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Environmental influences on major bioevents in the Ediacaran, in the Ordovician and at the Permian-Triassic boundaryZhang, Tonggang 05 1900 (has links) (PDF)
De multiples analyses géochimiques (isotopes du carbone et du soufre, spéciation du fer, contenu en carbone et soufre dans le sédiment et éléments traces) ont été effectuées pour étudier les influences environnementales sur la diversification de la faune d'Édiacara (~570 Ma), à l'Ordovicien inférieur et moyen (~470 Ma), aux extinctions de masse de l'Ordovicen (~445 Ma) et de la limite Permien-Trias (~251 Ma). Les enregistrements haute-résolution de o13 Cet de o13 C org d'une section provenant de Honghuayuan (Sud de la Chine) ont montré une élévation de +8%o du o13 C dans le Floian de l'Ordovicien. Cela implique une hausse du taux d'enfouissement de la matière organique pendant la première partie de l'Ordovicien récent qui aurait pu contribuer au refroidissement climatique et déclencher cet évènement. Les deux valeurs positives du o13Corg correspondent aux deux pulses de l'extinction de masse de l'Ordovicien. Cela implique des changements dans le cycle biogéochimique du carbone qui sont associés à ['extinction de masse de l'Ordovicien. Les valeurs élevées de o34S de la pyrite, le bref passage à des valeurs négatives du o34S de 20%o, associés à un ralentissement de la glaciation traduiraient des conditions anoxiques dans l'océan profond pendant la période hirnantienne. Ces conditions anoxiques pourraient avoir pris part à l'extinction de masse à la fin de l'Ordovicien dans le Sud de la Chine et probablement ailleurs. La spéciation des isotopes du Fe et du S, les données de pyrite provenant de la formation de Sheepbed (Canada) et de Doushantuo (Chine) ont suggéré que J'oxygénation progressive des eaux de fond pourrait avoir permis l'apparition burtale des animaux au début de l'Édiacarien et avoir déclenché leur diversification.. Les données isotopiques de C et S, à la limite Pr-T de Nhi Tao (Vietnam), exposent un appauvrissement en 34S, des valeurs négatives du o13 C des carbonates, et une variation positive significative entre les horizons pyriteux (proxy : [S]py et o34Spy) et o13 C de carbonate (10-20 cm). Ces données isotopiques suggèrent que la remontée des eaux profondes anoxiques pourrait avoir servie comme mécanisme de déclenchement pour l'extinction de masse du Permien.
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MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : diversification, extinction de masse, isotope du carbone, isotope du soufre, spéciation du Fe, procédé de refroidissement, oxique, anoxique
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Utilisation des habitats par le caribou forestier (Rangifer tarandus caribou) à l'échelle des domaines saisonniers dans le Nord du QuébecBergeron, Nicolas 12 1900 (has links) (PDF)
Au Canada, le caribou forestier est une espèce peu tolérante aux effets cumulatifs des perturbations anthropiques et naturelles en forêt boréale. Le rajeunissement des mosaïques forestières entraîne une perte nette de forêts matures, un habitat critique pour le caribou forestier en saison hivernale. L'augmentation de la proportion de jeunes forêts et d'habitats en régénération ainsi que le développement de réseaux routiers pervent bouleverser les relations proies-prédateurs en favorisant la présence des prédateurs (ours, loups) et des proies alternatives (castors, orignaux) et ainsi exacerber la pression de prédation sur le caribou forestier. L'étude des domaines saisonniers (DS), calculés à l'aide des noyaux ou "kernel'', de 25 femelles caribous (2004-2007) munies de colliers émetteurs (ARGOS-GPS), a permis de mieux comprendre l'utilisation du couvert forestier naturel et aménagé dans le Nord du Québec. Des modèles mixtes ont permis de déceler des préférences dans la sélection des habitats à l'échelle des DS. Lors de la période hivernale, les caribous tendent à fréquenter les secteurs de feux récents (0-5 ans) et les peuplements forestiers avec couverture de lichens. Pour la période de mise bas, les femelles préfèrent les habitats forestiers de conifères denses. La fidélité des femelles est plus grande en saison de mise bas que lors de la période hivernale (P < 0,0001). Le caribou forestier est affecté négativement par les perturbations anthropiques, telles que les coupes et la densité des chemins dans une zone tampon de 5 kilomètres pour les deux périodes critiques. Enfin, l'extension des activités forestières favorisant les coupes à faible rétention, diminuent la connectivité entre les habitats résiduels. Une meilleure connaissance de l'organisation spatiale des exigences écologiques du caribou forestier à la fois en hiver et en saison de mise bas permettra de proposer des stratégies d'aménagement qui, couplées à des principes d'aménagement écosystémiques, pourraient favoriser le maintien du caribou forestier dans les territoires aménagés du nord du Québec.
