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Habiter avec l'énergie. Pour une anthropologie sensible de la consommation d'énergie.Subrémon, Hélène 11 June 2009 (has links) (PDF)
Les pratiques domestiques liées à la consommation d'énergie ne sont pas un objet courant des sciences sociales contemporaines alors même qu'elles deviennent un enjeu mondial ; conséquence de la raréfaction et du renchérissement des ressources fossiles. La présente recherche propose, avec les outils des sciences sociales, de saisir la consommation d'énergie à travers l'étude des pratiques sociales qu'elles génèrent dans l'espace domestique. Il s'agit aussi d'identifier celles qui pourraient être en accord avec une préoccupation conjoncturelle et globale de réduction de la consommation. <br />La problématique de ce travail tente de les concevoir comme des pratiques domestiques qui ne peuvent pas être isolées les unes des autres, au risque de les vider de leur substance. Les travaux sur les premiers humains et leur domestication du feu nous renseignent sur l'humain, comparé à l'animal et à l'être de nature, les formes de son installation, le rapport que celui-ci entretient avec son milieu et la valeur symbolique qu'il lui procure. Les pratiques de construction, de cuisson, de chauffage et d'éclairage sont autant de productions culturelles qui font intervenir une consommation d'énergie et qui nous renseignent sur la relation que l'homme entretient avec son milieu. C'est aussi en s'appuyant sur les objets techniques que l'étude des pratiques peut se faire. Ici, le processus de massification technique est une donnée contemporaine qu'il a fallu prendre en compte. L'heure n'est plus à la confection d'un outil efficace mais à l'accumulation d'appareils qui fonctionnent de manière autonome. <br />A l'issue de ce parcours, nous mettons en évidence « l'intelligence énergétique » comme donnée comportementale, en porte-à-faux avec les discours politiques et médiatiques ambiants. Comprendre son espace de vie, comprendre l'organisation de sa vie familiale et ses nécessaires ajustements sont autant de points d'observation qui soulignent la nécessité du corps, en tant que partie d'un tout mésologique, dans l'approche des questions énergétiques contemporaines.
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Territorialité, durabilité : un seul enjeu ?<br />Réflexion sur la mise en œuvre d'un développement territorial durable à partir d'un exemple : le Bassin potassique alsacienBesancenot, François 07 March 2006 (has links) (PDF)
La difficulté que connaissent bon nombre de collectivités territoriales en Europe dans la mise en oeuvre du développement durable montre qu'il n'est pas évident d'associer ce dernier au territoire. Pourtant, une analyse approfondie du concept semble faire de la durabilité et de la territorialité un même enjeu.<br />L'étude de la reconversion du Bassin potassique alsacien a permis le rapprochement de ces deux notions. Le passage d'un système mono-activité/ mono-identité propre à l'épopée minière à une diversification des activités et des cultures a permis de s'interroger: comment réussir un tel passage ? Le concept de développement durable peut-il nous y aider ?<br />A l'aide d'études bibliographiques, d'enquêtes publiques et de réseaux d'échanges, une meilleure connaissance du Bassin sur la période 1904-2005 a permis d'envisager autrement son redéploiement et de montrer qu'il était à même d'accueillir un vrai projet de territoire tel un plan de développement durable.<br />S'en sont suivis le décorticage des modalités d'application territoriale de la durabilité, une réflexion sur la pertinence de l'espace de projet, enfin une proposition de diagnostic territorial de développement durable élargi à tout territoire, accompagné d'indicateurs de suivi.<br />L'expérimentation d'un tel diagnostic pour le Bassin a montré l'importance que revêt la territorialité dans la mise en place de l'Agenda 21 local. Tout projet de ce type doit s'insérer dans une entité territoriale cohérente (Bassin potassique) même si les frontières de l'espace décisionnel (Communauté d'Agglomération de Mulhouse Sud-Alsace) en débordent.<br />Même si la réflexion a porté sur le seul Bassin potassique, une application de ses apports méthodologiques serait particulièrement intéressante, dans le cadre d'expérimentations à d'autres plans de développement durable, au sein de territoires cohérents ou non, en France comme à l'étranger.
