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L'environnement familial des adolescents agresseurs sexuelsBernier, Cindy January 2004 (has links)
Mémoire numérisé par la Direction des bibliothèques de l'Université de Montréal.
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L'ajustement des adolescents et des adolescentes dans les familles recomposées : étude des processus familiaux et des représentations des jeunesSaint-Jacques, Marie-Christine 02 1900 (has links)
Thèse numérisée par la Direction des bibliothèques de l'Université de Montréal. / Cette thèse porte sur l'ajustement des jeunes qui vivent en famille recomposée. Elle s'intéresse notamment aux processus familiaux et aux représentations des jeunes. Pour ce faire, un premier objectif a consisté à examiner les associations qui existent entre la qualité de l'environnement familial de même que le capital culturel des figures parentales et l'ajustement. Un second objectif a permis d'explorer les représentations entretenues par les jeunes à l'égard de la famille recomposée en tant que modèle d'organisation familiale. Enfin, un dernier objectif a porté sur le repérage des éléments de continuité et de rupture dans les trajectoires familiales des répondants. Sur le plan conceptuel, la compréhension de l'ajustement des jeunes devrait se situer dans un modèle multifactoriel, ce qui nous a incités à aborder cette question dans une perspective écologique. Le modèle Processus-Personne-Contexte-Temps, développé par Bronfenbrenner (1996), a été utilisé afin d'identifier les grands types de facteurs à considérer, alors qu'une analyse des écrits empiriques a permis de recenser les variables spécifiques à chacun de ces types. Parmi les variables les plus importantes, mentionnons la qualité de l'environnement familial, les représentations de la famille et les logiques de recomposition.
Sur le plan méthodologique, cette étude se subdivise en deux volets. Le premier a pris la forme d'une recherche quantitative de type associatif. La population étudiée comprend 236 jeunes de familles recomposées et, à certains moments de l'analyse, 2 515 jeunes de familles biparentales intactes, monoparentales et vivant en garde partagée. Cette population est extraite de l'enquête Ados, familles et milieux de vie (Cloutier et al., 1994). Des analyses statistiques univariées, bivariées et multivariées ont été utilisées. Le second volet, qualitatif, a plutôt visé à faire émerger les représentations entretenues par les jeunes à l'égard de différents aspects de la recomposition. Pour ce faire, 26 entrevues semi-dirigées ont été réalisées auprès d'un échantillon de volontaires vivant en famille recomposée. Cette partie de l'étude peut être qualifiée d'exploratoire-descriptive. Le traitement des données a été réalisé à l'aide de l'analyse de contenu thématique.
Les résultats obtenus confirment l'association supposée entre l'ajustement des jeunes et la qualité de l'environnement familial. Par contre, il s'avère que le capital culturel des figures parentales n'est pas associé à cet ajustement. Une analyse de régression multiple a permis d'identifier les variables qui contribuent le plus à réduire l'erreur dans la prédiction de l'ajustement des jeunes. Parmi les plus importantes figurent la qualité des relations avec la figure paternelle, le fait d'avoir vécu un problème sérieux d'argent et la qualité du climat familial. En dernier lieu, les analyses de covariance réalisées nous amènent à conclure que la prise en compte de plusieurs dimensions de la qualité de l'environnement familial ne parvient pas à éliminer l'association que l'on observe entre l'ajustement des jeunes et la structure familiale dans laquelle ils vivent. Par contre, même si l'on observe des écarts entre l'ajustement des jeunes selon leur structure familiale, ces écarts sont minimes. Enfin, l'hypothèse voulant que le fait de tenir compte de la qualité de l'environnement familial élimine l'association entre la structure familiale et l'ajustement des jeunes s'avère exacte quand on se restreint aux jeunes étant très régulièrement en contact avec une figure paternelle et une figure maternelle, soit les jeunes de familles biparentales intactes et de familles recomposées ainsi que ceux vivant en garde partagée. Par ailleurs, l'analyse des représentations entretenues par les jeunes rencontrés en entrevue ne laisse pas transparaître de stéréotypes et ne tend pas à attribuer une étiquette d'anormalité aux familles recomposées. On remarque peu de différences dans les niveaux d'ajustement des jeunes selon les représentations qu'ils se font de la famille recomposée. Finalement, la dernière partie de cette étude a porté sur l'examen des modes de régulation des familles recomposées. Plus précisément, elle s'est centrée sur l'étude des logiques sous-tendant le fonctionnement de ces familles et ce, sur la base des représentations entretenues par des adolescents et des adolescentes. L'analyse a fait ressortir l'existence de quatre types distincts soit une logique substitutive, une logique de pérennité, une logique d'exclusion et une logique de monoparentalité permanente. Mentionnons, enfin, que si les logiques de recomposition ne semblent pas associées à l'ajustement des jeunes, on remarque que cet ajustement est associé à l'importance de la discontinuité vécue, elle-même associée aux logiques de recomposition. Aussi, au-delà des modes de régulation familiale et du nombre de changements vécus, la possibilité de maintenir un lien à travers le changement par l'entremise des relations familiales semble associée à un ajustement supérieur.
