Spelling suggestions: "subject:"empire romaine""
131 |
Bauernkrieg nach dem Bauernkrieg : die Verwüstung der Mühlhäuser Dörfer Dörna, Hollenbach und Lengefeld durch Eichsfelder Adel und Klerus /Müller, Thomas T. January 2001 (has links)
Magisterarbeit--Universität Göttingen, 2001. / Bibliogr. p. 166-180.
|
132 |
Bürgerunruhen und Bürgerprozesse in den Reichstädten Mühlhausen und Schwäbisch Hall in der Frühen Neuzeit /Lau, Thomas, January 1900 (has links)
Diss.--Philosophische Fakultät--Universität Freiburg in der Schweiz, 1997. / Bibliogr. p. 521-539 et p. 570-576.
|
133 |
Weltchronistik im ausgehenden Mittelalter : Heinrich von Herford, Gobelinus Person, Dietrich Engelhus /Baumann, Anette, January 1900 (has links)
Diss.--Philosophische Fakultät--München--Ludwig-Maximilians-Universität, 1994. / Contient quelques citations en latin. Bibliogr. p. 255-273.
|
134 |
Recherches sur les ruines dans le monde romain : gestion et perception des bâtiments détruits dans la cité romaine (Ier siècle av. J.-C. – IVe siècle ap. J.-C.)Davoine, Charles 03 December 2015 (has links)
Bâtiments partiellement détruits mais dont les vestiges n’ont pas disparu, les ruines étaient une réalité présente dans les villes du monde romain. Ce travail de recherche se propose d’étudier la manière dont les populations de l’empire, les autorités municipales ou le pouvoir romain percevaient et géraient les édifices vétustes aussi bien que les amas de décombres résultant des destructions. On s’intéressera au quotidien des villes confrontées au délabrement du bâti ainsi qu’aux dévastations exceptionnelles entraînées par des catastrophes, de l’époque augustéenne jusqu’à la fin du IVe siècle. À travers un examen approfondi des sources littéraires et de la documentation juridique et épigraphique, l’objectif est d’analyser les pratiques liées aux ruines, les normes qui les encadraient et les représentations qui permettent de les comprendre. On montrera que les ruines n’ont pas leur place dans la cité : les démolitions doivent toujours être évitées tandis que les bâtiments dégradés doivent être restaurés. L’esthétique des ruines mais aussi leur valorisation comme objet de mémoire sont absentes des textes littéraires et documentaires latins. Au contraire, les bâtiments délabrés et les villes détruites sont associés à la laideur et à la mort et donnent l’image d’un temps de troubles. Les ruines forment alors un contre-modèle, qui permet de révéler, par contraste, l’idéal d’une architecture qui participe à l’ornementation de la cité et contribue à l’âge d’or garanti par l’empereur. / : Partially destroyed buildings, the remains of which persist in time, ruins were part of the reality of Ancient Rome. This research aims at investigating the way the populations of the Empire, the local magistrates or the Roman central power perceived and managed dilapidated buildings as well as the piles of debris resulting from destructions. This study will focus on the everyday life of cities faced with the dilapidation of buildings as well as with exceptional devastations caused by catastrophes, from the Augustinian age to the end of the fourth century A.D. Through a thorough study of literary, legal and epigraphic sources, the purpose is to analyze how ruins were dealt with, taking into account the rules and norms which applied to them, as well as the mental representations which enabled their understanding. We shall demonstrate that ruins have no place in the city. Demolitions should always be avoided, and dilapidated building should be restored. Any aesthetic aspect of the ruins, or their use as places of memory, are absent from Latin texts. On the contrary, dilapidated buildings and destroyed cities are associated with death and unsightliness and reflect a troubled era. Ruins constitute a counter-model which enables the revelation, by contrast, of an ideal architecture which contributes to the ornamentation of the city and to the elaboration of the Golden Age announced by the Emperor.
