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Édition critique, traduction et introduction des « deux Livres de Iéou » (MS Bruce 96), avec des notes philologiques et textuelles

Crégheur, Éric 20 April 2018 (has links)
Tableau d’honneur de la Faculté des études supérieures et postdoctorales, 2012-2013. / Cette thèse a pour sujet les « deux Livres de Iéou », un traité chrétien gnostique conservé en copte, daté généralement du quatrième siècle de notre ère et préservé dans le codex Bruce (MS Bruce 96). Les Livres de Iéou mettent en scène un dialogue postrésurrectionnel entre Jésus et ses disciples, au cours duquel Jésus révèle la configuration des sphères célestes, composées d’éons et de trésors, et donne les moyens nécessaires pour que les âmes puissent les traverser. Une fois qu’elles ont traversé tous les lieux et surmonté toutes les embûches posées par les archontes qui les habitent, les âmes parviennent au lieu supérieur où elles peuvent contempler le Dieu inaccessible et lui rendre gloire. Ces révélations de Jésus sont accompagnées par plusieurs diagrammes et dessins, qui illustrent les trésors et les sceaux dont les âmes doivent se marquer. Acquis au dix-huitième siècle par l’explorateur et géographe écossais James Bruce, les Livres de Iéou sont une des plus anciennes sources directes du gnosticisme connues des chercheurs. Paradoxalement, ils figurent aujourd’hui parmi les textes les moins connus de la littérature gnostique. Pour répondre à ce problème, notre projet poursuit plusieurs objectifs. Il vise d’abord à produire une nouvelle édition critique du texte copte des « deux Livres de Iéou », une nouvelle traduction française et une introduction philologique, doctrinale et historique au texte. L’édition et la traduction sont enfin suivies de notes essentiellement philologiques et textuelles, qui discutent de l’établissement du texte, de la langue et des choix de notre traduction. Ce projet a comme particularité de s’intéresser à toutes les facettes, tant externes (le manuscrit, le contenant) qu’internes (les textes, le contenu), des Livres de Iéou. / The subject of this thesis is the « two Books of Jeu », a Christian Gnostic treatise preserved in Coptic, generally dated from the fourth century C. E., and found in the Bruce Codex (MS Bruce 96). The Books of Jeu depicts a postresurrectional dialogue between Jesus and his disciples, in which Jesus reveals the configuration of the heavenly spheres, composed of eons and treasuries, and gives to the souls the means to cross them. Once they have passed through all these places and overcome all the obstacles posed by the archons that dwell there, the souls reach the highest sphere, where they can contemplate the unapproachable God and give glory to him. These revelations of Jesus are accompanied by several diagrams and illustrations, which represent the treasuries and the seals with which the souls must seal themselves. Acquired in the eighteenth century by the Scottish explorer and geographer James Bruce, the Books of Jeu is one of the oldest known direct sources of Gnosticism. Paradoxically, it is now among the least well known and disregarded texts of the Gnostic literature. To address this problem, our project has several objectives. It is primarily aimed at producing a new critical edition of the Coptic text of the « two Books of Jeu », a new French translation, and a philological, doctrinal, and historical introduction of the text. The edition and translation are followed by mainly philological and textual notes, which discuss the establishment of the text, the language and, the choices of our translation. This doctoral project distinguishes itself by its interest in both the external (the manuscript), and internal (the text) aspects of the Books of Jeu.
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The Apocalypse of Paul (NHC V.2) : an English translation with introduction and commentary

Kaler, Michael 10 June 2021 (has links)
Dans ce qui suit je présente une traduction de l’Apocalypse de Paul (NHC V.2), précédée d’une introduction et suivie d’un commentaire explicatif. Ce court texte en langue copte, d’affiliation gnostique, décrit I’ascension de I’apôtre Paul jusqu’au dixième ciel. Je le situe dans le contexte littéraire de son temps, en montrant les liens, les similarités, et aussi les différences qu’il entretient avec d’autres textes gnostiques, apocalyptiques, chrétiens disons «orthodoxes», et hérésiologiques de 1’Antiquite tardive. J ’examine également les références de l’Apocalypse de Paul dans les sources contemporaines, je propose une datation approximative mais probable, et j ’analyse et critique les autres travaux consacres a ce texte depuis sa découverte en 1945.
