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Le principat de Galba : étude historique et numismatique / The principate of Galba : a study of his reign and its coinageBocciarelli, Dorian 29 November 2016 (has links)
Au printemps 68, les provinces occidentales se révoltèrent contre Néron. Elles choisirent pour le remplacer Servius Sulpicius Galba, un sénateur d’une antique noblesse qui avait connu une brillante carrière politique et qui était légat d’Auguste propréteur de l’Hispanie Citérieure au moment de l’insurrection. Galba dut alors organiser la révolte et lever les troupes qui seraient nécessaires à cette entreprise. Proclamé empereur par les prétoriens et le Sénat après le suicide de Néron au mois de juin 68, il quitta sa province et se mit en route vers Rome. Parvenu dans la capitale de l’Empire, le nouveau prince fut confronté à des difficultés de taille : les finances de l’État romain se trouvaient dans une situation très préoccupante à cause des largesses de Néron. Par ailleurs, puisque Galba était le premier empereur qui ne faisait pas partie de la famille julio-claudienne, il dut trouver les moyens d’assurer la légitimité de son élévation au sommet de l’Empire. Les sources littéraires concernant l’année 69 sont nombreuses ; moins bien connue, l’année 68 nous a semblé pouvoir être étudiée grâce au recours aux sources numismatiques, car elles permettent d’appréhender les principales caractéristiques du principat de Galba : financement d’une révolte contre le pouvoir central, paiement de la solde des légionnaires, redressement des finances de l’État et légitimation de la position du nouveau prince. L’étude des monnaies, s’appuyant sur la constitution d’un corpus de quelque 7.300 exemplaires à l’effigie de Galba, permet à la fois de combler les manques des sources littéraires relatives à l’année 68 et de confronter divers types de sources pour améliorer la connaissance de son principat. / In the spring of AD 68, the Western Provinces rebelled against Nero. To replace him, they chose Servius Sulpicius Galba, a senator of ancient nobility who had known a brilliant political career, and who – at the time of the insurrection – was legatus Augusti pro praetore of Hispania Citerior. Galba then had to organise the revolt, and raise the troops required for this enterprise. Acclaimed Emperor by the praetorians and the Senate after Nero’s suicide in June 68, he left his province and went to Rome. Once in the Empire’s capital city, the new prince was faced with major difficulties: the State’s finances were in a very worrying shape because of Nero’s largesse. Furthermore, Galba being the first emperor not to belong to the Julio-Claudian family, had to find ways to ensure the legitimacy of his elevation to the throne. Literary sources regarding the year 69 are numerous; the year 68, meanwhile, is less well known, but is possible to study in the light of numismatic sources, as they allow us to apprehend the main characteristics of Galba’s Principate: financing a revolt against the central power, paying the legionaries, rectifying the State’s finances, and legitimising the new prince’s position. The study of coinage, based on the establishment of a corpus of some 7300 specimens with Galba’s effigy, allows us to fill the gaps of literary sources concerning the year 68, and to approach various types of sources in order to improve our knowledge of his Principate.
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Le combat de cavalerie dans le monde romain du Ier siècle a.C. au VIe siècle p.C. / Cavalry warfare in the Roman world from the 1st century BC to the 6th century ADPetitjean, Maxime 09 December 2017 (has links)
L’étude a pour objet le combat de cavalerie dans le monde romain du Ier siècle a.C. au VIe siècle p.C. Il s’agit d’un travail de synthèse, traitant de la doctrine d’emploi de la cavalerie aux époques impériale et proto-byzantine. Les questions organisationnelles et stratégiques sont abordées, mais la focale est surtout mise sur la tactique et la physionomie du combat. L’objectif de cette recherche est de rendre compte de l’évolution de l’art de la guerre durant la fin de l’Antiquité en analysant spécifiquement les enjeux liés au développement et à l’utilisation de la cavalerie. L’importance croissante des troupes montées dans la stratégie impériale marque en effet une rupture importante dans l’histoire de l’armée romaine. Au primat des guerres offensives, de la bataille rangée et de l’infanterie lourde succède progressivement celui de la temporisation, de la guérilla frontalière et des cavaliers-archers. Ces changements, qui n’ont jamais fait l’objet d’une analyse approfondie, sont ici situés dans le temps long de l’Antiquité romaine. Le dialogue des sources narratives, techniques, figurées et archéologiques permet de dégager un schéma évolutif cohérent, un « développement organique des formes de combat » (Hans Delbrück) que nous nous efforçons de réinscrire dans le contexte plus large de l’évolution de la culture militaire impériale, en attachant une importance particulière au rapport des Romains à la guerre et à leur perception idéale des rôles respectifs de l’infanterie et de la cavalerie. / This study is about cavalry warfare in the Roman world from the 1st century BC to the 6th century AD. It is a work of synthesis dealing with the employment doctrine of cavalry in the imperial and early Byzantine eras. Organizational and strategic issues are discussed, but the focus is mainly put on tactics and battle mechanics. The aim of this research is to account for the evolution of the art of war during the end of Antiquity by analyzing specifically the stakes involved in the development and use of cavalry. The growing importance of mounted troops in the imperial strategy marks an important change in the history of the Roman army, with a gradual shift from offensive warfare, pitched battle and heavy infantry toward deception, frontier warfare and mounted archery. These changes, which have never been the subject of a thorough analysis, are here reviewed in the overall context of Roman history. The cross-analysis of narrative, technical, iconographic and archaeological sources reveals a coherent evolutionary pattern, an "organic development of forms of combat" (Hans Delbrück), which we endeavor to reinsert in the wider context of a changing Roman military culture, attaching particular importance to the Romans' relationship to warfare and to their ideal perception of the respective roles of infantry and cavalry.
