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From global formulation to local legitimation : the trajectory of urban sustainabilityBothello, Joel 30 June 2014 (has links)
Cette thèse considère le développement d'une idée puissante dans l'espace transnational – celle de "mythe du monde " - et analyse l'effet de ce mythe sur les structures et discours organisationnels contemporains. Ma recherche porte sur les transformations du développement durable au XXe siècle et examine les effets de ce mouvement dans le contexte de la gouvernance urbaine. Trois articles composent cette thèse, reposant chacun sur un pilier théorique distinct. La premier est la littérature relative aux « dépendances de sentier », qui encadre l'émergence transnationale du développement durable comme un processus de négociation du sens. Le concept de régime d’intermédiation constitue le deuxième pilier théorique de cet ouvrage et permet d’éclairer les mécanismes et acteurs responsables de la diffusion du mythe aux acteurs locaux. Le dernier chapitre repose sur une théorie des récits institutionnels et souligne comment les nouvelles organisations légitiment leurs principes fondateurs - et leur existence même - grâce à une combinaison stratégique de discours locaux et transnationaux. Chacun de ces articles emploie une méthode qualitative d'étude de cas, proposant une approche chronologique des processus en jeu. Le premier chapitre utilise une méthode de généalogie conceptuelle portant sur l’identification de glissements de sens au sein de textes clés marquant des moments historiques. Le deuxième chapitre emploie une analyse historiographique d’archives institutionnelles visant à définir les stratégies d'un intermédiaire central dans la diffusion de l’idée de développement durable auprès de partenaires locaux. Le troisième chapitre utilise une mise en contraste de contextes institutionnels afin de souligner les similitudes et différences entre les récits de deux des plus grands projets de développement urbain durable au monde. L'objectif de cette thèse est triple. Je démontre, d’abord, comment une dimension apparemment évidente de la gouvernance organisationnelle n'est pas le résultat statique d'un processus d'institutionnalisation rationnel mais plutôt un produit malléable, objet de négociations discursives permanentes. Deuxièmement, je souligne l'impact d'un mythe transnational sur le discours d’organisations locales, éclairant par la même comment un mythe peut être utilisé comme ressource stratégique dans la construction une légitimité. J'illustre, enfin, l’effet retour que peuvent avoir les applications locales du mythe sur les discours transnationaux, participant à la redéfinition du mythe à l’échelle mondiale au fil du temps. / This dissertation focuses on the development of a powerful idea in transnational space – referred to here as a “world myth” – and demonstrates the effect of this myth on contemporary organizational structures and discourses. My research takes the environmental movement in the twentieth century as an object of study, examining the effects of this movement within the context of urban governance. There are three theoretical pillars which comprise the dissertation: The first is the literature on path generation, which frames the transnational emergence of environmentalism as a process of negotiation around meaning. The second pillar is based on the concept of regime intermediation, illuminating the mechanisms and actors behind myth diffusion to local actors. The final chapter is founded upon a theory of organizational narratives, highlighting how new organizations legitimate their founding principles – and indeed their very existence – through a strategic combination of local and transnational discourse. These three papers all employ qualitative case study methods, oriented around a process thinking approach. The first chapter is based upon a conceptual genealogy method, identifying changes in meaning contained within key texts at specific junctures in time. The second chapter employs a historiographic archive analysis of organizational reports, to trace the strategies of one influential intermediary charged with diffusing environmentalism to local recipients. The third chapter uses a contrast of contexts approach to highlight the similarities and differences between narratives in two of the largest urban sustainability projects in the world. The objective of this dissertation is threefold: First, I demonstrate how a taken-for-granted aspect of organizational governance is not a static outcome of a rational institutionalization process, but rather a malleable product subject to ongoing discursive negotiations. Secondly, I highlight the impact of a transnational myth upon local organizational discourse and narratives, and identify how a myth can be used as a strategic resource to build legitimacy. Finally, I illustrate the feedback that local adaptation provides for transnational level discourse, defining the transnational conceptualization of the myth over time.
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Social movements and environmentalism, a Luhmannian viewPenescu, Andreea Roxana 09 1900 (has links)
Depuis les années cinquante la sociologie a été concernée par le phénomène des mouvements sociaux. Diverses théories ont essayé de les expliquer. Du collective behaviour à la mobilisation des ressources, par l`entremise de processus politiques, et de la perspective de framing jusqu'à la théorie des nouveaux mouvements sociaux, la sociologie a trouvé certains moyens pour expliquer ces phénomènes. Bien que toutes ces perspectives couvrent et saisissent des facettes importantes des angles de l'action collective, ils le font de manière disparate, en regardant un côté et en omettant l'autre. Les différences entre les points de vue proviennent, d'une part, d'un changement dans les contextes sociaux, historiques et scientifiques, et d'autre part du fait que les différentes approches ne posent pas les mêmes questions, même si certaines questions se chevauchent. Poser des questions différentes amène à considérer des aspects différents. En conséquence, ce n'est pas seulement une question de donner une réponse différente à la même question, mais aussi une question de regarder le même objet d'étude, à partir d'un angle différent.
Cette situation réside à la base de la première partie de ma thèse principale: le champ de la théorie des mouvements sociaux n'est pas suffisant, ni suffisamment intégré pour expliquer l'action collective et nous avons besoin d'une théorie plus complète afin d'obtenir une meilleure compréhension des mouvements et la façon dont ils remplissent leur rôle de précurseurs de changement dans la société. Par conséquent, je considère que nous avons besoin d'une théorie qui est en mesure d'examiner tous les aspects des mouvements en même temps et, en outre, est capable de regarder au-delà de la forme de l'objet d’étude afin de se concentrer sur l'objet lui-même. Cela m'amène à la deuxième partie de l'argument, qui est l'affirmation selon laquelle la théorie générale des systèmes telle que formulée par Niklas Luhmann peut contribuer à une meilleure compréhension de l'action collective. Il s'agit d'une théorie intégrale qui peut compléter le domaine de la théorie de l`action collective en nous fournissant les outils nécessaires pour rechercher dynamiquement les mouvements sociaux et de les comprendre dans le contexte social en perpétuel changement.