|
135 |
Les "personnifications des provinces orientales" sur l'architecture romaine / Personifications of easterns provinces in Roman architectureAnsel, Christelle 25 March 2015 (has links)
Ce sujet consiste en l'étude des monuments et des images des provinces dans l'empire romain. il n'a jamais été traité dans la bibliographie scientifique dans la perspective de ce travail ce qui rend son approche innovante. il ne s'agit pas seulement de comprendre et d'expliquer la signification ou la typologie de l'iconographie des provinces de l'empire, mais aussi le contexte urbain et architectural de ce type de décoration., et l'histoire qui est à son origine. la mise en rapport entre les représentations et les divers monuments sur lesquels elles s'installent est très importante. a cela on peut également ajouter le contexte urbanistique de ces architectures transmettant l'image provinciale. la nature du monument a toujours un rapport direct avec les représentations qui y figurent, permettant à la fois de définir la nature du monument par rapport à l'iconographie présente ou l'interprétation des images à travers la fonction du bâtiment.sans renoncer aux aspects techniques, ni au catalogue, indispensables pour l'étude générale, cette recherche propose d'étudier l'ensemble de la documentation (iconographique, épigraphique, textuelle) , et d'analyser également la dimension sociale, urbanistique et historique des images des provinces à l'époque romaine.cette recherche est un complèment de la thèse de fabiola salcedo intitulé africa iconografia de una provincia romana, soutenue en 1996, qui est un travail complet sur l'iconographie de la province de l'afrique / This subject consists of the study of monuments and images of provinces in the Roman Empire.
|
136 |
Le sens des déplacements dans l'exercice du pouvoir au Moyen-âge : le cas de Frédéric Barberousse selon les écrits d'Otton de Freising et de son continuateur, RahewinLemelin, David-Alexandre 09 October 2024 (has links)
Ce mémoire se penche sur les dynamiques inhérentes aux déplacements dans l’exercice du pouvoir au Moyen-âge en prenant pour exemple le cas de Frédéric Barberousse, empereur du Saint-Empire de 1152 à 1190. En se basant sur la source qu’est la Gesta Friderici I Imperatoris, écrite par Otton de Freising et son continuateur, Rahewin, le but de cette étude est d’exposer la manière dont les déplacements s’ancraient dans l’exercice du pouvoir. Nous débutons avec un survol historique mettant en place la situation précédant l’arrivée au pouvoir de Barberousse, de même qu’une exposition de l’évolution du pouvoir et des institutions reliées à son exercice en Germanie et dans l’Empire. Ensuite, au fil des écrits d’Otton de Freising et de Rahewin, nous voyons que le souverain se devait de se déplacer afin d’à la fois s’enraciner dans la tradition de la royauté germanique itinérante tout en se rapprochant des notions judiciaires et juridiques nouvelles au XIIe siècle. Ainsi, son règne se trouvait au centre d’une redéfinition du pouvoir dans l’Empire, en opposition directe avec la papauté. L’ouvrage étudié, qui était en fait un outil de la propagation de l’idéologie impériale des Hohenstaufen, permet ainsi de mieux comprendre la nécessité des voyages de l’empereur dans l’exercice de ses fonctions, tout en représentant le souverain comme le seul détenteur du pouvoir chrétien suprême. / This memoir examines the dynamics inherent to the movements in the exercise of power in the Middle Ages, taking as example the case of Frederick Barbarossa, emperor of the Holy Roman Empire from 1152 to 1190. By studying the Gesta Friderici I Imperatoris as the main source of this paper, the goal of this text is to expose the ways in which movements and travels were anchoring parts in the exercise of power. The first part consists in a brief historical overview establishing the situation of the Empire before Barbarossa’s coronation, as well as an exhibition of the evolution of power and institutions linked to its exercise in the Empire. Afterwards, through the writings of Otto of Freising and Rahewin, we see that the sovereign had to travel his lands in order to both be rooted in the tradition of the German itinerant kingship, while also striving towards the new legal concepts of the XIIth century. Thus, Frederick’s reign was at the center of a redefinition of power in the Empire, in direct opposition to the papacy. The studied book, which was actually a tool aiming to spread the imperial ideology of the Hohenstaufen dynasty, gives the reader a better understanding of the needs for the emperor’s journeys in the exercise of his functions, while also representing the monarch as the only holder of the supreme Christian power.