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Culte et sanctuaires d'Asclépios dans les îles Egéennes et dans les cités côtières d'Asie Mineure (IV° s. a. C. - III° s. ap. C.) / The cult and the sanctuaries of Asclepius inside the Aegean Sea islands and in Asia minor (IV th BC - III th s AD)Piguet, Emilie 23 November 2012 (has links)
Aucune région du monde gréco-romain n’est véritablement restée à l’écart de ladiffusion du culte d’Asclépios, au point qu’au IIe s. p.C., on ne dénombre pas moins de 320Asclepieia. A partir du IVe s. a.C. – ou du moins c’est à ce moment que nous en avons destraces effectives – et pendant toute l’époque hellénistique, le culte se propage notamment dansle monde insulaire et dans les cités côtières d’Asie Mineure, ce qui donne lieu à laconstruction de complexes parmi les plus célèbres du monde antique (Cos, Pergame, Lébèna),mais aussi une foule de sanctuaires moins importants dont l’influence est restéeessentiellement locale ou régionale. Notre thèse porte donc sur l’étude du culte et dessanctuaires d’Asclépios dans les îles égéennes et sur les côtes occidentales de l’Asie Mineureà l’époque hellénistique et au Haut-Empire romain, essentiellement à partir de ladocumentation épigraphique. Plusieurs thèmes de recherche sont développés : notamment lesétapes de la diffusion et l’origine du culte d’Asclépios ; le rôle économique, politique et socialet la gestion des sanctuaires ; le dieu (épiclèses, fonctions, famille mythique, relations avec lessouverains hellénistiques et les empereurs) et son culte (modalités et actes constitutifs) ; lepersonnel religieux, les individus et les groupes sociaux fréquentant les sanctuaires ; lesmotifs pour lesquels ces centres furent des lieux de « pèlerinage » célèbres et enfin lesinteractions entre savoirs médicaux profanes et puissance divine de guérison. / No region of the Greco-Roman world really stayed away from the distribution ofAsclepius’ cult, to the point that in IIth s p.C., we count not less than 320 Asclepieia. FromIVth s a.C. - or at least this is when we have it effective tracks - and during all the Hellenisticperiod, the cult propagates in the Aegean islands and in the coastal cities of Asia Minor. Inthis time, the complexes among the most famous of the antique world (Kos, Pergamon,Lebena) are built, as well as of numerous less important sanctuaries the influence of whichremained essentially local or regional. In our thesis, we study the Asclepius' cult and hissanctuaries in the Aegean islands and on the western coast of Asia Minor in the Hellenisticand Roman times, essentially from the epigraphic documentation. Several themes aredeveloped : the stages of the distribution and the origin of Asclepius' cult ; the economic,political and social role and the management of sanctuaries ; the god (epithets, functions,mythical family, relations with the Hellenistic sovereigns and the emperors) and his cult ; theclergy, the individuals and the social groups frequenting sanctuaries ; the motives for whichthese centers were famous places of "pilgrimage" and the interactions between profanemedical knowledges and divine power of healing.
