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L'éolien est-il soluble dans le territoire ? : territorialisation d'une politique d'aménagement durable / The implementation of wind farm can support the practice on the territory ?

Burger, Céline 08 December 2014 (has links)
Pour parvenir à une maîtrise des enjeux en matière de changement climatique les stratégies politiques se succèdent à tous les échelons du territoire. Au sein de ces politiques, les projets de développement d'énergies renouvelables ont retenu mon attention en particulier les projets de parcs éoliens. Fortement développés au cours du XXIème siècle, ces projets mis en place pour répondre aux attentes en matière de lutte contre le réchauffement climatique s'articulent-ils pour autant au développement durable des territoires ? L'ambition de ce travail est de chercher à comprendre les dynamiques de la durabilité. Pour cela, je partirai d'un postulat de recherche selon lequel une approche du développement durable par le territoire permet de renouveler l'étude de la durabilité en aménagement. Dans la première partie, j'ancre donc territorialement les études menées sur les politiques de durabilité en mobilisant la notion de développement territoriale durable. Dans la deuxième partie, je m'intéresse aux projets de parcs éoliens en tant que projets de territoire, ce qui me permet de questionner les politiques durables sur des micro-espaces en milieu rural. Il s'est avéré que ces espaces répondent aux mêmes logiques d'aménagement que celles du milieu urbain. Cette constatation m'a amenée à formuler l'hypothèse d'une « nouvelle forme d'organisation des territoires » sans distinction entre l'urbain et le rural. La troisième partie s'attache plus particulièrement à étudier le rôle de catalyseur d'action des acteurs dans le processus de durabilité. Par leurs implications territoriales conscientes ou non, ils suscitent des réactions territoriales. Ces réactions sont la manifestation d'un nouvel intérêt pour le territoire et d'un nouvel ancrage territorial, nécessaire à la conduite de projets territoriaux durables. / Political strategies have been renewed regularly to better respond to climate issues, across international, national, regional and local levels. Within those politics, renewable energy projects caught my attention. Developed in the XIXth century, this project was implanted to uncross the climate change. Therefore, the research aims at understanding how wind power plants interfere "positively or negatively" with place-based territorial constructions. The point is to address the trade-offs between spatial equity and intergenerational equity, which are the core of sustainable policies. I choose a territorial approach of sustainable development to better respond to the core aim. I think this approach contributes to renew the sustainable studies in urban planning. Consequently, in my first part, I settle the sustainable studies in territorial context by mobilizing sustainable territorial development concept. In the second part, my interests focus on wind farms projects; reconsidering such projects is to get some perspectives towards the territorial projects and sustainable policy particularly in micro-territory in rural area. The finding was a concept of “negotiated territory” without distinction between planning in rural or urban area. The third part, tried to understand the stakeholders implementation in sustainable decision-making process. With our territorial positions (conscious or not) they're because of territorial effects. These reactions are reflecting a new interest to the territory, a new links to the local communities, necessary to conduce territorial sustainable development projects.
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Construction sociotechnique et relationnelle d'une gouvernance alimentaire territoriale / Socio-technical and relational construction of a territorial food governance

Fournie, Sandrine 16 December 2016 (has links)
