1 |
La pratique définitoire du Multidictionnaire de la langue française : le traitement des noms de plantes alimentairesSéguin, Aude January 2013 (has links)
La présente étude s'inscrit dans le volet métalexicographique des activités de recherche du Centre d'analyse et de traitement informatique du français québécois de l'Université de Sherbrooke (CATIFQ). Plusieurs recherches axées sur l'étude critique de la pratique lexicographique liée au vocabulaire de la faune, et de la flore dans les dictionnaires usuels du français y ont été réalisées et la nôtre est la première à porter sur un dictionnaire québécois. Le Multidictionnaire de la langue française (Multi) est sans doute aujourd'hui le dictionnaire papier le plus largement répandu au Québec, très bien implanté notamment en milieu scolaire à tous les niveaux d'enseignement. D'abord présenté comme un dictionnaire de difficultés, l'ouvrage abandonne cette étiquette à partir de 1997 et officialise ainsi une volonté de transformation. Par l'enrichissement progressif de sa nomenclature et du contenu de ses articles, il se présente de plus en plus comme un dictionnaire général. Notre recherche porte donc sur la pratique définitoire du Multi en ce qui a trait aux noms de plantes alimentaires, un sous-ensemble largement banalisé du vocabulaire de la flore. Notre objectif est à la fois de décrire cette pratique et de préciser dans quelle mesure les définitions de la plus récente édition du Multi (2009) proposent une délimitation référentielle claire des dénominations relevant du sous-ensemble lexical choisi. Nous nous intéressons d'abord aux différents modèles définitoires exploités dans l'ouvrage, puis nous portons notre attention sur les incluants et les éléments de spécification qui composent les définitions par inclusion. L'étude descriptive que nous présentons permet de tracer les limites des définitions du Multi en ce qui a trait à la caractérisation référentielle et de mesurer l'écart entre l'approche définitoire de l'ouvrage et le niveau de précision attendu d'un dictionnaire général usuel.
|
2 |
Avec ou sans équivalent : le poids de la définition dans une analyse lexicométrique des anglicismes lexicauxPlanchon, Cécile 21 February 2019 (has links)
Cette étude repose sur l’influence empirique d’un changement de paradigme définitoire sur l’utilisation des anglicismes lexicaux dans la presse écrite francophone. Construite autour d’une opposition entre anglicismes en général, anglicismes avec équivalent en français et anglicismes sans équivalent, elle analyse en diachronie (2000-2015) les nombreuses différences liées au changement de définition ainsi qu’à ses retombées sur des analyses comparatives portant sur l’origine géographique (France-Québec) et la nature (« de référence » ou « populaire ») du journal. Elle tente de contribuer à la recherche sous deux aspects différents :
(1) Seule contribution conceptuelle à illustrer, au sein d’un même travail, les répercussions qu’une définition peut avoir sur la fréquence d’utilisation des anglicismes lexicaux, cette étude montre qu’en se basant sur une opposition avec/sans équivalent, une analyse centrée uniquement sur les anglicismes pour lesquels il existe un équivalent en français (qualifiés d’« inutiles » par Forest et Boudreau 1998, de « fautifs » par Villers 2009) enregistre une forte réduction de la fréquence d’utilisation par rapport à une analyse englobant tous les anglicismes. Elle met également en avant le fait que près de deux anglicismes lexicaux sur trois relevés dans un corpus n’ont pas d’équivalent en français, ce qui pourrait imposer leur utilisation.
(2) Cette recherche est, à notre connaissance, l’une des premières à montrer statistiquement que la définition influe non seulement sur la fréquence et le nombre d’occurrences que l’on obtient mais plus important encore, elle dicte la façon dont les journaux évoluent selon différents critères d’analyse. En nous basant sur deux angles comparatifs différents (la diatopie et la nature), nous prouvons qu’un changement de définition entraîne des trajectoires d’évolution différentes, des rapports entre journaux différents et des variations diachroniques différentes.
Pour répondre à nos questions de recherche, nous avons constitué un corpus qui est, à notre connaissance, l’un des plus riches jamais utilisé pour une étude sur les anglicismes. Fort de plus de 330 millions de mots, il regroupe les publications de 2000 à 2015 de quatre quotidiens différents: Le Monde et Le Parisien pour la France, Le Devoir et La Presse pour le Québec. Nous avons également utilisé deux listes témoins, l’une de 5 416 anglicismes lexicaux et l’autre de 2 934, formées à l’aide de deux dictionnaires de langue générale (Le Petit Robert 2016 et Le Multidictionnaire de la langue française–4e édition 2013) et deux dictionnaires spécialisés (Le Dictionnaire des anglicismes de Höfler et Le Colpron, dictionnaire des anglicismes–4e édition) de France et du Québec, surpassant ainsi largement les travaux précédents.