Au terme de cette thèse, il apparaît prudent, dans une démarche de compréhension de ce qui contribue à faire des jeunes de familles recomposées «des adolescents qui vont bien», de ne pas chercher à choisir entre les processus familiaux, les caractéristiques contextuelles ou individuelles. Il semble, en effet, plus prometteur de concevoir que cette structure familiale comporte une demande d'adaptation certaine à laquelle se superposent un environnement familial et des caractéristiques personnelles qui pourront se révéler, dans le contexte, comme des forces ou des faiblesses. En dernier lieu, une lecture plus exhaustive situera l'ensemble de ces facteurs dans une perspective temporelle qui tiendra à la fois compte des trajectoires vécues par les individus de même que de leur stade de développement à la fois personnel et familial.
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Associations prospectives entre l'environnement des repas en famille et le développement bio-psycho-social d'enfants d'âge scolaireHarbec, Marie-Josée 06 1900 (has links)
Contexte. Depuis quelques années, plusieurs études se sont intéressées aux effets protecteurs des repas en famille sur divers aspects du développement des enfants et des adolescents. Objectif. Identifier les associations prospectives entre l'environnement des repas en famille à 6 ans et le développement bio-psycho-social à 10 ans. Méthode. Les participants sont 1 085 filles et 1 138 garçons faisant partie de l'Étude Longitudinale du Développement des Enfants du Québec (ÉLDEQ), qui a sélectionné un échantillon aléatoire et stratifié en utilisant le registre des naissances du Québec. Dans ce devis prospectif-longitudinal, les parents ont fourni une mesure sur l'environnement de leurs repas en famille à l'âge de 6 ans. Quatre années plus tard, les parents ont également fourni des mesures sur le niveau de condition physique de leur enfant ainsi que sa fréquence de consommation de boissons gazeuses; les enseignants ont mesuré la réussite en lecture et en mathématiques; les enfants ont auto-rapporté leurs niveaux d’agressivité physique globale, d’opposition, du trouble du comportement non agressif et d’agressivité réactive. Des analyses de régressions multiples ont été réalisées. Résultats. Un environnement plus sain lors des repas en famille à 6 ans a prédit les bénéfices suivants à 10 ans : une augmentation de la condition physique (β = 0,24; 95 % intervalle de confiance [IC], 0,12 à 0,36) ainsi qu'une diminution de la consommation de boissons gazeuses (β = -0,43; 95 % IC, -0,62 à -0,23), de l'agressivité physique globale (β = -0,38; 95 % IC, -0,58 à -0,18), de l'opposition (β = -0,72; 95 % IC, -1 à -0,4), du trouble du comportement non agressif (β = -0,33; 95 % IC, -0,50 à -0,17) et de l'agressivité réactive (β = -0,70; 95 % IC, -0,98 à -0,42). Contrairement à nos attentes, l'environnement des repas en famille n'était pas significativement relié au rendement scolaire. Conclusion. Les repas familiaux ont une forte influence à long terme sur le développement de l'enfant, par rapport à sa santé physique et à son ajustement social. Par conséquent, ils pourraient nourrir une campagne informative intéressante qui porterait sur la promotion de la santé mentale et physique des jeunes à travers ce rituel social. / Background. Recent research suggests that family meals have a strong influence as a child-rearing environment variable, which could in turn be beneficial to adaptive functioning. Objective. To examine the influence of family meal environment at age 6 on later bio-psycho-social developmental outcomes at age 10. Methods. Participants are from a prospective longitudinal birth cohort of 1 085 girls and 1 138 boys from the Quebec Longitudinal Study of Child Development (QLSCD) with parent-reported data on family meal environment at age 6. We conducted a series of ordinary least-squares regressions in which children’s scores on parent reports of general fitness and soft drink consumption, teacher reports of reading and mathematics success, as well as child self-reports of physical aggression, opposition behavior, non-aggressive delinquency, and reactive aggression, were linearly regressed on early family meal environment. Results. A healthier family meal environment at age 6 predicted the following outcomes at age 10: increases in general fitness (β = 0.24; 95%confidence interval [CI], 0.12 to 0.36) and decreases in soft drink consumption (β = -0.43; 95% CI, -0.62 to -0.23), physical aggression (β = -0.38; 95% CI, -0.58 to -0.18), opposition behavior (β = -0.72; 95% CI, -1 to -0.4), non-aggressive delinquency (β = -0.33; 95% CI, -0.50 to -0.17), and reactive aggression (β = -0.70; 95% CI, -0.98 to -0.42). Surprisingly, family meal environment was not significantly related to school achievement. Conclusions. From a population-health perspective, family meals have a strong long-term influence on child development, with respect to health habits and social adjustment. Therefore, they could be potentially featured in an informative campaign on mental and physical health of young people.