Une analyse du mouvement environnementaliste sera utilisé pour montrer comment les outils fournis par cette théorie nous permettent de mieux comprendre non seulement les mouvements sociaux, mais également le contexte dans lequel ils fonctionnent, comment ils remplissent leur rôle, comment ils évoluent et comment ils changent aussi la société. / Since the fifties sociology has been concerned with the phenomenon of social movements. Various theories tried to explain them. From collective behaviour to resource mobilization, through political processes and framing perspective all the way to the theory of new social movements, sociology found ways to explain these phenomena. Although all these perspectives cover and capture important facets and angles of collective action, they do so in disparate ways, looking at one side and neglecting the other. The differences between the perspectives come, on the one hand, from a change in the social, historical and scientific contexts, and on the other hand from the fact that the various approaches don’t ask the same questions, even though some questions overlap. Asking different questions leads to looking at different things. Thus, it is not only a matter of giving a different answer to the same question, but also a matter of looking at the same object of study from a different angle.
This situation resides at the root of the first part of my main thesis: the field of social movement theory is not sufficient nor integrated enough to explain collective action and we need a more comprehensive theory in order to obtain a better understanding of movements and the way in which they fulfill their role of promoters of change in society. Hence, I consider that we need a theory that is able to look at all facets of the movements at the same time and furthermore, is able to look beyond the form of the object in order to focus on the object itself. This brings me to the second part of the argument, which is the claim that the general systems theory as formulated by Niklas Luhmann can contribute to a better understanding of collective action. It is a comprehensive theory that can supplement the field of social movement theory by providing us with the necessary tools to look dynamically at social movements and understand them within the shifting social context.
An analysis of environmentalism will be used to show how the tools provided by this communication theory help us to better understand not only social movements but also the context in which they function, how they fulfill their role, how they are changed and in turn change society as well.
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Devenir des environnementalistes : les conflits socio-environnementaux et la mobilisation sociale : étude de cas autour de la zone humide «La Conejera»Montoya Martinez, Javier Dario 12 1900 (has links)
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Gouvernance et adaptation aux changements climatiques : études de cas dans deux communes lacustres (Aguégués et Sô-Ava) au Sud du BéninDansou, Dossa Hyppolite 12 November 2023 (has links)
La fin des années 1980 a été, dans les pays ouest-africains, synonyme de crise socioéconomique et politique sans précédent, mais elle y a aussi ouvert la voie, non sans contrainte, à des réformes sur la gouvernance et les options de développement. Le multipartisme, la démocratie et la décentralisation furent alors adoptés pour une meilleure gouvernance et un développement plus équilibré à partir des nouveaux territoires mis en place par la décentralisation. Cette dernière devait alors contribuer à améliorer sensiblement les conditions de vie des populations. Mais pratiquement plus de trente ans après le début de l'aventure décentralisation, quel bilan peut-on faire de la mise en œuvre de cette réforme? Le développement local escompté est-il au rendez-vous? Mieux, dans un contexte désormais rythmé par les effets récurrents des changements climatiques, comment l'expérience de gouvernance décentralisée telle qu'elle est comprise et qu'elle fonctionne influence-t-elle la capacité adaptative des populations locales aux CC? Partant d'abord d'une analyse comparée des processus de décentralisation dans plusieurs pays de la sous-région francophones ouest-africaine (chapitre 1), la thèse s'est ensuite intéressée aux innovations territoriales des acteurs locaux des CT pour combler les insuffisances que colporte encore cette réforme (chapitre 2), avant de vérifier, par une comparaison dans deux communes au sud du Bénin (Aguégués et Sô-Ava), l'efficacité de ces innovations, surtout celles institutionnelles, dans les projets d'ACC (chapitre 3). Les résultats révèlent que, malgré la diversité dans la mise en œuvre de la décentralisation au Bénin, Burkina Faso, Côte d'Ivoire, Guinée, Mali, Sénégal et Togo, le processus recèle toujours, au sein de ces pays, des insuffisances similaires : compétences attribuées aux collectivités par les lois, mais non transférées réellement; manque d'autonomie de décision et de gestion des collectivités (prévues par les lois) du fait des contrôles massifs et de la mainmise des gouvernements centraux sur les ressources financières que la fiscalité locale inadaptée ne permet pas de facilement recouvrer; capacité réduite des CT à réellement influencer les décisions des pouvoirs centraux à cause du caractère toujours inachevé ou en perpétuelle reconstruction du processus. Toutefois, la thèse note la présence, au sein de ces pays, des dynamiques portées par les OSC s'investissant aujourd'hui là où les pouvoirs publics sont défaillants. Dans cette logique, d'autres résultats démontrent le poids des innovations des acteurs locaux, surtout celles institutionnelles, en réponse aux défaillances constatées de la décentralisation sur le développement d'un ou de plusieurs territoires. L'exemple de la commune de Sô-Ava et de sa proximité avec les villes économiques de Cotonou et d'Abomey-Calavi (au Bénin), met en exergue comment la mobilisation des OSC locales et leur implication dans des projets de développement, les structures de gouvernance (comme le CCEC, le COSC, et l'UCP) créées par l'ensemble des acteurs locaux ont contribué à installer un climat de concertation servant de socle aux projets de développement comme Climat'Eau. S'appuyant sur ces dynamiques préexistantes, Climat'Eau s'est ancré dans la continuité des innovations, mettant aussi en place d'autres, technologiques, organisationnelles et institutionnelles dont les effets, en termes de production agricole et d'écosystème d'affaires, entre autres, favorisent le développement de la commune et des villes environnantes. La thèse montre aussi que ces innovations n'auraient pu advenir sans une perspective de gouvernance collaborative où autorités locales, nationales, OSC, secteurs privés, chercheurs, partenaires techniques et financiers, populations locales, etc. participent ensemble à la définition et mise en œuvre de projets communs d'ACC. Par ces résultats, cette thèse démontre que malgré les insuffisances de la gouvernance dans les pays décentralisés africains, il existe encore des dynamiques portées par les acteurs et qui témoignent toujours de la présence d'une démocratie locale. Elle permet aussi de voir, sous cet angle, l'influence positive des innovations initiées par les acteurs locaux, surtout celles institutionnelles, sur le développement des collectivités et leur ACC. Globalement, cette thèse a permis de relever et de mettre en relief des approches bottom up de développement et de la gouvernance décentralisée dans un contexte de décentralisation avec des innovations institutionnelles. / The end of the 1980s was synonymous with an unprecedented