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Contribution à un système de retour d'expérience basé sur le raisonnement à partir de cas conversationnel : application à la gestion des pannes de machines industrielles / Contribution to an experience feedback system based on conversational case-based reasoning : application in management of failure diagnostic procedures for industrial machines

Armaghan, Negar 28 May 2009 (has links)
Face à l’évolution technologique rapide des produits, l’innovation incrémentale des nouveaux produits, et la mobilité du personnel le plus expérimenté, les entreprises cherchent à formaliser et à capitaliser leurs expériences et les savoir-faire des acteurs d’entreprise en vue d’une réutilisation ultérieure. Afin de répondre à cette problématique, l’approche du raisonnement à partir de cas conversationnel (RàPCC) est une réponse potentielle à la question de la capitalisation et de la réutilisation des connaissances. Notre recherche s’intéresse aux méthodes permettant de piloter le retour d’expérience (RETEX) appliqué à la résolution de problèmes techniques. Notre méthodologie pour créer un système d’aide au diagnostic des pannes est divisée en quatre phases : la description d’événements, l’élaboration de l’ensemble des solutions apportées aux pannes, la mise en place d’une aide au diagnostic grâce aux arbres de défaillances et la mise en place d’un système informatique. Afin d’extraire les connaissances tacites et les formaliser, nous avons créé des protocoles de décision dans le but d’aider l’expert à résoudre un problème industriel. Nous avons donc proposé une formulation et l’élaboration de cas conversationnels dans le domaine du diagnostic. Ces cas doivent être stockés dans une base de cas. Afin de valider notre proposition méthodologique, nous avons réalisé la phase expérimentale dans une entreprise industrielle de l’Est de la France. Nous proposons finalement une maquette informatique conçue pour l’entreprise. Cette maquette permet de réaliser un diagnostic des pannes en créant des cas dans une base de cas pour une réutilisation ultérieure / Faced with the fast technological development of products, incremental innovation of new products, and the mobility of their most experienced staff, companies are seeking to formalize and capitalize on the experiences and know-how of their personnel in order to reuse them later. To deal with these problems, the conversational case based reasoning (CCBR) approach is a potential answer to the question of capitalization and reuse of knowledge. Our research focuses on methods to manage experience feedback (EF). We are placed in the field of experience feedback applied to technical problem solving. Our methodology for creating aided failure diagnosis systems is divided into four phases: the events description, the development of all solutions to failures, the arrangement of a diagnostic aid through fault trees and setting up a computer system. We based our work on the fault tree approach in order to extract tacit knowledge and its formalization. Our objective was to create decision protocols in order to assist the expert in solving an industrial problem. Therefore, we have proposed a formulation and development of conversational cases in diagnosis. These cases must be memorised in a database of cases. To validate our proposal methodology, we have carried out the experimental phase in an industrial company in eastern France. This experiment allowed us to validate our work and highlight its advantages and limitations. Finally, we propose a computer model designed for the company. This model enables failure diagnosis by creating the case in a case base for later utilization
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Analyse et détection automatique de disfluences dans la parole spontanée conversationnelle / Disfluency analysis and automatic detection in conversational spontaneous speech

Dutrey, Camille 16 December 2014 (has links)
Extraire de l'information de données langagières est un sujet de plus en plus d'actualité compte tenude la quantité toujours croissante d'information qui doit être régulièrement traitée et analysée, etnous assistons depuis les années 90 à l'essor des recherches sur des données de parole également. Laparole pose des problèmes supplémentaires par rapport à l'écrit, notamment du fait de la présence dephénomènes propres à l'oral (hésitations, reprises, corrections) mais aussi parce que les donnéesorales sont traitées par un système de reconnaissance automatique de la parole qui génèrepotentiellement des erreurs. Ainsi, extraire de l'information de données audio implique d'extraire del'information tout en tenant compte du « bruit » intrinsèque à l'oral ou généré par le système dereconnaissance de la parole. Il ne peut donc s'agir d'une simple application de méthodes qui ont faitleurs preuves sur de l'écrit. L'utilisation de techniques adaptées au traitement des données issues del'oral et prenant en compte à la fois leurs spécificités liées au signal de parole et à la transcription –manuelle comme automatique – de ce dernier représente un thème de recherche en pleindéveloppement et qui soulève de nouveaux défis scientifiques. Ces