Premièrement, les résultats que nous obtenons montrent qu’en général, la fréquence d’utilisation est faible (0,72% pour tous les anglicismes ; 0,28% pour les anglicismes avec équivalents ; 0,44% pour les anglicismes sans équivalent) que ce soit en France ou au Québec, ce qui est plutôt conforme aux conclusions des études précédentes. Il y a cependant des différences claires quant aux résultats obtenus pour chaque analyse étant donné que le taux d’anglicisme lexical est une fois et demi plus faible selon que l’on considère qu’un anglicisme doit avoir un équivalent ou non. Cela montre que la définition du concept d’« anglicisme » a une influence incontestable sur la fréquence affichée.
Deuxièmement, nous observons que ce changement de définition influe également sur des critères d’analyse spécifiques tels la diatopie ou la nature des journaux. Ainsi, notre étude révèle des nuances importantes quant aux tendances d’évolution sur quinze ans selon la définition retenue : l’évolution des anglicismes avec équivalents est par exemple à la baisse pour les journaux du Québec alors que celle des anglicismes sans équivalent est en hausse. Au niveau de la nature du journal, on peut par exemple retenir que Le Parisien, qui utilise de loin le plus d’anglicismes, forme un duo avec La Presse beaucoup plus hétérogène lorsque seuls les anglicismes avec équivalent sont pris en compte. Même chose pour Le Devoir et Le Monde qui affichent une trajectoire d’évolution quasi identique avec une définition large de l’anglicisme.
|
3 |
L'Epopée : étude de la forme littéraire d'Homère à Hugo / Epos : literary genre from Homer to HugoMougeolle, Pascale 28 November 2013 (has links)
Cette thèse explore la manière dont s'est constitué le modèle générique de l'épopée, de l'Antiquité au XIXe siècle, à partir d'un corpus d'une dizaine d'oeuvres d'origine et d'époque diverses ; grecques, romaines, romanes, italiennes de la Renaissance et françaises des XVIIIe et XXIe siècles. Son ambition est de poser un autre regard sur le grand style ; considéré longtemps par les érudits comme le poème de l'excellence et objet des débats de la création littéraire, il n'est pas moins resté une forme opaque. Ce travail vise donc à établir une définition du genre, à mettre au jour ses lois de fonctionnement, en évitant d'en donner une image figée que l'évolution générique d'Homère à Hugo contredirait. Il s'appuie pour cette raison, sur la forme « historicisée », --les manifestations d'écart historiques- et sur la forme « actualisée » en examinant le genre dans ses relations avec son contexte. Il s'ouvre ainsi sur la philosophie et l'archéologie, étudie les liens existant entre l'oralité, l'écriture et la céramique grecque. Cette nouvelle approche permet d'interroger différemment l'intertextualité, d'aborder le double « le tissage » que les poètes réalisent dans leurs pratiques scripturales en ne filant jamais l'histoire pour elle-même mais toujours dans un rapport étroit avec la tradition. La lecture des oeuvres sous cet angle amène à voir que l'épopée produit une représentation du monde et de l'humanité dans ses dimensions secrètes ; elle adopte un concept, celui de la grandeur, qui lui permet d'allier majesté et exhaustivité. Le personnage lui sert de lieu d'observation privilégié, tandis qu'elle subordonne l'ensemble à un effet : le pathétique. / This research paper looks as the building of the epic genre from the Antiquity to the nineteenth century. It's based on a corpus of a dozen works drawn from various countries and centuries (Greek, roman, medieval, Italian Renaissance, eighteenth and nineteenth century France. It aims to take a fresh look at the so-called « epic style ». Although scholars have long considered epos to epitomize poetry and although much debate has been devoted to it, it has remained a fairly elusive form.The purpose of this paper is to lay down a definition of the epic genre to discover the feature rules, taking care not to produce too rigid a definition that would not do justice to the changes that took place between Homer and Hugo. I have therefore examined the works that did not strictly watch the criteria and I put epic into context, branching out to philosophy and archeology, while studying the links between the spoken written and the written versions and Greek ceramic vases.This new approach enables me to challenge intertextuality, to tackle the way poets weave their texts, echoing other people's works and borrowing from them. Reading those works makes me realize that the epic genre puts forward its own three dimensional Weltanschauung; it rests upon the notion of grandeur which allows it to combine harmony and exhaustivity. The character is the chief medium of observation and it seeks to an effect, pathos.