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Rôle de l'interaction enseignant-enfant sur le développement langagier de l'enfant âgé de 5 ans / The influence of teacher-child interaction on the lexical development of five year old childrenMahfoud, Khadija 26 February 2015 (has links)
Les interactions avec les parents jouent un rôle formateur dans le développement et l’apprentissage du langage chez le jeune enfant. En effet, la quantité et le style de langage utilisés par les parents influencent la qualité de l’interaction et par là même la façon dont le langage de leur enfant évolue (Gallaway et Richards, 1999). Toutefois, cette évolution diffère selon les classes sociales et ce dès leur plus jeune âge (avant l’entrée à l’école élémentaire). D’un côté, les enfants de classe favorisée présentent une grande diversité lexicale car ils sont exposés à un discours riche en informations relatives à diverses situations. En revanche, les enfants, issus de classe défavorisée, présentent un retard en ce qui concerne les aptitudes langagières (Hoff, 2003 ; Feldman et al., 2000), car ils sont confrontés à des modèles d’apprentissages moins élaborés. En effet, les années préscolaires sont primordiales pour le développement lexical du jeune enfant d’autant plus, qu’à l’âge de 5 ans, il se prépare à entrer à l’école élémentaire. Il est donc nécessaire d’étudier l’influence de l’environnement scolaire et notamment l’interaction enseignant-enfant sur les performances verbales des enfants dans le but de leur garantir une meilleure intégration scolaire ensuite. Notre intérêt dans cette étude porte donc sur le rôle de l’école maternelle dont l’objectif majeur est la maîtrise du langage oral. Il apparaît opportun de prendre en compte, dans le cadre des apprentissages scolaires, les difficultés ainsi que les compétences de l’enfant pour l’aider à progresser (Florin, 2002). Notre recherche, réalisée auprès d’une population composée de 131 enfants âgés de 5 ans et de leurs 8 enseignantes, vise à comprendre si l’interaction enseignant-enfant a un impact sur les performances verbales des enfants et si cette interaction contribue à réduire les écarts de performances verbales langagières entre les enfants issus de classes sociales favorisée et défavorisée. / Interactions between the parents and the child have positive effects on the development and language learning amongst young children. The quality of interaction with the child is based on the amount and the quantity of the language style used by parents when addressing the child; which seems very important on language development (Gallaway et Richards, 1999).Children stemming from a privileged social class exhibit high lexical diversity. They are exposed to rich discourse information on various situations. Meanwhile, children from a disadvantaged social class are confronted-even before going to school-to different learning models and display a delay regarding language skills compared to their peers (Hoff, 2003 ; Feldman et al., 2000), even though the preschool years are important in the child lexical development. At age 5, the child is getting ready for elementary school, hence the importance of taking into account the influence of school environment, especially the interaction with the teacher on children verbal performance in order to ensure better school integration later.Our interest in this study focuses on the school environment whose major goal is to promote language proficiency, as it is a perquisite for school success. Hence, it seems appropriate to consider, in the context of school learning, the difficulty and the child’s skills in order to help them to progress (Florin, 2002). The main goal of our study, conducted among 131 5-year-old children and their eight teachers, is to underlie the importance of the school environment and particularly the interaction with the teacher on the development of the vocabulary at the preschooler age. Our goal is to determine if the teacher-child interaction has a positive impact on the child's verbal performance, and whether this interaction helps to reduce the gap on verbal achievement between children stemming from privileged and disadvantaged social classes.