|
137 |
Potentes saeculi: pouvoir séculier et royauté sous le règne de Louis le Germanique (826-876)Glansdorff, Sophie 28 April 2006 (has links)
L’objet de cette thèse est d’étudier les relations entre Louis le Germanique et les aristocrates laïques, aussi bien ceux qui appartenaient à son propre royaume (de Bavière puis de Francie orientale), que ceux qui appartenaient aux autres royaumes issus du traité de Verdun (843). L’intérêt de cette recherche, qui s’inscrit dans le cadre d’un très récent renouveau d’intérêt pour le règne de Louis, est d’apporter un nouvel éclairage sur l’évolution politique de l’Empire carolingien central à tardif, en étudiant sa facette « orientale », souvent négligée par rapport à sa contrepartie « occidentale ».<p>Dans un contexte caractérisé par les rivalités et les conflits, il est évidemment vital pour le roi de s’assurer l’appui des grands et de les intégrer à son entourage. La première partie de ce travail a donc été consacrée à l’entourage du roi et à son évolution. Cet entourage a plus précisément été défini sur base du De Ordine Palatii d’Hincmar de Reims :il inclut d’abord les membres du Palais au sens étroit du terme (famille et détenteurs d’offices palatins – laïques en l’occurence -) ;ensuite l’ensemble des « grands » laïques du royaume, qui, sans détenir d’office au Palais, entretiennent une relation privilégiée avec le roi, soit qu’ils détiennent de lui un honor (les comtes), soit qu’ils appartiennent à ses vassaux ou à ses fideles. Au sein de cet ensemble de personnes, tous ne bénéficient cependant pas de la même « Königsnähe » ;par conséquent, en tenant compte de la nature des sources issues de Francie orientale (essentiellement les actes privés des abbayes et évêchés du royaume), il s’est avéré nécessaire de nuancer ce tableau en recherchant les personnalités qui font réellement preuve de la plus grande proximité avec le roi, sans être nécessairement pour autant les mieux documentés au niveau des sources.<p>De tous les membres (laïques) de cet entourage, les comtes sont apparus comme les plus importants, en raison de leur fonction même ;pour cette raison (et afin de rendre la consultation plus aisée et plus pratique pour qui s’intéresse aux comtes), une prosopographie a été constituée, incluant les comtes actifs en Bavière (826-887), Alémannie, Francie, Saxe, Thuringe (833-887) et Lotharingie orientale (870-887). <p>Si cette approche, essentiellement prosopographique, est intéressante en soi, elle ne permet néanmoins pas, en tant que telle, d’apprécier la teneur des relations entre roi et grands, ni de replacer celle-ci dans le cadre plus global de l’Empire carolingien. Pour ce faire, il est nécessaire d’y ajouter l’étude de certains éléments significatifs, qui permettent de dégager plus aisément continuités, ruptures et spécificités. A l’étude de l’évolution du fisc (et des spécificités des donations royales), s’est jointe celle des éléments représentatifs du pouvoir des aristocrates :possession de monastères privés, disposition de fortifications, transmission des offices comtaux. L’articulation de ces éléments avec le pouvoir royal révèle des spécificités très intéressantes, notamment au niveau du contrôle du roi sur les donations et honores accordés aux grands, le maintien de la révocabilité de ceux-ci étant visiblement souhaité ;s’il n’est pas toujours possible d’évaluer le rôle de la volonté royale dans cette évolution, il n’en va pas de même quand on étudie les divers actes d’infidélité, réels ou supposés, portés contre le roi. Les réactions royales, en la matière, semblent bien le signe d’une politique distincte et cohérente.<p>En conclusion, cette analyse se joint à l’approche prosopographique pour présenter une manière spécifique de concevoir, et d’aborder sur le plan pratique, les relations entre roi et grands. Sous certains aspects, ce règne se distingue nettement de celui de ses contemporains, et éclaire donc une autre facette de l’évolution de l’Empire carolingien postérieure au traité de Verdun, globalement (et provisoirement) plus maîtrisée qu’ailleurs ;celle-ci ne peut être ignorée et doit contribuer à nuancer l’image de l’évolution du pouvoir royal au IXème s.<p> / Doctorat en philosophie et lettres, Orientation histoire / info:eu-repo/semantics/nonPublished
|
138 |
Le "suffragium" et la corruption administrative dans l'empire romain au IVe sièclePapadimitriou, Mikael 08 1900 (has links)