|
4 |
La conceptualisation de l'hypersexualisation chez les jeunes adultesCaouette, Caroline January 2011 (has links)
Depuis les dix dernières années, la manifestation de diverses problématiques concernant la sexualisation des comportements chez les jeunes garçons et filles interpelle les parents, le personnel scolaire et les divers professionnels (Lamb & Brown, 2006). Ce phénomène, l'hypersexualisation, est en expansion en Amérique du Nord, touchant particulièrement les jeunes femmes, mais également les hommes (APA, 2007). À l'heure actuelle, les définitions existantes de ce phénomène sont surtout théoriques (non opérationnelles) et touchent principalement les enfants et les adolescents. Puisqu'au début de l'âge adulte, l'exploration identitaire, amoureuse et sexuelle sont davantage présentes (Arnett, 2000), cette période est particulièrement importante pour l'étude de l'hypersexualisation. Cette étude a donc pour objectif de fournir une définition conceptuelle de l'hypersexualisation spécifique aux jeunes adultes (18-30 ans). Afin de tenir compte de la perspective des acteurs eux-mêmes sur ce phénomène, la méthode qualitative a été privilégiée (Poupart et al., 1997). Six groupes de participants (cinq groupes de jeunes adultes ( n =23); un groupe d'intervenants (n =6)) ont participé à des entrevues de groupe (focus group) reposant sur un canevas d'entrevue semi-structurée. Les verbatim ont été retranscrits et codifiés à l'aide du logiciel d'analyse qualitative QDA Miner. L'analyse thématique en six étapes de Braun et Clarke (2006) a permis de générer une définition de l'hypersexualisation adulte reposant sur trois grands thèmes : 1) les messages sexuels omniprésents; 2) l' objectification sexuelle et 3) la relation à l'autre sexualisée. Dix sous-thèmes ont également émergé de l'analyse thématique (p. ex., surinvestissement de l'image sexualisée, désir de plaire, comportements de séduction). La définition qui en résulte a comme avantages de porter exclusivement sur les jeunes adultes, de s'adresser aux hommes et aux femmes et d'intégrer les composantes sociétale et individuelle du phénomène. La discussion met en lumière les différences entre cette définition et celles déjà formulées dans la documentation et propose des pistes de recherches futures.
|
5 |
A model for information risks management in economic intelligent systems / Modèle de Gestion des Risques Informationnels en Système d'Intelligence EconomiqueOnifade, Olufade Falade Williams 28 April 2010 (has links)
La subjectivité des estimations et des perceptions, la complexité de l’environnement, l’interaction entre sous-systèmes, le manque de données précises, les données manquantes, une faible capacité de traitement de l’information, et l’ambiguïté du langage naturel représentent les principales formes d’incertitude auxquelles les décideurs doivent faire face lorsqu’ils prennent des décisions stratégiques à l’aide de systèmes d’intelligence économique. Cette étude utilise un paradigme de « soft computing » pour identifier et analyser l’incertitude, que nous associons à la notion de facteurs de risque d’information. Pour cela, nous proposons un modèle de rapprochement exploitant des ontologies, ainsi qu’un modèle baptisé « FuzzyWatch » fondé sur la logique floue. Nous avons modélisé le processus de prise de décision depuis la définition du problème jusqu’à la réponse à la question : « est-il raisonnable de décider ? ». Un diagramme causal d’Ishikawa permet de prendre en compte les facteurs intangibles dans cette approche. Le cadre de référence du rapprochement de connaissances a été prévu pour faciliter le partage et la réutilisation de connaissances entre les utilisateurs et la machine. En complément, les facteurs intangibles, les émotions, les ambiguïtés du langage naturel sont pris en compte à l’aide de fonctions d’appartenance floues. Les outils de la logique floue ont été également utilisés au niveau des ontologies (« FuzzOntology »). Au niveau du processus de recherche d’information, l’introduction d’une fonction de mise en correspondance floue, appelée « FuzzyMatch », améliore le taux de rappel et subséquemment le processus d’intelligence économique. Le modèle « Fuzzontologique » autorise une prise en compte flexible de facteurs intangibles et incertains, offrant ainsi un moyen de traiter l’ambiguïté du langage naturel. FuzzyMatch permet de réduire les problèmes de données manquantes. A l’aide de ces modèles, le processus de décision en intelligence économique bénéficie d’une réduction des risques liés à l’information lors du processus de recherche. / Subjective estimation and perception, complexity of the environment under study, interaction amongst subsystems, lack of precise data, missing data, limited information processing capacity and ambiguity in natural languages are major forms of uncertainty facing Decision Makers in the process of delivering strategic decisions in economic intelligent systems. This study employs soft computing paradigm to capture and analyze uncertainty based on information risk factors via our proposed knowledge reconciliation model based on ontology and the FuzzyWatch model. We modeled the process of decision making from the point of problem definition to decision delivery (translation credibility) and include intangible factors with the fish-bone architecture. Ontological framework for Knowledge Reconciliation was developed to facilitate knowledge sharing and reuse among both human and computer agents while intangible factors, emotions and ambiguities in natural languages were captured with fuzzy membership function. We extended this operation with fuzzy that is – what ontology captures is interpreted by fuzzy techniques (FuzzOntology). The fuzzy match relation for information retrieval tagged “FuzzyWatch” improves the information search result thus reducing the risk of missing data which is of grave consequence in Economic Intelligence process. FuzzOntological model facilitates a flexible means of capturing intangible and uncertain factors as a means of resolving the ambiguity in natural languages. FuzzyWatch assists in reducing missing data problems. Future decisional process will contend with lesser information retrieval risks in Economic Intelligence process using this model.
