (has links)
Cette thèse s’intéresse à la relation complexe entre processus ascendants (bottom-up) et processus descendants (top-down) dans la compréhension de l’oral L2 ; c’est-à-dire entre l’utilisation du signal sonore et de l’input linguistique d’une part, et l’intégration de connaissances diverses (linguistiques, discursives, pragmatiques, générales) d’autre part. Malgré de nombreux travaux en psycholinguistique, en acquisition des langues étrangères (L2) et en didactique (par exemple, Cutler & Clifton, 1999 ; Field, 2008; Rost, 2002 ; Brown, 1990), notre connaissance des processus cognitifs complexes de l’écoute ainsi que l’effet de certains facteurs sur la compréhension de l’oral restent à approfondir. Une appréciation plus fine de ces processus est indispensable aux questions relatives à l’enseignement et à l’apprentissage de la compréhension de l’oral en L2.Partant du principe que l’écoute a la même architecture cognitive en L1 et L2, nous commençons par un résumé – et une synthèse – des modèles psycholinguistiques récents de la compréhension de l’oral en L1. Nous examinons également les principaux facteurs rendant la compréhension difficile. Notre résumé des études en L2 consacrées au rôle de l'information descendante et au comportement stratégique des auditeurs L2 souligne la contribution importante de la métacognition. Nous tenterons donc ici de clarifier un certain flou terminologique qui caractérise ces travaux, et nous proposerons un modèle qui fait part de la métacognition dans la compréhension unidirectionnelle de l’oral en L2. Nous présentons ensuite les résultats d'une étude que nous avons menée pour analyser la contribution exacte de certains facteurs à l'écoute en L2.Les participants à cette étude sont des enseignants (n=23) et surtout des apprenants (n=226) français et tunisiens de l’anglais. En s’appuyant sur des méthodes multiples, à la fois quantitatives (différent tests et questionnaires) et qualitatives (questionnaires, tâches de réflexion à haute voix - Ericsson & Simon, 1993 - et de dévoilement graduel - gating, Grosjean, 1980), nous nous interrogeons: 1) sur les facteurs perçus par les apprenants et les enseignants comme étant déterminants dans la compréhension de l’anglais oral ; 2) sur la contribution relative de la compétence linguistique en L2, la discrimination auditive, la reconnaissance lexicale, et les compétences en méta-compréhension à une compréhension auditive réussie; 3) sur les problèmes que rencontrent nos auditeurs L2 lors de l’écoute, et sur les comportements stratégiques adoptés pour y faire face. Nous regardons plus particulièrement (pour ces différents paramètres) les différents niveaux de compétence en compréhension des sujets (avec une analyse poussée des auditeurs compétents et des auditeurs moins-compétents), ainsi qu’à de possibles influences de deux langues maternelles distinctes (français vs arabe tunisien). Nos analyses montrent : 1) ce que les apprenants et les enseignant perçoivent comme facteurs influant la compréhension de l’oral diffère relativement de ce qui la rend réellement problématique; 2) que la reconnaissance des mots et la connaissance lexicale contribuent significativement à la variation dans la compréhension, avec la reconnaissance des mots étant le prédicteur le plus fort ; 3) que les problèmes rencontrés en temps réel sont principalement de bas-niveau (segmentation de la parole), et que si les stratégies généralement contribuent à la compréhension, elles ne sont pas discriminatoires. Ce qui distingue donc l’auditeur expert du novice est son traitement formel (plus efficace et automatique) et non pas stratégique de l’information orale. Ces résultats sont discutés en rapport avec notre cadre théorique et selon une perspective pédagogique. / This thesis focuses on the complex relationship between bottom-up and top-down processes in L2 speech comprehension; i.e. between the use of the signal and the linguistic input on one hand, and the integration of various types of knowledge (linguistic, discourse, pragmatic, general) on the other hand. Despite a large body of research on the cognitive processes underlying listening in psycholinguistics, foreign language (L2) acquisition and teaching (e.g., Cutler & Clifton, 1999; Field, 2008a; Rost, 2002; Brown, 1990), there are still gaps in our understanding of these processes and the impact certain factors have on listening comprehension. Assuming that L1 and L2 listening follow the same cognitive architecture, we first review recent psycholinguistic models of L1 listening. We also examine the main factors constraining L2 listening comprehension. As our summary of the few SLA studies that have investigated the role of bottom-up information and the strategic behavior of L2 listeners points to the important contribution of metacognition, we clarify the terminological fuzziness characterizing this concept, and propose a model of metacognition in real-world unidirectional L2 listening. We then present the results of a study that we conducted to investigate the exact contribution of these different factors to L2 listening. The participants in this study were EFL