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MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Caribou forestier, domaines saisonniers, noyaux, sélection et utilisation des ressources, modèles mixtes.
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À la rencontre de l'animal sauvage : dynamiques, usages et enjeux du récréotourisme faunique. : Une mise en perspective franco-canadienne de trois territoires : Bauges, Gaspésie, NunavutChanteloup, Laine 28 June 2013 (has links) (PDF)
Historiquement, les animaux sauvages ont toujours représenté une ressource pour les hommes, assurant la sécurité alimentaire des sociétés locales et traditionnelles. L'exploitation touristique de la faune implique dès lors une évolution dans les modes de vie, la culture et les identités locales. L'objectif de cette recherche doctorale est d'analyser le récréotourisme faunique. Les activités récréotouristiques autour de la faune sauvage traduisent une requalification de la ressource faune, ce qui a des impacts à la fois sur les espaces humains et non-humains, les jeux de construction territoriale et sur les rapports développés à la faune sauvage. Ce travail analyse les rapports que les sociétés entretiennent avec la faune sauvage à travers les activités récréotouristiques de chasse et de vision. Ces deux formes de tourisme sont généralement opposées car le tourisme de vision est présenté comme un usage non-consomptif de la ressource alors que le tourisme de chasse est reconnu comme un usage consomptif de la ressource. Dépassant certaines idées reçues sur les pratiques de la chasse et une approche manichéenne entre ces différentes activités, il convient d'interroger les distinctions et / ou le rapport dialogique entre ces pratiques. Afin de conduire cette recherche, le choix d'une analyse comparative a été retenu, laquelle se propose de mettre en perspective différentes études de cas en France (massif des Bauges) et au Canada (Gaspésie et Nunavut). Ce travail comparatif permet de mieux comprendre les enjeux touristiques et territoriaux associés à la gestion de la faune sauvage et de penser la transférabilité des processus observés entre différents terrains d'études. D'un point de vue méthodologique, ce travail doctoral s'appuie sur un cadre analytique organisé autour de quatre entrées croisant des (i) aspects conceptuels, (ii) l'analyse d'archives, (iii) des méthodes d'observation ainsi que (iv) des outils d'analyse des rapports homme / faune via l'analyse de discours des populations touristiques. La première partie de ce travail présente le contexte théorique de l'étude et la démarche systémique de cette recherche (chapitres 1, 2 et 3). En termes de résultats, ces présupposés méthodologiques et théoriques ont permis d'analyser comment les dynamiques du récréotourisme faunique agissent, réagissent et rétroagissent sur l'ensemble du système territorial. Ainsi, la deuxième partie interroge l'organisation socio-spatiale des activités récréotouristiques de chasse et de vision (chapitres 4 et 5). Ces différentes formes de tourisme sont analysées en prenant en compte l'implantation de ces activités au sein des territoires, les attentes touristiques de la part des visiteurs, et les effets des différentes pratiques sur les populations fauniques. La troisième et dernière partie s'intéresse à l'évolution des rapports hommes / faune sauvage dans le temps et l'espace au regard des activités récréotouristiques développées. Le chapitre 6 s'intéresse aux rapports dialectiques entre processus de patrimonialisation et les usages acceptés ou non de la ressource faunique, alors que le chapitre 7 propose une réflexion sur les rapports hommes / animaux à l'échelle de l'individu en interrogeant l'éthique de chacun dans ses usages, ses comportements et ses pratiques développés autour de la faune sauvage.