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Features of neighbourhood environments associated with obesity and related health behaviours in children: using multiple statistical approaches to identify obesogenic environmentsVan Hulst, Andraea 05 1900 (has links)
Contexte: L'obésité chez les jeunes représente aujourd’hui un problème de santé publique à l’échelle mondiale. Afin d’identifier des cibles potentielles pour des stratégies populationnelles de prévention, les liens entre les caractéristiques du voisinage, l’obésité chez les jeunes et les habitudes de vie font de plus en plus l’objet d’études. Cependant, la recherche à ce jour comporte plusieurs incohérences.
But: L’objectif général de cette thèse est d’étudier la contribution de différentes caractéristiques du voisinage relativement à l’obésité chez les jeunes et les habitudes de vie qui y sont associées. Les objectifs spécifiques consistent à:
1) Examiner les associations entre la présence de différents commerces d’alimentation dans les voisinages résidentiels et scolaires des enfants et leurs habitudes alimentaires;
2) Examiner comment l’exposition à certaines caractéristiques du voisinage résidentiel détermine l’obésité au niveau familial (chez le jeune, la mère et le père), ainsi que l’obésité individuelle pour chaque membre de la famille;
3) Identifier des combinaisons de facteurs de risque individuels, familiaux et du voisinage résidentiel qui prédisent le mieux l’obésité chez les jeunes, et déterminer si ces profils de facteurs de risque prédisent aussi un changement dans l’obésité après un suivi de deux ans.
Méthodes: Les données proviennent de l’étude QUALITY, une cohorte québécoise de 630 jeunes, âgés de 8-10 ans au temps 1, avec une histoire d’obésité parentale. Les voisinages de 512 participants habitant la Région métropolitaine de Montréal ont été caractérisés à l’aide de : 1) données spatiales provenant du recensement et de bases de données administratives, calculées pour des zones tampons à partir du réseau routier et centrées sur le lieu de la résidence et de l’école; et 2) des observations menées par des évaluateurs dans le voisinage résidentiel. Les mesures du voisinage étudiées se rapportent aux caractéristiques de l’environnement bâti, social et alimentaire. L’obésité a été estimée aux temps 1 et 2 à l’aide de l’indice de masse corporelle (IMC) calculé à partir du poids et de la taille mesurés. Les habitudes alimentaires ont été mesurées au temps 1 à l'aide de trois rappels alimentaires. Les analyses effectuées comprennent, entres autres, des équations d'estimation généralisées, des régressions multiniveaux et des analyses prédictives basées sur des arbres de décision.
Résultats: Les résultats démontrent la présence d’associations avec l’obésité chez les jeunes et les habitudes alimentaires pour certaines caractéristiques du voisinage. En particulier, la présence de dépanneurs et de restaurants-minutes dans le voisinage résidentiel et scolaire est associée avec de moins bonnes habitudes alimentaires. La présence accrue de trafic routier, ainsi qu’un faible niveau de prestige et d’urbanisation dans le voisinage résidentiel sont associés à l’obésité familiale. Enfin, les résultats montrent qu’habiter un voisinage obésogène, caractérisé par une défavorisation socioéconomique, la présence de moins de parcs et de plus de dépanneurs, prédit l'obésité chez les jeunes lorsque combiné à la présence de facteurs de risque individuels et familiaux.