défis sont liés à la gestion de lavariabilité dans la parole et des modes d'expressions spontanés. Par ailleurs, l'analyse robuste deconversations téléphoniques a également fait l'objet d'un certain nombre de travaux dans lacontinuité desquels s'inscrivent ces travaux de thèse.Cette thèse porte plus spécifiquement sur l'analyse des disfluences et de leur réalisation dans desdonnées conversationnelles issues des centres d'appels EDF, à partir du signal de parole et destranscriptions manuelle et automatique de ce dernier. Ce travail convoque différents domaines, del'analyse robuste de données issues de la parole à l'analyse et la gestion des aspects liés àl'expression orale. L'objectif de la thèse est de proposer des méthodes adaptées à ces données, quipermettent d'améliorer les analyses de fouille de texte réalisées sur les transcriptions (traitement desdisfluences). Pour répondre à ces problématiques, nous avons analysé finement le comportement dephénomènes caractéristiques de l'oral spontané (disfluences) dans des données oralesconversationnelles issues de centres d'appels EDF, et nous avons mis au point une méthodeautomatique pour leur détection, en utilisant des indices linguistiques, acoustico-prosodiques,discursifs et para-linguistiques.Les apports de cette thèse s'articulent donc selon trois axes de recherche. Premièrement, nousproposons une caractérisation des conversations en centres d'appels du point de vue de l'oralspontané et des phénomènes qui le caractérisent. Deuxièmement, nous avons mis au point (i) unechaîne d'enrichissement et de traitement des données orales effective sur plusieurs plans d'analyse(linguistique, prosodique, discursif, para-linguistique) ; (ii) un système de détection automatique desdisfluences d'édition adapté aux données orales conversationnelles, utilisant le signal et lestranscriptions (manuelles ou automatiques). Troisièmement, d'un point de vue « ressource », nousavons produit un corpus de transcriptions automatiques de conversations issues de centres d'appelsannoté en disfluences d'édition (méthode semi-automatique). / Extracting information from linguistic data has gain more and more attention in the last decades inrelation with the increasing amount of information that has to be processed on a daily basis in the world. Since the 90’s, this interest for information extraction has converged to the development of researches on speech data. In fact, speech data involves extra problems to those encountered on written data. In particular, due to many phenomena specific to human speech (e.g. hesitations, corrections, etc.). But also, because automatic speech recognition systems applied on speech signal potentially generates errors. Thus, extracting information from audio data requires to extract information by taking into account the "noise" inherent to audio data and output of automatic systems. Thus, extracting information from speech data cannot be as simple as a combination of methods that have proven themselves to solve the extraction information task on written data. It comes that, the use of technics dedicated for speech/audio data processing is mandatory, and epsecially technics which take into account the specificites of such data in relation with the corresponding signal and transcriptions (manual and automatic). This problem has given birth to a new area of research and raised new scientific challenges related to the management of the variability of speech and its spontaneous modes of expressions. Furthermore, robust analysis of phone conversations is subject to a large number of works this thesis is in the continuity.More specifically, this thesis focuses on edit disfluencies analysis and their realisation in conversational data from EDF call centres, using speech signal and both manual and automatic transcriptions. This work is linked to numerous domains, from robust analysis of speech data to analysis and management of aspects related to speech expression. The aim of the thesis is to propose appropriate methods to deal with speech data to improve text mining analyses of speech transcriptions (treatment of disfluencies). To address these issues, we have finely analysed the characteristic phenomena and behavior of spontaneous speech (disfluencies) in conversational data from EDF call centres and developed an automatic method for their detection using linguistic, prosodic, discursive and para-linguistic features.The contributions of this thesis are structured in three areas of research. First, we proposed a specification of call centre conversations from the prespective of the spontaneous speech and from the phenomena that specify it. Second, we developed (i) an enrichment chain and effective processings of speech data on several levels of analysis (linguistic, acoustic-prosodic, discursive and para-linguistic) ; (ii) an system which detect automaticcaly the edit disfluencies suitable for conversational data and based on the speech signal and transcriptions (manual or automatic). Third, from a "resource" point of view, we produced a corpus of automatic transcriptions of conversations taken from call centres which has been annotated in edition disfluencies (using a semi-automatic method).