|
6 |
A study of definitionBaumgaertner, William 05 March 2019 (has links)
Montréal Trigonix inc. 2018
|
7 |
Évaluation de la définition des fractures isolées de la hanche comme critère d'exclusion dans l'évaluation de performance des centres de traumatologieTiao, Judith 20 April 2018 (has links)
Les patients avec fracture isolée de la hanche (FIH) sont communément exclus des évaluations de la performance des centres de traumatologie. Cependant, il n’existe pas de définition standardisée des FIH pour les exclure. Nous avons conduit une revue systématique de la littérature afin d’évaluer s’il y avait consensus sur la définition d’une FIH. Le consensus était atteint si plus de 50 % des études utilisaient la même définition. Nous avons ensuite conduit une étude de cohorte rétrospective multicentrique pour évaluer l’influence de l’hétérogénéité dans la définition d’une FIH sur les évaluations de performance en traumatologie Le niveau d’accord entre le risque de mortalité ajusté de chaque centre selon les différentes définitions a été évalué avec le coefficient de corrélation de Pearson. Un coefficient ≥0,95 reflétait un accord acceptable1. Seulement 18 % des études de la revue ont utilisé la même définition. Les coefficients de corrélation entre définitions étaient tous supérieurs à 0,95. Il n’y a pas de consensus sur la définition d’une FIH utilisée comme critère d’exclusion dans les évaluations de performance des centres de traumatologie. Cependant, cette hétérogénéité n’a pas d’influence sur les résultats des évaluations de performance. / Patients with isolated hip fractures (IHF) are commonly excluded from trauma center performance evaluations. However, there is no standardized definition of IHF available. We performed a systematic literature review to evaluate whether there was consensus on the definition of IHF. Consensus was considered to be reached if over 50% of studies used the same definition. We then conducted a retrospective, multicentre cohort study to evaluate the influence of heterogeneity in IHF definitions on trauma center performance evaluations. Agreement between estimates of risk-adjusted mortality for each trauma center across definitions was evaluated with Pearson’s correlation coefficients. A coefficient above 0.95 was considered to represent acceptable agreement. Only 18% of studies in the review used the same definition of IHF. Correlation coefficients across definitions were all above 0.95. Results suggest that there is a lack of consensus on the most appropriate definition of IHF used as an exclusion criterion in trauma center performance evaluations. However, heterogeneity in definitions has little influence on the results of performance evaluations.