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Valorisation de l'information géographique en agriculture de précisionLherbier, Jérémy 26 October 2005 (has links) (PDF)
Dans le domaine agricole, l'application du principe du développement durable s'est faite en même temps que la prise de conscience des limites de l'agriculture productiviste pour donner naissance à l'agriculture durable. Cette dernière englobe toute une série d'approche de la conduite des cultures dont les plus connues sont l'agriculture biologique et l'agriculture raisonnée.<br />Une autre approche, l'agriculture de précision, s'appuie sur de l'information géographique à très grande échelle et des outils adaptés (Systèmes d'Information Géographique et analyse spatiale) pour gérer la variabilité intraparcellaire afin d'optimiser les coûts d'exploitation et de limiter les impacts environnementaux des opérations culturales. La pratique de l'agriculture de précision, en particulier la mise en oeuvre opérationnelle de la modulation des intrants, nécessite le découpage de la parcelle en quelques grandes entités homogènes.<br />Une méthode de zonage a donc été développée. Dans un premier temps, des tests ont été effectués sur la base de l'Aide MultiCritère à la Décision. Mais cette approche a été abandonnée pour des raisons d'applicabilité. La méthode développée au final s'appuie sur une classification mixte intégrant plusieurs contraintes spatiales et permettant la prise en compte du savoir de l'exploitant agricole. Elle permet d'obtenir rapidement et simplement des zonages satisfaisants tout en offrant quelques indicateurs de validité.<br />Une étude visant à modéliser la structure spatiale de données onéreuses en en utilisant d'autres l'étant nettement moins a été menée. Nous avons montré qu'avec notre méthode de zonage, il était possible d'approcher correctement la structure spatiale de plusieurs variables agronomiques pertinentes en se basant sur une combinaison de cartes de résistivité électrique, de rendement et d'images satellitaires.
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Analyser la durabilité du développement de valorisations non alimentaires d'agro-ressources.Fevre-Gautier, Anne-Lise 03 February 2009 (has links) (PDF)
Cette thèse porte sur l'analyse des activités du pôle de compétitivité Industrie et Agro-Ressources (IAR) face aux enjeux du développement durable. Implanté depuis 2005 au sein des régions Picardie et Champagne-Ardenne, ce pôle soutient des projets innovants de valorisation d'agro-ressources par l'industrie. Notre démarche repose sur une analyse des défis auxquels le développement durable cherche à répondre, mettant en perspective la position de l'agriculture et des agro-industries. Nous nous appuyons également sur les apports de plusieurs approches méthodologiques d'analyse de la durabilité, en particulier la construction et l'usage des indicateurs de développement durable. Ces travaux ont abouti au développement d'IDDAgro, méthodologie d'aide à la décision dédiée à l'évaluation des projets soutenus par le pôle IAR au regard des enjeux du développement durable. Cette grille d'indicateurs de développement durable repose sur l'évaluation des impacts potentiels du cycle de vie des projets agro-industriels. Notre démarche a été validée par le test d'IDDAgro sur des cas réels. L'accès aux informations pour l'évaluation de la durabilité a constitué le principal obstacle à ces travaux, en particulier pour l'application de notre approche à l'étude de la production d'éthanol d'un site partenaire du pôle, pour laquelle une étude bibliographique a été réalisée. L'ensemble de ces résultats nous permet finalement de soumettre au pôle IAR des propositions visant à améliorer l'intégration des enjeux du développement durable dans ses activités.