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Les conversations des internautes. Approche pragmatique d'acquisition de connaissances à partir de conversations textuelles pour la recherche marketing / Conversations of internet users. A Pragmatic Approach to knowledge Acquisition from Textual Conversations for Marketing Research

Leenhardt, Marguerite 17 January 2017 (has links)
Ce travail de recherche s'inscrit dans le cadre des méthodes de la linguistique de corpus et procède des besoins d'exploitation formulés dans le domaine du marketing à l'égard des conversations des internautes. Deux pistes sont poursuivies, la première relevant de leur description du point de vue de l'analyse des conversations et de la textométrie, la seconde visant des applications pratiques relatives à la fouille de textes. Une méthode de description systématique et automatisable est proposée, à partir de laquelle un procédé de mesure de l'engagement conversationnel des participants est mis en œuvre. L'étude des diagrammes d'engagement conversationnel (DEC) produits à partir de cette mesure permet d'observer des régularités typologiques dans les postures manifestées par les participants. Ce travail met également en exergue l'apport de la méthode textométrique pour l'acquisition de connaissances utiles à des fins de catégorisation automatique. Plusieurs analyses textométriques sont utilisées (spécificités, segments répétés, inventaires distributionnels) pour élaborer un modèle de connaissance dédié à la détection des intentions d'achat dans des fils de discussion issus d'un forum automobile. Les résultats obtenus, encourageants malgré la rareté des signaux exploitables au sein du corpus étudié, soulignent l'intérêt d'articuler des techniques d'analyse textométrique et de fouille de données textuelles au sein d'un même procédé d'acquisition de connaissances pour l'analyse automatique des conversations des internautes. / This research is part of the methods of corpus linguistics and proceeds from the needs expressed in the field of marketing regarding conversations of internet users. Two lines of research are investigated, the first falling under the perspective of conversation analysis and textometry, the second focuses on practical applications for text mining. A systematic and automated description is provided, from which a method of measuring participants' conversational engagement is implemented. The study of conversational engagement diagrams (CED) produced from this measure allows to observe typological regularities regarding how participants position themselves in conversations. This work also highlights the contribution of the textometric method for acquiring useful knowledge for supervised classification. Several textometric measures are used (specificity, repeated segments, distributional inventories) to develop a knowledge model for the detection of purchase intentions in discussions threads from an automotive forum. The results, encouraging despite the scarcity of usable signals in the corpus, underline the importance of articulating textometric analysis techniques and text mining in the same process of knowledge acquisition for automatic analysis of conversations of internet users.
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Modélisation des stratégies verbales d'engagement dans les interactions humain-agent / Modelling verbal engagement strategies in human-agent interaction

Glas, Nadine 13 September 2016 (has links)
Dans une interaction humain-agent, l’engagement de l’utilisateur est un élément essentiel pour atteindre l’objectif de l’interaction. Dans cette thèse, nous étudions comment l’engagement de l’utilisateur pourrait être favorisé par le comportement de l’agent. Nous nous concentrons sur les stratégies de comportement verbal de l’agent qui concernent respectivement la forme, le timing et le contenu de ses énoncés. Nous présentons des études empiriques qui concernent certains aspects du comportement de politesse de l’agent, du comportement d’interruption de l’agent, et les sujets de conversation que l’agent adresse lors de l’interaction. Basé sur les résultats de la dernière étude, nous proposons un Gestionnaire de Sujets axé sur l’engagement (modèle computationnel) qui personnalise les sujets d’une interaction dans des conversations où l’agent donne des informations à un utilisateur humain. Le Modèle de Sélection des Sujets du Gestionnaire de Sujets décide sur quoi l’agent devrait parler et quand. Pour cela, il prend en compte la perception par l’agent de l’utilisateur, qui est dynamiquement mis à jour, ainsi que l’état mental et les préférences de l’agent. Le Modèle de Transition de Sujets du Gestionnaire de Sujet, basé sur une étude empirique, calcule comment l’agent doit présenter les sujets dans l’interaction en cours sans perdre la cohérence de l’interaction. Nous avons implémenté et évalué le Gestionnaire de Sujets dans un agent virtuel conversationnel qui joue le rôle d’un visiteur dans un musée. / In human-agent interaction the engagement of the user is an essential aspect to complete the goal of the interaction. In this thesis we study how the user’s engagement could be favoured by the agent’s behaviour. We thereby focus on the agent’s verbal behaviour considering strategies that regard respectively the form, timing, and content of utterances : We present empirical studies that regard (aspects of) the agent’s politeness behaviour, interruption behaviour, and the topics that the agent addresses in the interaction. Based on the outcomes of the latter study we propose an engagement-driven Topic Manager (computational model) that personalises the topics of an interaction in human-agent information-giving chat. The Topic Selection component of the Topic Manager decides what the agent should talk about and when. For this it takes into account the agent’s dynamically updated perception of the user as well as the agent’s own mental state. The Topic Transition component of the Topic Manager, based upon an empirical study, computes how the agent should introduce the topics in the ongoing interaction without loosing the coherence of the interaction. We implemented and evaluated the Topic Manager in a conversational virtual agent that plays the role of a visitor in amuseum.
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Une analyse de l'entame conversationnelle de communications orales et écrites.