Conclusion: Cette thèse contribue aux écrits sur les voisinages et l’obésité chez les jeunes en considérant à la fois l'influence potentielle du voisinage résidentiel et scolaire ainsi que l’influence de l’environnement familial, en utilisant des méthodes objectives pour caractériser le voisinage et en utilisant des méthodes statistiques novatrices. Les résultats appuient en outre la notion que les efforts de prévention de l'obésité doivent cibler les multiples facteurs de risque de l'obésité chez les jeunes dans les environnements bâtis, sociaux et familiaux de ces jeunes. / Background: Childhood obesity currently poses a major public health challenge worldwide. In an attempt to identify potential targets for population-based prevention strategies, neighbourhood environments are increasingly being investigated in relation to childhood obesity and its behavioural precursors. However, research to date is largely beset by inconsistencies in findings.
Purpose: The overarching goal of this thesis is to investigate the contribution of different features of neighbourhood environments in relation to obesity and antecedent behaviours in children. Specific objectives are:
1) To examine associations between children’s residential and school neighbourhood food environments and their dietary intake and behaviours;
2) To examine shared exposure to features of residential neighbourhoods in relation to obesity among family triads (child, mother, and father) and among individual family members;
3) To identify specific combinations of individual, familial, and neighbourhood risk factors that best predict obesity in children, and determine whether these risk factor profiles also predict 2-year changes in obesity.
Methods: Data were drawn from the QUALITY Cohort, a Quebec-based study of 630 children aged 8-10 years at baseline with a parental history of obesity. Baseline residential neighbourhood environments of 512 participants living in the Montreal Metropolitan Area were characterised using: 1) geographically linked census and administrative data computed for road network buffers centered on the residential and school locations; and 2) in-person neighbourhood observations conducted within the participants’ residential neighbourhoods. Neighbourhood measures included characteristics of the built, social, and food services environments. Obesity was determined using the body mass index (BMI) computed from measured weight and height at baseline and at follow up. Diet was measured using three 24-hour diet recalls at baseline. Different types of analyses were used including generalised estimating equations, multilevel regressions, and recursive partitioning.
Results: Findings point to specific neighbourhood features that are associated with childhood obesity and diet. Most notably, increased availability of convenience stores and fast food restaurants within residential and school neighbourhoods is associated with poorer diets among children. High street-level traffic and low neighbourhood prestige and urban development in residential neighbourhoods are associated with obesity among family triads. Lastly, findings suggest that obesogenic neighbourhood environments characterised by socioeconomic disadvantage, fewer parks, and more convenience stores jointly predict childhood obesity within unique combinations of individual and familial risk factors.
Conclusion: This thesis contributes to the literature on neighbourhood environments and childhood obesity by considering the influences of both residential and school neighbourhoods as well as familial environments, by objectively characterising neighbourhoods, and by using innovative statistical approaches. Findings furthermore support the notion that obesity prevention efforts should target multiple risk factors of childhood obesity within the built, social, and family environments of children.