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Ruralité et agriculture au prisme des mobilités spatiales. L'Altiplano Sud de la Bolivie à l'heure du boom de la quinoa.Vassas Toral, Anaïs 05 December 2011 (has links) (PDF)
En réponse à une nouvelle demande du marché alimentaire, l'Altiplano Sud de Bolivie est devenu la première région exportatrice au monde de quinoa, aliment traditionnel des populations andines, désormais consommé dans de nombreux pays du Nord. La thèse interroge les changements induits par le passage d'une agriculture d'autosubsistance à une agriculture familiale d'exportation, avec une attention particulière portée à la mobilité spatiale des populations et à la manière dont elle s'articule aux profondes mutations que vit cette région. La reconstitution par récit de vie des biographies de 170 individus originaires de cinq communautés rurales a permis de resituer le boom de la quinoa dans les trajectoires résidentielle, professionnelle et circulatoire des populations. À travers l'étude des liens qui se nouent entre mobilité, dynamique agricole et gestion des ressources, cette étude montre une grande réactivité des familles et des communautés face aux exigences des nouveaux systèmes de production, l'émergence de multiples formes d'arrangements sociaux, ainsi qu'une plasticité des territoires de vie que révèlent des pratiques plurielles de mobilité et de pluriactivité fondées sur une organisation socio-spatiale réticulaire articulant ville et campagne. Mais dans cette région au milieu fragile et aux conditions climatiques extrêmes, le regain d'intérêt pour l'activité agricole, ayant induit le retour de nombreux migrants et l'émergence de multiples acteurs, s'accompagne de fortes pressions sur les ressources foncières, de tensions sociales et d'un risque de fragilisation du milieu posant la question cruciale de la gestion durable du territoire.
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Gérer durablement la foret méditerranéenne : exemple du parc naturel régional des AlpillesTillier, Sylvain 27 September 2011 (has links) (PDF)
Le paradigme du développement durable a été traduit pour les forêts par la notion de gestion durable dès 1992. Cette dernière, redéfinie et précisée par les forestiers (Helsinki, 1993), semble se résumer à des adaptations voire des modifications des pratiques courantes de gestion forestière basées sur la production et la récolte du bois. C'est en effet la fonction économique de la forêt qui sous tend toute la gestion en apportant les ressources financières nécessaires mais aussi en garantissant l'intérêt et l'implication du propriétaire. Mais qu'en est-il pour la forêt méditerranéenne dont l'une des principales caractéristiques est précisément la très faible productivité n'assurant presque aucun revenu à son propriétaire ? Peut-elle alors être l'objet d'une gestion durable ? C'est à ces questions que cette thèse tente d'apporter des réponses sur un plan théorique dans un premier temps puis en s'intéressant plus précisément au cas particulier de sa mise en oeuvre sur le territoire du Parc naturel régional des Alpilles. La première partie sonde la notion de gestion durable dans ces multiples approches et la forêt méditerranéenne dans toutes ses particularités. De ces analyses peuvent alors émerger les contours d'un projet de gestion durable. Ce projet ne peut être mené que sur des territoires clairement identifiés tels les PNR, pleinement investis dans la gestion de leur forêt en région PACA. La deuxième partie est en une présentation et une analyse de pratiques de gestion forestière tant individuelles que collectives mises en oeuvre dans le PNR des Alpilles. Elle montre ainsi que la gestion durable est envisageable voire qu'elle existe. Cependant, elle illustre aussi les difficultés que peuvent rencontrer les acteurs pour collaborer. La troisième partie montre que le territoire du PNR des Alpilles présente pourtant des atouts qui garantissent la mobilisation de ses acteurs. Le principal en est sans doute l'existence d'une véritable identité territoriale à laquelle tous adhèrent. Cependant une enquête auprès des acteurs partenaires du parc révèle des tensions, à défaut de conflits ouverts. Celles-ci peuvent s'expliquer par les stratégies des acteurs dans le cadre des jeux de pouvoir inhérents à la mise en oeuvre de la gouvernance voulue par le parc. Pour l'heure, ces difficultés ne conduisent pas à un blocage de la situation mais constituent autant de freins que le parc doit lever pour envisager la mise en oeuvre d'une véritable gestion durable.
