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Expression et expressivité. Éléments pour une problématique linguistique : l'école de Genève [1900-1940] / Expression and Expressivity. A Discussion of Some Debatable Linguistic Issues : The School of Geneva [1900-1940]

Neag Curea, Anamaria 18 December 2009 (has links)
La thèse intitulée « Expression et expressivité. Éléments pour une problématique linguistique : l'École de Genève (1900-1940) » est l'aboutissement d'un travail de recherche dans le domaine de l'histoire des idées linguistiques. L'étude des théories élaborées dans la première moitié du XXe par trois représentants de la linguistique genevoise (Charles Bally, Charles-Albert Sechehaye et Henri Frei) nous a amenée à formuler et à vérifier l'hypothèse générale du présent travail, à savoir la possibilité de déceler une systématicité de ces approches autour d'une problématique de l'expression, qu'elles mettent en place de manière différenciée et néanmoins concordante sur bien des points. Les convergences et les divergences dont nous tirons les conséquences dans notre analyse nous permettent de juger des conditions dans lesquelles se met en place une dynamique de pensée à l'intérieur d'une école linguistique. Le traitement de cette problématique est représentatif des stratégies par lesquelles ces linguistes ont procédé à une réinscription de certains thèmes théoriques saussuriens (la synchronie, la linguistique de la parole, l'arbitraire du signe, la valeur linguistique). La problématique de l'expression chez des linguistes se réclamant dans une large mesure de l'enseignement saussurien présente un intérêt d'autant plus grand qu'elle semble rompre avec les principes de F. de Saussure, en favorisant des points de vue a priori étrangers à sa conception de la langue : l'approche de l'affectivité ou de la subjectivité, une large part accordée à la « psychologie », une place privilégiée accordée au sujet parlant. / The thesis named “Expression and Expressivity. A Discussion of Some Debatable Linguistic Issues : The School of Geneva (1900-1940)” is the result of research undertaken in the history of linguistic ideas. The study of several theories developed during the first half of the 20th century by three representatives of the Genevan linguistics (Charles Bally, Charles-Albert Sechehaye and Henri Frei) has led us to formulate and put to the test the general assumption of our thesis. What we have tried to achieve is the capturing of the systematic in the way the three accounts discussed deal with the expression issue by pointing out the differences and similarities in each approach of the issue at hand. The converging and diverging aspects from which we draw our conclusions allow us to establish the way a thought dynamics emerges within a linguistic school. Tackling such an issue points out the strategies used by these linguists to revisit some Saussurian theoretical concepts (the synchronic, the linguistics of la parole, the arbitrariness of the sign, the linguistic value). The question of the expression in the case of these linguists is of great importance. The reason is that, although they claim to follow the Saussurian line of thought to a large extent, they seem to depart from Saussure’s main principles by favouring beliefs which are a priori in disagreement with Saussure’s perspective on language: dealing with affectivity or subjectivity, addressing the matter of ‘psychology’ to a great extent, highlighting the role of the speaker.
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Le statut du mouvement dans la phénoménologie de Jan Patocka / The status of movement in Jan Patocka's phenomenology

