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Prosopographie de la société juive du royaume de Judée de 134 av. J.-C. à 73/74 siècle ap. J.-C., d’après l’œuvre de Flavius Josèphe / Prosopography of the Jewish society of the kingdom of Judea between the end of the II th century B.C. and the Ier century AD, in Flavius Josephus readingMasuez, Nicolas 24 April 2014 (has links)
Le royaume de Judée va, entre la fin du IIème siècle av. J.-C. à l’an 70 ap. J.-C., connaître de profonds bouleversements. La société juive face aux puissances hellénistiques et romaine va réussir à conserver son identité tout en perdant son phare qu’est le Temple. La guerre contre Rome, à partir de 66 ap. J.-C,. révèle des tensions politiques, sociales et religieuses. Il n’y a pas un judaïsme mais des judaïsmes. L’aristocratie sacerdotale de plus arrogante va tenter de conserver son influence à tout prix. Une partie de la population va remettre en cause la structure de la société. Bien souvent ces révoltés, insurgés, tant méprisés par Flavius Josèphe, vont se battre pour défendre un idéal alliant une forme de patriotisme au judaïsme. / The realm of Judea went through profound changes between the end of the 2nd century B.C and theyear 70 A.D. Facing the Hellenistic and Roman powers, Jewish society was going to keep its identity while losing its lighthouse : the Temple.From 66 A.D., the war against Rome revealed political, social and religious tensions. There were different Judaisms, not only one. More and more arrogant, sacerdotal aristocracy tried to maintain its influence at any price.A part of the population challenged the structure of society. These rebels, so much criticized by Flavius Josephus, were often to fight to defend an ideal combining a form of patriotism to Judaism.
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La questione delle "Forze vive" nel primo scritto di Kant : tra meccanicismo cartesiano e dinamismo leibniziano / La querelle des "Forces vives" dans le premier écrit de Kant : entre mécanisme cartésien et dynamisme leibnizien / The "living forces" debate in the first writing of Kant : between cartesian mechanism and leibnitian dynamismVeneroni, Stefano 16 January 2015 (has links)
S’interroger sur la clef de lecture à assumer pour aborder l’interprétation et l’analyse du premier écrit de Kant,présuppose en même temps de se poser le problème du fil conducteur qui traverse toute la recherche philosophique et scientifique de Kant. La reconstruction systématique et archéologique de la recherche spéculative kantienne pourra donc révéler, déjà à partir des Gedanken, une étude entièrement finalisée à la poursuite [I.] d’une description systématique del’univers (comme connaissance ‘objective’ du monde extérieur et intérieur, materialiter e formaliter spectata) [II.] antécédemment déterminée (comme connaissance ‘subjective’, materialiter e formaliter spectata) [III.] selon la ligne programmatique propre à la Science ‘classique’.Un tel gain a donc permis : (1.) de révéler avant tout l’origine aristotélicienne de la querelle des forces vives ; (2.) de jeter une lumière nouvelle sur la première formation de la pensée de Kant, révélant en outre les sources kantiennes orthodoxes établies par l’historiographie philosophique (c’est-à-dire Descartes, Leibniz et Wolff) comme apparentes par rapport à la perspective assumée par le parcours kantien, davantage tourné quant à lui vers les problèmes ouverts de la mise en cause du modèle physique aristotélicien par Galilée et de ceux émergeant de la tentative d’unification systématique proposée par Newton ; (3.) de trouver enfin, dans la solution kantienne, la clef de voûte pour dépasser définitivement le dualisme épistémologique (d’où l’incongruité conséquente), aujourd’hui subsistante, entre le modèle einsteinien dans le continu et le modèle, discret et probabiliste, proposée par la Mécanique quantique. / Asking ourselves about the interpretative framework that we should adopt when we set out to read and examine Kant’s first oeuvre demands that we pose the preliminary question of whether a red thread recurs throughout Kant’s philosophical and scientific investigation. A reconstruction of Kant’s theoretical investigation reveals that Kant’s inquiry, beginning with the Gedanken, is entirely devoted to accomplish (I) a systematic description of the universe (understood as objective knowledge of the external and internal world, a knowledge that is viewed both materially and formally, materialiter and formaliter spectata); (II) an antecedently determined description of the universe (understood as subjective knowledge, a knowledge that is viewed both materially and formally, materialiter and formaliter spectata); and (III) a description of the universe that is carried out within the programmatic direction proper of ‘classic’ Science. Our research findings allowed us to (1) show that the question of ‘living forces’ has Aristotelian underpinnings; (2) shed new light on the first development of Kant’s thought and show that the orthodox Kantian sources (that is, Descartes, Leibniz e Wolf) depart from Kant’s philosophical project which was primarily concerned with the problems that resulted from the crisis of Aristotelian science due to Galileo’s contributions and Newton’s attempt at a systemic unification of nature; (3) finally, identify a Kantiansolution for overcoming the epistemological dualism (and the incompatibility thereof) between Einstein’s model of a continuum in nature and the Quantum Mechanical model that describes nature as discrete and probabilistic.