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Nag Hammadi Codex V and late antique Coptic hagiographies : a comparative approach

Dias Chaves, Julio César 21 December 2018 (has links)
Cette thèse porte sur le Codex V de Nag Hammadi en tant que produit d’une compilation copte dans l’Antiquité tardive. Nous le comparons à un autre groupe de textes qui circulaient à la même époque en copte, les hagiographies. Cette comparaison démontre l’existence de plusieurs thèmes et motifs littéraires communs aux deux corpora. Cela illustre qu’un lecteur copte connaissant les hagiographies en question pouvait également avoir de l’intérêt pour les textes du Codex V, étant donné que ce dernier contenait plusieurs thèmes et motifs en commun avec ce corpus. Ainsi, loin d’être un livre à saveur gnostique et hétérodoxe, étranger à la culture copte chrétienne – comme généralement suggéré par la recherche – le Codex V était un livre bien intégré à l’ambiance littéraire de l’Égypte de l’Antiquité tardive. De plus, suivant la théorie de la réception telle que théorisée par Jauss – en particulier son concept de « horizon of expectations » – nous utilisons ces thèmes et ces motifs littéraires pour interpréter les textes du Codex V à la lumière de leur contexte copte. Autrement dit, nous offrons une lecture copte du Codex V, et non pas une lecture « gnostique ». / The present dissertation deals with Nag Hammadi Codex V as the product of a late antique Coptic compilation. We compare it to another group of late antique Coptic texts, the hagiographies. This comparison shows the existence of many points of contact concerning literary themes and motifs between both of the corpora in question here. This demonstrates that a given Coptic reader – who knew the hagiographies in question – could also be interested in Codex V, since it displays many literary themes and motifs to which he was accustomed when reading Coptic hagiographies. Consequently, far from being a volume with a Gnostic and heterodox taste and alien to a Coptic context – as generally pictured by scholars – Codex V was very well placed in the literary environment of late antique Egypt. Moreover, following the theory of reception as it was theorized by Jauss – in particular the concept of “horizon of expectations” – we make use of these literary themes and motifs to interpret Codex V in the light of its Coptic context. In other words, we offer a Coptic reading of Codex V, instead of a “Gnostic” one.
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Alexandrie et Constantinople : 451-491 : de l'histoire à la géo-ecclésiologie /

Blaudeau, Philippe. January 2006 (has links)
Texte remanié de: Thèse--Histoire--Paris--École des hautes études en sciences sociales, 2000. / Bibliogr. p. 707-774. Index.
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Les divinités gréco-égyptiennes dans les textes magiques coptes : une étude du syncrétisme religieux en Égypte tardo-antique et médiévale

Bélanger Sarrazin, Roxanne 04 September 2020 (has links)
Aujourd’hui, le corpus des textes magiques coptes compte 314 manuscrits publiés et plusieurs dizaines de textes toujours inédits, datés pour la plupart entre le 5e et le 12e siècle de notre ère. Parmi ceux-ci, un petit groupe composé de vingt-trois manuscrits magiques comprend des charmes qui présentent des invocations à des divinités grecques ou égyptiennes (p. ex. Artémis, Isis, Horus, Seth, Petbe) ou de courts récits mythologiques (historiolae) les mettant en scène. L’existence même de ces charmes soulève plusieurs questions : comment des références à des divinités traditionnelles se sont-elles retrouvées dans des textes « chrétiens » datés des 5e–12e siècles, et surtout, quels mécanismes ont été utilisés par les experts en rituels de l’Égypte tardo-antique et médiévale pour intégrer ces références dans leurs charmes ? Afin de répondre à ces questions, cette étude propose le premier examen exhaustif de l’ensemble de ces vingt-trois textes magiques coptes. Dans les trois premiers chapitres, nous étudions chacun des vingt-trois textes coptes en détail—les types de textes, les objectifs des charmes, les éléments traditionnels et chrétiens utilisés, les différentes façons dont ceux-ci ont été combinés—en plus de les comparer avec des textes magiques datés des périodes pharaonique (en moyen égyptien) et gréco-romaine (en démotique et en grec). Dans le dernier chapitre, nous offrons un examen plus général du groupe de vingt-trois textes en discutant entre autres de la datation et de la provenance des manuscrits, ainsi que des expressions récurrentes utilisées, ce qui nous permet également de les replacer dans le contexte plus large de l’ensemble du corpus des textes magiques coptes. Cette étude montre, d’une part, que nos vingt-trois textes magiques coptes témoignent d’une grande continuité dans les pratiques magiques en Égypte, puisque les éléments traditionnels utilisés (références aux divinités grecques et égyptiennes, historiolae, formules et expressions) ont été transmis, par l’intermédiaire de manuscrits magiques, depuis l’époque pharaonique jusqu’à l’époque médiévale. D’autre part, ces textes témoignent également de changements, et plus particulièrement, de nombreux processus syncrétiques, puisque les éléments traditionnels ont été réinterprétés, puis juxtaposés ou fusionnés à des éléments chrétiens. Ainsi, notre examen révèle comment les experts en rituels de l’Égypte tardo-antique et médiévale, en s’inspirant de manuscrits magiques plus anciens et en combinant des éléments de différentes traditions religieuses dans leurs charmes, sont devenus des agents du syncrétisme religieux et, de façon plus générale, de la transformation religieuse.