Duicu, Dragoş 30 March 2013 (has links)
Dans « De l'essence et du concept de la φύσις », Heidegger appelle la Physique d'Aristote le livre caché de la philosophie occidentale. Le présent travail peut être lu comme une tentative de mettre au jour les efforts du phénoménologue tchèque Jan Patočka pour récupérer ce qui, de ce grand livre, a été oublié par l'histoire de la philosophie. Nous nous sommes concentrés sur un des résultats les plus aristotéliciens de Patočka, dont nous avons essayé de montrer la présence tant en filigrane (dans les effets qu'il a relativement à la conceptualité phénoménologique en général) qu'explicitement. On pourrait résumer ce résultat ainsi : le mouvement est phénoménologiquement et ontologiquement premier. C'est l'examen de la définition aristotélicienne du mouvement, dans sa reprise et dans les conséquences qu'en tire Patočka, qui nous a confirmé cette conclusion. Mais si le mouvement est premier, cela veut dire que les extases et les déterminations du mouvement ne sont, elles, que secondaires, c'est-à-dire phénoménologiquement et ontologiquement dérivées. La matière et la forme (du monde), l'acte et le possible, le temps et l'espace, l'hypokeimenon (le corps et le sujet) sont secondaires, car sédimentés, déposés par le mouvement, et ne s'éclairent donc fondamentalement que par leur reconduction au mouvement. C'est une telle reconduction que nous avons tâché d'accomplir à chaque étape de notre analyse. / We have explored in our work Jan Patočka's reception of Aristotle's definition of movement, and the phenomenological consequences it had throughout the last period of his reevaluation of Husserl and Heidegger.
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La réception de la théorie de l'évolution dans la théologie catholique du XXe siècle : positions du Magistère et contributions des théologiens Gustave Martelet, Jean-Michel Maldamé et Jacques Arnould / The reception of the theory of évolution by 20th century catholic theology : positions of the Magisterium and contributions by the theologians Gustave Martelet, Jean-Michel Maldamé and Jacques Arnould

Belambo Bedji, Don-Jean 20 September 2013 (has links)
Le Magistère catholique a accueilli la théorie de l’évolution et a reconnu sa valeur. L’encyclique Humani Generis en constitue le moment-clé. Mais le Magistère ne va pas loin. Il refuse de sacrifier les points forts de l’anthropologie chrétienne traditionnelle sur l’autel de l’évolution. Il insiste sur la création directe de l’âme humaine par Dieu. Quelques théologiens catholiques, comme G. Martelet, J.-M. Maldamé et J. Arnould, voient la nécessité d’articuler les discours théologiques et les acquis de la théorie de l’évolution, où la conceptualité de l’émergence est dominante ; une démarche qui repose sur l’idée que si Dieu est unique, la vérité de sa révélation ne saurait s’opposer à la vérité manifestée par le monde. Ce travail veut cerner les prises de position du Magistère, de Pie XII à Jean-Paul II. Il se propose aussi d’explorer les apports des trois théologiens dans le travail d’approfondissement de la théologie de la création, de montrer comment leurs réflexions contribuent à l’intelligence de la spécificité humaine et de l’action de Dieu dans la création. Les acquis scientifiques contribuent au progrès de notre connaissance de l’univers et de l’homme. Il en va de la compréhension de l’action de Dieu dans le monde. Celle-ci cesse de se penser à partir des schèmes mécaniques où le Créateur apparaît comme un ingénieur cosmique ; elle se dit en termes d’accompagnement des possibles inscrits dans l’intime de l’être. Le moins que nous puissions dire est que la Bible s’intéresse moins au passé de l’humain qu’à son origine. Selon la Bible, être humain, c’est répondre à l’appel de Dieu et appel de l’humanité en termes de responsabilité. C’est cela être à l’image de Dieu. / The Catholic Magisterium welcomed the theory of evolution and recognizes its value. The encyclical Humani Generis constitutes its key moment. However, the Magisterium went no further. It declined to sacrifice the cornerstone of traditional Christian anthropology on the altar of evolutionary theory. It insists on the direct creation of the human soul par God. A few theologians like G. Martelet, J.-M. Maldamé and J. Arnould, saw the need to articulate this theological discourse and the advances of evolutionary theory, where the conceptuality of emergence dominates ; an approach that is based on the idea that if God is unique then the truth of is revelation would by no means oppose to the truth showed by the world. The present study attempts to grasp the stance taken by the Magisterium, from Pius XII to John-Paul II. It explores the contribution of the three mentioned theologians to a deeper reflection on the theology of creation, on how their work has contributed to the understanding of the human identity and God’s action within creation. The scientific knowledge contributes to the improvement of our awareness of the Universe and mankind. Indeed, the understanding of God’s action in the world is at stake. It is not considered according to mechanical patterns where the Creator is described as a cosmic engineer. It is more represented in terms of support and arousing of the potential within the innermost being. The least we can say is that the Bible is not as interested about the past of mankind but rather about its origin. According to the Bible, answering the call of God and the one of mankind in terms of responsibility defines what being human is. That is what being in the image of God.

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