French and Tunisian teachers (n=23) and learners (n=226). Using mixed quantitative (different tests and questionnaires) and qualitative (protocol analysis and gating experiments - Ericsson & Simon, 1993; Grosjean, 1980) methods, our aim was to investigate: 1) the factors perceived by learners and teachers as influencing L2 listening; 2) the relative contribution of linguistic knowledge, auditory discrimination, spoken word recognition (SWR), and meta-comprehension knowledge to successful L2 listening; 3) on-line listening problems and strategy use. For all of these parameters, we looked more closely at different levels of listening proficiency (various analyses of the performance of skilled and unskilled L2 listeners), as well as the possible influence of the two L1s (French and Tunisian Arabic) involved in the study.Our analyses show that: 1) there is a general discrepancy between what is perceived as making L2 listening difficult and what really renders it problematic; 2) SWR and vocabulary knowledge contribute significantly to the variance in L2 listening, with SWR being a stronger predictor; 3) listening problems encountered on-line are mainly lower-level (segmentation) and, although strategies contribute to speech comprehension, they are not discriminatory. What characterizes a proficient L2 listener seems to be accurate formal processing, not strategic processing of oral input. The findings are discussed from a theoretical and pedagogical perspective. Keywords: listening comprehension, French and Tunisian learners of L2 English, bottom-up and top-down processes, formal processing, integration and situation model, attentional resources, gating, protocol analysis, comparative analysis
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Développement et évaluation d’un programme de formation numérique adaptatif sur le counseling bref en changement de comportement lié à la santé

Fontaine, Guillaume 12 1900 (has links)
Dans les pays industrialisés tels que le Canada, les maladies chroniques non transmissibles comme le diabète et les maladies cardiovasculaires sont responsables de la majorité de la mortalité prématurée. Les comportements liés à la santé, comme le tabagisme, ont un impact majeur sur le développement de ces maladies. Les infirmières et les infirmiers , par le biais d’une approche motivationnelle nommée counseling bref en changement de comportement (CBCC), peuvent soutenir les patients dans le changement de comportement lié la santé. Toutefois, les études soulignent des barrières inhérentes à la mise en œuvre du CBCC par les infirmières en milieu hospitalier, comme le manque d’habiletés et des normes sociales défavorables. Cette thèse par articles présente les résultats d’une étude visant à (1) développer un programme de formation numérique adaptatif basé sur la théorie portant sur le CBCC pour la promotion de la cessation tabagique, l’adoption de saines habitudes alimentaires et l’adhésion aux traitements médicamenteux (E_MOTIVA) et (2) évaluer son effet auprès d’infirmières et d’étudiantes en sciences infirmières par un essai clinique à répartition aléatoire (ECR) en comparaison avec un programme de formation numérique standardisé partiellement basé sur la théorie (E_MOTIVB). Le programme E_MOTIVA a été développé selon une démarche systématique en fonction d’appuis empiriques et théoriques, incluant la Théorie du Comportement Planifié, la Théorie de la Charge Cognitive et le concept d’engagement. Le contenu du programme E_MOTIVA a été développé de manière à cibler les barrières et les déterminants théoriques associés à la mise en œuvre du CBCC chez des infirmières et des étudiantes en sciences infirmières (p. ex., attitude, normes subjectives, connaissances, intention). L’adaptation du programme E_MOTIVA a été opérationnalisée à différents moments lors du parcours d’apprentissage afin d’optimiser la charge cognitive et l’engagement des infirmières et étudiantes. Le programme E_MOTIVA incluait trois sessions de formation durant respectivement un maximum de 50, 60 et 20 minutes. Il pouvait être complété en ligne depuis un téléphone intelligent, une tablette ou un ordinateur. Nous avons mené un ECR à deux groupes parallèles en simple aveugle auprès de 102 infirmières et étudiantes inscrites dans un programme de baccalauréat en sciences infirmières au Canada afin d’évaluer le programme E_MOTIVA (groupe expérimental ; n = 51) en comparaison avec le programme E_MOTIVB (groupe contrôle ; n = 51). L’effet des programmes a été évalué sur 1) le changement dans l’intention de mettre en œuvre du CBCC pour la promotion de la cessation tabagique, l’adoption de saines habitudes alimentaires et l’adhésion aux traitements médicamenteux (H1) ; 2) les changements dans les variables de la Théorie du Comportement Planifié (H2 à H7) ; 3) la charge cognitive (H8 à H10) ; et 4) l’engagement (H11, H12). Les analyses de covariance n’ont indiqué aucune différence significative dans les scores de changement dans l’intention de mettre en œuvre du CBCC entre deux groupes de l’étude. Cependant, le score de changement dans l’intention était plus élevé dans le groupe expérimental (10,22 ± 3,34) que dans le groupe contrôle (9,04 ± 2,80) (p = 0,787). Il n’y avait pas de différence significative entre les groupes quant aux changements sur le plan des autres variables de la Théorie du Comportement Planifié. Dans les deux groupes, les scores d’intention (H1), d’attitude (H2), de normes subjectives (H3), de contrôle comportemental perçu (H4), de croyances comportementales (H5) et de croyances de contrôle (H7) se sont tous améliorés de manière significative entre les mesures de base et finales. Aucune différence significative n’a été observée entre les groupes concernant la charge cognitive et l’engagement. Cette étude a permis de développer un programme de formation numérique adaptatif basé sur la théorie (E_MOTIVA) portant sur le CBCC destiné aux infirmières et aux étudiantes en sciences infirmières. Les résultats suggèrent que les programmes E_MOTIVA et E_MOTIVB ont eu des effets positifs similaires sur le plan de l’intention de mettre en œuvre du CBCC chez les infirmières et les étudiantes. Des recommandations sont formulées à l’effet d’orienter la recherche vers la distinction entre l’approche basée sur la théorie et le processus d’adaptation et d’explorer des avenues de recherche visant la transformation de l’intention de mettre en œuvre du CBCC en sa mise en œuvre effective en pratique. / In industrialized countries such as Canada, chronic noncommunicable diseases such as diabetes and cardiovascular disease are the cause of most premature mortality. Unhealthy behaviors, such as smoking, have a major impact on the development of these diseases. Nurses can support patients in initiating and sustaining health behavior change through a motivational and collaborative approach called brief behavior change counseling (BBCC). However, studies highlight several barriers to nurses’ implementation of BBCC in hospitals, including lack of skills and unfavorable social norms. This thesis by articles presents the result of a study aiming to (1) develop a theory-based adaptive e-learning program on BBCC for the promotion of smoking cessation, the adoption of healthy eating habits and medication adherence (E_MOTIVA), and then (2) to evaluate its effect with nurses and nursing students in a randomized controlled trial (RCT) compared with a standardized e-learning program partially based on theory (E_MOTIVB). The E_MOTIVA program was developed following a systematic approach and informed by empirical data and theory, including the Theory of Planned Behavior, Cognitive Load Theory and the concept of engagement. The content of the E_MOTIVA program has been developed in such a way as to target the barriers and theoretical determinants of BBCC implementation in nurses and nursing students (e.g., attitude, subjective norms, knowledge, intention). The adaptation of the E_MOTIVA program was operationalized at different times during learning to optimize cognitive load and engagement in nurses and students. The E_MOTIVA program included three training sessions lasting respectively a maximum of 50, 60 and 20 minutes. It could be completed over the Internet from a smartphone, tablet or computer. We then conducted a two group, single blind, RCT with 102 nurses and students enrolled in a baccalaureate nursing program in Canada to evaluate the E_MOTIVA program (experimental group; n = 51) compared to the E_MOTIVB standardized e-learning program partially based on theory (control group; n = 51). The effect of the programs was assessed on: 1) change in intention to implement BBCC for promoting smoking cessation, adoption of healthy eating habits, and medication adherence (H1); 2) changes in the theoretical variables of the Theory of Planned Behavior (H2 to H7); 3) cognitive load (H8 to H10); and 4) experiential and behavioral engagement (H11, H12). Analyzes of covariance indicated no significant difference in the scores of change in intention to provide BBCC between the two study groups. However, the change in intention score was higher in the experimental group (10.22 ± 3.34) than in the control group (9.04 ± 2.80) (p = 0.787). There was also no significant difference between the two groups in the changes in the other variables of the Theory of Planned Behavior. In both groups, scores for intention (H1), attitude (H2), subjective norms (H3), perceived behavioral control (H4), behavioral beliefs (H5) and control beliefs (H7) all improved significantly between baseline and final measures. No significant difference was observed between groups in cognitive load and engagement. This study led to the development of a theory-based adaptive e-learning program (E_MOTIVA) on BBCC for nurses and nursing students. The results suggest that the E_MOTIVA and E_MOTIVB programs had similar positive effects in terms of intention to implement BBCC in nurses and students. Recommendations are made to guide future research towards the distinction between the theory-based approach and the adaptation process and to explore research avenues related to the transformation of the intention to provide BBCC into its actual provision in clinical practice.

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