Falesse, Mireille 04 May 2005 (has links)
UNE ANALYSE DE L’ENTAME CONVERSATIONNELLE DE COMMUNICATIONS ORALES ET ECRITES (SUR RÉPONDEUR TÉLÉPHONIQUE ET INTERNET) MIREILLE FALESSE ULB - FACULTÉ DE PHILOSOPHIE ET LETTRES - FÉVRIER 2005 La trame de base de l’étude est essentiellement linguistique et la plupart des catégorisations des éléments relevés sont de cet ordre également, l’étude prenant en compte le langage sous son aspect pragmatique dans les limites de la présentation des situations particulières ainsi que du collationnement des données du corpus. Deux types de messages ont été choisis : des messages oraux laissés par des appelants sur répondeur téléphonique et des messages – provenant de nouveaux utilisateurs – recueillis dans des forums de discussion sur Internet. L’analyse permet de préciser les souhaits et intentions communicationnels des émetteurs ; d’autre part le relevé des éléments constitutifs du corpus auquel nous avons procédé dans la seconde partie nous a permis d’entrer plus avant dans sa description. L’énonciation est à l’énoncé ce que le processus de fabrication est à l’objet produit ; l'énoncé est le résultat alors que l'énonciation est l'acte de création du locuteur. C’est cet acte, la procédure de construction du message, les intentions du locuteur, les marques de son intervention en tant que sujet parlant – ses pensées, ses intentions, ses émotions au moment de la « prise de parole » (orale ou écrite) – qui ont fait l’objet de notre propos. Dès lors, les éléments de base du schéma de la communication ont été posés et les particularités de notre corpus explicitées à la suite d’un double choix : celui des outils d’analyse réellement utiles à la démarche et celui des éléments essentiels et nécessaires constitutifs des énoncés retenus et à retenir. L’énonciation et l’énoncé Le travail porte sur l’analyse d’un certain type de discours à l’intérieur d’actes de communication sur base d’énoncés, produits d’un acte d'énonciation, qui comportent des marques énonciatives faisant référence à la fois au locuteur et à l'allocutaire. Il en est tenu compte lors de la description du corpus car les éléments retenus portent non seulement sur la structuration phrastique de l’énoncé mais également sur le sens qui lui est donné ainsi que ses utilisations caractéristiques en fonction des intentions, choix et motivations des destinateurs. Le sens et le son La considération du langage sous sa double articulation favorise une analyse appariant les points de vue sémantique et phonologique : le sens et le son. Lors de la réalisation de la langue dans la parole d'un émetteur, le code employé nous informe sur son origine, son niveau d'éducation, son milieu social alors que la forme sonore qu’il donne à son énoncé nous informe sur son identité, son sexe, son âge, son type psychophysiologique, son humeur. La spécificité de la communication humaine La différence entre la communication socio-animale et la communication humaine est la possibilité offerte ou non à l’énonciateur de s’impliquer personnellement dans la formulation de son message. La personnalisation du message Consciemment ou non, l'émetteur introduit donc dans son message toute une série de données personnelles en rapport avec son milieu social, ses intentions personnelles, sa vision du monde, sa culture, l’objet du message. Et c’est précisément ce qui constitue l’objet de notre analyse quoique quelques réserves quant aux données sociales qui pourraient nous être fournies par notre corpus puissent être formulées. Le code commun Lorsqu'il réalise un acte de communication, il est évident que tout locuteur tient à être compris et – pour ce faire – se réfère à une langue, un parler, un code commun susceptible d'être interprété dans le sens qu'il désire par son interlocuteur ; il choisit un langage précis. En l’occurrence, pour ce qui nous concerne, la langue en question est le français tel qu’employé par des interlocuteurs francophones et plus précisément – pour la partie orale de notre corpus – des francophones vivant en Belgique durant les dernières années du vingtième siècle. La communication L’énonciation étant la production individuelle d’un message, la formulation particulière d’un énoncé, le duo énoncé-énonciation s’intègre dans un cadre défini : celui de la communication. D'emblée, des considérations essentielles sont notifiées ; elles seront récurrentes tout au long des descriptions préconisées par les auteurs que nous découvrirons ci-dessous : o la présence de deux intervenants qui sont l'émetteur et le récepteur ; o le fait d'établir une relation avec autrui, une relation dynamique c'est-à-dire interactive ; o la nécessité de moyens (techniques, signes et signaux) ; o la définition d'un message. Une approche pluridisciplinaire Dans un premier temps, le choix d’une analyse sociolinguistique semblait s'imposer du fait du type particulier d’un travail à élaborer sur base d'un corpus permettant le relevé d’expressions, d’énonciations dues à des modes de communication relativement innovants, d’énoncés sous des formes particulières, dont