Les Systèmes Agroalimentaires Localisés représentent des formes d'organisation de productionet de consommation particulières. Ils se différencient des systèmes agro-industriels dans larelation singulière qui unit les hommes, les produits et le territoire, dans la valorisation deressources spécifiques et dans des modalités de coordination géographiquement et socialementsituées. Un nombre croissant d'initiatives cherchent à les mettre en œuvre au travers descircuits courts, des circuits de proximité ou des projets alimentaires territoriaux.Nos travaux proposent d'éclairer d'un regard sociologique les mécanismes de construction deces systèmes alimentaires à partir de l'étude fine d'expériences pionnières. Nous mobilisons lescadres d'analyse déployés par la sociologie de l'innovation et de l'acteur-réseau d'une part, etpar la sociologie des réseaux d'autre part. L'expérience de la coopérative agricole Fermes deFigeac témoigne des processus d'activation du lien entre l'agriculture, l'alimentation et leterritoire, et de valorisation des ressources spécifiques. Ils se matérialisent dans les réseauxsociotechniques qui portent les circuits alimentaires territorialisés. Inspirés du modèle de lacoopération agricole, les responsables de l'organisation soutiennent l'expérimentation d'unedémarche de gouvernance alimentaire afin de coordonner les stratégies individuelles dans desstratégies coopératives pour répondre aux enjeux collectifs de développement.Les analyses révèlent les processus de traduction, de transformation et de médiation quiinterviennent au sein des organisations et à leurs frontières. Ces opérations s'avèrentnécessaires aux constructions collectives et aux coordinations des acteurs (humains et objets,individus et collectifs). Nous montrons le rôle des positions intermédiaires dans l'articulationdes stratégies et les capacités d'adaptation et d'innovation. Nous rendons également compte dela diversité et la variabilité des formes relationnelles qui accompagnent ces dynamiques.Menés dans le cadre d'une recherche-action, nos travaux s'inscrivent dans la volonté de coproductionthéorique et empirique. D'un point de vue opérationnel, nous attirons l'attentionsur l'importance des médiations (animations, documents, échanges…) dans les processuscollectifs et coopératifs et de l'indétermination (imprévisibilité) des dynamiques de changement.Nous proposons de tenir compte des réseaux secondaires et d'identifier les acteursintermédiaires (au-delà des représentants formels) dans les analyses de gouvernance alimentaireterritoriale. / Local Agri-Food System (SYAL) represents a particular form of organization of production andconsumption. SYAL differs from agro-industrial system as it encompass the singular web ofrelationship which unit people, the qualification of products and territory through the valuationof specific resources and the types of coordination that are geographically and socially situated.An increasing number of initiatives try to implement them, through short food circuits,proximity supply chains or local food projects.Our work proposes an empirical journey and a sociological theorizing of the mechanismsthrough which a particular local agri-food system has been enhanced. We mobilize theframeworks of Actor-Network-Theory (ANT) on one hand and by the Social Network Analysis(SNA) on the other hand. We took the opportunity of an in depth study of an agriculturalcooperative named “Fermes of Figeac” to decipher processes of structuration of associationbetween farming practices, food provisioning, territorial human agency and valuation'sprocesses of the specific resources. Those associations are materialized in socio-technicalnetworks, which supported territorialized food supply chain. Inspired by the foundationalmodel of agricultural cooperation, the managerial core set of the organization has experimentedan approach of food provision governance in order to transform individual strategies in cooperativestrategies with the aim to answer sustainable challenge at the local level.Analyses based on ANT and SNA methodology assess translation's, transformation's andmediation's processes that intervene within organizations and on their borders. Going beyond afunctional analysis, we also analyze the collective construction and the coordination of humanagency and objects, at both individual and collective levels. We particularly shed light on therole of intermediation positions in strategic articulations and of the capacities of adaptation andinnovation. We also report the diversity and the variability of the relational forms that sustaindynamics of change.Released in an action-research approach, our work intends to articulate theoretical andempirical production. From an operational point of view, we draw attention to mediations(animations, documents, exchanges…) in the collective and co-operative processes and to theunpredictability of dynamics of change. This leads to take into account secondary networks andto identify intermediaries (beyond the formal core set of managers) in the analysis of territorialfood governance.