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Mémoire des origines : les récits de fondation des cités du Péloponnèse chez Pausanias (IIe s. ap. J.-C.)Lussier, Renaud 04 1900 (has links) (PDF)
Cette thèse propose une analyse des références aux origines des peuples et des cités dans la Périégèse de Pausanias, en se concentrant principalement sur les récits de fondation se rapportant au Péloponnèse (livres II à VIII) où la « mémoire des origines » semble avoir particulièrement intéressé cet écrivain et voyageur grec du IIe s. ap. J.-C. Ses trois principaux axes de réflexion sont : 1) le travail de composition découlant de la représentation des origines des peuples et des cités, 2) la construction d'un portrait de l'histoire du Péloponnèse depuis les origines de l'« île de Pélops » jusqu'à l'Achaïe romaine et 3) le rapport complexe que les traditions et descriptions de la Périégèse entretiennent avec le présent des cités. En procédant à l'« autopsie » de ces récits, il est possible d'interroger la démarche de Pausanias dans son rapport à la tradition et au « mythe », son travail sur les noms des cités et des fondateurs ainsi que sur les généalogies, et de mettre en évidence les nombreux référents culturels et littéraires auxquels renvoient les récits d'origine. L'écrivain voyageur propose ainsi un tour d'horizon du Péloponnèse et de son histoire : il rappelle les premiers temps de la civilisation, les fondations anciennes antérieures à la guerre de Troie, les différents mouvements de migrations, les fondations de l'époque classique et celles des colonies romaines de la fin du Ier s. av. J.-C. Ce parcours à travers les cités et les colonies du Péloponnèse offre également l'occasion de rapprocher certaines traditions ou certains personnages héroïques à des monuments, dont les tombeaux des fondateurs qui étaient toujours visibles à l'époque des Antonins et que le voyageur se permet de décrire et de situer dans l'espace des cités. Inscrivant de cette façon les traditions dans le « présent de la visite », sa démarche doit aussi être mise en parallèle avec quelques enjeux contemporains entourant la place qu'occupaient les traditions légendaires dans les cités. Nous verrons en quoi la Grèce de Pausanias peut être reliée au problème de l'« identité grecque » et à la réactualisation de traditions légendaires au IIe s. ap. J.-C., notamment dans le contexte du Panhellénion fondé par l'empereur Hadrien. Par ailleurs, la Seconde Sophistique à l'époque de Pausanias valorisant un « retour aux sources » de la Grèce dans le contexte de la domination romaine, il convient de se demander dans quelle mesure la Périégèse se rapproche de ce courant de pensée. Tourné vers le passé de la Grèce, cet ouvrage singulier propose un travail de réflexion sur la « mémoire des cités » où le Péloponnèse, véritable creuset civilisationnel, occupe une place centrale.
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MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Antiquité, Grèce antique, Grèce romaine, Péloponnèse, Pausanias, Récits d'origine, Récits de fondation, Cité grecque
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La réception du théâtre d’Aristophane dans la littérature grecque de l’époque impériale / The reception of Aristophanes’s theatre work in Greek literature of the Roman periodLebon-Samborski, Émilie 06 December 2019 (has links)
La comédie d’Aristophane est abondamment reçue et réécrite par la littérature grecque de l’époque impériale. À partir de l’histoire de la transmission des pièces, rarement rejouées entre leur création et les deux premiers siècles de notre ère, mais diffusées et réinterprétées par différents canaux, iconographiques ou textuels, la thèse étudie la place et le rôle de ce théâtre dans le paysage culturel du Haut-Empire, et plus spécifiquement chez les prosateurs grecs. Le statut de ce théâtre paraît de prime abord problématique : il est souvent entouré de silence, voire d’un blâme théorique, surtout quand on l’oppose à Ménandre ; mais les écrivains, dans des genres et des formes très variés, se le sont pleinement approprié. De nombreux enjeux caractérisent la réécriture des comédies : enjeux historiques et linguistiques, grâce à l’ancrage des textes dans un contexte et une langue attiques et à la réserve de realia que représentent les comédies et qui contribuent à instaurer et affermir l’hellénisme des pépaideumenoi de l’Empire ; enjeux moraux et comiques, notamment par la satire et la parodie ; plus largement, des enjeux poétiques et rhétoriques : ce théâtre est devenu un vecteur reconnu d’images et un garant de créativité et d’autorité. Deux études de cas portent sur des auteurs emblématiques de la période, Plutarque de Chéronée et Lucien de Samosate : les usages qu’ils font de la référence aristophanienne sont protéiformes et marqués par une grande ambiguïté, que cette thèse tente d’élucider. / The reception of Aristophanes’s comedy in the Greek literature of the Roman Empire is extensive. Based on the history of transmission of the comedies, which from their creation to the the first two centuries AD were rarely performed on stage but spread and re-interpreted by different means, whether iconographic or textual, this dissertation studies the place and role of this theatre in the cultural landscape of the Roman Empire, specifically in the work of Greek prose writers. The status of this theatre seems at first sight quite problematic: it is rarely mentioned and if mentioned it is spoken of with theoretical disapproval, yet the writers, in various literary genres and forms, fully appropriated it. The rewriting of the comedies is at stake on many levels: on the historic and linguistic levels, in the light of how these texts are anchored in the Attic context and language, and the stock of realia they contain, which contributes to demonstrating the "pepaideumenoi"‘s hellenism in the Empire; on the moral and comic levels, too, as well with satires and parodies; and to a larger extent on the poetic and rhetorical levels, this theatre becomes a conveyor of images and guaranteeing creativity and authority. Two case studies were presented here about emblematic writers of the imperial period, Plutarch of Chaeronea and Lucian of Samosata: they make protean and ambiguous use of the reference to Aristophanes, that this dissertation attempts to clarify.
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