les canaux spécifiques – a priori – devaient avoir un impact dans le processus d’énonciation. L’observation du langage dans son application relationnelle, donc sociale, semblait pouvoir permettre de préciser certains liens entre le langage et la société et les conditions sociales de la communication. Mais, le corpus que nous avons pu réunir ne peut répondre aux besoins d’un tel type d’analyse ; en effet, les messages téléphoniques fournis sont semi-confidentiels car – privés ou publics – ils ne comportent pas – ou peu – de précisions quant au lieu ou au milieu dans lesquels évolue l’énonciateur. Il est possible de procéder à un relevé de marques sociales dans l’emploi des termes, la construction des phrases, la formulation des messages mais les énonciateurs n’étant pas identifiés – et ne pouvant pas l’être du fait de circonstances inhérentes au type de collationnement – le corpus ne comporte pas de données sociales en nombre suffisant. Quoi qu’il en soit, la linguistique – étude scientifique du langage – s’est, à des degrés divers, enrichie au contact d’autres disciplines tout au long du vingtième siècle : psychologie, anthropologie, mathématiques, informatique. Par ailleurs, malgré les limites que nous avons évoquées précédemment, notre corpus comportant de nombreuses marques individuelles des énonciateurs nous permettra cependant d’aborder l’étude de rituels de conversation, d’actions et interactions entre les interlocuteurs, de situations de communication particulières, de pratiques singulières du langage. Notre propos a été de procéder à une analyse logique du corpus et comporte donc deux parties - celle relative à l’énoncé et à son contenu ; celle relative à l’énonciation et ses modalités – bien que l’analyse de ces communications se complexifie du fait de l’absence – en présentiel – de l’interlocuteur car le corpus concerne les messages de l’énonciateur et les indications relatives au destinataire proviennent uniquement du locuteur. L’analyse conversationnelle Une conversation est un échange interactif, les deux locuteurs participent à sa construction : ils ont une action réciproque. Dans le cadre de ce corpus, le message pré-enregistré donne des directives à l’appelant et Internet a ses codes de conduite que l’énonciateur – même si, nouvel Internaute et ne se connaissant pas encore d’interlocuteur – se doit de connaître et respecter s’il souhaite être entendu et accueilli au sein de la communauté virtuelle. Deux modes de communication spécifiques Nous présupposons que des procédures originales de communication se créent du fait des formes d’expression spécifiques requises par les méthodes prises en compte - le téléphone et les répondeurs téléphoniques ainsi que l’ordinateur (mails, news groups) – car il s’agit bien de transmettre un message sans interlocuteur direct, uniquement par le biais de la voix (mots employés, syntaxes particulières, ton), de l’écrit ou de la dactylographie. Nous avons effectué tout d’abord l’analyse externe du corpus en le contextualisant par l’explicitation de la procédure de collationnement ainsi que de l’origine des messages et des procédures suivies pour les obtenir. Ensuite vient la description interne du corpus c’est-à-dire de l’énoncé et de l’énonciation. In fine, nous avons procédé à l’analyse conversationnelle. Sous le regard des auteurs Il était incontournable de mentionner Ferdinand de Saussure dont le Cours de linguistique générale reste un apport essentiel dans l'analyse du langage et de la communication humaine. D’autre part, tout un chacun, de nos jours, dès qu’il s’intéresse un tant soit peu à la notion de communication entend parler du « Schéma de la communication » de Jakobson – nous pourrions même dire qu’il s’agit d’une information de notoriété publique – dont nous reprenons la présentation synthétique. Dans son étude du langage, Jakobson a non seulement mis en évidence l'importance des six éléments constitutifs de la communication mais également celle des six fonctions du langage en regard. La communication implique de nombreux éléments (la langue, la norme, les interlocuteurs, le message, le contact, le code commun, la culture, les références sociales, les divers supports) et le propos de la linguistique est – à travers l'étude de réalisations individuelles – de retrouver ce qui est commun à tous les locuteurs et constitue une langue (parlée ou écrite) et même d’aller au-delà en essayant de retrouver ce qui pourrait être commun à toutes les langues. Et, à l’inverse, ce qui fait la particularité d’une langue, d’une culture, et qui relève donc de la sociolinguistique. D’autre part, dans la troisième partie, nous analyserons une série de message d’internautes (en tout ou en partie) où l’émetteur procède à des choix de styles d’écriture tout à fait particuliers. Cela peut aller de formulations à caractère humoristique (autodérision, emploi d’un accent « typé », déclarations pseudo-philosophiques, participation aux newsgroups de « spécialistes » de l’humour, la dévalorisation d’autrui, dérision, moquerie pure et simple) à l’emploi de procédés