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Il mito delle Danaidi, dall’età classica alla paremiografia / Le mythe des Danaïdes, de l'âge classique à la parémiographie

Bertacchi, Maria Pia 18 March 2013 (has links)
J'ai complété l'étude du mythe des Danaïdes que j'ai effectuée au cours de mon premier Doctorat à l'Université d'Urbino. Mon travail a consisté dans l'analyse de ce mythe de l'époque archaïque à l'époque classique, traité plus ou moins longuement dans le Catalogue des femmes d'Hésiode, le poème argien Danais, la IXème Pythique et la Xème Néméenne de Pindare. Les Suppliantes d'Eschyle et le dithyrambe de Melanippide. Les Danaïdes sont des figures importantes, qui d'une part sont en relation avec l'utilisation rationnelle des eaux par le creusement de puits, d'autre part sont impliquées dans une histoire cruelle et sanglante. Les Danaïdes se sont échappées de leur patrie, l'Egypte, pour éviter un mariage avec leurs cousins, les fils d'Egyptos. Pourquoi les fuient-elles ? Une partie des critiques prétend qu'elles fuient l'inceste ; d'autres considèrent qu'elles ont horreur des Egyptiens parce qu'ils représentent la violence et la démesure ; un troisième groupe affirme qu'elles éprouvent de l'aversion pour tout mariage, quel qu'il soit. J'ai cherché à montrer que les Danaïdes, si l'on s'en tient aux sources archaïques ont fui les Egyptiens pour un motif dynastique, et que c'est Eschyle qui a mis l'accent sur le fait que le mariage doit être un acte fondé sur l'amour et un accord mutuel. Quoi qu'il en soit, quarante-huit Danaïdes ont tué leurs maris lors de la première nuit de noces. Seule Hypermnestre a épargné son époux Lyncée parce qu'elle est tombée amoureuse de lui. Selon certains auteurs, ses soeurs ont été purifiées par Athéna et Hermès et se sont remariées (le récit de leur second mariage se trouve dans la IXème Pythienne de Pindare et dans le Periegesis de Pausanias. De la seconde moitié du Vème siècle jusqu'à la première moitié du IVème siècle, les témoignages relatifs aux Danaïdes sont nombreux, à partir d'Aristophane, qui a écrit une comédie intitulée Danaïdes, à la suite d'une tragédie intitulée Lyncée, due à Théodecte, un auteur qui a vécu au IVème siècle av. J.-C. De ces deux textes nous n'avons que des fragments : quelques vers pour Aristophane, un résumé pour Théodecte. Beaucoup d'auteurs tragiques et comiques ont écrit des pièces intitulées Danaïdes : Callias, Timoclès, Diphilius, Chaerémon, mais nous n'en avons gardé que les titres ou quelques vers. Par le biais de l'analyse philologique mon travail a mis en évidence ce qui reste de ce patrimoine presque perdu. L'aspect le plus connu du mythe des Danaïdes (la punition de verser indéfiniment de l'eau d'un récipient dans un pithos percé), est presque inconnu dans la littérature classique jusqu'à la fin du deuxième siècle av. J.-C. : on en trouve la première mention littéraire dans le dialogue pseudo platonicien intitulé Axiochus. Cet aspect est bien mis en évidence dans le genre de la parémiographie : les héroïnes qui se trouvent aux Enfers, versent l'eau dans une jarre percée avec une petite passoire, ce qui est une façon de montrer l'inutilité de leur travail. Comment se sont-elles retrouvées aux Enfers ? Quel texte littéraire grec tragique ou comique a raconté cette histoire ? Aucun témoignage n'a subsisté, mais nous savons que souvent les proverbes grecs ont une dérivation littéraire. En conséquence, il est possible qu'une pièce ait été la source de cette histoire. J'ai envisagé de rechercher si tel ou tel proverbe a une origine populaire ou littéraire. Il existe en effet une autre série des proverbes liés à ce mythe des Danaïdes, à propos du triste sort des Egyptiens, proverbes dont l'antiquité est attestée. Mon travail a effectué un passage en revue et une analyse philologique