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La conception des corps chez Spinoza et Galilée / The conception of bodies in Spinoza and GalileoBuyse, Filip 08 December 2014 (has links)
Galilée (1564-1642) a introduit dans son Il Saggiatore (1623) une nouvelle conception du corps. L’ontologie et la théorie de la connaissance des corps de Spinoza peuvent être conçues comme une réponse à Galilée. En effet, le philosophe hollandais répète de nombreuses fois que les qualités sensibles n’appartiennent pas aux corps en soi. En outre, il précise que les idées des affections sont des idées inadéquates qui représentent plutôt le corps affecté que les corps affectants. Néanmoins, Spinoza (1632-1677) donne une interprétation tout à fait particulière de cette conception galiléenne. Comme il le précise dans sa définition de l’Abrégé de physique, un corps en soi est un ensemble de parties qui sont unies par un rapport mutuel de mouvement et de repos. Ce ratio est à concevoir comme une nature, une proportion ou une loi physique d’un corps. Par sa nouvelle conception du corps, Galilée a dépassé la distinction ontologique entre les corps artificiels et les corps naturels, ouvrant la voie à l’application des modèles et des analogies. A première vue, Spinoza n’applique pas le modèle du pendule. Néanmoins, une étude plus détaillée dévoile l’importance de la physique de l’horloge pendulaire (inventée par Galilée et perfectionnée par Chr. Huygens) dans la conception spinoziste du corps. Dans sa définition du corps de l’E1, Spinoza conçoit le corps dans sa relation avec l’essence de Dieu. Néanmoins, dans sa CM, il a introduit le conatus ou l’essence d’une chose en donnant le paradigme d’un corps en mouvement. Comme Galilée l’avait démontré, le mouvement est essentiellement une force. Spinoza a généralisé cette idée de force, comme il l’a fait avec l’idée de loi de la nature. / In Il Saggiatore (1623), Galileo (1564-1642) introduced a novel conception of the body. Spinoza’s ontology and epistemology can be viewed as original responses to this. Indeed, the author of the Ethics writes repeatedly that sensible qualities do not belong to the body as such. Moreover, he clearly states that the ideas of affections are inadequate, representing much less the intrinsic properties of external bodies than the affected body itself. However, Spinoza (1632-1677) gives a very particular interpretation of the Galilean conception. As he makes clear in his Physical Interlude, a body consists in a group of parts united by a mutual relation of motion and rest. Furthermore, this relation is to conceived as a nature, proportion or physical law of the body. By means of his new conception, Galileo radically upended the ontological distinction between artificial and natural bodies, which opened the door to the application of models and analogies for the explanation of natural phenomena. At a first glance, Spinoza does not apply the model of the pendulum clock, which was a leading model of the 17th century. However, a closer look reveals the importance of the physics of the pendulum clock (invented by Galileo and perfected by Christian Huygens) for Spinoza’s conception of the body. In his definition in E1, Spinoza conceives of the body in its relation to the essence of God. In his CM, however, he had introduced the conatus, or the essence of a thing, in terms of the paradigm of the body in motion. As Galileo had shown, motion is essentially a force. Spinoza generalized this notion of force, just as he generalized the idea of the law of nature.