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Actions publiques et territoires innovants : analyse de la construction des chemins de la compétitivité par les managers territoriaux : le cas du pays d'Aix

Brétéché, Pierre-Joseph 17 September 2011 (has links)
Cette recherche envisage la compréhension et la représentation du phénomène de compétitivité territoriale. Phénomène encore peu étudié par le management public, le parti pris est celui d’une exploration hybride susceptible d’inclure dans l’analyse les contextes, les contenus et processus mobilisés. La compétitivité territoriale est donc appréhendée comme un construit et non comme une donnée. L’approche par la complexité vise à re-construire les pratiques effectivement mise en œuvre par les managers territoriaux au travers d’une confrontation de la théorie et de l’empirie.La première partie est destinée à formaliser un cadre conceptuel et méthodologique pour le management de la compétitivité territoriale. Suivant une approche transdisciplinaire, les contours de la mise en action publique pour la compétitivité des territoires y sont délimités. L’heuristique d’axiome global permet la prise en compte des influences des contextes selon une logique « en marché » et une logique « en société ». Les dimensions idiosyncrasiques et diachroniques de la compétitivité territoriales sont définies pour analyser contenus et processus de l’objet de la recherche. Les analogies mécaniques et biologiques permettent ainsi de faciliter la compréhension des modalités managériales émergentes. La deuxième partie passe l’objet de la recherche à l’épreuve empirique. Une étude de cas longitudinale avec deux unités d’analyse encastrées est menée en pays d’Aix. Quatre modalités de management de la compétitivité territoriale sont ainsi dégagées. Suivant un régime d’accumulation, la délimitation du périmètre de la mise en action publique est l’étape initiale. La construction par les managers des arènes collaboratives via les structures génériques de projets des politiques publiques volontaristes dégagent des bouquets de services. La transition de la logique « en marché » à la logique « en société » est assuré par une modalité de proximité sociétale qui émerge des politiques publiques territoriales. La construction d’une arène de convergence des intentions finalisées d’acteurs hétérogènes passe alors par une chaîne locale de l’innovation tissée entre des managers experts. L’écosystème local de l’innovation est constitué par l’encastrement des réseaux personnels de chaque manager et permet de relier des structures hétérogènes aux finalités diverses. Cet écosystème doit alors être managé pour assurer la pérennité du système de compétitivité territoriale au travers du temps. A ce titre, les modes de gouvernance de la compétitivité territoriale doivent favoriser des configurations souples, différenciées et partagées. Des configurations susceptibles de voir se croiser les chemins de la prospérité avec ceux de la compétitivité (différenciées) ; des configurations susceptibles encore de permettre la dialogique des processus d’actions publiques pour arbitrer entre polarisation et dispersion des activités productives (souples) ; des configurations susceptibles enfin de permettre à l’énergie cinétique de se déployer sur un territoire pour le rendre compétitif au travers de la construction d’une arène de convergence des intentions par la proximité sociétale (partagées) / This research considers the understanding and representation of the phenomenon of territorial competitiveness. The thesis is an hybrid exploration of new phenomenon studied by the Public Management and may be included analysis of the contexts, contents and processes used. Territorial competitiveness is understood as a framework, not a fact. The complexity approach is to re-build practices effectively implemented by managers through a territorial confrontation of theory and empiricism. The first part formalizes a conceptual and methodological framework for the management of territorial competitiveness. As a transdisciplinary approach, the outlines of public policy-making are defined for the competitiveness of territories. The overall heuristic axiom allows the consideration of the influences of contexts according to a market logic and society logic. Idiosyncratic and diachronic dimensions of territorial competitiveness are defined to analyze contents and processes of the subject of research. Thus, the mechanical and biological analogies allow a better understanding of the emergent management modalities.The second part goes over the empirical test. A longitudinal case study based on two embedded units of analysis is conducted at Aix-en-Provence. Four modalities of territorial competitiveness management have been found. The boundaries lines of public policy-making are defined by the growth of continuous additions. The packages of services emerge from the construction of collaborative arenas by managers through proactive public policies projects. The transition from market logic to society logic is provided by a form of societal proximity that emerges from the territorial public policies. The erection of an arena to lead intentions finalized of heterogeneous actors goes through a local chain of innovation between managers. The local ecosystem of innovation is constituted by the embedding of personal networks of each manager and for linking heterogeneous structures with different purposes. This ecosystem must be managed to ensure the sustainability of the system of territorial competitiveness. Tree types of territorial competitiveness governance would appear concurrently: flexible, differentiated and shared. The first one type will mix the paths of prosperity with those of competitiveness (differentiated). The second type may allow the dialogical processes of public policy-making to arbitrate between polarization and dispersion of productive activities (flexible). The last one may permit the kinetic energy to deploy in an area to be competitive through the construction of an arena of convergence of intentions by social proximity (shared)