|
8 |
Thématique de la définitionBender, Karl, Bender, Karl 27 November 2024 (has links)
En général, notre étude sur la définition s'inscrit dans le courant de la pensée analytique. Ecartant à la fois une vision purement nominaliste et une vision strictement mathématique - dans le sens d'une théorie de la définition -, nous traitons, cependant de la définition comme thématique épistémologique, thématique présente dans l'histoire de la pensée philosophique et scientifique. Notre recherche se divise en trois champs généraux, eux-mêmes subdivisés en différents contextes (principiel, méthodologique, analytique, co-définitionnel,...). Le premier champ est historique. A travers ce champ, nous analysons successivement 3 modèles historiques. Comme prélude à une science de la définition, nous traitons de la conception aristotélicienne de la définition. Après avoir fait une critique du modèle platonicien comme proto-modèle, nous étudions la démarche méthodologique du Stagirite. Comme deuxième modèle, modèle en soi, fidèle à la pensée traditionnelle, nous traitons du modèle leibnizien; cependant, la pensée leibnizienne demeure empreinte d'une certaine originalité. Comme dernier modèle, nous abordons le modèle selon la pensée logico-empiriste de Carnap; à travers ces 3 modèles - nous devons à la limite, dire modélisation - nous voulons montrer le souci constant des philosophes et logiciens relativement à la définition. Pour ce qui est du deuxième champ, il est à la fois analytique et historico-analytique, dans la mesure où il traite, d'une part, de problèmes radicalement analytiques et d'autre part, de problèmes encore historico-analytiques. Dans cette partie nous traitons plus spécifiquement de 9 points: 1° points proprement analytiques: Définitions de la définition, critère de définissabilité et indéfinissabilité, parties de la définition typologie des définitions, propositions sur la définition, systèmes de définitions, types constitutifs; 2° deux points historico-analytiques: Etude étymologique, définition classique. Le 3e et dernier champ est essentiellement épistémologique. Ainsi, après avoir traité de 3 modèles historiques, analysé des thèmes succinctement abordés dans les modèles, nous arrivons au champ épistémologique et à travers ce champ, nous présentons les prolégomènes d'une science: l'orismatologie ou science de la définition. Après avoir situé, l'aspect épistémologique de la définition, après avoir délimité la sphère thématique de l'orismatologie, nous présentons les fondements généraux (principes radicalement logiques, principes propres à la définition, critères de Liesnevski). En dernière partie, nous construisons notre modélisation, qui se veut une continuation "idéale" de l'einheitswissenschaft de Mach. C'est-à-dire une science unitaire, unificatrice. Notre modélisation concerne en fait une partie de la langue universelle: la définition comme proposition. Dans cette tentative partiellement formelle, nous présentons une mathesis définitionis qui implique un certain réductionnisme exprimé sous forme systémique: système définitionnel paradigmatique, système normatif paradigmatique. Cette mathesis doit synthétiser, être génétique, dans la mesure où elle subordonne tous les systèmes particuliers de définitions en les généralisant. En général, le traitement de cette thématique comme sous thème d'une théorie générale de la signification - Russell dira: «théorie de la dénotation» - se veut être un travail d'ouverture épistémologique sur le rôle essentiel dévolu à la définition dans la connaissance scientifique.
|
9 |
La cyberintimidation une étude exploratoire sur le point de vue des adolescentsBégin, Mathieu January 2011 (has links)
Depuis quelques années, on entend de plus en plus parler de la cyberintimidation, un phénomène associé à l'usage d'Internet et des technologies numériques par les jeunes. Selon plusieurs recherches, les jeunes victimes de cyberintimidation subiraient d'importants problèmes sur les plans psychosocial, affectif et scolaire. Le taux de victimisation rapporté par les enquêtes au sujet de ce phénomène est cependant très variable : il se situe généralement entre 20% et 40%, mais dépasse parfois les 70%. Cette disparité s'avère attribuable à une variation dans la conceptualisation du terme"cyberintimidation" au sein de la communauté de chercheurs qui s'intéressent à ce phénomène. C'est pourquoi il s'avérait pertinent d'étudier la manière dont les jeunes eux-mêmes se représentent et définissent la cyberintimidation. Cette étude exploratoire, qui s'inscrit dans la tradition des études de réception des médias, vise à étudier la cyberintimidation selon la perspective des jeunes, à travers l'ensemble de leurs usages d'Internet et de leurs interactions sociales. Pour ce faire, 20 entretiens individuels en profondeur ont été menés auprès de neuf filles et de onze garçons âgés entre 12 et 18 ans. Une approche inductive a été adoptée pour l'analyse des données issues de ces entretiens. Ce mémoire confronte les définitions du terme"cyberintimidation", proposées par différents chercheurs, avec le point de vue des jeunes interrogés au sujet de leur perception de ce phénomène. On y explique que la cyberintimidation ne se limite pas à un nouveau type d'intimidation ou à un risque associé à l'usage d'Internet et des technologies numériques par les jeunes, mais qu'elle doit plutôt être vue comme un phénomène social complexe. Selon les résultats présentés dans ce mémoire, la cyberintimidation est liée à certaines réalités vécues par les jeunes, comme la quête de la popularité, la pression des pairs, l'importance de l'apparence physique, etc. On souligne finalement l'importance de tenir compte de ces réalités dans le cadre de futures recherches sur la cyberintimidation, de même que dans l'élaboration des campagnes de sensibilisation dédiées aux jeunes. Une réflexion critique au sujet de la recherche et des démarches d'intervention portant sur la cyberintimidation est présentée en conclusion.
|
10 |
Le dictionnaire comme ressource sociolinguistiqueDrobysh, Jennifer January 2004 (has links)
Mémoire numérisé par la Direction des bibliothèques de l'Université de Montréal.
|
Page generated in 0.0964 seconds