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Crimes lucratifs des jeunes de la rue : réanalyse de l'impact criminogène de la rueNoël, Véronique January 2004 (has links)
Mémoire numérisé par la Direction des bibliothèques de l'Université de Montréal.
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La délinquance chez les jeunes : une évaluation approfondie de l’enchâssement social et du chevauchement des sphères relationnellesGariepy, Audrey 08 1900 (has links)
Il est bien établi dans la littérature en criminologie que les pairs délinquants peuvent avoir un effet néfaste sur les comportements d’un jeune. L’analyse des caractéristiques de l’entourage social est donc essentielle à une compréhension globale des conduites individuelles. Puisqu’il est impossible pour un jeune, délinquant ou non, de se distancer complètement du monde conventionnel (Sykes et Matza, 1957; Warr 2002), il importe de considérer le chevauchement des relations conventionnelles et délinquantes pour saisir l’ampleur du phénomène de l’influence social. De surcroît, le réseau social des jeunes ne se limite pas à leurs amis, les membres de la famille, les collègues de classe et de travail pouvant aussi avoir une influence sur les comportements. La présente étude propose une analyse de l’entourage social de 237 jeunes âgés de 14 à 24 ans, fréquentant les organismes communautaires au Québec. Les résultats révèlent que: 1) la participation à un délit chez les jeunes en communauté est fréquente, 2) les caractéristiques du réseau social, reflétant l’enchâssement social, ne se trouvent pas révélatrices de la participation à un délit, 3) côtoyer les membres de son réseau social en grande intensité réduit de manière significative le volume de délits de marché commis dans une année, et ce, même en contrôlant la présence de contacts délinquants dans le réseau, 4) la présence de contacts délinquants dans plus d’une sphère relationnelle composant le réseau social permet de créer un index de dispersion de la délinquance reflétant ainsi l’enchâssement criminel des jeunes et finalement 5) plus les contacts délinquants sont dispersés à travers les sphères relationnelles, plus le risque de participation à un délit augmente. Toutefois, la dispersion des contacts délinquants dans le réseau social ne prédit pas la fréquence des délits commis. À des fins d’intervention, connaître la dispersion de la délinquance dans le réseau social peut aider à la prévention des comportements délinquants. / Abstract:
It is well established in the criminology literature that delinquent peers can have a detrimental effect on young people’s behaviors. The analysis of social environmental characteristics is therefore essential to fully comprehend the unraveling of individual actions. Since it is impossible for a youth, whether he offends or not, to completely isolate himself from the conventional world (Sykes et Matza, 1957, Warr 2002), the overlapping of conventional and delinquent relationships needs to be considered to grasp the extent of the social influence phenomenon. In addition, youth’s social networks are not limited to friends, family members, classmates and co-workers all have a potential influence on their behavior. This study conducted an analysis of the social environment of 237 youth aged 14-24, attending community organizations in Quebec. The results reveal that: 1) crime participation in a youth community sample is frequent, 2) social network’s relational characteristics reflecting social embeddedness are not indicative of crime participation 3) high intensity interactions with social network members significantly reduces market crime commission rates, even when controlling for the presence of offenders in the network, 4) presence of delinquent contacts in multiple social network’s relational spheres allows to create a delinquent dispersion index in order to reflect youth’s criminal embeddedness and finally 5) the more offenders are scattered across different relational spheres that make up the youth’ social network, the greater the risk of involvement in crime is. However, this measure of network delinquency does not predict offending rates. For intervention purposes, looking at network’s delinquent dispersion index might improve prevention of delinquent behaviors.
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L'acquisition du français L2 chez l'enfant : développement typique versus atypique / Development of child L2 French : what is typical ?Scheidnes, Maureen 06 February 2012 (has links)
La comparaison des enfants qui acquièrent une langue seconde (L2) à des enfants avec trouble spécifique du langage (TSL) a montré des similarités entre les performances morphosyntaxiques des deux groupes. Cette étude vise à mieux comprendre l’acquisition L2 enfantine typique afin de permettre l’identification d’un TSL chez les enfants L2. Une étude longitudinale de taux de propositions enchâssées et d’erreurs ont été a été faite à partir d’échantillons de langage spontané en français de 22 enfants anglophones âgés de 6;9-12;7 et de 19 enfants monolingues francophones avec TSL âgés de 6;5 à 12;11. Les résultats révèlent que les L2 font plus d’enchâssées que les enfants avec SLI, mais les deux groupes ont eu des taux d’erreurs comparables. La discussion porte sur l’implication de ces résultats sur l’identification des TSL chez les enfants L2. / Research on children acquiring a second language (L2 children) and children with SLI has revealed similarities in their morphosyntactic performance. This study seeks to better understand how children acquire an L2 in order to distinguish typical from atypical L2 acquisition. A longitudinal study of clausal embedding and error rates was made based on spontaneous language samples of 22 English-speaking children (aged 6;9-12;7) acquiring French as an L2 and 19 monolingual French-speaking children with SLI (aged 6;5-12;11). The results revealed that L2 children used clausal embedding more often than the children with SLI, but the SLI and L2 had similar error rates. Analyses of the frequency of embedding and errors revealed correlations that were positive in the L2 group and negative in the SLI. The discussion focuses on the implications of these findings for the identification of SLI in L2 children.