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La gouvernance du développement des territoires ruraux : analyse des dispositifs de coordination et des processus d'innovation institutionnelle / Governance for rural development : analysis of coordination devices and institutional innovation processes

Wallet, Frédéric 30 March 2012 (has links)
Les recompositions à l’œuvre sur les territoires ruraux décrivent une mosaïque de situations soulignant l’importance du rôle des dispositifs de coordination pour expliquer les trajectoires vertueuses ou de déclin. Mais, paradoxalement, les modalités d’intervention publique apparaissent de plus en plus difficiles, soulignant le caractère crucial de la question de la gouvernance territoriale. C’est l’objet de cette thèse, qui traite du rôle joué par la gouvernance territoriale dans le développement territorial, et des dynamiques de changement des dispositifs institutionnels qui composent la gouvernance territoriale. La première partie pose les termes du débat actuel sur les questions de gouvernance territoriale et sa place dans les processus de développement, et présente les principales conceptions et grilles analytiques de la littérature sur cette notion, avant de proposer une grille de lecture originale mobilisée dans des chapitres suivants. La seconde partie met l’accent sur deux dimensions majeures de la gouvernance territoriale, la place des conflits et des processus de négociation, et les mécanismes de changement institutionnel. Enfin, la troisième partie, traite de l’influence des formes de gouvernance sur les modalités de valorisation des ressources territoriales. Les réflexions portent plus précisément sur l’implication des acteurs dans la mise en œuvre des dispositifs de gestion des biens publics à partir de l’exemple des productions sous indication géographique, et sur le rôle des initiatives privées et associatives comme contributrices à la gouvernance des territoires ruraux, illustrées ici par la stratégie des coopératives agricoles. / The reorganization at work in rural areas describes a mosaic of situations stressing the important role of coordination mechanisms to explain territorial virtuous trajectories and situations of decline. But, as a paradox, public interventions appear more and more difficult to define and settle, emphasizing territorial governance as a core issue. This is the subject of this thesis, which deals with this issue through two questions: the role of territorial governance in territorial development, and the forms and changes in institutions devices as part of territorial governance. The first part addresses the terms of the current debate on territorial governance issues and their role in the development process, and presents the main concepts and analytical grids of the literature on this concept, before clearing an analytical grid mobilized in the following chapters. The second part focuses on two major dimensions of territorial governance, the role of conflict and negotiation processes and innovation in institutional devices. The third part deals with the influence of forms of governance on the valuation methods of territorial resources. Reflections relate specifically to the involvement of stakeholders in the implementation of management systems of public goods on illustrated by the example of geographical indication devices, and the role of private and community initiatives as contributing to the governance of rural areas, illustrated by the strategy of agricultural cooperatives.
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Les risques collectifs dans les agglomérations françaises : contours et limites d'une approche territoriale de prévention et de gestion des risques à travers le parcours des agents administratifs locaux / Collective risks en French city regions : forms and limits of a territorial approach to the prevention and management of risks through a focus on local administrative officials

Gralepois, Mathilde 25 November 2008 (has links)
La thèse porte sur les conditions d’émergence d’une approche territoriale de prévention et de gestion des risques collectifs à l’échelle des agglomérations urbaines. Cette approche s’appuie une définition endogène et extensive du mot « risque », qui vise finalement à un fonctionnement sans incident des villes. Le suivi du parcours des agents administratifs, principaux porteurs de cette ambition dans les trois intercommunalités françaises étudiées (agglomérations de Nantes, de Lyon et du Havre), permet de mesurer la réception de cette approche dans la gouvernance locale et dans le développement des agglomérations urbaines. La première partie de la thèse, qui couvre les années 1960 à 2000, vise à montrer la lente légitimation d’une approche territoriale de prévention et de gestion des risques jusqu’à la structuration administrative de services dédiés. La seconde partie de la thèse, qui couvre les années 2000 à 2006, examine les conditions de leur maintien sur l’agenda. Contre toutes attentes, les agents publics ne réussissent pas à inscrire leur approche des risques dans les politiques d’urbanisme. Par contre, ils parviennent à la valoriser dans la politique locale de sécurité civile. Cette thèse met les agents territoriaux au cœur de l’analyse de l’action publique et de l’évolution des représentations urbaines. Mais c’est dans la confrontation de ces