de chacune des sources antiques qui ont traité des Danaïdes. D'autre part, j'ai souligné les modalités de formation du mythe et étudié sa réception à travers les différentes époques de la littérature et de la civilisation des Grecs. En résumé, pour la communauté d'Argos dans l'époque archaïque les Danaïdes furent des héroïnes cultuelles, liées à l'utilisation des eaux. / The purpose of my research is the myth of Danaïdes, women in the first wedding night have killed their husbands, son of Aegyptus. Why Danaïdes are murderers?According to the Argive mythology Danaïdes have killed their husbands for dynastic reasons, but Aeschylus Suppliant’s show that they have killed to escape the excesses and violence of their suitors. I have already studied this myth to race my first doctorate at the University of Urbino. Gold, with the University of Trento and Lille I want to pursue, based on testimony Aristophane, who wrote a comedy entitled Danaïdes to follow the tragedy Theodectes’s Lyncée, author lived in the fourth century BC. evidence they are fragmentary: we have only a few lines to Aristophane, the only summary for Theodectes. All this shows the great vitality of this myth, but the direct tradition makes us get too little! Other times, the Danaids became the subject of a proverb related to water. This aspect is very keen in the kind of parémiographie where the heroines are in hell: they're going to spill the water in a jar pierced with a small strainer, to demonstrate the futility of their travail. How the heroines are they finished in hell? Greek literary text which told this story? No evidence in respect of, but we know that the Greek proverbs often have a literary diversion. Τherefore is it possible that she was either lost the source for this story room? Μy research should investigate whether such a popular proverb or literary origin. We will say that there is another series of proverbs related to this myth Danaïdes, especially that tell the plight of Egyptian and are very ancient. In the first half of the fifth century they already have their canonical formulation, demonstration of their antiquity. Αἰγύπτου γάμος and Λέρνη κακῶν are, with respect, meaningful: the Greek, in utter such proverbs, want to denote evils and misfortunes endless.
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An investigation of the coptic, gnostic Apocalypse of Paul and its context

Kaler, Michael 11 April 2018 (has links)
In this dissertation, I examine the Coptic, gnostic Apocalypse of Paul. Only one copy of this text has survived, a Coptic translation of a Greek original, contained in codex V of the Nag Hammadi collection of ancient heterodox Christian writings found in Upper Egypt near the town of Nag Hammadi in 1945. Drawing on the apostle Paul's laconic accounts of his revelation and his rise through the heavens (in 2 Cor 12:2-4 and Gai 1:13- 17), the Apocalypse of Paul expands the brief mentions into a more detailed account of Paul's spiritual "awakening" by a holy Spirit, and his subsequent ascension through the ten heavens. The Apocalypse of Paul has in the past tended to be either neglected, or only cursorily examined, by scholars of gnosticism. This dissertation, in conjunction with a recently released volume in the Bibliothèque copte de Nag Hammadi series (Rosenstiehl/ Kaler 2005), is an attempt to fill this scholarly gap. In it, I argue that the work was composed in the late second or early third century by a Valentinian gnostic author and that it was influenced by the debates of the period over the proper interpretation of the apostle Paul's writings. The Apocalypse of Paul may be understood as the product of mingled apocalyptic, Pauline and Valentinian literary influences. In its form it is clearly indebted to works of apocalyptic ascension such as the Enoch