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Modélisation de données de surveillance épidémiologique de la faune sauvage en vue de la détection de problèmes sanitaires inhabituelsWarns-Petit, Eva 09 February 2011 (has links) (PDF)
Des études récentes ont montré que parmi les infections émergentes chez l'homme, env. 40% étaient des zoonoses liées à la faune sauvage. La surveillance sanitaire de ces animaux devrait contribuer à améliorer la protection de leur santé et aussi celle des animaux domestiques et des hommes. Notre objectif était de développer des outils de détection de problèmes sanitaires inhabituels dans la faune sauvage, en adoptant une approche syndromique, utilisée en santé humaine, avec des profils pathologiques comme indicateurs de santé non spécifiques. Un réseau national de surveillance des causes de mortalité dans la faune sauvage, appelé SAGIR, a fourni les données. Entre 1986 et 2007, plus de 50.000 cas ont été enregistrés, représentant 244 espèces de mammifères terrestres et d'oiseaux, et attribués à 220 différentes causes de mort. Le réseau a d'abord été évalué pour sa capacité à détecter précocement des événements inhabituels. Des classes syndromiques ont ensuite été définies par une typologie statistique des lésions observées sur les cadavres. Les séries temporelles des syndromes ont été analysées en utilisant deux méthodes complémentaires de détection : un algorithme robuste développé par Farrington et un modèle linéaire généralisé avec des termes périodiques. Les tendances séculaires de ces syndromes et des signaux correspondent a des excès de cas ont été identifiés. Les signalements de problèmes de mortalité inhabituelle dans le bulletin du réseau ont été utilisés pour interpréter ces signaux. L'étude analyse la pertinence de l'utilisation de la surveillance syndromique sur ce type de données et donne des éléments pour des améliorations futures.
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... The naiad fauna of the Huron river, in southeastern Michigan,Van der Schalie, Henry, January 1938 (has links)
Thesis (Ph. D.)--University of Michigan, 1934. / Thesis note on label mounted on t.p.; also on p. [7]. Descriptive letterpress on versos facing the plates. eContent provider-neutral record in process. Description based on print version record. Bibliography: p. 78-83.
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... The naiad fauna of the Huron river, in southeastern MichiganVan der Schalie, Henry, January 1938 (has links)
Thesis (Ph. D.)--University of Michigan, 1934. / Thesis note on label mounted on t.p.; also on p. [7]. Descriptive letterpress on versos facing the plates. Bibliography: p. 78-83.
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Sélection des microhabitats et prédation des nids des oiseaux des tourbières exploitées au Québec /Haddad, Stephanie. January 1997 (has links)
Thèse (M.Sc.)--Université Laval, 1997. / Bibliogr. Publié aussi en version électronique.
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La protection de la faune sauvage terrestre en droit international public / The protection of terrestrial wildlife under international lawPrisner-Levyne, Yann 21 December 2017 (has links)
La faune sauvage terrestre est actuellement confrontée a une sixième extinction de masse dont l’origine, contrairement aux extinctions des ères passées, est principalement anthropogénique. Suite à la prise de conscience de la communauté internationale dans les années 70, un nombre sans cesse croissant d’instruments juridiques ont été élaborés en vue de la protection de la faune sauvage terrestre sans pour autant parvenir à endiguer la disparition des espèces. A travers ce constat, c’est l’efficacité du régime juridique relatif à la protection de la faune sauvage terrestre qui est en cause. Le cœur du problème réside dans le fait que la faune sauvage terrestre est considérée comme une ressource naturelle. En ce sens, chaque État a compétence pour gérer, exploiter voire détruire les ressources en faune situées sur son territoire en vertu du principe de souveraineté permanente sur les ressources naturelles. Or, ce principe est en contradiction avec les réalités écologiques et biologiques dans la mesure où la faune sauvage terrestre, outre le fait qu’elle puisse être amenée a se déplacer sur le territoire de plusieurs États, participe à l’entretien d’écosystèmes ou à des processus biologiques qui dépassent bien souvent le cadre des frontières étatiques. L’exploitation des ressources en faune dans un État donné peut donc avoir des effets sur l’environnement des États tiers. En conséquence, la souveraineté des États sur leurs ressources en faune ne peut être absolue, ce que traduit imparfaitement le principe de non-utilisation dommageable du territoire dont l’application concrète et pratique à la faune sauvage terrestre reste incertaine eu égard à la difficile appréhension par le droit de la complexité des processus écologiques transfrontières. La faune sauvage terrestre ne devrait donc pas être soumise au même régime juridique que les ressources naturelles extractives qui sont invariablement situées sur le territoire d’un État donné et qui ne participent à l’entretien d’aucun écosystème ou processus biologique. Il serait sans doute plus pertinent d’envisager pour la faune sauvage terrestre un régime juridique comparable à celui qui s’applique à certains cours d’eau et bassins internationaux basé sur la Coopération. En effet, même s'il n’existe pas de