agents publics aux autres techniciens, communaux ou d’État, et surtout dans le rapport aux élus, que se révèlent les enjeux politiques de la prise en compte des risques dans le développement urbain / This thesis is concerned with the conditions in which a territorial approach to the prevention and management of collective risks within city regions has emerged. This approach offers an endogenous definition of risks, linking them to the overall functioning of cities. With a focus on the role of technical and administrative officials, the thesis explores whether the formation of a territorial approach to risks leads to transformations in wider urban development policies The first section presents modes of the territorial definition of risks between 1960 and 2000, used by public officials aiming to justify and legitimate their roles within intercommunal institutions, such as the institutional enrolment of a public action at the level of the city region and the administrative structuring of a dedicated service. The second section analyses the conditions of its continuing importance in the public policy agenda between 2000 and 2006. Against all expectations, public officials found during this period neither an opening nor a foothold in planning policies for their actions. Nevertheless, they did find possibilities for maintaining its importance in the formation of a territorial approach to civil security. The thesis restores the administrative and political role of territorial agents to the core of analysis of public action and of evolving urban representations. Focusing on how the policy of risk prevention and management is framed by a set of technical and administrative discourses, the study retraces the hidden face of the political challenges associated with taking into account risks in wider urban development
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La cohérence interterritoriale des projets de continuités écologiques. L’exemple de la politique Trame verte et bleue en France / Interterritorial coherence of projects relating to ecological networks. Example of the “Trame verte et bleue” policy in France

Chaurand, Julie 08 November 2017 (has links)
La Trame verte et bleue (TVB) a pour objectif la préservation et la remise en « bon état » des continuités écologiques (CE). Cette politique publique veut être un outil d’aménagement du territoire. Elle est inscrite à la fois dans le code de l’environnement et de l’urbanisme. Elle se décline à différents niveaux de gouvernance, du national au local en passant par le régional. La cohérence entre ces niveaux est cadrée par la loi française. Mais une importante marge d’interprétation et de mise en œuvre de la politique est laissée aux territoires. Dans cette thèse, nous interrogeons les conditions permettant d’assurer la cohérence entre les projets des territoires ayant trait à la planification des CE. Pour cela, nous répondons à deux principales hypothèses sources de (in)cohérence : (i) l’incomplétude de la connaissance existante en écologie du paysage et son utilisation dans les territoires et, (ii) les processus de gouvernance mis en place pour saisir la marge d’adaptation de la politique, avec un focus sur les acteurs « relais » entre les projets des territoires. Ainsi, nous développons une notion de la « cohérence interterritoriale » basée sur le partage entre les acteurs des territoires d’une vision de l’organisation de l’espace. Nous en tirons une grille d’analyse de cette cohérence appliquée aux projets portant sur les CE. Cette grille présente trois volets : la dimension écologique, la multifonctionnalité et la gouvernance. Ces volets sont assortis de critères et d’indicateurs. La grille d’analyse a été appliquée à différents projets portés par des territoires « emboités » du niveau national au local, dans les régions Bretagne et Occitanie (pour l’ancienne région Languedoc-Roussillon). L’analyse est d’abord spécifique à chaque projet puis est ensuite comparative, de façon verticale entre les niveaux de gouvernance et horizontale entre mêmes niveaux de gouvernance. Nous montrons que la préservation des CE est un « wicked mess problem », dans le sens où il n’existe pas une solution unique et optimale face aux complexités écologiques et sociétales du sujet. Les territoires s’adaptent, traduisent, simplifient et ont leur propre représentation des concepts d’écologie du paysage. Les approches diffèrent du niveau national au local. L’approche naturaliste promue au niveau national devient une approche par l’occupation du sol au niveau local. De même, l’approche écologique devient multifonctionnelle en passant du code de l’environnement au code de l’urbanisme. La loi impose une cohérence descendante entre les territoires ce qui peut être source d’innovation ou au contraire limiter les initiatives par crainte du contentieux juridique. Les acteurs et les projets sont extrêmement divers. La planification des CE est une « patate plus ou moins chaude » que les territoires se repassent les uns aux autres. Les territoires porteurs de schémas de cohérence territoriale (SCoT) ou de plans locaux d’urbanisme (intercommunaux) (PLU(i)) sont souvent identifiés comme les plus pertinents pour traiter le problème. Mais l’application du principe de subsidiarité ne doit pas déresponsabiliser certains territoires, alors que les systèmes socio-écologiques sont de fait inter-échelles et donc interterritoriaux. Le rôle des acteurs « relais » entre les territoires est essentiel à la cohérence interterritoriale pour dynamiser voire créer les proximités organisées entre les territoires. La Trame verte et bleue est actuellement à un tournant suite aux récentes évolutions législatives. Les régions sont identifiées comme cheffes