writings or the Ascension of Isaiah, which tell of the ascent of a religious figure through the heavens. In its choice of the apostle Paul as a protagonist, and its presentation of him as a stereotypical ascension apocalypse hero, it can be compared with a wide variety of early Christian writings that take up and transform the figure of Paul. The author of the Apocalypse of Paul, like many other Christians of her period, revered Paul not just as a theologian, but also as a heroic figure of the earliest church, and in presenting this figure, she made it adhere to apocalyptic norms. Finally, I argue that its motivations can best be understood by regarding it as a work that advances a Valentinian (gnostic) view of the church and the cosmos, using its Pauline and apocalyptic features as a means of legitimating these views for its readership. In short, it can be said that the Apocalypse of Paul is an apocalypse, and like other apocalypses it takes a revered religious hero from the past—in this case, Paul—as its protagonist, creating around him a story of divine revelation, a story that reflects or comments upon its author's contemporary context. / Cette thèse de doctorat traite de l’Apocalypse de Paul, une apocalypse gnostique dont seulement une copie existe, et qui est préservée dans le cinquième codex de la fameuse « bibliothèque » copte de Nag Hammadi, une collection d'écrits chrétiens hétérodoxes enterrée à la fin du quatrième ou au début du cinquième siècle découverte par hasard près de la ville de Nag Hammadi en Haute-Egypte en 1945. Inspirée par 2 Co 12,2-4 et Gai 1,13- 17, où Paul fait allusion à la révélation qu'il a reçue et à son ascension céleste, l’Apocalypse de Paul propose un récit plus détaillé de l'éveil spirituel de Paul et de son ascension à travers les dix cieux. On a eu la tendance jusqu'ici à ignorer l’Apocalypse de Paul dans les recherches gnostiques ou apocalyptiques. Cette thèse de doctorat, qui fait suite à un volume récemment publié dans la section « Textes » de la collection Bibliothèque copte de Nag Hammadi (Rosenstiehl/ Kaler 2005), veut partiellement combler cette lacune. Elle présente et défend une hypothèse selon laquelle l’Apocalypse de Paul a été composée à la fin du deuxième ou commencement du troisième siècle de notre ère par un auteur valentinien, et que son récit a été influencé par les débats contemporains sur l'interprétation des écrits pauliniens et de la figure même de Paul. L'Apocalypse de Paul peut être comprise comme le produit de trois traditions paulinienne, apocalyptique et gnostique. Sa forme a été modelée sur les récits apocalyptiques d'ascension céleste, comme par exemple les livres d'Hénoch ou l’Ascension d'Isaïe, qui racontent le voyage d'une figure religieuse à travers les cieux. En choisissant l'apôtre Paul comme protagoniste et en le transformant en héros apocalyptique, elle est comparable à d'autres écrits chrétiens primitifs qui utilisent et transforment l'image de Paul. Pour l'auteur de l’Apocalypse de Paul, comme pour d'autres auteurs chrétiens, Paul n'est pas seulement un théologien, mais plutôt une figure légendaire, et il ou elle construit cette figure selon les normes apocalyptiques. Enfin, cette thèse soutient que le dessein de l'Apocalypse de Paul peut être mieux compris si on le considère comme un texte qui a pour fonction de défendre une interprétation gnostique, plus précisément valentinienne, du cosmos, de l'église et de l'initiation chrétienne, et qui utilise les matériaux pauliniens et apocalyptiques pour légitimer cette interprétation auprès de ses lecteurs. En bref, l’Apocalypse de Paul est une apocalypse, et comme d'autres apocalypses, elle crée autour d'un héros religieux le récit d'une révélation divine, récit qui reflète la situation de communication dans laquelle elle a été produite.