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Régulation, politiques et innovation industrielle : approche par méthodes et implicationsKim, Yunhee 07 June 2011 (has links) (PDF)
De manière générale, différentes approches s'offrent aux décideurs politiques lorsqu'il s'agit de promouvoir l'innovation. Pour reprendre la distinction posée par la plupart des économistes industriels, les politiques peuvent être de nature presciptive ou incitative. A travers une série d'analyses théoriques et empiriques, cette thèse identifie plusieurs facteurs clés qui déterminent l'efficacité des politiques d'innovation, que l'approche adoptée soit de nature prescriptive ou incitative. En guise de préambule, nous soulignons que les politiques mises en oeuvre constituent un déterminant fondamental des capacités d'innovation d'une industrie, notamment parce que les incitations marchandes à engager des activités de recherche fortement exploratoires sont limitées. Par ailleurs, nous signalons que la nature des politiques susceptibles de favoriser l'innovation dépend fondamentalement des caractéristiques des industries, et même des firmes, auxquelles elles sont destinées. La mise en oeuvre de politiques (incitatives ou presciptives) efficaces requiert ainsi une compréhension approfondie du secteur d'activité que l'on souhaite promouvoir et de la nature des processus d'innovation qui impliquent notamment différents types d'investissements (à plus ou moins long terme, plus ou moins risqués et plus ou moins exploratoires). Cette thèse analyse ensuite, à travers trois études de cas, l'incidence de différentes politiques (incitatives ou presciptives) mises en oeuvre dans des contextes industriels distincts. Partant de l'hypothèse selon laquelle les politiques presciptives ont un impact bénéfique sur l'innovation et le développement technologique d'un secteur à court terme mais des effects plus incertains à long terme, nous étudions l'impact des politiques de libéralisation (ouverture à la concurrence et privatisation des opérateurs historiques) qui ont été mises en oeuvre dans le secteur des télécommunications. A travers une étude économétrique portant sur un panel de 20 pays de l'OCDE sur la période 1994-2008, nous soulignons que l'impact de la concurrence sur les décisions d'investissement s'exerce à travers deux effects : l'effet " profitabilité " et l'effet " efficacité opérationnelle ". Nous soulignons par ailleurs que la relation entre intensité concurrentielle et investissement varie signicativement entre entreprises publiques et firmes privées. Dans une seconde étude, nous analysons le lien entre la propension des firmes à adopter spontanément des comportements écologiques (mesurée à partir des données du Carbon Discloser Project et du Dow Jones Sustainability Index) et la nature de leurs innovations. Ce travail fait apparaître de forte différences inter-industries et inter-entreprises mais permet de valider l'hypothèse d'une relation positive entre le niveau des investissements de R&D et la propension à adopter des comportements écologiques. Nous nous intéressons enfin à la relation entre responsabilité sociale d'entreprise et innovation. Nous utilisons pour cela le classement Vigeo que des données financières sur l'année 2009. Notre étude met en évidence une relation positive entre responsabilité sociale d'entreprise et capacité des firmes à innover. Nous interprétons ce résultat de la manière suivante : la responsabilité sociale d'entreprise conduit les firmes à réaliser des investissements non seulement de court terme mais également de long terme et à tenir compte de la complémentarité de ces investissements. La responsabilité sociale d'entreprise accroît ainsi les synergies entre les différents types d'investissement réalisés par les firmes.
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Sfax : de la ville régionale au projet métropolitainAli, Bennasr 16 June 2006 (has links) (PDF)
A l'aube de la mondialisation, Sfax donne l'image d'une ville qui n'a cessé de cumuler les retards : un aménagement urbain déficient sous les effets conjugués de l'absence de politique volontariste et de l'irréalisme des documents d'urbanisme utilisés jusqu'ici et un tissu économique principalement industriel et de services en perte de vitesse. Soumise sous diverses mutations urbaines et économiques, dont une grande partie reste très mal maîtrisée, la ville de Sfax connaît un essoufflement manifeste et paraît aujourd'hui comme faiblement compétitive. Ainsi, le manque de dynamisme économique ressenti par le deuxième centre économique du pays depuis la fin des années 1970 a continué de se creuser. La faible implication de l'acteur public dans l'effort de développement économique et urbain de la ville, l'émergence d'autres centres industriels"initiés" par l'Etat et les limites objectives du capital privé et de l'entrepreneuriat endogène, expliquent la perte de vitesse de la ville. Les changements à l'échelle mondiale et leurs impacts sur la ville, joints à la lenteur et au retard de réalisation des grands projets d'aménagement ont privé Sfax d'une occasion d'aménagement de son espace urbain. La gestation des grands projets a trop duré, ceux qui sont réalisés ou démarrés ont été parfois détournés de leurs objectifs initiaux sous la pression des sociétés d'aménagement et des promoteurs en quête d'une maximisation de profits. Les projets qui devraient être mis en place dans les années 1970, tels les périmètres d'intervention foncière et le projet Sfax-el-Jadida n'ont été concrétisés que 20 ans plus tard, ce qui a limité leur portée et leurs effets sur l'étalement urbain.