de file sur la biodiversité et sont dotées d’un nouveau schéma régional intégrateur absorbant, notamment, la TVB. La cohérence interterritoriale se construit dans le temps et méritera d’être analysée dans le temps. / The “Trame verte et bleue” (TVB), a French public policy, aims at preserving and restoring ecological networks (EN). It is intended to be a tool for land-use planning. It is part of French law’s codes for the environment and for urbanism. It is meant to be implemented at different governance levels, ranging from the national to the regional to the local. The coherence of the TVB between these levels has been specified in French law. Nevertheless, territories have a wide margin for interpretation and implementation of TVB policy. In this thesis, we examine the conditions necessary for ensuring coherence between territorial projects which pertain to EN planning. To this end, we address two main hypotheses that are sources of (in)coherence: (i) the incompleteness of existing knowledge in landscape ecology and its use in the territories, and (ii) the governance processes put in place to take into account the margin for adaptation of the TVB policy, with a focus on “bridging” actors between territorial projects. We develop a notion of “interterritorial coherence” based on the sharing of a vision between the stakeholders of the organization of space. We propose an analysis grid of this coherence applied to projects related to EN. The grid involves three components: the ecological dimension, the multifunctionality, and the governance processes. These components are characterized by criteria and translated into indicators. The analysis grid has been applied to different projects carried out by “nested” territories ranging from the national to the local level in two French regions (Brittany and Occitania, (formerly called Languedoc-Roussillon region)). The analysis is initially specific to each project and then becomes comparative, vertically between levels of governance and horizontally between the same levels of governance. We show that the preservation of EN is a “wicked mess problem”, in the sense that a single and optimal solution does not exist given the ecological and societal complexities of the subject. The territories adapt themselves, simplify and have their own representation of the concepts of landscape ecology. Approaches differ between the national and the local. The naturalistic approach promoted at the national level becomes a land-use approach at the local level. Similarly, the ecological approach becomes multifunctional by transitioning from the environment code to the urbanism code. The law imposes a top-down coherence between the territories. This can be a source of innovation or, on the contrary, can limit initiatives due to fear of litigation. The actors and projects are extremely diverse. EN planning is a “hot potato” (more or less “hot”) that territories pass to each other. The territories with territorial coherence schemes (SCoTs) or local urban planning plans (PLU) are often identified as the most relevant levels to tackle the problem. Nevertheless, the application of the subsidiarity principle must not disempower certain territories, since socio-ecological systems are inter-scale and therefore interterritorial. The role of “bridging” actors between the territories is essential to interterritorial coherence because they can energize or even create the organized proximities between the territories. The “Trame verte et bleue” policy is currently at a turning point following recent legislative developments. Regions are identified as leaders on biodiversity and have to follow a new integrated regional scheme that includes, in particular, EN. Interterritorial coherence is built up over time and will therefore need to be analyzed over time.
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Vers une gouvernance territoriale de l'environnement ? : analyse comparée des politiques départementales de gestion de l'eau destinée à la consommation humaine et des déchets municipaux

Caillaud, Kévin 19 September 2013 (has links) (PDF)
Quarante ans de politiques publiques d'environnement ont profondément modifié la gestion de l'eau et des déchets. Beaucoup de choses ont changé : le référentiel gestionnaire n'est plus le même, la législation s'est renforcée, les enjeux territoriaux se sont recomposés, les modalités et l'échelle d'intervention publique ont été remodelées... En un mot, l'action publique territoriale s'est recomposée. Progressivement, les acteurs territoriaux ont inventé de nouvelles formes d'organisation, eu égard aux conditions et aux problématiques spécifiques de leurs territoires. Quelle(s) forme(s) ces recompositions peuvent-elles prendre ? Et selon quelle(s) trajectoire(s) ? Existe-t-il des invariants ? Qui pilote ces dynamiques territoriales et quelle place occupent les collectivités ? L'objectif de la thèse est de mettre en lumière l'existence d'une variété de formes d'organisation territoriale dédiées à la gestion de l'eau potable et des déchets municipaux, à partir d'une entrée " services publics ". Par le biais de monographies départementales, la thèse met à l'épreuve de la réalité du terrain les résultats d'une importante revue de littérature. Cela permet ainsi de mettre en exergue la force des coalitions d'acteurs et le jeu structurant entre Conseils Généraux et pôles urbains dans ces trajectoires de recomposition, ou encore l'existence d'un phénomène d'hybridation des modes de régulation influençant les trajectoires départementales. Enfin, en croisant la littérature spécifique à l'action publique et la grille d'analyse développée, la thèse propose de contribuer au lexique analytique de ce domaine d'étude.