En continuité avec les ouvrages récents (Veyne 1981, MacMullen 1988 et Kelly 2004) qui tentent de relativiser les effets néfastes de la corruption lors du Bas-Empire, ce travail étudie le suffragium, le processus de nomination des fonctionnaires de bureaux, afin d'évaluer comment les acteurs sociaux du IVe siècle considéraient ce phénomène. Ce système, organisé d'une telle façon que les hauts fonctionnaires devaient fournir des lettres de recommandation aux candidats postulant à des postes au sein de la fonction publique, serait devenu complètement corrompu durant le IVe siècle et les lettres de recommandation auraient commencé à être systématiquement vendues. Pourtant, les lois de Constantin, Constance et Julien ne fournissent aucune preuve tangible que le suffragium était dans tous le cas vénal à cette époque. Bien au contraire, les empereurs ajoutaient la plupart de temps des épithètes au terme suffragium pour spécifier qu'il parle du suffragium vénal. Généralement, les empereurs sont présentés comme farouchement opposés au suffragium et à toutes les tractations qui y sont attachées. Loin d'être aussi hostiles envers les « pratiques corrompues », les empereurs de la dynastie constantinienne firent preuve d'un certain pragmatisme en voyant qu'ils ne pouvaient contrôler toutes les nominations de ceux qui voulaient entrer dans la fonction publique et que ce n'était pas nécessairement à leur avantage de le faire. Les empereurs se concentrèrent plutôt sur les restrictions entourant les promotions afin de faire en sorte que les personnes qui avaient de réels pouvoirs soient celles qui avaient démontré leurs qualités tout au long de leurs années de service. Bien qu'ils n'aient pas concrètement légiféré sur les critères d'embauche des candidats, cela ne veut pas dire que n'importe qui pouvait obtenir un poste. À travers l'étude des lettres de Libanios et de Symmaque, ce travail démontre que les hauts fonctionnaires ne fournissaient pas de lettres à quiconque le demandait, puisque leur réputation pouvait être entachée par le fait d'avoir recommandé un mauvais candidat à un de leurs amis. Les hauts fonctionnaires qui recevaient les recommandations pouvaient également soumettre les candidats à des examens afin d'être certains de la qualité de l'individu. Ce système officieux de contrôle des candidats vint pallier, en partie, les déficits de la législation impériale. Conjointement, la loi et les usages permirent à l'administration de fonctionner en lui fournissant des candidats qui répondaient aux critères de l'époque. / In line with recent literature (Veyne 1981, MacMullen 1988 and Kelly 2004) that attempts to relativize the negative effects of corruption during the later Roman Empire, this paper examines suffragium, the process of appointing officials, in order to demonstrate that this phenomenon is not as bad as the historiography of the twentieth century makes it out to be. This system, which was organized in such a way that the high officials had to provide letters of recommendation to candidates to positions in the public service, became completely corrupted during the fourth century and the letters were eventually systematically sold. Yet the law of Constantine, Constantius and Julian provides no tangible evidence that suffragium was bought in all instances during that period. On the contrary, the emperors often added an adjective after the noun suffragium to specify that it was bought. Typically, emperors are portrayed as fiercely opposed to suffragium and all negotiations pertaining thereto. The emperors of the Constantinian dynasty were not nearly as fierce against those "corrupt practices and they even showed some pragmatism, having understood that they could not control all appointments of those who wanted to enter the public service and that it was not necessarily in their best interest. The emperors focused mainly on legislation surrounding promotions to ensure that people who had real power were those who have shown their qualities throughout all their years of service. Although they did not specifically stated the criteria for hiring candidates, it does not mean that anyone could enter. Through the study of Libanios' and Symmachus' letters, this paper demonstrates that high officials did not provide letters to anyone who asked for them, as their reputation might have been tainted by having recommended a poor candidate to their friends. High officials who received the recommendations could also ascribe certain tests to the candidates to be certain of the individual's quality. This informal system of control of the candidates compensated, in part, for the deficits in the imperial legislation. Together, these two systems enabled the administration to function by providing candidates who met the criteria of the time.