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Cosmologie et science de la nature chez Francis Bacon et Galilée / Cosmology and science of nature in Francis Bacon and GalileoBoulier, Philippe 10 December 2010 (has links)
Aux XVIIIe et XIXe siècles, les historiens des sciences associaient généralement Francis Bacon et Galilée pour leur rôle dans l’émergence de la science moderne, mais, à la fin du XIXe et au début du XXe siècle, la Révolution scientifique fut identifiée de manière stricte à la construction de la physique mathématique, ce qui eut souvent pour conséquence de rejeter Bacon hors de l’histoire des sciences. Nous reprenons l’étude conjointe de ces deux auteurs pour mesurer quelle est exactement la nature de leur divergence. Dans la première partie de notre travail, nous abordons les questions cosmologiques. Sur quels arguments Galilée fonde-t-il sa défense publique du copernicianisme entre 1610 et 1616, jusqu’à la première condamnation de l’opinion copernicienne par l’Eglise Catholique ? Pour quelles raisons Bacon, qui suit cette campagne copernicienne, rejette-t-il la plupart des découvertes astronomiques de Galilée ? Pourquoi Bacon, tout en réussissant à percevoir le caractère (trop peu) systématique du géocentrisme, refuse-t-il l’héliocentrisme ? Dans la deuxième partie de notre travail, nous abordons les questions relatives à la méthode, ainsi que les théories de la matière et du mouvement. Quel est le rôle de la perception sensible et la fonction des mathématiques dans les théories de Bacon ? Quelle est la signification de sa théorie du mouvement, qui multiplie les objets d’étude en proposant une typologie des différents mouvements concrets, alors que la physique mathématique tend à réduire tout déplacement au seul mouvement linéaire inertiel ? Quelle est la fonction de l’atomisme mathématique de Galilée ? Dans quelle mesure sa science du mouvement se distingue-t-elle de l’approche baconienne ? La différence fondamentale entre la science galiléenne et la démarche de Bacon consiste, selon nous, dans la nature des expériences et des observations qui sont convoquées, ainsi que dans le type d’abstraction que ces deux auteurs veulent conférer à la philosophie naturelle. / During the eighteenth and nineteenth centuries, historians of science usually considered that Francis Bacon and Galileo had respectively played their role in the merging of modern science, but, at the end of the nineteenth and the beginning of the twentieth century, Scientific Revolution has been strictly reduced to the elaboration of mathematical physics, which had for consequence to exclude Bacon from the history of science. Our aim is to underline the exact nature of the difference between those two authors. In the first part, we deal with the cosmological problems. What arguments did Galileo produce to sustain his public commitment for the Copernican system, from 1610 to 1616, until the first condemnation of copernicanism by the Roman Church ? For what reasons did Bacon reject most of Galileo’s astronomical discoveries ? Why Bacon, who clearly perceived the fact that the geocentric theory lacked systematic character, refused heliocentrism ? In the second part, we deal with the methodological questions, we analyse matter theories and the science of motion. What is the role of sense perception and what is the fonction of mathematics in Bacon’s theories ? What is the significance of his theory of motion, which multiplies the objects of study, proposing a typology of concrete movements, while mathematical physics aims at reducing any motion to the rectilinear inertial movement ? What is the fonction of the mathematical atomism proposed by Galileo ? In what measure does his science of motion distinguish from the baconian approach ? We think that the fondamental difference between the science of Galileo and the theories of Bacon consists in the nature of the experiments and observations used, and in the type of abstraction they are looking for in natural philosophy.
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Une analyse de la relation entre les mécaniques classique et relativisteOuellette, Pierre 01 1900 (has links)
Notre thèse étudie la relation entre les mécaniques classique et relativiste. Il est généralement supposé, à partir de l’hypothèse des petites vitesses, que la mécanique classique correspond à la mécanique relativiste dans les cas où la vitesse des objets est petite par rapport à la vitesse de la lumière. Cette position nous semble inadéquate pour la simple raison que la mécanique classique ne peut être restreinte au seule domaine des petites vitesses. Nous proposons l’hypothèse que les deux mécaniques ont une structure commune et que chacune se distingue sous certaines conditions. Pour appuyer cette hypothèse, nous proposons une axiomatisation de la mécanique suffisamment générale pour servir de structure commune aux mécaniques classique et relativiste. Cette axiomatisation comporte une théorie de la relativité qui précise comment les quantités relatives sont reliées entre elles lorsque déterminées par rapport à différents référentiels, et les lois du mouvement qui précisent comment les forces exercées sur un objet détermine son mouvement. Cette mécanique générale est déterminée à deux constantes près et c’est en déterminant la valeur de ces constantes qu’apparaît le bris de la structure commune qui génère la mécanique classique d’une part et la mécanique relativiste d’autre part. / Our thesis studies the relationship between classical and relativistic mechanics. It is generally assumed,
based on the assumption of small velocities, that classical mechanics corresponds to relativistic mechanics
in cases where the speed of objects is small compared to the speed of light. This position seems inadequate
to us, for the simple reason that classical mechanics cannot be restricted to the realm of small velocities
alone. We propose the hypothesis that the two mechanics have a common structure, and that each can
be distinguished under certain conditions. To support this hypothesis, we propose an axiomatization of
mechanics that is sufficiently general to serve as a common structure for both classical and relativistic
mechanics. This axiomatization includes a theory of relativity that specifies how relative quantities are
related to each other when determined with respect to different reference frames, and laws of motion
that specify how forces exerted on an object determine its motion. This general mechanics is determined
to within two constants, and it is by determining the value of these constants that the common structure
that generates classical mechanics on the one hand and relativistic mechanics on the other is broken down.
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