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L'investissement politique du futur : un mode de légitimation et de gouvernement : une comparaison Bretagne, Pays de Galles, Québec / The political investment of the future : a mode of legitimation and government : a comparison between Brittany, Wales and Quebec.

Le Berre, Sylvain 24 November 2017 (has links)
Le recours croissant à des anticipations stratégiques territorialisées, participatives et mobilisatrices comme étapes du processus d’élaboration des politiques publiques territoriales, par le Conseil régional de Bretagne, le Gouvernement du Pays-de-Galles et le Gouvernement du Québec, peut être analysé comme un investissement, par ces pouvoirs territoriaux « intermédiaires », d'un champ jusqu'alors réservé à l’État central et aux élus nationaux : la promesse du futur. Dans un contexte de remise en question du modèle de l’État-Providence centralisé, accentué par la crise économique et la crise de la dette de la fin des années 2000, la capacité et la légitimité politique des États centraux à garantir la prospérité territoriale et l'espoir d'un futur meilleur se sont étiolées. Les administrations régionales – au sens large – investissent donc cet espace désormais disponible pour mettre en avant une vision infranationale du futur et du territoire, tant auprès de la population que des partenaires de l'action publique. Les démarches d’anticipation stratégique étudiées produisent et reproduisent des discours sur la vision du futur et du territoire, sur le sens de l’action publique et des institutions régionales. Ces registres participent tous d’un investissement de l’avenir par le pouvoir politique, c’est-à-dire d’une économie politique du temps. L’approche par l’investissement politique du futur permet donc d’étudier la fabrique et le gouvernement d’un territoire politique. Les récits projectifs territorialisés que nous avons pu étudier articulent en effet plusieurs dimensions de la légitimation d’un espace politique : un processus de circonscription du territoire (territory making process), un processus de mobilisation d’une communauté territoriale (community making process), et un processus de redéfinition de la dynamique et de l’espace de la légitimité (polity defining process). Cette perspective de recherche permet d’étudier plusieurs dimensions du changement : la transformation interne des espaces politiques nationaux, la convergence internationale de l’action publique infranationale, et enfin la redistribution de l’autorité politique dans des États Nations en recomposition. / The increasing use of spatialized, collaborative and mobilizing strategic anticipations as steps of the public policy process by the Regional Council of Brittany, the Welsh Government and the Government of Quebec can be seen as an investment, by these "intermediate" territorial powers, of a field hitherto monopolized by central States and national representatives: the promise of the future. In a context of reconfiguration of centralized Welfare State’s model, accentuated by the economic crisis and the debt crisis of the late 2000s, the central states' capacity and political legitimacy to guarantee territorial prosperity and the hope for a better future has subsided. Regional administrations - in a broad sense - are therefore investing this space now available to put forward a sub-national vision of the future and of the territory, both among the population and the partners of the public action. The strategic anticipation processes studied produce and reproduce discourses on the vision of the future and territory, on the meaning of public action and regional institutions. These narratives are all caracterized by a political investment of the future, that is to say, a political economy of time. The approach by the notion of political investment of the future therefore helps to achieve a better understanding of the making-process and governing-process of a political space. Spatialized projective narratives that we have been able to study articulate several dimensions of the legitimization process: a territory-making process, a community-making process, and a polity defining process. This research perspective helps to study several dimensions of change: the internal transformation of national political spaces, the international convergence of subnational public action, and finally the redistribution of political authority in changing Nation-States.