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La mobilité durable en zone urbaine : efficacité et perspectives des politiques d'environnementBulteau, Julie 03 April 2009 (has links) (PDF)
Cette thèse contribue à la réflexion sur les politiques économiques de transport durable pour les voyageurs en zone urbaine. L'intérêt est d'utiliser les instruments de l'économie de l'environnement et de les appliquer à l'économie des transports. La comparaison du péage urbain et du système de permis d'émissions négociables (PEN) est au cœur de la thèse. Une première partie présente l'état des connaissances et une seconde est consacrée au développement de modèles microéconomiques. Par la première approche, nous dressons un bilan sur l'efficacité, les expériences, la pertinence des modélisations des deux outils, et les mettons en parallèle. L'objectif de la première partie est de déterminer si un outil est plus efficace que l'autre pour accéder à une mobilité durable. Il apparaît que d'un point de vue théorique, aucun instrument ne domine l'autre. La seconde partie est axée sur la modélisation. Nous apportons des extensions au modèle de file d'attente classique afin que l'outil du péage urbain soit mieux adapté à la problématique de transport durable. Le coût environnemental de l'automobile et l'intégration d'une politique modale incitative constituent nos deux apports. Ensuite, nous développons une modélisation originale du système de PEN pour les automobilistes d'une ville. Les résultats de nos modélisations, complétées par des simulations numériques, montrent la faisabilité et l'efficacité des deux instruments. Il faut souligner le rôle important de certaines variables, dont la valeur du temps, les coûts fixes des transports collectifs et la connaissance du dommage environnemental, qui influencent la réussite de ces outils.
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Essays on redistribution and local public expendituresWitterblad, Mikael January 2008 (has links)
<p>This thesis consists of a summary and four papers. The first two papers are theoretical contributions within the area of optimal taxation and public expenditures under asymmetric information between the government and the private sector, and the last two are empirical contributions to the literature on local public expenditures.</p><p>Paper [I] concerns the optimal use of publicly provided private goods in an economy with equilibrium unemployment. The paper points out that imperfect competition in the labor market gives rise to additional policy incentives associated with the self-selection constraint, which motivates adjustments in the public provision of private goods. It also addresses employment related motives behind publicly provided private goods.</p><p>Paper [II] addresses optimal income and commodity taxation in a dynamic economy, where used durable goods are subject to second-hand trade. In our framework, the government is unable to directly control second-hand transactions via commodity taxation. We show how the appearance of a second-hand market affects the use of commodity taxation on the new durable goods as well as the use of income taxation.</p><p>Paper [III] relates the existence and size of the flypaper effect to observable municipal characteristics. The analysis is based on a political economy model, which implies that the effect of a change in the tax base on the majority voter's tax share will be crucial for finding a flypaper effect. The empirical part is based on Swedish data on municipal expenditures and revenues for the period 1996-2004. The results show that the size of the flypaper effect varies among municipalities depending on the relative composition of grant and tax base.</p><p>In Paper [IV], the composition of municipal expenditures in Sweden is analyzed by estimating a demand system for local public services, in which tax revenue collection is treated as endogenous. The estimation is based on the QAIDS specification and uses panel data for the period 1998-2005 and for six local public services. The results show that the point estimates of the income elasticities are positive (with one exception), whereas the point estimates of the own-price elasticities are negative and less than one.</p>
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