socioeconomic and political crisis in West African countries, but it also paved the way, not without constraints, for reforms in governance and development options. Multipartyism, democracy and decentralisation were adopted for better governance and more balanced development based on the new territories established by decentralisation. Decentralisation was supposed to contribute to a significant improvement in the living conditions of the population. But almost thirty years after the start of the decentralisation adventure, what assessment can be made of the implementation of this reform? Has the expected local development been achieved? Better yet, in a context now punctuated by the recurrent effects of climate change, how does the experience of decentralised governance, as it is understood and as it functions, influence the adaptive capacity of local populations to CC? Starting with a comparative analysis of decentralisation processes in several countries of the West African francophone sub-region (Chapter 1), the thesis then focused on territorial innovations by local TC actors to address the shortcomings that this reform still carries (Chapter 2), before verifying, through a comparison of two communes in southern Benin (Aguégués and Sô-Ava), the effectiveness of these innovations, especially institutional ones, in CCA projects (Chapter 3). The results reveal that, despite the diversity in the implementation of decentralisation in Benin, Burkina Faso, Côte d'Ivoire, Guinea, Mali, Senegal and Togo, the process still has similar shortcomings in these countries: competencies attributed to communities by law but actually transferred; lack of decision-making and management autonomy of communities (provided for by law) due to massive controls and control by central governments over financial resources that inadequate local taxation does not allow for easy collection; reduced capacity of TCs to really influence the decisions of central authorities due to the still unfinished or perpetually reconstructed nature of the process. However, the thesis notes the presence, within these countries, of dynamics carried by CSOs investing today where public authorities are failing. In this logic, other results demonstrate the importance of innovations by local actors, especially institutional ones, in response to the observed failures of decentralisation in the development of one or more territories. The example of the commune of Sô-Ava and its proximity to the economic cities of Cotonou and Abomey-Calavi (in Benin), highlights how the mobilisation of local CSOs and their involvement in development projects, the governance structures (such as the CCEC, COSC, and UCP) created by all local actors have helped to install a climate of consultation that serves as a foundation for development projects such as Climat'Eau. Building on these pre-existing dynamics, Climat'Eau has anchored itself in the continuity of innovations, putting in place other technological, organisational and institutional innovations whose effects, in terms of agricultural production and business ecosystems, among others, favour the development of the commune and the surrounding towns. The thesis also shows that these innovations could not have occurred without a collaborative governance perspective where local and national authorities, CSOs, private sectors, researchers, technical and financial partners, local populations, etc. participate together in the definition and implementation of common CCA projects. Through these results, this thesis demonstrates that despite the inadequacies of governance in decentralised African countries, there are still dynamics carried by the actors and which still testify to the presence of local democracy. It also allows us to see, from this angle, the positive influence of innovations initiated by local actors, especially institutional ones, on the development of communities and their CCA. The research approach of the thesis also revealed the importance of collaborative research involving professional researchers and practitioners without the latter being directly involved in the research itself. This serves as an example and reinforces the collaborative approach between practitioners and research professionals who have long lived in two parallel worlds. Overall, this thesis has allowed bottom-up approaches to development and decentralised governance to emerge in a context of decentralisation with institutional innovations.
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La région du Jari, un laboratoire en AmazonieGreissing, Anna 24 March 2012 (has links) (PDF)
Ce travail étudie les composants de l'évolution territoriale et socio-économique de la région du Jari, située au nord de l'Amazonie brésilienne, en identifiant les différents processus de transformation ainsi que les structures spatiales actuelles. Longtemps à l'écart des dynamiques nationales du peuplement et du développement, celle-ci connait, au XXe siècle, un développement socioéconomique en deux étapes : Le premier, au début du siècle, à partir d'une occupation conditionnée par l'extractivisme (exploitation de ressources naturelles de la forêt, comme le caoutchouc ou la noix du Brésil), et organisée autour d'un latifundiaire sur environ 2 millions d'hectares. Le deuxième, plus important, à la fin des années 1960, à partir de l'installation, sur ce même territoire, d'une grande entreprise agro-industrielle, le " projet Jari ", par l'entrepreneur et multimillionnaire Américain D.K. Ludwig, qui visait à la production de la cellulose à grande échelle, et entraînait la construction d'une première infrastructure urbaine et industrielle dans une région de forêt primaire jusque-là intacte. Désormais indissociablement liées, les transformations socioéconomiques et territoriales de la région du Jari se sont depuis produites en tant qu'influence ou interaction directe avec l'évolution du projet Jari. Celui-ci, toujours en fonction dans la région aujourd'hui, a lui-même connu des transformations significatives depuis son installation en 1967: fortement polémiquée pour la non rentabilité économique, l'impact environnemental, et le gaspillage en ressources humaines de ses activités d'agrobusiness, le projet Jari du XXIe siècle émerge aujourd'hui, sous une nouvelle gestion (Orsa), comme une entreprise viable, certifiée, et pionnière en matière de responsabilité sociale et environnementale des entreprises en contexte amazonien. Les nouvelles stratégies territoriales développées par celle-ci et basées dans un discours de responsabilité sociale et environnementale des entreprises, ont permis à la Jari non seulement de conquérir une place stable sur le marché national et international de la cellulose, mais aussi à atténuer une conflit foncier de long date dans la région du Jari, qui a durablement marqué les relations entre l'entreprise, le gouvernement et les populations locales, dont plusieurs ont été déplacées de leurs terres lors de la transformation de larges parties de forêt primaire en plantations d'eucalyptus. La création, par la " nouvelle " entreprise, d'une Fondation sociale, censée de mettre en œuvre des petits projets socio-économiques dans la région, a en outre permis d'avancer le processus d'intégration territoriale visant à inclure enfin les communautés locales et les acteurs politiques à la gestion régionale et à l'utilisation des ressources, jusque-là monopolisée par l'entreprise. Sans être achevé, ce processus forme aujourd'hui la base solide pour une transformation " durable " du Jari, d'une vieille "enclave " économique de l'Américain à une région intégrée dont le potentiel est partagé parmi ses habitants.