régime juridique général applicable aux cours d’eau, ces derniers sont la plupart du temps considérés comme des ressources partagées de facto impliquant une gestion commune par les États riverains sans que la souveraineté de ces derniers soit remise en cause. Cette solution n’est pas celle qui prévaut actuellement en droit international. En effet, le régime actuel, entièrement construit autour du principe de souveraineté permanente sur les ressources naturelles se caractérise par sa fragmentation. Les obligations étatiques en matière de protection de la faune sauvage terrestre sont majoritairement d’origine conventionnelle. [...] / Terrestrial wildlife is actually facing a sixth mass extinction which is mostly anthropogenic contrary to past mass extinctions. After the international community took notice of the problem in the 70s, an increasing number of legal instruments were adopted in order to protect terrestrial wildlife worldwide. Yet, wildlife populations continued to decline. Through this terrible assessment, it is the efficiency of the international legal regime of wildlife protection which needs to be questioned and scrutinized.The crux of the problem lies in the fact that terrestrial wildlife is considered as a natural resource. As such, each State has jurisdiction to manage, exploit, deplete, or even destroy wildlife resources located on their territory pursuant to the principle of permanent sovereignty over natural resources. However, this principle is in contradiction with ecological and biological realities Indeed, terrestrial fauna, apart from the fact that it may move from one State to the other, is involved in the maintenance of ecosystems and other complex biological processes which effects are felt way outside the borders of a single State. As a result, the exploitation of wildlife resources in one State can have dire consequences on the environment of other States. As such, sovereignty over wildlife resources cannot be absolute which the principle of good neighbourliness imperfectly captures. Yet, it appears that the application of this principle in the context of the conservation of wildlife resources raises a certain number of uncertainties due to the difficulty to translate in legal terms the complexities of the ecological processes involved. Consequently, terrestrial wildlife should not be regulated by the same legal regime as the one applicable to extractive resources which are invariably located within the borders of a single State and are not part of any transnational ecological process. Maybe would it be more relevant to apply a legal regime similar to the one applicable to international waterways, most of them are considered as de facto shared resources implying a regime of common management between Riverine States without their respective sovereignty being challenged in any way. Yet this solution is not the one that prevails under international law as far as wildlife resources are concerned. The actual regime is entirely built around the principle of terrestrial sovereignty over natural resources where each State is responsible for implementing its international obligations in its own territory. [...]
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Relation entre comportement spatial et parasitisme chez le chevreuil en milieu anthropisé / Relationship between spatial behaviour and parasitism in roe deer in rural agro-ecosystemSevila, Julie 03 February 2015 (has links)
Cette thèse étudie les relations entre comportement spatial et parasitisme dans un contexte croissant d'interactions entre faune domestique et sauvage. Nous émettons l'hypothèse que la cohabitation du Chevreuil avec la faune domestique augmente son exposition et son infestation en parasites, ce qui modifie en retour le comportement du Chevreuil. Nos résultats montrent que (i) la cohabitation du Chevreuil avec les activités humaines augmente son exposition à Toxoplasma gondii et son infestation par des nématodes gastro-intestinaux (NGI), mais pas son exposition à Chlamydia abortus, suggérant pour ce parasite un cycle de transmission restreint aux espèces sauvages ; et (ii) que les chevreuils infestés par des NGI se dispersent moins et plus tardivement. Ce travail contribue à une meilleure compréhension de la circulation de parasites entre la faune domestique et sauvage, et souligne l'importance de considérer le comportement spatial des hôtes sauvages dans l'épidémiologie de maladies dont les effets sur la faune sauvage sont encore mal connus. / This thesis investigates the relationships between spatial behaviour and parasitism in the context of increasing interactions between wildlife and domestic animals. We hypothesise that the cohabitation of roe deer with domestic fauna increases its exposure and infestation to parasites, which modify in return the behaviour of roe deer. Our results show that (i) the cohabitation of roe deer with human activities increases its exposure to Toxoplasma gondii and its infestation by gastro-intestinal nematodes (GIN), but not its exposures to Chlamydia abortus, which suggest a possible wild cycle of transmission for this last parasite ; and (ii) roe deer infested by GIN disperse less and later. This work contributes to a better understanding of the circulation of parasites between domestic and the wild animals, and highlights the importance of considering the spatial behaviour of wild hosts in the epidemiology of diseases whose effects on wildlife are still poorly understood.