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La prégnance perceptive des mots parlés: une réponse au problème de la segmentation lexicale ?Lachaud, Christian 27 September 2005 (has links) (PDF)
Reconnaître des mots parlés implique de résoudre un problème de localisation de frontières lexicales dans le flux sonore. La segmentation lexicale est envisagée dans ce travail de recherche comme résultant du guidage ascendant des traitements par la prosodie, et descendant par la structure du lexique.<br />Les résultats présentés montrent :<br />- qu'un code prososyllabique structure le signal de parole et contraint fortement le traitement lexical;<br />- que la présence d'une superposition lexicale à l'initiale d'un mot facilite sa reconnaissance.<br />SLEXS, un modèle mathématique de prégnance perceptive des mots parlés, est proposé pour expliquer ce phénomène de facilitation, qui serait lié à un processus récursif de construction du percept. Aucune des données obtenues ne permet de conclure que la compétition lexicale soit un mécanisme essentiel lors de la reconnaissance des mots parlés.
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Le Récit enchâssé, ou la mise en relief narrative au XIXe siècle / Narrative Embedding, Narrative Enhancing. A Study in 19th Century French FictionNaïm, Jérémy 04 December 2015 (has links)
Le récit enchâssé émerge comme concept au début du XXe siècle, à la faveur des travaux formalistes sur le recueil de nouvelles. Il ne se développe véritablement que dans les années soixante, sous la plume de Todorov et de Genette. Mais alors, il est moins étudié qu’effleuré. Aucune définition consensuelle ne se dégage chez les narratologues. On prête au dispositif une origine millénaire, sans bien expliquer la persistance intacte d'un procédé d'écriture depuis l'Inde ancienne. Le récit enchâssé a été davantage un mythe critique qu'un objet d'étude. Cette thèse se propose de reprendre la conceptualisation là où elle s'est arrêtée : à l'intuition que certains textes contiennent des récits en surplus. Par des décrochages typographiques, par un changement d'énonciateur, par une variation temporelle, par une série de marquages spécifiques, un récit peut être mis en relief dans l'espace textuel. L'enchâssement, alors, ne serait que le fait de cette mise en relief, qu'elle s'effectue ou non dans un texte littéraire, qu'elle porte ou non sur un texte narratif. Y a-t-il légitimité, dès lors, à parler d'un « récit enchâssé » ? A-t-il existé dans l'histoire une technique homogène de mise en relief d'un récit ? En posant cette question sur les récits courts du XIXe siècle (1800-1890), cette thèse s'efforce également d'expliquer l'apparition de la notion. Car c'est au XIXe siècle que, pour la première fois, le recueil de nouvelles est comparé à une fiction indépendante, en l'occurrence, une nouvelle. Analyser ce rapprochement permet de découvrir comment a été préparée la possibilité de penser le « récit enchâssé ». / At the beginning of the twentieth century, embedded narrative emerged as a concept, thanks to the research that Russian formalists had carried out on a collection of short stories. But the category came into bloom only in the 1960s, under Todorov and Genette's pens. At that time though, the subject was broached rather than dealt with in depth. No definition based on consensus ever arose from narratology; and the seamless persistence of this narrative technique, dating back to Ancient India, has never been well accounted for. Embedded narrative has always been a critical myth rather than a subject to be studied. The aim of this dissertation is to start where the first tentative conceptualization stopped: the feeling that some texts do contain extra narratives. Inserted stories can be enhanced through typography layouts, changes of narratee, time-related alterations, or by sets of specific markings. Embedding might then mean emphasizing rather than inserting. Is it then legitimate to comment on 'embedded narratives' as such? Was there ever a consistent technique to emphasize narratives? By raising these issues, this dissertation aims at getting to the root of the notion, and addresses the topic by drawing on a large number of short stories published between 1800 and 1890. For during the nineteenth century short stories collections came for the first time closer to independent fiction, precisely to short story. Analyzing this rapprochement will enable us to discover how the very notion of 'embedded narrative’ could come up.
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