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A paisagem e a ruralidade nos distritos de Vila Seca e Criúva : Caxias do Sul, RS, BrasilRibeiro, Claudia January 2014 (has links)
Le travail explore les rapports entre le paysage et le développement rural à partir et par le biais de la compréhension de la ruralité contemporaine brésilienne. Le support théorique se base particulièrement sur les propositions d´Augustin Berque, Eugenio Turri, Marcel Mazoyer et Elinor Ostrom. Vila Seca et Criúva, petites villes situées au extrême sud du Brésil (Rio Grande do Sul), constituent l'espace empirique de la recherche. Elles appartiennent aux districts ruraux de la métropolie de Caxias do Sul et se trouvent au sein de la région naturelle de Campos Gerais do Planalto, partie du Biome forêt Atlantique. Les deux villes possèdent des paysages exceptionnels natifs et encore bien conservés, composées d'une mosaïque de champ natif et forêt ombrophile mixte, mettant en évidence la présence d'Araucaria angustifolia. La région abrite discussion de fond, mais encore loin d'un consensus, sur la gestion des Prairies dans le Rio Grande Sul. Agriculture familiale est l'activité dominante productive de cette région, l'élevage de bovins et laitière étroitement associée à cette population – suivi de l'approvisionnement en eau potable à la deuxième plus grande population urbaine en l'État. La question directrice est si le paysage-comme un processus dynamique et reliée aux activités agraires - pourrait être reconnue pour cette population rurale comme un bien commun et en tant que tel passible d’un pacte différencié pour sa conservation. Deux objectifs spécifiques sont poursuivis dans la recherche. D’abord tracer la ruralité mettant en relief l’appréhension de son paysage et après identifier si le paysage est un bien commun sur le lieu. La méthodologie utilisée à cette fin fut celle d´une approche ethnographique, qui enquête sur cette ruralité de la perspective d'évolution et de la différenciation des systèmes agraires. Dans ce contexte s´on a conduit observation participante (avec l'appui de cahier de champ) du cycle de laudation de la fête du Divin Esprit à Vila Seca, qui, au même propos, a lieu aussi à Criúva. En parallèle, il y avait une étude comparative des cartes historiques et des images satellitaires, visant à identifier le comportement de la mosaïque composée de champ et forêt au fil du temps. Les résultats montrent que la ruralité de ces quartiers montagneux est caractérisée par quatre systèmes agraires: l’indigène, le sesmeiro, le colonial et le contemporain, en étroite liaison avec la riche vie culturelle de ce lieu. Il est conclu que le paysage est reconnu dans une bonne mesure, et que sa trajection signale la conservation en même temps qu´indique des possibilités prometteuses pour des recherches ultérieures. Celle-là a le but de vérifier les possibilités de l'agriculture de l'endroit devenir un facteur clé pour la conservation de ce paysage. / As possibilidades de relação da paisagem - entendida segundo a teorização principalmente desenvolvida por Augustin Berque, Eugênio Turri, Marcel Mazoyer e Elinor Ostrom - com a multiplicidade de aspectos da ruralidade contemporânea brasileira configuram o tema dessa exploração acadêmica. Vila Seca e Criúva constituem a área empírica de estudo. Pequenas vilas localizadas no estado do Rio Grande do Sul, no extremo sul do Brasil, são distritos rurais da cidade de Caxias do Sul. Compreendidos na região natural dos Campos Gerais do Planalto, integrante do Bioma Mata Atlântica, possuem paisagens nativas remarcáveis e ainda bem conservadas, consistindo em um mosaico de campo nativo e floresta ombrófila mista, com destaque para a presença de Araucaria angustifolia. A região abriga parte da discussão emblemática, mas ainda distante de consenso, sobre o manejo dos campos nativos no Rio Grande do Sul. A agricultura familiar é a atividade produtiva predominante desta área – sendo a pecuária de gado de corte e leite estreitamente associada a esta população – seguida pelo suprimento de água potável para a segunda maior população urbana do Estado. A questão norteadora é se a paisagem - enquanto um processo dinâmico e conectado às atividades agrárias - poderia ser reconhecida por esta população rural como bem de uso comum, e como tanto, passível de um pacto diferenciado por sua conservação. Um primeiro objetivo prospecta a ruralidade, visando apreender a paisagem do lugar. Uma vez caracterizado esse modo de ser rural do empírico, igualmente objetiva-se investigar se a paisagem associada poderia ser entendida como bem de uso comum. A metodologia para tal utilizada é uma abordagem etnográfica, que investiga essa ruralidade sob a ótica da evolução e diferenciação dos sistemas agrários. Nesse âmbito foi realizada observação participante (com apoio de caderno de campo) do ciclo de louvação da Festa do Divino Espírito Santo de Vila Seca, que acontece interligada às mesmas festividades em Criúva. Em paralelo realizou-se estudo comparativo de mapas históricos e imagens de satélite, visando identificar o comportamento do mosaico constituído por campo e floresta ao longo do tempo. Resultados mostram que a ruralidade desses distritos serranos é caracterizada por quatro sistemas agrários: o indígena, o sesmeiro, o colonial e o contemporâneo, em estreita associação à rica vida cultural deste lugar. Conclui-se que a paisagem é reconhecida em boa medida, e que sua trajeção aponta indícios de conservação. Vislumbram-se possibilidades promissoras para o aprofundamento da pesquisa, no sentido de verificar-se das possibilidades de que a agricultura do lugar seja um fator chave de conservação dessa paisagem. / The possibilities of the relationship of the landscape with the many aspects of the actual brazilian rurality are the investigation theme. The theoretical propositions of Augustin Berque, Eugenio Turri, Marcel Mazoyer and Elinor Ostrom are mainly followed. The villages of Vila Seca and Criúva, rural districts of the town of Caxias do Sul, at southernmost Brazil, were empirically picked as the study area. The natural region encompassed is that of “Campos Gerais do Planalto”, in the Atlantic Forest Biome. The area presents outstanding, well preserved, native landscapes consisting of a mosaic of grasslands and remarkable pine forests (Araucaria angustifolia) still quite conserved. The region nestles emblematic, however distant from consensus, ongoing discussion on the managing of natural grasslands of Rio Grande do Sul. Family farming is the predominant productive activity, followed by the potable water supply drained from the area into the town of Caxias do Sul, second largest urban population of the state. The main question is if the landscape – as a dynamic process linked to agricultural activities – could be taken by this rural population as a common good, raising willings and considerations of possibilities towards a distinct pact for its conservation. Two objectives were established. The first one of surveying the rural livelihood, aiming to understand the landscape of the place. Next the possibility that the landscape could be understood and taken as a commons resource was investigated. An ethnographic approach was elected to investigate this rurality from the perspective of evolution and differentiation of agrarian systems. Participant observation was carried out (with support of fieldwork notebook) at celebrations cycle of the Holy Spirit feast of Vila Seca, extended to festivities of the same context in Criúva. At the same time comparative studies of historical maps and satellite images were performed aiming to identify the behavior of the past prairie and forest mosaic. The results indicate that the rurality of these hilly districts can be characterized by the existence of four farming systems: the indigenous, the sesmeiro, the colonial and contemporary, closely associated to the local rich cultural life. It is concluded that the landscape is perceived in good measure and that its trajection points to conservation signs. Promising possibilities for further research thus exist in order to verify the chances of the agriculture of the place coming to be a key factor in the conservation of this landscape.