|
139 |
L'appréhension historique du déclin de l'Empire Romain chez Saint Jérôme / St Jerome's historical approach of the Roman Empire's declineRazza, Henri 26 January 2013 (has links)
C’est pendant une période très troublée que Saint Jérôme (347-419) exerce son activité intellectuelle surabondante.Remarqué par le pape Damase en 382, ce dernier lui confie la lourde tâche de refaire la traduction latine des textes de la Bible. Cette traduction sera connue sous le nom de Vulgate. Certes Saint Jérôme n’est pas un juriste de formation, mais son érudition et ses solides connaissances juridiques lui permettent d’analyser le déclin de l’Empire Romain avec une double approche : à la fois religieuse et institutionnelle. Cette analyse met en exergue un véritable sens de l’histoire propre au saint Docteur de l’Eglise.Ainsi après une lutte acharnée contre les hérésies, Saint Jérôme va s’attacher à peindre le tableau de ce monde romain s’effondrant sous les coups répétés des barbares : « Mon cœur frémit en abordant les désastres de notre temps. Voilà plus de vingt ans qu’entre Constantinople et les Alpes Juliennes, le sang romain coule tous les jours ». (Epist. IX, 16). Les écrits de Jérôme, avec notamment les fameuses Correspondances, en disent beaucoup sur le désarroi éprouvé par un peuple entier.Grâce à l’éclairage d’autres auteurs, nous étudierons cette période cruciale de l’Antiquité, qui a vu l’éclosion des plus grands esprits de l’époque et dont Saint Jérôme est l’une des figures les plus marquantes. / It was during a very troubled period that Saint Jerome (347-419) operated his abundant intellectual activity.Noticed by Pope Damasus in 382, he entrusted him the arduous task of re-translation of Latin texts of the Bible. This translation will later be known as the Vulgate. Although Saint Jerome is not a lawyer by training, his erudition and solid legal knowledge enable him to analyze the decline of the Roman Empire with a dual approach : both religious and institutional. This analysis demonstrakes a true vision of History in this Church Father’s mind.Thus after a fierce fight against heresies, Saint Jerome will focus on the disaster of the Roman’s world collapse, under the repeated blows of the barbarians : « My heart trembles in thinking of the disasters of our time. For over twenty years, between Constantinople and the Julian Alps, the Roman blood has been flowing every day ». (Epist. IX, 16). Jerome’s writings, including the famous « Correspondances », say much about the distress experienced by an entire people.With the lighting of other authors, we will examine this crucial period of antiquity, which saw the emergence of the greatest minds of our time, which Saint Jerome is one of the most significant.
|
140 |
Le principat de Galba : étude historique et numismatique / The principate of Galba : a study of his reign and its coinageBocciarelli, Dorian 29 November 2016 (has links)
Au printemps 68, les provinces occidentales se révoltèrent contre Néron. Elles choisirent pour le remplacer Servius Sulpicius Galba, un sénateur d’une antique noblesse qui avait connu une brillante carrière politique et qui était légat d’Auguste propréteur de l’Hispanie Citérieure au moment de l’insurrection. Galba dut alors organiser la révolte et lever les troupes qui seraient nécessaires à cette entreprise. Proclamé empereur par les prétoriens et le Sénat après le suicide de Néron au mois de juin 68, il quitta sa province et se mit en route vers Rome. Parvenu dans la capitale de l’Empire, le nouveau prince fut confronté à des difficultés de taille : les finances de l’État romain se trouvaient dans une situation très préoccupante à cause des largesses de Néron. Par ailleurs, puisque Galba était le premier empereur qui ne faisait pas partie de la famille julio-claudienne, il dut trouver les moyens d’assurer la légitimité de son élévation au sommet de l’Empire. Les sources littéraires concernant l’année 69 sont nombreuses ; moins bien connue, l’année 68 nous a semblé pouvoir être étudiée grâce au recours aux sources numismatiques, car elles permettent d’appréhender les principales caractéristiques du principat de Galba : financement d’une révolte contre le pouvoir central, paiement de la solde des légionnaires, redressement des finances de l’État et légitimation de la position du nouveau prince. L’étude des monnaies, s’appuyant sur la constitution d’un corpus de quelque 7.300 exemplaires à l’effigie de Galba, permet à la fois de combler les manques des sources littéraires relatives à l’année 68 et de confronter divers types de sources pour améliorer la connaissance de son principat. / In the spring of AD 68, the Western Provinces rebelled against Nero. To replace him, they chose Servius Sulpicius Galba, a senator of ancient nobility who had known a brilliant political career, and who – at the time of the insurrection – was legatus Augusti pro praetore of Hispania Citerior. Galba then had to organise the revolt, and raise the troops required for this enterprise. Acclaimed Emperor by the praetorians and the Senate after Nero’s suicide in June 68, he left his province and went to Rome. Once in the Empire’s capital city, the new prince was faced with major difficulties: the State’s finances were in a very worrying shape because of Nero’s largesse. Furthermore, Galba being the first emperor not to belong to the Julio-Claudian family, had to find ways to ensure the legitimacy of his elevation to the throne. Literary sources regarding the year 69 are numerous; the year 68, meanwhile, is less well known, but is possible to study in the light of numismatic sources, as they allow us to apprehend the main characteristics of Galba’s Principate: financing a revolt against the central power, paying the legionaries, rectifying the State’s finances, and legitimising the new prince’s position. The study of coinage, based on the establishment of a corpus of some 7300 specimens with Galba’s effigy, allows us to fill the gaps of literary sources concerning the year 68, and to approach various types of sources in order to improve our knowledge of his Principate.
|
Page generated in 0.0455 seconds