stylistiques (jeux de mots, références contextuelles liées aux moyens de communication, au canal transmetteur, interpellation du locuteur, mise en scène ou mise en situation, style emphatique) en passant par l’expression d’un état d’esprit personnel (émotivité, agressivité) ou l’emploi d’éléments affectifs et/ou évaluatifs. D’autres marques linguistiques se présenteront également qui portent sur l’insistance, la polémique, le self-contrôle, l’image de l’autre, l’interpellation, la critique, la dévalorisation, le niveau culturel et social, les insultes, les menaces, la politesse, l’irritation, l’inquiétude, l’agressivité. Il arrive que le locuteur fasse usage de procédés tels que la mise en scène ou un emploi particulier de la ponctuation… Quels que soient la fonction ou les choix du locuteur, l’analyse d’une situation interactive de la communication peut également bénéficier de l’apport de la sociologie et – de notre point de vue – surtout celui de Goffman ; précisons qu’il s’agit essentiellement de prendre en considération la théorie des faces : « sauvegarder la face », « ne pas faire perdre la face à autrui ». Dans le même ordre d’idée, nous avons également pris en compte l’apport de John Langshaw Austin au sujet des choix locutoires, illocutoires ou perlocutoires de l’émetteur, celui de William Labov concernant la variation linguistique ou de Christian Baylon concernant l’analyse sociolinguistique du message qui, selon lui, bénéficie d'une double approche : celle du linguiste, en fonction des éléments de première et deuxième articulations, de la sémantique, de la syntaxe, de l'intonation ; celle du sociologue, concernant l'intention du locuteur, le but du message, le rapport entre le locuteur et l'auditeur, l'état, l'institution. L’approche linguistique Les limites d’un travail linguistique La présente analyse s'élabore sur base d'un corpus déterminé comportant les textes de messages transmis sur Internet ou retranscrits sur base d'enregistrements audio ; certains de ces derniers présentant bien entendu des hésitations, rectifications, spécifiques à la mise en œuvre de l'énonciation. Les conditions et le processus de celle-ci, bien que sous-jacents à toute communication, ne peuvent être définis que de manière indirecte et déductive en fonction des indications transparaissant dans le dit effectif. En conséquence, sur base de l'étude de l'énonciation, il s'agit – pour présenter une démarche linguistique complète – de proposer une description rationnelle et justifiée des conditions d'élaboration du dit effectif. Pour ce faire, il nous faut "remonter le courant" et, à partir des énoncés du corpus, le « dit », procéder à une description des éléments constitutifs de l'énonciation, le « dire », et des conditions de cette énonciation, le « savoir-dire ». Les pronoms personnels et possessifs Dans une analyse conversationnelle, le positionnement des intervenants – entre autres par le choix et l’utilisation des pronoms personnels – prend toute son importance. La sélection de l’item devant représenter une personne s’effectue en référence au contexte communicationnel et aux intentions du locuteur. Les actes de parole : locutoire, illocutoire, perlocutoire Dès lors qu’un échange se fait entre deux personnes, l’une et l’autre ne sont jamais totalement libres de leur énonciation, l’une comme l’autre choisissent tel ou tel terme, tel ou tel type de phrase, tel ou tel contenu… parce qu’elles souhaitent avoir un effet sur le destinataire ou parce que le destinataire a un effet Une conversation n’est pas une suite de communications univoques s’échelonnant, se suivant, se superposant de manière linéaire. En effet, il s’agit d’un échange dialogal participant à la construction d’un « édifice » commun, à l’élaboration d’un échange structuré réalisé dans le cadre d’un projet interactif. S’il n’y a pas accord à tout le moins sur le principe de « converser », il ne peut y avoir d’échange : la communication est duale (du locuteur vers l’interlocuteur et vice-versa). L’analyse conversationnelle Notre souhait, au travers de cette analyse, est – sur base des énoncés recueillis – de pouvoir décrypter le processus de l’énonciation et identifier les éléments constitutifs du savoir-faire correspondant aux intentions de l’énonciateur. Les messages pris en considération ne sont pas des monologues : les acteurs de notre corpus formulent des messages sous forme de conversation c’est-à-dire d’échanges car ils s’adressent à un interlocuteur réel quoique absent au moment de la construction de l’énoncé. Catherine Kerbrat-Orecchioni nous éclaire quant à la structure des conversations dans une démarche synthétisant différentes études abordant les types d’interactions de la vie en société. L’approche interactionniste a ouvert les disciplines linguistiques à d’autres disciplines telles que la sociologie, l’anthropologie et l’éthologie des communications. Quant à l’analyse conversationnelle, elle comporte deux niveaux : o l’un concerne les relations entre les constituants du texte, o l’autre, les relations entre les interactants. Le système des