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A paisagem e a ruralidade nos distritos de Vila Seca e Criúva : Caxias do Sul, RS, BrasilRibeiro, Claudia January 2014 (has links)
Le travail explore les rapports entre le paysage et le développement rural à partir et par le biais de la compréhension de la ruralité contemporaine brésilienne. Le support théorique se base particulièrement sur les propositions d´Augustin Berque, Eugenio Turri, Marcel Mazoyer et Elinor Ostrom. Vila Seca et Criúva, petites villes situées au extrême sud du Brésil (Rio Grande do Sul), constituent l'espace empirique de la recherche. Elles appartiennent aux districts ruraux de la métropolie de Caxias do Sul et se trouvent au sein de la région naturelle de Campos Gerais do Planalto, partie du Biome forêt Atlantique. Les deux villes possèdent des paysages exceptionnels natifs et encore bien conservés, composées d'une mosaïque de champ natif et forêt ombrophile mixte, mettant en évidence la présence d'Araucaria angustifolia. La région abrite discussion de fond, mais encore loin d'un consensus, sur la gestion des Prairies dans le Rio Grande Sul. Agriculture familiale est l'activité dominante productive de cette région, l'élevage de bovins et laitière étroitement associée à cette population – suivi de l'approvisionnement en eau potable à la deuxième plus grande population urbaine en l'État. La question directrice est si le paysage-comme un processus dynamique et reliée aux activités agraires - pourrait être reconnue pour cette population rurale comme un bien commun et en tant que tel passible d’un pacte différencié pour sa conservation. Deux objectifs spécifiques sont poursuivis dans la recherche. D’abord tracer la ruralité mettant en relief l’appréhension de son paysage et après identifier si le paysage est un bien commun sur le lieu. La méthodologie utilisée à cette fin fut celle d´une approche ethnographique, qui enquête sur cette ruralité de la perspective d'évolution et de la différenciation des systèmes agraires. Dans ce contexte s´on a conduit observation participante (avec l'appui de cahier de champ) du cycle de laudation de la fête du Divin Esprit à Vila Seca, qui, au même propos, a lieu aussi à Criúva. En parallèle, il y avait une étude comparative des cartes historiques et des images satellitaires, visant à identifier le comportement de la mosaïque composée de champ et forêt au fil du temps. Les résultats montrent que la ruralité de ces quartiers montagneux est caractérisée par quatre systèmes agraires: l’indigène, le sesmeiro, le colonial et le contemporain, en étroite liaison avec la riche vie culturelle de ce lieu. Il est conclu que le paysage est reconnu dans une bonne mesure, et que sa trajection signale la conservation en même temps qu´indique des possibilités prometteuses pour des recherches ultérieures. Celle-là a le but de vérifier les possibilités de l'agriculture de l'endroit devenir un facteur clé pour la conservation de ce paysage. / As possibilidades de relação da paisagem - entendida segundo a teorização principalmente desenvolvida por Augustin Berque, Eugênio Turri, Marcel Mazoyer e Elinor Ostrom - com a multiplicidade de aspectos da ruralidade contemporânea brasileira configuram o tema dessa exploração acadêmica. Vila Seca e Criúva constituem a área empírica de estudo. Pequenas vilas localizadas no estado do Rio Grande do Sul, no extremo sul do Brasil, são distritos rurais da cidade de Caxias do Sul. Compreendidos na região natural dos Campos Gerais do Planalto, integrante do Bioma Mata Atlântica, possuem paisagens nativas remarcáveis e ainda bem conservadas, consistindo em um mosaico de campo nativo e floresta ombrófila mista, com destaque para a presença de Araucaria angustifolia. A região abriga parte da discussão emblemática, mas ainda distante de consenso, sobre o manejo dos campos nativos no Rio Grande do Sul. A agricultura familiar é a atividade produtiva predominante desta área – sendo a pecuária de gado de corte e leite estreitamente associada a esta população – seguida pelo suprimento de água potável para a segunda maior população urbana do Estado. A questão norteadora é se a paisagem - enquanto um processo dinâmico e conectado às atividades agrárias - poderia ser reconhecida por esta população rural como bem de uso comum, e como tanto, passível de um pacto diferenciado por sua conservação. Um primeiro objetivo prospecta a ruralidade, visando apreender a paisagem do lugar. Uma vez caracterizado esse modo de ser rural do empírico, igualmente objetiva-se investigar se a paisagem associada poderia ser entendida como bem de uso comum. A metodologia para tal utilizada é uma abordagem etnográfica, que investiga essa ruralidade sob a ótica da evolução e diferenciação dos sistemas agrários. Nesse âmbito foi realizada observação participante (com apoio de caderno de campo) do ciclo de louvação da Festa do Divino Espírito Santo de Vila Seca, que acontece interligada às mesmas festividades em Criúva. Em paralelo realizou-se estudo comparativo de mapas históricos e imagens de satélite, visando identificar o comportamento do mosaico constituído por campo e floresta ao longo do tempo. Resultados mostram que a ruralidade desses distritos serranos é caracterizada por quatro sistemas agrários: o indígena, o sesmeiro, o colonial e o contemporâneo, em estreita associação à rica vida cultural deste lugar. Conclui-se que a paisagem é reconhecida em boa medida, e que sua trajeção aponta indícios de conservação. Vislumbram-se possibilidades promissoras para o aprofundamento da pesquisa, no sentido de verificar-se das possibilidades de que a agricultura do lugar seja um fator chave de conservação dessa paisagem. / The possibilities of the relationship of the landscape with the many aspects of the actual brazilian rurality are the investigation theme. The theoretical propositions of Augustin Berque, Eugenio Turri, Marcel Mazoyer and Elinor Ostrom are mainly followed. The villages of Vila Seca and Criúva, rural districts of the town of Caxias do Sul, at southernmost Brazil, were empirically picked as the study area. The natural region encompassed is that of “Campos Gerais do Planalto”, in the Atlantic Forest Biome. The area presents outstanding, well preserved, native landscapes consisting of a mosaic of grasslands and remarkable pine forests (Araucaria angustifolia) still quite conserved. The region nestles emblematic, however distant from consensus, ongoing discussion on the managing of natural grasslands of Rio Grande do Sul. Family farming is the predominant productive activity, followed by the potable water supply drained from the area into the town of Caxias do Sul, second largest urban population of the state. The main question