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Investigations éco-épidémiologiques et génétiques des Lyssavirus et des Paramyxovirus chez les micromammifères du sud-ouest de l’océan Indien / No English title availableMélade, Julien 08 December 2015 (has links)
La faune sauvage a été depuis longtemps incriminée dans la survenue de zoonoses et joue le rôle de réservoir d'agents pathogènes (virus Nipah, Hendra, Ebola, Hantaan etc.) pour l'homme. Les îles tropicales et subtropicales du Sud-Ouest de l'Océan Indien (SOOI) constituent l'une des 34 régions reconnues comme « hotspot » de biodiversité au niveau mondial. Elles sont caractérisées par un très fort endémisme de la faune sauvage surtout sur l'Ile de Madagascar. Le caractère multi-insulaire de la région du SOOI, la diversité de ses biotopes et ses disparités biogéographiques et humaines offrent un champ d'investigation unique pour explorer « in natura » la dynamique évolutive des agents infectieux et les relations hôtes-virus. Nos travaux de recherche ont porté sur deux modèles de virus à ARN de polarité négative, les paramyxovirus et les lyssavirus. Le premier modèle viral nous a permis d'aborder les questions relatives à la dynamique de transmission virale au sein de communauté d'hôtes, plus particulièrement, les chauves-souris et les petits mammifères terrestres de Madagascar et d'identifier les facteurs agissant sur cette dynamique de transmission et de diversification virale, en particulier les facteurs bio-écologiques associés à leurs hôtes. Le second modèle viral, les lyssavirus, nous a permis de décrire sur l'ensemble des îles du SOOI échantillonés, la circulation virale dans ce système multi-insulaire diversifié, au sein des chauves-souris dont la plupart des espèces sont endémiques à cette région. Dans l'ensemble, nos investigations ont permis de mettre en évidence des échanges viraux (« host-switch ») importants entre chauves-souris, petits mammifères terrestres endémiques de Madagascar et les rongeurs introduits, le rôle de ces mammifères en tant que réservoir viral majeur et souligner le rôle disséminateur de Rattus rattus. Par ailleurs, nous avons pu identifier ce phénomène de « host-switch » comme étant le mécanisme macro-évolutif prépondérant et l'importance des facteurs biotiques et abiotiques à l'origine de la dynamique de transmission et de la diversification virale observée chez les paramyxovirus de chauves-souris de Madagascar. / Since many decades, the wild fauna has been incriminated as an important reservoir of many zoonotic pathogens (Nipah, Hendra, Ebola, Hantaan viruses etc.) at risk for humans. Tropical and subtropical islands of the South West Indian Ocean (SWIO) are part of the 34 areas of the world recognized as "hotspot" of biodiversity. They are characterized by a strong wildlife endemism especially on Madagascar. The multi-island structure of the SWIO region, the diversity of its biotopes and its biogeographical human disparities, offer a unique opportunity to investigate "in natura" the evolutionary dynamics of infectious agents and the host-virus relationships. Our research has focused on two models of negative RNA viruses, paramyxoviruses and lyssaviruses. The first virus model allowed us to address issues related to the dynamics of viral transmission within a host community, in particular, bats and small terrestrial mammals of Madagascar and to identify the driving factors, especially bio-ecological factors associated with their hosts, affecting the dynamic of transmission and of viral diversification. The second model allowed us to describe on the islands of the SWIO, the intense circulation of bats lyssaviruses in this multi-island system which bats are endemic to this region. Overall, our investigations highlighted (i) intense viral exchanges ("host-switch") between bats, endemic terrestrial small mammals and introduced rodents from Madagascar, (ii) the role of these mammals as major viral reservoir and (iii) the key role played by Rattus rattus as viral spreader. Furthermore, we identified both the phenomenon of "host-switch" as the major macro-evolutionary mechanism among bat paramyxoviruses from Madagascar and the importance of biotic and abiotic factors in shaping the transmission dynamics and viral diversification.
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