places et le système des faces Catherine Kerbrat-Orecchioni fait état également de la relation verticale en se référant au système des places : les sociétés humaines se répartissent en strates sociales c’est-à-dire en groupes organisés qui régissent les relations humaines. Quelle que soit la société – même dans les sociétés qui se disent « égalitaires » – il y a toujours une répartition du pouvoir entre différents groupes. D’autres éléments pris en compte… D’autres éléments sont pris en compte tels que les modes, la politesse, les éléments de références, les déictiques, les processus d’encodage et de décodage, la redondance, les interférences, les procédés additifs et substitutifs. L’énoncé L'énoncé est l'aboutissement du processus de création. Chaque énonciateur construit sa communication à l'aide de mots qu'il choisit selon ses intentions et préoccupations personnelles et le sens qu’il souhaite leur donner. Chaque message développe une idée, un sujet particulier sur un thème de base. En fonction des techniques de communication (Internet, répondeur téléphonique) les thèmes rencontrés peuvent prendre des optiques très diverses. A la suite des aspects sémantique et syntaxique, nous abordons l’aspect pragmatique et ses caractéristiques : intention(s) et motivation(s) de l’énonciateur, type et objet du discours… De ce fait, nous procédons non seulement à la présentation - des déictiques : pronoms personnels et possessifs (pronominalisation du locuteur, de l’interlocuteur), pronom indéfini ou omnipersonnel, démonstratifs, localisation spatio-temporelle et termes liés à la spatio-temporalité, temporalité liée aux formes verbales ; - d’autres éléments de l’énonciation : majuscule, ponctuation, interjections, expressions partiellement désémantisées, éléments connexes aux signatures, éléments introducteurs et conclusifs, dessins, smileys ; - des formulations et emplois particuliers : style commercial, formes verbales (verbes injonctifs, déclaratifs ou d’opinion, performatifs), modalité (forme interrogative, modes des formes verbales dont l’impératif), modalisation (formes infinitive et impersonnelle, transformation passive, auxiliaires modaux), redondance et non-concision, subjectivité (humour, énervement). Les applications pratiques De prime abord – et nous avons déjà pu l’observer et le confirmer – nous pensons pouvoir établir qu’un jeu relationnel s’établit dans n’importe quel message. Tout un chacun, lorsqu’il entame une conversation, élabore son message en tenant compte – consciemment ou non – d’une perception personnelle de lui-même autant que d’une perception tout aussi personnelle d’autrui. En outre, le locuteur, en tant que personne intégrée dans une société, un groupe humain…, ressent un sentiment d’appartenance ou de discrimination sociale et applique ce sentiment à la perception de son interlocuteur. Tout contact avec autrui implique une connaissance a priori de la personne, une perception particulière qui n’est pas exempte de préjugés, impliquant une évaluation – de nouveau consciente ou non – de ses caractéristiques personnelles et de ce fait, de la place qui lui sera octroyée dans la construction de la relation. L’élaboration d’une conversation implique nécessairement la mise en œuvre d’un jeu relationnel. Dès lors, le message est formalisé et personnalisé par l’émetteur par le biais de formes expressives particulières. Le locuteur, se positionnant en tant que membre, non-membre ou opposant d’un groupe traduira dans son énoncé ses sentiments, impressions, opinions… sous des formes diverses qui peuvent aller jusqu’à l’extériorisation d’un énervement, d’un amusement, de l’ironie. Une lecture attentive des messages composant notre corpus nous a permis d’identifier certains messages tout à fait expressifs et particuliers que nous avons analysés plus particulièrement sur base d’une grille conforme au schéma synthétique de la communication tel que présenté en première partie. En conclusion A de nombreuses reprises, nous avons pu constater que l’énonciateur ne se contente généralement pas de structurer un message simple en un nombre restreint de mots et de le subdiviser en introduction, corps du texte, conclusion. Même si cette trame de base est bien souvent respectée, les formulations sont bien plus complexes qu’il n’y pourrait paraître à première vue. Spécificité de la communication humaine, le locuteur personnalise son message et élabore son énoncé sur base de termes qu’il a toute latitude de choisir en fonction de ses connaissances, intentions, préoccupations et goûts personnels ainsi que du sens qu’il souhaite lui donner. Sur base de l’analyse et des considérations qui s’ensuivent, nous avons posé le constat que la « sauvegarde de la paix », le désir de veiller à « sauver la face tout en ne la faisant pas perdre aux autres », le respect de l’usage… font – en complément de la transmission d’un contenu de message différencié – partie intégrante de la majorité des échanges conversationnels qu’il s’agisse de messages enregistrés sur répondeur ou de messages élaborés par des internautes novices.