is if the landscape – as a dynamic process linked to agricultural activities – could be taken by this rural population as a common good, raising willings and considerations of possibilities towards a distinct pact for its conservation. Two objectives were established. The first one of surveying the rural livelihood, aiming to understand the landscape of the place. Next the possibility that the landscape could be understood and taken as a commons resource was investigated. An ethnographic approach was elected to investigate this rurality from the perspective of evolution and differentiation of agrarian systems. Participant observation was carried out (with support of fieldwork notebook) at celebrations cycle of the Holy Spirit feast of Vila Seca, extended to festivities of the same context in Criúva. At the same time comparative studies of historical maps and satellite images were performed aiming to identify the behavior of the past prairie and forest mosaic. The results indicate that the rurality of these hilly districts can be characterized by the existence of four farming systems: the indigenous, the sesmeiro, the colonial and contemporary, closely associated to the local rich cultural life. It is concluded that the landscape is perceived in good measure and that its trajection points to conservation signs. Promising possibilities for further research thus exist in order to verify the chances of the agriculture of the place coming to be a key factor in the conservation of this landscape.
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A paisagem e a ruralidade nos distritos de Vila Seca e Criúva : Caxias do Sul, RS, BrasilRibeiro, Claudia January 2014 (has links)
Le travail explore les rapports entre le paysage et le développement rural à partir et par le biais de la compréhension de la ruralité contemporaine brésilienne. Le support théorique se base particulièrement sur les propositions d´Augustin Berque, Eugenio Turri, Marcel Mazoyer et Elinor Ostrom. Vila Seca et Criúva, petites villes situées au extrême sud du Brésil (Rio Grande do Sul), constituent l'espace empirique de la recherche. Elles appartiennent aux districts ruraux de la métropolie de Caxias do Sul et se trouvent au sein de la région naturelle de Campos Gerais do Planalto, partie du Biome forêt Atlantique. Les deux villes possèdent des paysages exceptionnels natifs et encore bien conservés, composées d'une mosaïque de champ natif et forêt ombrophile mixte, mettant en évidence la présence d'Araucaria angustifolia. La région abrite discussion de fond, mais encore loin d'un consensus, sur la gestion des Prairies dans le Rio Grande Sul. Agriculture familiale est l'activité dominante productive de cette région, l'élevage de bovins et laitière étroitement associée à cette population – suivi de l'approvisionnement en eau potable à la deuxième plus grande population urbaine en l'État. La question directrice est si le paysage-comme un processus dynamique et reliée aux activités agraires - pourrait être reconnue pour cette population rurale comme un bien commun et en tant que tel passible d’un pacte différencié pour sa conservation. Deux objectifs spécifiques sont poursuivis dans la recherche. D’abord tracer la ruralité mettant en relief l’appréhension de son paysage et après identifier si le paysage est un bien commun sur le lieu. La méthodologie utilisée à cette fin fut celle d´une approche ethnographique, qui enquête sur cette ruralité de la perspective d'évolution et de la différenciation des systèmes agraires. Dans ce contexte s´on a conduit observation participante (avec l'appui de cahier de champ) du cycle de laudation de la fête du Divin Esprit à Vila Seca, qui, au même propos, a lieu aussi à Criúva. En parallèle, il y avait une étude comparative des cartes historiques et des images satellitaires, visant à identifier le comportement de la mosaïque composée de champ et forêt au fil du temps. Les résultats montrent que la ruralité de ces quartiers montagneux est caractérisée par quatre systèmes agraires: l’indigène, le sesmeiro, le colonial et le contemporain, en étroite liaison avec la riche vie culturelle de ce lieu. Il est conclu que le paysage est reconnu dans une bonne mesure, et que sa trajection signale la conservation en même temps qu´indique des possibilités prometteuses pour des recherches ultérieures. Celle-là a le but de vérifier les possibilités de l'agriculture de l'endroit devenir un facteur clé pour la conservation de ce paysage. / As possibilidades de relação da paisagem - entendida segundo a teorização principalmente desenvolvida por Augustin Berque, Eugênio Turri, Marcel Mazoyer e Elinor Ostrom - com a multiplicidade de aspectos da ruralidade contemporânea brasileira configuram o tema dessa exploração acadêmica. Vila Seca e Criúva constituem a área empírica de estudo. Pequenas vilas localizadas no estado do Rio Grande do Sul, no extremo sul do Brasil, são distritos rurais da cidade de Caxias do Sul. Compreendidos na região natural dos Campos Gerais do Planalto, integrante do Bioma Mata Atlântica, possuem paisagens nativas remarcáveis e ainda bem conservadas, consistindo em um mosaico de campo nativo e floresta ombrófila mista, com destaque para a presença de Araucaria angustifolia. A região abriga parte da discussão emblemática, mas ainda distante de consenso, sobre o manejo dos campos nativos no Rio Grande do Sul. A agricultura familiar é a atividade produtiva predominante desta área – sendo a pecuária de gado de corte e leite estreitamente associada a esta população – seguida pelo suprimento de água potável para a segunda maior população urbana do Estado. A questão norteadora é se a paisagem - enquanto um processo dinâmico e conectado às atividades agrárias - poderia ser reconhecida por esta população rural como bem de uso comum, e como tanto, passível de um pacto diferenciado por sua conservação. Um primeiro objetivo prospecta a ruralidade, visando apreender a paisagem do lugar. Uma vez caracterizado esse modo de ser rural do empírico, igualmente objetiva-se investigar se a paisagem associada poderia ser entendida como bem de uso comum. A metodologia para tal utilizada é uma abordagem etnográfica, que investiga essa ruralidade sob a ótica da evolução e diferenciação dos sistemas agrários. Nesse âmbito foi realizada observação participante (com apoio de caderno de campo) do ciclo de louvação da Festa do Divino Espírito Santo de Vila Seca, que acontece interligada às mesmas festividades em Criúva. Em paralelo realizou-se estudo comparativo de mapas históricos e imagens de satélite, visando identificar o comportamento do mosaico constituído por campo e floresta ao longo do tempo. Resultados mostram que a ruralidade desses distritos