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Les Lettres attribuées à Antoine dans la deuxième collection arabe (Lettres 8 à 20) : sont-elles d'Antoine ou d'Ammonas? : étude comparée des différentes versions et interprétation théologique / The Letters attributed to Antony in the second Arabic collection (Letters 8-20) : do they belong to Antony or Ammonas? : comparative study of the various versions and theological interpretation

Farag, George 13 December 2012 (has links)
La thèse comporte 417 pages. Son sujet est la collection des 20 Lettres attribuées à Saint Antoine-le-Grand dans la tradition copte-arabe, et de faire une analyse comparative entre le deuxième recueil de cette collection (Lettres 8-20) avec les Lettres parallèles d’Ammonas dans les autres versions (syriaque, grec, géorgien); La thèse se compose de 3 parties. La première traite du milieu culturel du monachisme primitif en Egypte, la culture d’Antoine et son héritage dans le domaine copte-arabe. La deuxième traite l’Histoire du texte et la détermination de l’original, l’authenticité, l’auteur de chaque Lettre, l’identité d’Ammonas comme évêque d’Oxyrynque et de Paphnuce, les citations de Chenoute et Bêsa, le discours d’Étienne le Thébain, l’influence d’Ammonas sur les grands ermites syriaques. La troisième est consacrée à l’analyse des 13 Lettres, et une comparaison de la doctrine d’Antoine et d’Ammonas comme, l’origénisme et la gnose d’Antoine par rapport à la non-philosophie d’Ammonas. / The thesis comprises 417 pages, regarding the collection of the 20 Letters attributed to St. Anthony the Great in the Coptic-Arabic tradition, and performs a comparative analysis between the second group of Letters in this collection (8-20) with the parallel Letters of Ammonas in the other versions (Syriac, Greek, Georgian). The thesis consists of 3 parts. The first addresses the Egyptian cultural of the primitive monasticism, the education of Antony and his heritage in the Coptic-Arabic Tradition; The second addresses the text history and works on determining the original text, authenticity, the author of every Letter, the identity of Ammonas as bishop of Oxyrhynchus and Paphnutius, the quotations taken by Shenoute and Besa and Stephen of Thebes discourse, The third part is dedicated to the analysis of the 13 Letters, and a comparison of the doctrine of Antony and Ammonas, such as the Origenism and gnosis of Antony compared to the non-philosophical narrative of Ammonas.
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Les divinités gréco-égyptiennes dans les textes magiques coptes: Une étude du syncrétisme religieux en Égypte tardo-antique et médiévale

Bélanger Sarrazin, Roxanne 14 August 2020 (has links) (PDF)
Aujourd’hui, le corpus des textes magiques coptes compte 314 manuscrits publiés et plusieurs dizaines de textes toujours inédits, datés pour la plupart entre le 5e et le 12e siècle de notre ère. Parmi ceux-ci, un petit groupe composé de vingt-trois manuscrits magiques comprend des charmes qui présentent des invocations à des divinités grecques ou égyptiennes (p. ex. Artémis, Isis, Horus, Seth, Petbe) ou de courts récits mythologiques (historiolae) les mettant en scène. L’existence même de ces charmes soulève plusieurs questions :comment des références à des divinités traditionnelles se sont-elles retrouvées dans des textes « chrétiens » datés des 5e–12e siècles, et surtout, quels mécanismes ont été utilisés par les experts en rituels de l’Égypte tardo-antique et médiévale pour intégrer ces références dans leurs charmes ?Afin de répondre à ces questions, cette étude propose le premier examen exhaustif de l’ensemble de ces vingt-trois textes magiques coptes. Dans les trois premiers chapitres, nous étudions chacun des vingt-trois textes coptes en détail—les types de textes, les objectifs des charmes, les éléments traditionnels et chrétiens utilisés, les différentes façons dont ceux-ci ont été combinés—en plus de les comparer avec des textes magiques datés des périodes pharaonique (en moyen égyptien) et gréco-romaine (en démotique et en grec). Dans le dernier chapitre, nous offrons un examen plus général du groupe de vingt-trois textes en discutant entre autres de la datation et de la provenance des manuscrits, ainsi que des expressions récurrentes utilisées, ce qui nous permet également de les replacer dans le contexte plus large de l’ensemble du corpus des textes magiques coptes. Cette étude montre, d’une part, que nos vingt-trois textes magiques coptes témoignent d’une grande continuité dans les pratiques magiques en Égypte, puisque les éléments traditionnels utilisés (références aux divinités grecques et égyptiennes, historiolae, formules et expressions) ont été transmis, par l’intermédiaire de manuscrits magiques, depuis l’époque pharaonique jusqu’à l’époque médiévale. D’autre part, ces textes témoignent également de changements, et plus particulièrement, de nombreux processus syncrétiques, puisque les éléments traditionnels ont été réinterprétés, puis juxtaposés ou fusionnés à des éléments chrétiens. Ainsi, notre examen révèle comment les experts en rituels de l’Égypte tardo-antique et médiévale, en s’inspirant de manuscrits magiques plus anciens et en combinant des éléments de différentes traditions religieuses dans leurs charmes, sont devenus des agents du syncrétisme religieux et, de façon plus générale, de la transformation religieuse. / Doctorat en Langues, lettres et traductologie / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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Apocryphon berolinense/argentoratense (previously known as the gospel of the savior) : reedition of P. Berol.22220, Strasbourg Copte5-7 and Qasr el-Wizz Codex ff. 12v -17r with introduction and commentary