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Définition, étude et conception d'un microprocesseur autotestable spécifique: COBRA

Osseiran, Adham 12 May 1986 (has links) (PDF)
Description des différentes étapes de la conception d'un microprocesseur pour le contrôle des automatismes de sécurité, en particulier pour les systèmes de transport. Ce microprocesseur est autotestable, c'est-à-dire capable de détecter ses propres erreurs. La conception du circuit est basée sur les hypothèses de pannes au niveau analytique dans la technologie NMOS. Les blocs fonctionnels «Strongly Fault Secure» et les contrôleurs «Strongly Code Disjoint» sont à la base des circuits «Self-checking», dits autotestables. Le circuit COBRA démontre la faisabilité d'un microprocesseur autotestable. COBRA gère indépendamment 19 signaux différents, date des événements externes, mesure des fréquences, surveille 14 entrées logiques et possède 7 sorties indépendantes. Le programme d'application de COBRA est contenu dans une mémoire morte programmable externe de 16 Koctets adressés par 14 bits multiplexés sur le bus interne de 8 bits. COBRA contient également une liaison série, une mémoire à accès direct de 64 octets et 3 temporisateurs de 14 bits indépendants ainsi qu'une unité arithmétique et logique de 8 bits, COBRA exécute un jeu de 43 instructions
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Une analyse de l'entame conversationnelle de communications orales et écrites, sur répondeur téléphonique et Internet

Falesse, Mireille 04 May 2005 (has links)
UNE ANALYSE DE L’ENTAME CONVERSATIONNELLE DE COMMUNICATIONS ORALES ET ECRITES (SUR RÉPONDEUR TÉLÉPHONIQUE ET INTERNET)<p><p>MIREILLE FALESSE<p>ULB - FACULTÉ DE PHILOSOPHIE ET LETTRES - FÉVRIER 2005<p><p><p><p>La trame de base de l’étude est essentiellement linguistique et la plupart des catégorisations des éléments relevés sont de cet ordre également, l’étude prenant en compte le langage sous son aspect pragmatique dans les limites de la présentation des situations particulières ainsi que du collationnement des données du corpus. <p>Deux types de messages ont été choisis :des messages oraux laissés par des appelants sur répondeur téléphonique et des messages – provenant de nouveaux utilisateurs – recueillis dans des forums de discussion sur Internet.<p>L’analyse permet de préciser les souhaits et intentions communicationnels des émetteurs ;d’autre part le relevé des éléments constitutifs du corpus auquel nous avons procédé dans la seconde partie nous a permis d’entrer plus avant dans sa description. <p>L’énonciation est à l’énoncé ce que le processus de fabrication est à l’objet produit ;l'énoncé est le résultat alors que l'énonciation est l'acte de création du locuteur. C’est cet acte, la procédure de construction du message, les intentions du locuteur, les marques de son intervention en tant que sujet parlant – ses pensées, ses intentions, ses émotions au moment de la « prise de parole » (orale ou écrite) – qui ont fait l’objet de notre propos. Dès lors, les éléments de base du schéma de la communication ont été posés et les particularités de notre corpus explicitées à la suite d’un double choix :celui des outils d’analyse réellement utiles à la démarche et celui des éléments essentiels et nécessaires constitutifs des énoncés retenus et à retenir.<p><p>L’énonciation et l’énoncé<p>Le travail porte sur l’analyse d’un certain type de discours à l’intérieur d’actes de communication sur base d’énoncés, produits d’un acte d'énonciation, qui comportent des marques énonciatives faisant référence à la fois au locuteur et à l'allocutaire. <p>Il en est tenu compte lors de la description du corpus car les éléments retenus portent non seulement sur la structuration phrastique de l’énoncé mais également sur le sens qui lui est donné ainsi que ses utilisations caractéristiques en fonction des intentions, choix et motivations des destinateurs.<p><p>Le sens et le son<p>La considération du langage sous sa double articulation favorise une analyse appariant les points de vue sémantique et phonologique :le sens et le son.<p>\ / Doctorat en philosophie et lettres, Orientation linguistique / info:eu-repo/semantics/nonPublished

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