serranos é caracterizada por quatro sistemas agrários: o indígena, o sesmeiro, o colonial e o contemporâneo, em estreita associação à rica vida cultural deste lugar. Conclui-se que a paisagem é reconhecida em boa medida, e que sua trajeção aponta indícios de conservação. Vislumbram-se possibilidades promissoras para o aprofundamento da pesquisa, no sentido de verificar-se das possibilidades de que a agricultura do lugar seja um fator chave de conservação dessa paisagem. / The possibilities of the relationship of the landscape with the many aspects of the actual brazilian rurality are the investigation theme. The theoretical propositions of Augustin Berque, Eugenio Turri, Marcel Mazoyer and Elinor Ostrom are mainly followed. The villages of Vila Seca and Criúva, rural districts of the town of Caxias do Sul, at southernmost Brazil, were empirically picked as the study area. The natural region encompassed is that of “Campos Gerais do Planalto”, in the Atlantic Forest Biome. The area presents outstanding, well preserved, native landscapes consisting of a mosaic of grasslands and remarkable pine forests (Araucaria angustifolia) still quite conserved. The region nestles emblematic, however distant from consensus, ongoing discussion on the managing of natural grasslands of Rio Grande do Sul. Family farming is the predominant productive activity, followed by the potable water supply drained from the area into the town of Caxias do Sul, second largest urban population of the state. The main question is if the landscape – as a dynamic process linked to agricultural activities – could be taken by this rural population as a common good, raising willings and considerations of possibilities towards a distinct pact for its conservation. Two objectives were established. The first one of surveying the rural livelihood, aiming to understand the landscape of the place. Next the possibility that the landscape could be understood and taken as a commons resource was investigated. An ethnographic approach was elected to investigate this rurality from the perspective of evolution and differentiation of agrarian systems. Participant observation was carried out (with support of fieldwork notebook) at celebrations cycle of the Holy Spirit feast of Vila Seca, extended to festivities of the same context in Criúva. At the same time comparative studies of historical maps and satellite images were performed aiming to identify the behavior of the past prairie and forest mosaic. The results indicate that the rurality of these hilly districts can be characterized by the existence of four farming systems: the indigenous, the sesmeiro, the colonial and contemporary, closely associated to the local rich cultural life. It is concluded that the landscape is perceived in good measure and that its trajection points to conservation signs. Promising possibilities for further research thus exist in order to verify the chances of the agriculture of the place coming to be a key factor in the conservation of this landscape.
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«Non au gaz de schiste!» Cadrages et débordements de la controverse sur les hydrocarbures non conventionnels en France et au QuébecChailleux, Sébastien 23 April 2018 (has links)
Tableau d’honneur de la Faculté des études supérieures et postdoctorales, 2015-2016 / L’analyse de la controverse sur le gaz de schiste en France et au Québec à un niveau intermédiaire (méso) permet de souligner les processus de construction et contestation sociale et politique des différents cadrages soutenus par les réseaux d’acteurs en concurrence. Les dynamiques d’intéressement à l’intérieur et à l’extérieur de l’action publique illustrent les multiples scènes et forums dans lesquels se déploie la controverse. L’analyse de la construction de ce problème public et ses diverses redéfinitions démontre le rôle central du cadrage politique des controverses. Les solutions retenues définissent tout autant qu’elles tentent de réduire le risque relatif à cette nouvelle industrie gazière (face à un risque cadré comme technologique en France, on observe un cadrage sur l’acceptabilité sociale au Québec). Il s’agit alors d’insister particulièrement sur la dimension procédurale de problématisation des enjeux au regard du recours à la participation publique et à l’expertise scientifique. Les multiples acteurs de cette controverse sont interrogés : les participants à la mobilisation sociale mais aussi les acteurs de l’industrie et des structures politiques et administratives, afin de dresser la cartographie de leur position mais aussi de leurs discours depuis les prémices de cette nouvelle activité industrielle d’exploration du gaz de schiste (2008) jusqu’aux derniers rebondissements politiques (2015). Cette recherche s’appuie sur un corpus d’entretiens qualitatifs (40) mais aussi d’articles de presse écrite (2 400) ainsi que sur l’analyse qualitative et quantitative des divers rapports et commissions de travail sur le gaz de schiste. MOTS-CLÉS Gaz de schiste, controverse, traduction, problème public, hydrocarbures non conventionnels, fracturation hydraulique, expertise, intéressement, comparaison, risque technologique, acceptabilité sociale. / The analysis of the shale gas controversy in France and Quebec at an intermediate (meso) level stresses the social and political construction and dispute processes of the various framings supported by contesting actors’ networks. “Interestment” dynamics both inside and outside public policies show the multiple scenes and forums in which the controversy unfold. The analysis of how this public problem is built and its various redefinitions shows the core role of political framing of controversies. The solutions define as well as they reduce the risk related to this new industry (a technological risk in France and a frame on social acceptability in Quebec). It is then important to stress the procedural dimension of problematizing the stakes regarding public participation and scientific expertise. This study questions the various actors of the controversy, those of social mobilization, the industry and the political and administrative structures, to map both their position and their discourses since the beginnings of the new industrial activity of exploring for shale gas (2008) to the latest political developments (2015). This study is based on a corpus of qualitative interviews (40), press articles (2 400) and a qualitative and quantitative analysis of the various reports and committees on shale gas. KEYWORDS Shale gas, controversy, translation, public problem, unconventional hydrocarbons, hydraulic fracturing, expertise, interestment, comparison, technological threat, social acceptability.