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Analyse des facteurs biodémographiques, sociéconomiques et familiaux de la longévité exceptionnelleJarry, Valérie 01 1900 (has links)
La recherche des facteurs de longévité gagne en intérêt dans le contexte actuel du vieillissement de la population. De la littérature portant sur la longévité et la mortalité aux grands âges, un constat émerge : bien que les déterminants associés à la survie humaine soient multiples, l'environnement familial aurait un rôle déterminant sur la mortalité et sur l'atteinte des âges avancés. Dès lors, l'objectif de cette thèse est d'évaluer les déterminants de la survie exceptionnelle et d'examiner le rôle des aspects familiaux, en début de vie et à l'âge adulte, dans les différentiels de durée de vie. Plus spécifiquement, elle vise à : (1) examiner la similarité des âges au décès entre frères, soeurs et conjoints afin d'apprécier l'ampleur de la composante familiale de la longévité; (2) explorer, d'un point de vue intrafamilial, les conséquences à long terme sur la survie des variables non partagées issues de la petite enfance tels l'âge maternel à la reproduction, le rang de naissance et la saison de naissance; et (3) s'interroger sur le rôle protecteur ou délétère de l’environnement et du milieu familial d'origine dans l’enfance sur l'atteinte des grands âges et dans quelle mesure le statut socioéconomique parvient à médiatiser la relation. Cette analyse s'appuie sur le jumelage des recensements canadiens et des actes de décès de l’état civil québécois et emploie des données québécoises du 20e siècle issues de deux échantillons distincts : un échantillon aléatoire représentatif de la population provenant du recensement canadien de 1901 ainsi qu’un échantillon de frères et soeurs de centenaires québécois appartenant à la même cohorte. Les résultats, présentés sous forme d'articles scientifiques, ont montré, en outre, que les frères et soeurs de centenaires vivent plus longtemps que les individus appartenant aux mêmes cohortes de naissance, reflétant la contribution d'une robustesse commune, mais également celle de l'environnement partagé durant la petite enfance. Ces analyses ont également témoigné d'un avantage de survie des conjoints des centenaires, soulignant l'importance d'un même environnement à l'âge adulte (1er article). De plus, nos travaux ont mis de l'avant la contribution aux inégalités de longévité des variables biodémographiques issues de l'environnement non partagé telles que l'âge maternel à la reproduction, le rang de naissance et la saison de naissance, qui agissent et interagissent entre elles pour créer des vulnérabilités et influer sur l'atteinte des âges exceptionnels (2e article). Enfin, une approche longitudinale a permis de souligner la contribution du milieu social d'origine sur la longévité, alors que les individus issus d’un milieu socioéconomique défavorisé pour l'époque (milieu urbain, père ouvrier) vivent moins longtemps que ceux ayant vécu dans un environnement socioéconomique favorable (milieu rural, fermier), résultat d'une potentielle accumulation des avantages liée à la reproduction du statut social ou d'une programmation précoce des trajectoires de santé. L’influence est toutefois moindre pour les femmes et pour les frères de centenaires et s'exprime, dans ce cas, en partie par l'effet de la profession à l'âge adulte (3e article). / A growing body of literature has documented the multiple and complex factors and pathways through which longevity and mortality in old age may be shaped. It appears indeed that surviving to a very old age is modulated by a familial component, whether it arises from environmental or genetic confounds. The scientific debate on longevity and its determinants has put considerable interest in studying the centenarians and the role of shared early life conditions have been addressed extensively in the literature, but those two elements have rarely been mixed together. The main objective of my research thesis is to discuss some of the key factors involved in aging and longevity with a focus on the role of family determinants and shared frailty. More specifically, it aims to (1) highlight the central importance of family on exceptional longevity by examining similarity in age at death among siblings and between spouses; (2) examine whether there is a persisting effect of maternal age and birth order on exceptional survival when both variables are considered and adjusted for season of birth; and (3) investigate whether early life factors, such as the socioeconomic background, shape the course of aging and longevity and whether this association is mediated by the socioeconomic status in adulthood. Our analysis rest upon family-based samples of siblings of centenarians and controls born in Québec at the end of the 19th and the beginning of the 20th century which compile information from the Canadian Census and Quebec vital statistics registers. The results, in the form of scientific articles, have shown that siblings of centenarians lived longer compared to members of their birth cohort suggesting the existence of a genetic component to longevity. However, there is also a survival benefit for spouses of centenarians compared to the general population which implies that longevity is also modulated by the shared environment in adulthood (1st article). Furthermore, the within-family analysis has shown that elements of the unshared early life environment, such as maternal age at reproduction, birth order and season of birth, not only have an independent impact on exceptional survival but also interact with one another to create vulnerabilities for later-life mortality (2nd article). Finally, the use of a longitudinal framework engaging both biodemographic and socioeconomic factors emphasize the contribution of early life conditions in longevity inequalities both directly and indirectly through adult profession. The influence of socioeconomic conditions in childhood were stronger for men of the general population compared to brothers of centenarians and early life origin showed almost no effect for women (3rd article).
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