Suciu, Alin 19 April 2018 (has links)
Cette thèse est une réédition semi-diplomatique de trois manuscrits copiés dans le dialecte sahidique du copte : Berlin, Papyrussammlung, P. Berol. 22220; Strasbourg, Bibliothèque Nationale et Universitaire, Copte 4-7a; Aswan, Nubian Museum, Special Number 168, ff. 12v-17r. L’édition est accompagnée d’index complets des mots grecs et coptes, d’une introduction détaillée visant à faire la lumière sur le contexte littéraire et culturel dans lequel les textes ont été produits, et d’un commentaire. P. Berol. 22220 est un manuscrit de parchemin d’origine inconnue. Les données paléographiques suggèrent qu’il aurait pu être copié durant le 7e ou le 8e siècle de notre ère. Les fragments de Strasbourg, aussi d’origine inconnue, proviennent d’un codex de papyrus daté approximativement de 600 de notre ère. Enfin, le codex Aswan est un petit manuscrit de parchemin découvert en 1965 à Qasr el-Wizz, en Nubie. On date ce codex aux environs de l’an 1000 de notre ère. Les manuscrits de Berlin et de Strasbourg contiennent la version complète du texte édité ici, mais sont aujourd’hui très fragmentaires. En revanche, le manuscrit de Qasr el-Wizz contient seulement un extrait retravaillé d’une partie du texte. L’ouvrage est connu jusqu’à maintenant comme l’Évangile du Sauveur, l’Unbekanntes Berliner Evangelium ou Strasbourg Gospel Fragments. Toutefois, comme ces titres ne rendent justice ni au genre ni au contenu réel du texte, j’ai choisi de l’appeler l’Apocryphon Berolinense/Argentoratense. Le texte est un discours de révélation de Jésus à ses apôtres, écrit à la première personne du pluriel. Une partie importante du texte est dévolue à un hymne de la Croix. L’hymne est chanté par le Christ alors que les apôtres semblent danser autour de la Croix en répondant « Amen ». Cette section est semblable à l’hymne au Père des Actes de Jean 94-96. L’introduction et le commentaire explorent le cadre littéraire et culturel dans lequel l’Apocryphon Berolinense/Argentoratense fut rédigé. Je propose ici que le texte constitue un des nombreux mémoires pseudo-apostoliques probablement composés en copte au cours des 5e-6e siècles. Ma lecture du texte améliore enfin en plus d’un point les précédentes éditions des trois manuscrits. / The present dissertation is a semi-diplomatic reedition of three manuscripts written in the Sahidic dialect of Coptic: Berlin, Papyrussammlung, P. Berol. 22220; Strasbourg, Bibliothèque Nationale et Universitaire, Copte 4-7a; Aswan, Nubian Museum, Special Number 168, ff. 12v-17r. The edition is accompanied by complete indices of the Greek and Coptic words, an extensive introductory study concerning the literary and cultural context in which the text was written, and commentaries. P. Berol. 22220 is a parchment manuscript of unknown provenance. Paleographical data suggests that it might have been copied during the 7th-8th century CE. The Strasbourg fragments, also of unknown provenance, came from a papyrus codex tentatively dated around 600 CE. Finally, the Aswan codex is a small parchment manuscript discovered in 1965 at Qasr el-Wizz, in Nubia. The codex is roughly datable around 1000 CE. The Berlin and the Strasbourg manuscripts contained the full version of the text edited here, but they have survived very fragmentarily. On the other hand, the Qasr el-Wizz manuscript contains only a reworked extract from a portion of the text. The work has been known until now as the Gospel of the Savior, the Unbekanntes Berliner Evangelium or the Strasbourg Gospel Fragments. However, as these titles fail to conform to the genre and the real content of the text, I have chosen to call it the Apocryphon Berolinense/Argentoratense. The text is a revelation discourse of Jesus to the apostles, written in the first person plural. An important part of the text is occupied by an extensive hymn of the Cross. The hymn is sung by Christ while to apostles are apparently dancing around the Cross answering “Amen.” This section is similar to the hymn to the Father from the Acts of John 94-96. The introductory study and the commentary explore the literary and the cultural setting in which the Apocryphon Berolinense/Argentoratense was written. Here I suggest that the text is one of the numerous pseudo-apostolic memoirs probably composed in Coptic during the 5th-6th century. Finally, my reading of the text contains several improvements to the previous editions of the three manuscripts.

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