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La region du Jari, un laboratoire en Amazonie. Entre conservation et developpement / The Jari River region, a laboratory in the AmazonGreissing, Anna 24 March 2012 (has links)
Ce travail étudie les composants de l’évolution territoriale et socio-économique de la région du Jari, située au nord de l’Amazonie brésilienne, en identifiant les différents processus de transformation ainsi que les structures spatiales actuelles. Longtemps à l’écart des dynamiques nationales du peuplement et du développement, celle-ci connait, au XXe siècle, un développement socioéconomique en deux étapes : Le premier, au début du siècle, à partir d’une occupation conditionnée par l’extractivisme (exploitation de ressources naturelles de la forêt, comme le caoutchouc ou la noix du Brésil), et organisée autour d’un latifundiaire sur environ 2 millions d’hectares. Le deuxième, plus important, à la fin des années 1960, à partir de l’installation, sur ce même territoire, d’une grande entreprise agro-industrielle, le "projet Jari", par l’entrepreneur et multimillionnaire Américain D.K. Ludwig, qui visait à la production de la cellulose à grande échelle, et entraînait la construction d’une première infrastructure urbaine et industrielle dans une région de forêt primaire jusque-là intacte. Désormais indissociablement liées, les transformations socioéconomiques et territoriales de la région du Jari se sont depuis produites en tant qu’influence ou interaction directe avec l’évolution du projet Jari. Celui-ci, toujours en fonction dans la région aujourd’hui, a lui-même connu des transformations significatives depuis son installation en 1967: fortement polémiquée pour la non rentabilité économique, l’impact environnemental, et le gaspillage en ressources humaines de ses activités d’agrobusiness, le projet Jari du XXIe siècle émerge aujourd’hui, sous une nouvelle gestion (Orsa), comme une entreprise viable, certifiée, et pionnière en matière de responsabilité sociale et environnementale des entreprises en contexte amazonien. Les nouvelles stratégies territoriales développées par celle-ci et basées dans un discours de responsabilité sociale et environnementale des entreprises, ont permis à la Jari non seulement de conquérir une place stable sur le marché national et international de la cellulose, mais aussi à atténuer une conflit foncier de long date dans la région du Jari, qui a durablement marqué les relations entre l’entreprise, le gouvernement et les populations locales, dont plusieurs ont été déplacées de leurs terres lors de la transformation de larges parties de forêt primaire en plantations d’eucalyptus. La création, par la "nouvelle" entreprise, d’une Fondation sociale, censée de mettre en œuvre des petits projets socio-économiques dans la région, a en outre permis d’avancer le processus d’intégration territoriale visant à inclure enfin les communautés locales et les acteurs politiques à la gestion régionale et à l’utilisation des ressources, jusque-là monopolisée par l’entreprise. Sans être achevé, ce processus forme aujourd’hui la base solide pour une transformation "durable" du Jari, d’une vieille "enclave" économique de l’Américain à une région intégrée dont le potentiel est partagé parmi ses habitants. / This thesis studies the components and phases of the socioeconomic and territorial evolution of the Jari river region, located at the north of the Brazilian Amazon, by identifying its different transformation processes and contemporary spatial structures. Longtime left aloof from national population and development dynamics, the region experiences a two-step economic and social evolution in the XX century: A first occupation, at the beginning of the century, that was conditioned by the exploitation of natural resources (rubber, Brazil nut) and led to the establishment of a "latifundium" covering about 2 million ha; and a second, more important occupation at the end of 1960ies by the an American businessman and multimillionaire D.K. Ludwig. The initiation, by the latter, of a huge agro-industrial enterprise, the "Jari project", aiming at a large-scale production of cellulose, lead to the construction of first urban infrastructures and industrial facilities in a region until then covered with intact primary forest. The socio-cultural, economical and political development of the Jari River region has since been intrinsically linked to the evolution of the Jari project. The project itself, which is still active in the region, has itself known significant change since its building up in 1967: strongly criticized during the 1970ies and 1980ies due to the lack of economic viability of its agro-industrial activities, as well as its ecological impact and its waste of human resources, the project of the XXI century, revived by a new management (Orsa), presents itself as an innovative, lucrative and certified firm, henceforth conscious of its social and environmental responsibility and thus of its pioneer role for the socioeconomic development of the Jari River region where it operates. The territorial strategies developed in this context by the company, which are embedded in a discourse of social and environmental corporate responsibility, have indeed permitted the company not only to establish itself on the national and international pulp market, but also to mitigate the long-standing land conflict between the Jari firm, the government and the local populations, who had been partly displaced from their lands by the transformation of huge parts of the rainforest into eucalyptus plantations. The creation of a firm-interne social Foundation in 2000, commissioned to carry into action small socioeconomic projects in the region, has also allowed to accelerate a process of territorial integration, aiming at including the local communities and political actors into the management of the region and its use of its natural resources, until then monopolized by the company. Not yet fully achieved, this process of territorial integration constitutes today a solid basis for a sustainable transformation of the region in the future, from the old "enclave" of the American into an integrated region whose potential is commonly shared by its habitants.
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