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L'économie sociale, une ressource territoriale ? : approche comparative en Communauté autonome basque et Pays basque français de deux secteurs d'activité : l'insertion par l'activité économique et l'aide à domicile / Social economy, a territorial ressource ? : a comparative approach of two welfare sectors in the Basque autonomous community and the French basque country : social integration through economic activity and home care

Manterola, Jean-Jacques 24 November 2016 (has links)
En choisissant de nous intéresser à l'insertion par l'activité économique et à l'aide à domicile, nous avons cherché à comprendre comment ces deux secteurs se situent face à la force de l'isomorphisme marchand, au nom de valeurs accordant la primauté à des populations vulnérables. Notre travail nous a conduits à nous intéresser aux dynamiques territoriales de développement, et in fine à vérifier les compromis pouvant être construits sur le registre des valeurs partagées entre secteurs et territoires. Notre comparaison interterritoriale, entre la Communauté autonome basque et le Pays basque français s'est donc exercée à deux niveaux. D'une part, celui de deux secteurs de l'économie sociale considérés comme des ordres institutionnels spécifiques. D'autre part, celui des dynamiques territoriales de développement et des principes axiologiques qui les sous-tendent. Notre approche empirique permet de conceptualiser des systèmes territoriaux d'innovation sociale qui produisent une forme de transformation sociale, en marquant leur préférence pour des populations vulnérables en tant qu'objets et sujets de dynamiques territoriales. / How do two welfare sector (socia integration through economic activity, and home care) continue to promote the priorization of vulnerable people in the face of the phenomenon of market froces-driven isomorphism ? This disserttation focuses on the dynamics of territorial development, and assesses the compromises which have been constructed between different sectors and localisations on the basis of shared values. We compared two different locations, the Basque autonomous community (Spain) and the French basque country, conducting our analysis on two distinct levels. Firstly, we compared two sectors of the social economy which constitute specific institutional orders. Secondly, we looked at the territorial dynamics of development and the values systems underpinning them. Our empirical approach enables us to put forward the concept of Territorial systems of social innovation. These systems generate social transformation by priorizing vulnerable populations, both in their role as the recipients of services and as active participants in the shaping of the territorial dynamics.
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L’étude de l’expérience des Cris de Waswanipi lors des processus de consultation concernant l’exploitation forestière

Toulouse, Sara 08 1900 (has links)
Ce mémoire de maîtrise porte sur la participation locale des Cris de Waswanipi lors de consultations à propos de l’exploitation forestière de leur territoire ancestrale. Depuis la signature de l’Entente concernant une nouvelle relation entre le gouvernement du Québec et les Cris du Québec, communément appelée la Paix des braves en 2002, les Cris d’Eeyou Istchee ont obtenu des dispositions de consultation distincte concernant la gestion du territoire forestier. Entre autres, le régime forestier adapté assure la mise en place de Groupes de travail conjoints, où le gouvernement du Québec et les Cris négocient la planification forestière sur une base territoriale. Ce mécanisme de mise en oeuvre de la Paix des Braves fait suite aux nombreuses revendications des Cris. Toutefois, plus de dix ans après la signature de l’entente, il est pertinent de se demander si les processus de consultation orchestrés par les Groupes de travail conjoints répondent aux besoins et aspirations des Cris. Cette recherche sociologique réalisée dans la communauté de Waswanipi s’efforce de mettre en lumière l’expérience des tallymen, intendant du territoire familial et représentant de la famille aux Groupes de travail conjoints, lors des processus de consultation. À l’aide d’une douzaine d’entretien avec des tallymen, ce mémoire cherche à soulever l’impact que ces derniers possèdent dans la planification territoriale ainsi que la place accordée aux savoirs traditionnels lors des rencontres de consultation. / This thesis focuses on the local participation of the Waswanipi Cree during consultation meetings concerning forestry operations on their ancestral territory. Since the signing of the the Agreement Concerning a New Relationship Between le Gouvernement du Québec and the Crees of Québec, commonly called Paix des Braves Agreement in 2002, the Crees of Eeyou Istchee have gained distinct consultation provisions related to forest land management. Among other things, the adapted forestry regime ensures the establishment of Joint Working Groups, where the Quebec government and the Crees negotiate territorially-based forest planning. This mechanism for implementing the Paix des Braves falls in line with the initial demands made by the Crees. Acknowledging this, it is pertinent to ask whether the consultation processes orchestrated by the Joint Working Groups meet the needs and aspirations of the Crees more than a decade after the signing of the agreement. This sociological research conducted in the community of Waswanipi strives to highlight the experience of tallymen, stewards of traditional family lands and family representatives in Joint Working Groups, during consultation processes. Through a dozen interviews with tallymen, this thesis seeks to highlight the impact tallymen have on territorial planning as well as the place given to traditional knowledge during consultation meetings.

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